Chapitre 50 :

Note de l'auteur ! :

Avant de commencer, je voudrais dire qu'il reste sûrement un peu moins de dix chapitres à cette histoire, que j'écris depuis presque trois ans, c'est long ! j'ai eu un bon moment de panne d'inspi, mais j'ai (normalement) retrouver l'inspi et pas mal d'idée, le plan des trois prochains chapitres son écrit (seulement les plans !).

Certains chapitres seront peut-être plus longs ou d'autre plus court et je vais essayer (vraiment cette fois-ci) de me mettre que sur cette histoire pour la finir vers la fin du mois de juillet ou au pire des cas, début aout.

Bonne lecture !

C'est avec un petit mal de tête que Malia se réveilla tout doucement ce matin, sans pour autant ouvrir les yeux, elle n'en avait certainement pas la force, ses membres étaient engourdis et elle émit un petit gémissement plaintif à son mal de tête. Elle se retourna dos au soleil qui lui brulait la rétine même les yeux fermés tout en serrant l'ours en peluche noir dans ses bras, arrivé dans ses bras, elle ne savait comment, mais préférait dormir et calmer sa gueule de bois.

Puis l'image de Feitan lui vint en tête, la faisant ouvrir les yeux d'un coup et d'un geste automatique, de tâter le lit. Malia était seule dans le lit simple et dans la chambre, un soulagement pour elle, et un stress qui revint, se souvenant qu'elle ne se rappelait pas de grand-chose après que Feitan soit arriver dans le bar pour l'empêcher de boire plus.

Qu'est-ce que j'ai foutu ? Se demanda-t-elle, les yeux grands ouvert, tentant de se rappeler hier quand Feitan l'avait sorti du bar.

Comment était-elle rentrée ? Arun l'avait-il trouvé ? Feitan l'avait trouvé et confié au rouge ou le noiraud l'avait redéposé de lui-même ? Non, il ne connaissait pas son hôtel et encore moins le numéro de sa chambre, normalement du moins. Malia voulu se lever, mais trop fatigué, seule sa bouche se mit en mouvement pour sortir un bâillement digne des champions du monde de bâillement.

La porte de la salle de bain s'ouvrit, la faisant arrêter de bâiller, gardant les yeux grands ouverts sur la porte de la salle de bain ouverte par quelqu'un. Mais qui ? Feitan ? Ou Arun ? Aucune idée, soit le numéro 2 de la brigade avait bien passé la nuit ici et allait sortir de la salle de bain en caleçon fraichement sortit de la douche et c'était la panique, soit c'était simplement son meilleur ami et elle s'en foutait.

Le verdict fut une touffe de cheveux rouge et un soupire de soulagement de la part de la blanche qui referma les yeux pour dormir encore un peu pour de bon, finissant son bâillement en même temps, se remettant correctement dans le lit. Cela interpela Arun qui tourna la tête vers le lit le plus près de la fenêtre et remis sa serviette sur ses épaules.

Un sourire se forma sur les lèvres d'Arun et il retourna dans la salle de bain sans faire de bruit et ouvrit le meuble sous le lavabo, se souvenant d'un sceau qu'il avait vu en cherchant les serviettes et prit le sceau gris.

Il le mit dans le lavabo, allumant l'eau au plus froid possible, utilisant son vent froid pour refroidir encore plus l'eau. Il ressortit ensuite de la salle de bain, portant le sceau par l'arceau pour venir se planter devant le lit de sa meilleure amie qui se remettait de sa cuite.

Lève-toi sale traitresse ! Cria Arun avant de brandir son sceau et de jeter l'eau glacer directement sur Malia qui se réveilla en sursaut suite au contact de l'eau sur son corps ne s'y attendant pas.

Waaaa ! Fit-elle en se relevant en position assise directement et reculant sans faire attention au vide derrière elle, tombant du lit la tête la première, les jambes encore sur le lit, elle se remettait de sa petite frayeur, tremblant de froid

Debout devant le lit, Arun se tordait de rire, le sceau lâché à terre, abandonner après cette vielle farce au saut du lit. Malia se redressa un peu avec ses coudes, une moue irritée sur le visage, foudroyant le rouge du regard.

Non mais t'es pas bien ! Cria Malia.

Tu le mérites, tu m'as abandonné hier, j'ai cru qu'on t'avait kidnappé ! Lui répondit Arun, toujours en ricanant un peu.

Je t'ai perdue, j'ai été boire, un peu trop et je suis rentré ! Malia se releva doucement, le sol semblait bouger sous ses pieds et elle s'appuya au mur.

Le téléphone ça te dire rien tête de nœud ?! Malia grogna à sa répartie.

J'y ai pas pensé, j'étais bourrée andouille ! Lui rétorqua la blanche.

Appel moi la prochaine fois ! D'où tu fais des plans sans moi !?

Oui bon ça va ta gueule, j'ai mal au crâne !

C'est toi qui cris nunuches !

La ferme !

Les deux se turent quand un bruit sourd se fit entendre, Malia rougit un peu et baissa les yeux sur son ventre qui visiblement réclamait autre chose que l'alcool qu'il avait ingurgité hier soir.

Arun soupira et Malia lui fit un sourire gêner, elle n'avait pas avalé grand-chose hier, peut pour ça qu'elle avait été bourrée aussi vite.

Bon, on va aller manger un bout dehors, il faut te nourrir. Fit Arun en laissant le sceau sur le côté. Va prendre une douche rapidement.

Va me chercher un médoc avant. Lui demanda Malia en se tenant la tête avec une petite envie de vomir.

Ouais, va à la douche avant, je vais demander ça à la réception de l'hôtel. Arun fit demi-tour pour aller vers la porte. Et tu prends pas trois ans sous la douche ! Prévint-il avant de sortir de la chambre d'hôtel.

Malia chercha son sac du regard, il était dur le canapé noir en cuir de la chambre et marcha en trainant des pieds vers le canapé et d'attraper le sac sans fond, se retenant de s'écrouler sur le canapé et de terminer de dormir.

Mais elle résista à cette envie, son odeur corporelle l'avait convaincue, elle avait dormi avec la couette et avait donc transpirer toute la nuit.

Une fois dans la salle de bain, elle se dépêcha de se débarrasser de ses vêtements sales qu'elle laissa éparpiller sur le sol blanc de la salle de bain. Elle rentra dans la douche et fit couler l'eau, froide au début, qui lui fit du bien avec la chaleur qu'il faisait dehors, l'eau commença à se réchauffer et elle se dépêcha de baisser le degré de l'eau chaude pour la garder tiède.

Malia sortit de sous l'eau après s'être fait violence pour ne pas rester sous l'eau tiède qui lui faisant un bien fou. Elle s'habilla rapidement d'un top rose saumon et d'un jean déchiré bleu clair et attacha ses cheveux rapidement essuyer en chignon haut. En sortant de la salle de bain, Malia vit directement un verre d'eau avec un cachet dedans qui venait de finir de fondre.

Ton médoc anti-gueule de bois est prêt. Lui dit Arun en refaisant son lit et celui de Malia.

Merci, t'es le meilleur. Fit-elle en prenant le verre pour prendre une gorgée, faisant une grimace juste après.

Ouais, je sais. Malia respira un bon coup et bu le verre d'une traite avec une grimace.

Une fois dehors, ils cherchèrent où aller manger, il y avait tellement de restaurant dans cette ville qu'ils ne savaient pas où aller manger, cherchant les meilleures sur internet selon leur goût respectif pour se mettre d'accord sur un restaurant de fruit de mer à dix minutes à pied de leur position.

Le téléphone de Malia se mit à vibrer puis à sonner, interpelant cette dernière et Arun par la même occasion. La blanche prit son téléphone et fit les yeux ronds au nom s'affichant sur l'écran, tirant la manche d'Arun frénétiquement qui s'irrita et se tournant brusquement vers elle en lui demandant ce qu'elle avait encore. Malia lui mit son téléphone sous le nez, Feitan, était inscrit sur l'écran, toujours en train de sonner.

Répond, il va être vénère ! Lui cria Arun, Malia paniqua encore plus et retourna le téléphone vers elle, manquant de le faire tomber et décrocha.

Ah bah enfin, j'ai cru que j'allais devoir venir vous chercher ! Fit la voix de Feitan derrière le téléphone, la blanche donna son téléphona à son meilleur ami qui lui fit signe qu'il n'en voulait pas, mais elle lui mit dans les mains de force et il fit un geste comme s'il voulait l'étrangler.

On n'est pas à ta disposition non plus. Lui répondit le rouge sans trop de pression.

Sauf que pour cette mission, vous êtes sous MA responsabilité.Lui dit Feitan, Arun fit des mouvements de main et des grimaces pour se moquer de lui sans qu'il ne puisse le voir. Bref, je vais vous envoyer une adresse où me trouver pour que je vous explique le procéder de la mission. Fit le noiraud, Arun arrêta de se moquer.

Ouais ouais ok. Répondit simplement le rouge avant que Feitan ne raccroche et qu'Arun ne rende son téléphone à Malia qui avait écouté sans parler et avait presque retenu sa respiration, la boule au ventre. Bon, bah, on va prendre à emporter. À peine cinq secondes après, Malia reçu la localisation de Feitan qui était un peu plus vers l'extérieur de la ville, vers le bâtiment en ruine.

Même pas le temps de se poser tranquille. Soupira la blanche.

Ils décidèrent donc d'aller prendre des sushis à emporter au petit restaurant pas loin de leur position, en prenant une bonne vingtaine chacun, payant avec de l'argent, voler à des passants. Puis, ils se mirent en route vers le point de rendez-vous tout en mangeant leurs sushis et maki sur le chemin en regardant autour d'eux, critiquant même les passants.

Malia avait lancé le GPS pour arriver à bon port et ne pas faire le tour de tous les bâtiments pour trouver le bon où était le noiraud. Malia avançait en suivant le GPS, et plus les minutes du temps de trajet rétrécissait sur l'écran, plus elle avait la boule au ventre et avait même prit une bouteille de Gin sur le chemin, se faisant crier dessus par Arun qui voulut lui retirer, mais se fit bloquer par le Nen de la blanche.

Malia espérait ne pas avoir dit ou fait de connerie quand il l'avait ramené hier. Elle savait qu'il allait lui reprocher sinon, elle commençait à bien le connaitre cet homme de petite taille hautement sexy.

Malia n'en avait pas parlé à Arun, elle n'était pas sûre que ce soit lui qui l'avait ramené ou s'il l'avait juste sorti du bar et sans plus, mais dans les deux cas, Arun tenterait d'étrangler Feitan et se ferrait balayé par l'homme aux cheveux couleur ébène.

C'est une fois arrivées devant le grand bâtiment sur huit étages, détruit de toutes parts, à la limite de s'écrouler. C'était calme, bien loin de l'agitation de la ville qui n'était qu'une bribe de son. Malia avala sa salive et suivit Arun qui était assez serein, juste qu'il ne supportait pas Feitan, enfin, surtout depuis qu'ils vivaient dans ce monde plutôt que de le voir derrière un écran.

Pas trop tôt. Résonna la voix de Feitan dans la grande pièce en ruine, quelques meubles détruits par-ci par-là, un canapé trainait là, Feitan assis dessus en train de lire son livre, des écouteurs dans les oreilles, brancher au MP3 qu'il avait volé à Malia.

Tu nous préviens au dernier moment. Grogna Arun en croisant les bras pour les défendre.

Putain c'est mon MP3. Chuchota Malia pour elle-même en voyant le MP3.

Malia resta un peu en arrière, presque cacher derrière son meilleur ami comme si grâce à ça, Feitan ne la verrait pas et ne lui parlerait pas. Mais Feitan tourna les yeux vers eux et ses petits yeux violets se posa sur Malia, son regard la transperça et elle voulut s'enterrer sous terre quand un sourire mi-malicieux mi-sadique se forma sur les lèvres de Feitan qui se redressa pour ensuite se lever, posant son livre sur le vieux canapé déchiré par endroit.

Bien dormit ? Demanda Feitan, perçant Malia de son regard malicieux, elle avala sa salive.

Très bien, bizarre que tu demandes. Répondit Arun qui ne capta pas qu'il parlait seulement à Malia, mais Feitan ne releva pas et Arun s'avança, suivit de Malia qui le collait. La jeune femme ne répondit pas et détourna le regard, faisant genre d'observer en buvant une gorgée de sa bouteille de Gin.

Arrête de boire, ça ne te va pas d'être bourré. Dit Feitan, les mains dans les poches, debout à deux mètres d'elle.

Occupe-toi de ton cul. Répondit Malia en grognant avant de boire une nouvelle gorgée d'alcool.

Je lui ai dit, mais bon, elle écoute rien. Fit Arun en s'installant sur un vieux fauteuil.

Ça, je veux bien le croire. Dit Feitan, Malia sentit toujours son regard sur elle, et ce ton employé, elle se demandait vraiment ce qu'elle avait ben pu faire hier. Bon, passons à la mission. Fini par dire Feitan en allant de nouveau s'assoir sur le canapé. Eh la tomate, interpela Feitan, Malia se tourna vers lui, reconnaissant ce surnom, assise. Ordonna-t-il presque, énervant Arun qui serra le poing.

Eh, c'est pas ta chienne ! Cria le rouge, sourcils froncés, une veine pulsait sur son front, le vent soufflant autour de lui.

Je lui ai juste dit de s'assoir, calme-toi gamin. Lui répondit Feitan nullement impressionner par le vent du rouge.

Demanda lui plus poliment alors !

Assis toi. Le noiraud ignora Arun et ordonna de nouveau à Malia de s'assoir sur le canapé qui avait montré de la tête.

Je vais aller me mettre plus là-bas. Dit-elle en pointant un morceau de canapé pas loin d'Arun.

C'était pas une question. Malia eut un frisson qui lui parcourut le corps et elle dut se résoudre à aller s'assoir sur le même canapé que Feitan, à l'autre bout, posant sa bouteille de Gin parterre à côté.

Feitan leur expliqua ensuite la mission. Un petit groupe de mafieux ayant trouvé plusieurs centaines de trésors venant de temple ancien vieux de plusieurs milliers d'années, trésors volés aux chercheurs comme les hunters, les ont gardés dans une planque secrète. Ces trésors anciens ont été estimés à plusieurs milliers, voire milliard de Jenis et Kuroro souhaitaient les récupérer, il y aurait aussi des livres anciens encore en été valable.

Il leur expliqua que pour ça il faudrait réussir à trouver les types qui s'occupait de la gestion de ses trésors, de leur planque et entretien, aller savoir pourquoi des mafieux gardaient ça. Ce type avait un immeuble ici où il se trouvait en ce moment. Malia et Arun étaient chargés de le ramener ici où Feitan s'occuperait de lui faire cracher des infos sur la planque des trésors.

Malia écouta avec une oreille le plan de la mission, occuper au fait que Feitan était à moins d'un mètre d'elle et qu'elle ne se souvenait pas d'hier, mais lui si. Elle tenta de se souvenir un peu, mais rien ne lui vint, elle se frappa mentalement et écouta Feitan parler en buvant une nouvelle gorgée de sa boisson.

En bref, nous, on le capture et toi, tu le tortures ? Demanda Arun.

Oui. Répondit Feitan.

Donc, on fait le sale boulot et toi t'a juste à le torturer pendant que nous, on va suer et risquer notre vie ? Demanda encore une fois le rouge en pointant Feitan du doigt.

Torturer est fatiguant aussi, c'est un art. Soupira Feitan, Arun ne fut pas convaincue, mais soupira à son tour. Dépêchez-vous, je voudrais finir rapidement cette mission.

Ah ! C'était la phrase que Malia attendait pour s'éloigner de lui. La blanche ferma sa bouteille de Gin, la laissa parterre et se leva du canapé, pas trop précipitamment non plus. Disant qu'ils allaient se dépêcher, Arun n'attendit pas pour se lever lui aussi et s'éloigner du petit noiraud qui lui sortait par les trous de nez.

Feitan eut un sourire amusé quand elle s'était levée, assez rapidement pour que même Arun dut presque lui courir après. Il la suivait du regard en même temps, sans se gêner pour regarder ses courbes dans ce jean moulant, il ne s'en cachait plus trop maintenant, les réactions de Malia quand elle se rendait compte qu'il la regardait l'amuser trop pour qu'il s'en cache.

Feitan avait bien vu qu'elle essayait de l'éviter, il savait aussi qu'elle ne devait pas se souvenir d'hier quand elle avait fait la gamine pour sortir du bar et qu'elle l'avait provoqué, buvant son verre tout en regardant fixement Feitan dans les yeux. Le jeune homme s'était avoué qu'une Malia provocante lui plaisait bien. Cette flamme qu'elle avait dans ses yeux provocants, ce visage sérieux et sûr de soi, ça lui plaisait et si elle n'était pas ivre, il aurait sûrement fait autre chose que de la regarder.

Une Malia timide lui plaisait déjà pas mal, ça l'amusait et elle pouvait avoir des moues mignonnes, mais l'autre facette était plus excitante. Feitan voulait revoir cet Malia-là, il savait qu'elle pouvait l'être même sans devoir boire, il le sentait.

Elle n'était pas qu'une jeune femme timide et peu sûre d'elle. Feitan l'avait su dès la première fois qu'elle l'avait surpris pendant l'entrainement, quand elle lui avait caché son Nen pour pouvoir le laisser bloquer sur place et quand elle combat des ennemis. Pendant un combat contre des ennemis, elle l'avait cette confiance en elle, une confiance bien cachée qui ne demandait qu'à pouvoir sortir plutôt que d'être écrasé.

Feitan voulait voir ça et ferrait ce qu'il fallait pour faire sortir cette facette confiante et provocante.