Chapitre 51 :

Malia reçu l'adresse de l'immeuble où était censé se trouver leur cible, Arun courut presque pour la rattraper une fois sortit du vieux bâtiment. La blanche mit directement le GPS pour arriver à bon port. Cette mission n'avait pas l'air bien difficile, restait à voir le niveau des gardes du corps de cet homme.

Eh attend moi ! Fit Arun en rattrapant Malia qui l'avait un peu oubliée.

Oh, oui pardon. Fit Malia en se tournant vers lui.

Je peux de moins en moins le saké ce mec. Gronda Arun en arrivant près de son amie qui se remit en marche.

T'as jamais trop pu le saké même derrière l'écran. Soupira Malia dans un petit sourire.

Ouais, c'est vrai, comment il avait failli casser le bras de Gon pour rien là ! Ça m'avait soulé ! Malia rigola, se souvenant de ce passage là où Arun s'était énervé et Malia le trouvant juste grave stylé, comme d'habitude en fait. Bref, on se dépêche de finir la mission et on s'éloigne de lui.

Malia suivit son ami pour retourner à la ville. Elle comprenait un peu le point de vue d'Arun, il l'énervait aussi, pas pour les mêmes choses. Mais elle avait l'impression qu'il se jouait bien d'elle et aimait la faire tourner en bourrique. Un coup, il dormait avec elle, la gardant dans ses bras, puis il s'éloignait d'elle comme si elle n'était plus rien et venait ensuite la sortir d'un bar, éloigne un homme d'elle et la raccompagne et elle était persuadé qu'ensuite, il ferrait comme si elle n'était rien le jour suivant.

Oui, Malia savait qu'il jouait avec elle, mais son faible tempérament l'empêchait de dire quoi que ce soit et elle s'était attachée à lui. Pas au personnage qu'elle voyait derrière un écran, mais à Feitan Portor, celui qui lui avait enseigné l'art de se battre, que la blanche voyait hors écran. Et ça l'énervait, car Malia ne pouvait pas le sortir de sa tête, il jouait même sur ses humeurs et quand il était à côté, elle se sentait bien et une fois éloigner, quelque chose bloquait.

La blanche priait même pour vite rentrer chez elle et pouvoir reprendre sa vie sans lui et ressentir ce qu'elle ressentait. Reprendre sa vie ennuyante de lycéenne en bac pro et ne plus toucher à un seul truc de la licence Hunter x Hunter.

Bon, normalement, c'est l'immeuble au bout de la rue, reste plus qu'à trouver notre homme. Lui indiqua Arun en montrant l'immeuble haut d'une vingtaine d'étages fait de verre qui reflétait la lumière du soleil.

On attend qu'il fasse nuit ? Demanda Malia en tournant un peu la tête.

Non, pas besoin, si on utilise ta technique de blocage et de téléportation ça devrait le faire. Lui répondit Arun en rendant son téléphone à Malia qui fit la grimace.

C'est moi qui vais faire tout le sale taf quoi… Fit-elle en soupirant.

Mais non, je vais aider aussi t'inquiète pas va. Arun tapota la tête de sa meilleure amie qui savait déjà qu'elle allait être crevée après cette mission.

Maintenant, il fallait qu'ils réussissent à rentrer sans se faire remarquer dès le début. Quoi de mieux que de passer par la fenêtre du dernier étage en cassant tout ? Arun devait juste repérer un peu les étages pour voir s'il y avait des gardes, ou d'autres personnes susceptibles d'être leur cible ou personne à devoir tuer pour arriver à leur cible.

Il y avait bien des gardes du corps, avec des beaux pistolets à longue distance qui pouvaient atteindre Arun qui volait dans les airs et qui avait dû bifurquer rapidement pour ne pas se prendre une balle dans la gorge. À peine cette action faite, Malia se téléporta près d'Arun grâce à la marque qu'il portait et d'un regard et un hochement de tête simultané, les deux furent d'accord pour faire exploser les fenêtres entièrement, faisant voler les morceaux de verre dans les airs.

Malia se tint en l'air grâce à son contrôle de particule et fut la première à atterrir sur le sol carreler blanc et envoya valser l'homme qui tentait de l'attraper. Arun arriva ensuite pour mettre à terre celui qui lui avait tiré dessus.

Je vais t'apprendre à me tirer dessus ! Fit-il en le balançant dans le vide, le laissant aller s'écraser parterre.

Là, si c'est pas discret, je comprends pas. Fit Malia, en soupirant, un peu pencher au-dessus du vide.

Ninja ! Fit Arun en voulant se cacher derrière un poteau, mais d'autres gardes étaient là.

Les deux éliminaient les gardes facilement. Arun les envoyait voler avec son vent ou les bloquait avec ses ombres. Malia avec ses couteaux principalement pour le poignarder ou bien leur trancher la gore où lors, elle leur touchait la gorge pour les écraser avec sa marque

Les gardes n'étaient pas bien fort en soi, ils les éliminaient facilement, mais ils étaient en nombres. Arun fini par en avoir marre et demanda à Malia de se décaler pour faire souffler une bourrasque faisant aller tous les gardes présents dans le vide.

Au moins c'est rapide. Fit Malia en enjambant un cadavre pour aller en direction de l'ascenseur.

Tu veux vraiment prendre l'ascenseur ? Lui demanda Arun en pointant les portes de l'ascenseur.

C'est vrai que ça irait plus vite les escaliers. Fit-elle en prenant finalement les escaliers.

Ouais, devoir attendre l'ascenseur pour chaque étage, ça va vite être chiant. Les deux se dirigèrent donc rapidement vers les escaliers.

Il fallait trouver le gérant de cet immeuble qui était leur cible. Il n'était pas au dernier comme dans les films qu'ils avaient vus, ils étaient autres parts et au courant qu'ils étaient là.

Ils descendaient les étages rapidement, Arun prenait les étages impairs et Malia les étages pairs, ils ne voulaient pas prendre trop de temps et ils faisaient donc chacun de leur côté. La blanche arrive à l'étage numéro 36 et se fit accueillir par des gros bras qui connaissaient le Nen, quatre au total.

Ils n'ont finalement pas que de pauvre larbin faible ici. Leur dit Malia en souriant en coin. Enfin, faible, ça reste à voir. Les provoqua la blanche, couteaux en main.

Tu vas voir toi ! Les quatre hommes de presque deux mètres commencèrent à se ruer vers Malia qui ne bougea pas d'un poil, attendant qu'ils arrivent.

Je vous attends.

C'était ça. C'était cette expression-là que Feitan aimait voir sur son visage, cette confiance en elle, sans aucune hésitation, elle sauta au-dessus du premier avant qu'il ne puisse la voir et écrasa le plat de son pied contre sa gorge, la marquant en même temps et évita de se faire frapper par un autre.

Elle était bien plus rapide qu'eux, ils étaient plus musclés qu'endurent et rapide. Elle s'en amusait en bougeant partout dans la pièce, éliminant des autres hommes en costumes plus faible. Tout en rebondissant sur les murs et de courir dans la pièce plus rapide que leurs yeux ne pouvaient suivre. Malia leur trancha plusieurs fois la peau avec ses couteaux. Leur bras et leur jambe étaient tachés de larmes rouges, leur costard noir taché de rouge et déchiré à plusieurs endroits. Malia s'amusait à les faire tourner en bourrique, oubliant un peu sa mission

Sur le toit d'en face, jumelle en main et braquer sur Malia qui venait d'éliminer un premier des quatre hommes en lui tordant la gorge. Feitan vit enfin ce qu'il voulait voir, une Malia en plein combat qui s'amusait à combattre et à faire languir ses cibles et leur découper la peau avant de les tuer. Il savait qu'elle avait ce petit côté sadique en elle, il l'avait senti et il avait eu raison.

Feitan observait le combat depuis qu'ils avaient détruit la vitre et dévaster l'étage. Il se foutait bien d'Arun, c'était Malia qui l'intéressait. Il ne se gêna d'ailleurs pas pour la reluquer un peu, c'était un homme après-tout et il ne l'avait pas vu depuis un moment.

Beau progrès. Sourit le noiraud en voyant qu'elle avait même amélioré sa rapidité, qui ne l'égalait pas, mais qui avait augmenté, sa détente aussi avait augmenté ainsi que son agilité et sa vision.

Elle avait fait énormément de progrès en un peu tout, mais surtout améliorer sa technique de hatsu. Elle arrivait à se téléporter correctement en un instant désormais et avait amélioré le nombre de marques qu'elle pouvait poser. Malia en avait mis plusieurs sur les murs et le sol pour se téléporter.

Feitan continua d'observer l'avancer de la mission debout sur le toit pendant que Malia venait de planter la gorge du dernier des quatre hommes qui tomba à terre, lui laissant des traces de sang sur le visage et ses vêtements, chose que le noiraud trouvait diablement sexy d'ailleurs.

Malia descendait encore un étage quand elle reçut un message d'Arun disant qu'il venait de trouver leur cible et qu'il l'avait ligoté en l'attendant à l'étage 31. Elle répondit rapidement et prit cette fois-ci l'ascenseur. Se postant devant et attendit qu'il arrive après avoir appuyé sur le bouton. L'ascenseur arriva, elle monta puis appuya sur le numéro 31 et la cage se mit en mouvement.

Arriver à l'étage, elle n'eut pas besoin de chercher la bonne salle, elle entendait déjà crier. C'était leur cible qui criait après Arun qui l'avait ligoté et le menaçait d'envoyer tous ses hommes contre lui et les siens.

Il menace vraiment ta famille ? Intervient Malia en arrivant dans la salle avec les meubles retournés ou passer par la fenêtre comme les gardes sûrement.

Ouais. Répondit Arun simplement sans la regarder. Tu peux chercher, que ce soit ici ou ailleurs, je n'ai pas de famille.

Sauf moi ! Fit Malia avec un grand sourire sur les lèvres.

On a plus qu'à le ramener à Feitan. Dit Arun en le ramenant à lui grâce à son ombre. Tu pourrais le téléporter jusqu'à la planque ? T'as dû marquer un mur non ? Demanda le rouge à Malia.

C'est trop loin, mais j'ai marqué un bâtiment dans une ruelle entre les deux, on devra aller là-bas, ou on doit le ramener nous-même. Lui répondit Malia, elle avait pris l'habitude de marquer les lieux où ils vivaient ou les lieux importants d'une mission ou de toutes activités, la chambre d'hôtel avait aussi une marque.

Non, on ne prend pas le risque qu'il y est quelqu'un dans la ruelle, on va le prendre avec nous le temps qu'on arrive dans ton périmètre. Dit Arun en assommant l'homme qui hurlait toujours, des gardes allaient bientôt arriver et ils devaient se dépêcher. Tu pourrais le faire voler, tu crois ? Malia plissa les yeux dans sa direction.

Non, tu le portes, flemmard. Et elle s'avança vers la fenêtre, laissant son meilleur ami porter leur cible avant de sauter par la fenêtre pour s'élever dans les airs, porter par ses particules.

Arun fit la grimace, mais le suivi dans les airs, l'homme de la mafia sur son épaule. La mission avait été facile dans l'ensemble, le plus chiant était de trouver leur cible, mais les gardes du corps étaient faciles à battre. Même ceux qui connaissaient le Nen était au final faible.

Une fois arrivé dans le périmètre de téléportation de Malia, elle téléporta l'homme d'une quarantaine d'années à la planque, où se trouvait Feitan. Ce dernier était sur le canapé, rentrer après la capture de leur cible, là où se trouvait la marque de Malia.

Et malheureusement, là aussi où l'homme fut téléporté, sur la marque laisser la jeune femme aux cheveux blancs, directement sur Feitan. Ce dernier n'eut pas le temps de réagir, malgré sa rapidité, à cette apparition soudaine qui lui fit lâcher son livre qui tomba à terre, suivie de l'homme qui fut poussé par Feitan, prêt à l'attaquer, avant de voir qu'il était leur cible. Il soupira en réalisant que c'était la téléportation de Malia qui l'avait fait venir ici.

Non mais sérieux ? Pesta-t-il en regardant l'homme réveiller s'agiter, se demandant comment il était arrivé ici et qui était l'homme devant lui.

Mmmppphff ! Fit l'homme en se débattant comme un asticot parterre.

Ferme là. Lui dit Feitan suivit d'un coup de pied, faisant crier un peu plus l'homme.

Feitan se doutait bien que Malia et Arun n'allaient pas tarder à revenir, si l'homme était arrivé, c'est qu'ils étaient dans les 16 kilomètres autour de lui. Il soupira et reposa correctement son livre sur le canapé pour ensuite prendre l'homme par le vêtement derrière près de la nuque et le traina derrière lui.

Feitan avança jusqu'à une petite poignée laissée sur le sol près de mur de la grande pièce et la prit en main avant de tirer dessus. En tirant dessus, il révéla une trappe cachée qui souleva un peu de poussière à son ouverte. Et ce fut sans ménagement que Feitan poussa l'homme dedans, ce dernier dégringola les escaliers pour arriver dans la pièce souterraine sombre et il referma la trappe, la laissant retomber lourdement, un nuage de poussière se souleva de nouveau.

À peine dix minutes après, il entendit des bribes de voix, des voix qui se disputaient. Un nouveau soupir sortit de sa bouche, sa tranquillité n'avait pas duré bien longtemps. Enfin bon, au moins la mission avançait vite.

J'en ai eu plus que toi, arrête de vouloir toujours gagner en mentant ! Fit la voix de Malia qu'il entendit plus distinctement.

Je ne gagne pas en mentant, j'ai fait plus d'étages que toi déjà ! Madame est restée bloquée à cause de quatre mecs un peu plus grands ! Renchérit Arun, sa voix horripilait Feitan dès qu'il l'entendait crier.

Il y en avait plus à mes étages ! Et pis ouais, moi, je me suis tapé les quatre dinos, donc j'ai plus de mérite ! Peu de temps après, les deux rentrèrent dans le bâtiment, sans faire attention à Feitan qui avait levé les yeux de son livre.

T'as galéré pour les avoir vus le temps que t'a mis ! Je suis plus balèze que toi ! Feitan les regarda se disputer sans émettre le moindre son pour l'instant, attendant qu'ils captent que Feitan était là.

Ah ouais, tu veux tester pour voir ? Ni une, ni deux, d'un regard commun, Malia sortit ses couteaux et Arun ses piques d'ombres, prêt à se battre et ils firent tous deux un bond en arrière.

Je t'attends ma vieille ! Feitan soupira et reposa son livre avant de se lever du canapé.

On se calme. Fit l'écho de la voix du noiraud, qui fit réaliser aux deux amis qu'il était là.

On t'a sonné la cloche ? Répondit Arun comme à son habitude, montrant bien au petit homme qu'il n'en avait rien à faire de ce qu'il lui disait.

Comment t'es aigri. Provoqua Malia, phrase sortit toute seule.

On en parle de toi !?

Oh arrête de crier où je te découpe !

Arrête de sortir les phrases de Zoro toi !

J'ai dit la ferme. Redis Feitan, voyant qu'ils étaient repartis pour un tour.

Son ton était un peu plus ferme et là seulement, Arun soupira et calma ses piques d'ombres, si Feitan voulait le mettre à terre et le calmer, il pouvait le faire facilement alors, il écouta en soupirant. Malia rangea ses couteaux doucement dans ses étuis et calma son Nen.

Toi. Feitan pointa Malia du doigt, la blanche se demanda ce qu'elle avait pu faire de mal pour qu'il la pointe du doigt. Evite de téléporter la cible sur moi. Gronda-t-il presque en la pointant du doigt.

C'est mal poli de pointer les gens du doigt. Lui répondit Malia dans le plus grand des calmes.

C'est pas le problème gamine. Une veine pulsa sur le front du noiraud, elle osait lui répondre en plus.

La cible est là, c'est le principal. Malia haussa les épaules.

Préviens avant. Ce comportement venait d'elle lui fit bizarre, elle avait gagné en assurance, même face à lui, ça lui plaisait, mais il n'avait pas l'habitude. Il soupira les mains dans les poches. Bon, quoi qu'il en soit, je vais l'interroger et vous, vous attendez ici. Leur ordonna presque Feitan, Arun croisa les bras en soupirant.

Et tu pouvais pas le faire avant ? Demanda le rouge avec une grimace.

Arrête de prendre trop la confiance toi, je pourrais te couper la tête d'un seul mouvement. Le prévint Feitan en plissant des yeux, laissant sortir un peu son Nen pour l'intimider et Arun se sentit moins sur de lui, même s'il resta droit pour ne pas le montrer.

Feitan ne dit rien de plus et commença à aller vers une vieille table où était posé une mallette tout aussi noire que sa tenue. Cette mallette contenait d'autre instrument de torture qu'il avait aiguisé. Malia observa Feitan et ce qu'il avait entre les mains, ce dernier vérifia son matériel et sentit le regard de la blanche sur lui et referma la mallette pour aller vers la trappe, toujours suivit du regard par Malia qui le regarda ouvrir la trappe.

À peine la trappe fut ouverte, on entendit les cris de l'homme en bas, toujours attacher qui tentait de trouver une échappatoire. Juste avant de descendre, Feitan se tourna vers Malia qui fit style d'être sur son téléphone juste après.

Tu veux venir ? Demanda-t-il, étonnant fortement les deux amis qui le regardèrent en clignant des yeux.

Je peux ? Demanda Malia, les yeux presque pleins d'étoile.

Si je te le dis, abrutis. Lui répondit Feitan en descendant les escaliers, Malia fut toute contente et s'apprêta à le suivre en bas.

Tu vas pas y aller en plus ?! Arun l'attrapa par le bras, totalement contre qu'elle aille voir une scène de torture de Feitan.

Ça va, je regarde bien Saw et j'ai déjà vu des tripes. Elle leva les yeux au ciel.

Oui, mais non.

Calme-toi pascal le grand frère, ça va aller. Lui dit Malia en lui souriant, cette appellation fit soupirer Arun. Si ça vas pas, je ressors. Lui assura la blanche.

Tu me soules, t'écoute jamais rien. Arun soupira, il était assez protecteur envers elle, mais elle n'écoutait jamais rien de toute façon et fonçait dans le tas quand même.

Il finit par la lâcher et la laisser presque sautiller vers la trappe ouverte d'où on entendait l'homme crier sur Feitan de le lâcher pendant que ce dernier devait sûrement l'attacher à une chaise. Arun la regarda en soupirant et alla se poser sur le canapé en attendant que Feitan puisse avoir les informations qu'il fallait pour les objets anciens de valeur que voulait Kuroro.

Arun surprotégeait énormément Malia depuis le collège, comme un grand frère. Pour lui, Malia avait besoin qu'on la guide et la soutienne dans ses choix et surtout moralement étant donné qu'elle ne parlait pas vraiment de son ressentit à sa famille. Il faisait un peu office de son refuge comme elle était son calmant quand il allait mal. Le sourire et la bonne humeur de la blanche lui remontait le moral et il tentait donc de tout faire pour la garder comme elle était, ce qui impliquait de ne pas la laisser s'approcher plus de Feitan, sauf si l'homme en question voulait qu'elle s'approche de lui. Il ne pouvait rien faire contre ça et espérer vitre rentrée dans leur monde.

Malia descendit document et timidement les escaliers pour arriver dans la cave assez sombre, juste éclairer d'une lampe à huile et de la lumière qui entrait par là, trappa. Il y avait une table au milieu de la pièce avec plusieurs matériaux de torture et la mallette que Feitan avait descendu quelques minutes avant. L'homme était attaché à une chaise, pétrifier, mais le regard plein de haine.

Vous allez tous payer pour ça ! Cria l'homme en lançant un regard à Malia qui se mit juste sur le côté pour observer.

L'homme avait déjà quelques marques de coup que lui avait mis Arun en le capturant, plus un nouveau que Feitan venait de lui mettre pour le faire taire, une dent vola même, la deuxième aujourd'hui. Feitan se tenait bien droit devant lui, faisant la même taille que l'homme en étant assis.

Oui oui, parle pour dire des choses intéressantes plutôt. Lui dit Feitan avant de se pencher un peu. Où sont les objets que votre groupe à trouver ? Demanda déjà en premier lieu Feitan qui se fit juste cracher à la figure. Feitan resta très calme, il avait l'habitude et essuya juste la bave sur sa joue avec sa manche. Bon, puisque tu as l'air décidé.

(Petite scène de torture)

Feitan fit sortir ses ongles comme des griffes, des petites veines sur sa main, regardant l'homme de son regard sans aucune empathie, droit dans les yeux, avant de planter d'un coup ses ongles dans l'avant-bras de l'homme qui cria, mais se retint juste après en fusillant le numéro deux de la brigade. Le sang rouge de l'homme coula sur la chaise et quelques goute vinrent s'écraser par terre.

On va utiliser la manière forte. Feitan fit un sourire en coin psychopathe et tourna ses ongles dans la chair de l'homme qui se retint de crier, une larme de douleur s'échappant de son œil droit.

Malia observa dans son coin pendant que Feitan retira ses ongles de la chair de l'homme et de l'ongle de son pouce, le glissa sous l'ongles de l'index de l'homme doucement, le décollant doucement dans la douleur avant de l'arracher d'un coup. Redemandant où étaient les objets, mais le mafieux ne répondit rien et se retint encore une fois quand Feitan attrapa son doigt pour le retourner suivit d'un craquement sinistre.

Feitan attrapa une lame bien aiguisée et la glissa doucement sous un autre ongle et le tourna d'un coup, la partit coupante de la lame face à la peau et appuya, coupant le doigt en deux d'un coup sec. Du sang coula du majeur couper en deux, l'homme tapa du pied en lâchant des gémissements de douleur. Feitan en eut marre qu'il tape du pied et planta sa lame dans sa cuisse.

Feitan lui redemanda pour les objets, toujours aucune réponse, il arracha un deuxième ongle et lui donna quelques coups en plus et planta la lame dans l'index droit de l'homme avant de la tourner tel un tourne visse, lui charcutant le doigt et les tendons qui finirent en charpie et le doigt devint inutilisable. Un bout de l'auriculaire droit fut aussi coupé avec une autre lame à dents, ce qui obligea le tortionnaire à scier le doit plutôt qu'à le couper d'un coup net et précis.

L'homme fini par lâcher à ce moment-là et cria quand Feitan scia son petit doigt, le sang giclait un peu sous les mouvements de scie et vint le moment où son petit doigt ne tenait plus qu'à un fil de chair, recouvert de son sang rouge et chaud qui coulait sur l'accoudoir de la chaise en bois, quelques bouts d'os dans le lot. Le sang tache ses vêtements et quelques gouttes s'était écrasé sur le sol.

Le mafieux n'avait toujours rien dit et Feitan soupira dans un sourire, enfin quelqu'un qui le laissait s'amuser. Malia était toujours dans un coin, adosser contre le mur, juste à observer, Feitan ne sentait presque pas sa présence, mais il sentait son regard et fini par se tourner vers elle.

Tu veux essayer ? Lui demanda Feitan, Malia ouvrit grand les yeux, décroisant les bras.

Non non, ça va aller. Répondit-elle en secouant la tête et agitant ses mains devant elle. Feitan s'approcha d'elle qui était à seulement deux ou trois mètres.

C'est simple, tu verras. Lui dit Feitan arriver en face d'elle.

Non, ça va aller. Dit-elle un peu gêner, regarder Feitan faire lui allait. Feitan prit son bras droit pour la tirer un peu et il recula en l'emmenant avec lui. Eh !

Aller touch vous faire fouchtre ! Cria l'homme qui avait des dents en moins.

La ferme. Répondit Feitan sans le regarder, les yeux toujours dans ceux couleur océan de Malia qui n'était pas vraiment sûr quand Feitan la tira doucement devant l'homme. C'est comme quand tu t'es battu avec les quatre molosses, sauf que la cible ne bouge pas.

Hein ? Tu étais là ? Demanda-t-elle, elle ne l'avait pas sentie.

Il fallait bien que je vois les progrès de mon élève. Fit Feitan presque à son oreille en tenant son poignet pour lui mettre une lame tranchante et en sang dans la main et il referma la main de Malia sur cette dernière.

Malia avala sa salive quand Feitan se plaça derrière elle et la poussa un peu vers l'homme qui avait des dents en moins, un doigt tranché en deux, des ongles arrachés et un doigt scié duquel le sang coulait encore.

C'est pas bien compliqué, tu vas voir. Feitan avait une main posée sur sa hanche et l'autre tenant son poignet de la main qui tenait la lame et l'approcha doucement de la joue de l'homme qui bougea la tête.

M'approche pas salope ! Le mafieux bougeait la tête dans tous les sens pour éviter la lame. Feitan ne fut pas de cet avis et lâcha le poignet de Malia pour attraper le cou de l'homme et l'empêcher de bouger, l'étranglant en même temps.

Eh, j'essaie d'enseigner là. Lui dit froidement Feitan d'un regard sombre. Alors ferme là. Feitan se tourna vers Malia qu'il tenait toujours par la taille. Je te laisse essayer déjà.

Malia croisa les yeux amusés de Feitan et avala sa salive une nouvelle fois avant de regarder l'homme qui avait les dents, ou ce qu'il en restait, serrer et le regard qui lançait des éclairs, toujours le cou serrer par la main de Feitan. Son sens rationnel lui cria de ne pas toucher à cet homme. Mais une autre partie lui disait qu'elle avait déjà joué avec la vie de quelqu'un et que c'était quelque chose à essayer et qu'elle n'était pas à une vie près.

Je te guiderai. Lui susurra Feitan à l'oreille, elle pouvait sentir le corps de Feitan près du sien.

Faiblement et se basant sur ce qu'elle connaissait grâce aux livres ou aux films, elle approcha sa main de l'homme, la lame bien tranchante vers l'homme qui criait toujours sans lâcher aucune information. D'un coup sec, elle planta la lame dans la joue de l'homme, déversant du sang dans la bouche de l'homme qui coula dans sa gorge et le fit s'étouffer.

Mmh, tu aurais dû y aller plus doucement, mais pas mal. Lui dit Feitan en soupirant.

Malia suivit son idée et tourna la lame dans la joue, élargissant le trou et faisant couler un peu plus de sang avant de mettre la lame face à elle et de la tirer vers elle. La lame déchira la joue du mafieux qui hurlait en même temps. La joue fut coupée en deux et l'homme s'étouffa presque avec son propre sang qui coulait le long de son cou, les deux morceaux de joue séparé bougeaient comme des rideaux.

Aaaarrrhh ! Hurla l'homme qui fut lâché par Feitan qui fit un sourire amusé.

Vraiment pas mal. Murmura-t-il, Malia semblait avoir fait ça machinalement et se tourna vers Feitan, comme pour demander si c'était bien ou pas. As-tu d'autres idées, Malia ? La jeune femme réagit à son prénom, c'était la première fois, il lui semblait, qu'elle l'entendait de sa bouche.

Euh… Elle fut prise au dépourvu et n'arriva plus à parler avant de se reprendre, en soi, ce n'était pas la première fois qu'elle torturait quelqu'un, elle le faisait déjà sans vraiment s'en rendre compte quand elle combattait un ennemi. Je pourrais utiliser mon Nen. Un sourire un peu plus grand de la part de Feitan.

Bonne idée. Fit Feitan qui n'avait pas pensé à ses marques qui pouvaient broyer des choses.

Par la suite, l'homme attaché ne pensait pas avoir un jour eu aussi mal qu'il allait avoir mal quand Malia apposa sa marque sur chacun de ses dix doigts et qu'au fur et à mesure que Feitan lui posait des questions auquel l'homme ne répondit pas ou par des insultes. Feitan fit signe à Malia d'écraser un doigt, doucement, bien sûr.

Malia fit pression sur son doigt tout doucement, jusqu'à ce qu'il devienne blanc comme neige, pour ensuite passer du bleu au violet sombre, les veines ressortait, avant que la première n'explose avec la pression, déchirant la peau du doigt en même temps jusqu'à l'écraser totalement en bouillit, un hurlement sortit de la bouche de l'homme, son doigt manquant écrasé et le reste s'échouant au sol, quelques gouttes de sang coulant de son doigt

Après trois autres doigts et un pied écraser, l'homme commença enfin à parler, de la bouillie de chair, de sang, de ligament et d'os à ses pieds qu'il fixait, la vision floutée à cause de la douleur, sentant qu'il allait passer l'arme à gauche si ça continuait. Il avoua à Feitan que ce n'était qu'une rumeur, les objets qui avaient été trouvés n'était pas de grande valeur, mais c'était pour renforcer un peu leur réputation et appâter les petits groupes de mafieux comme eux qui pensaient que ce groupe avait vraiment une grande richesse.

Feitan soupira et Malia fit la tronche, ils avaient fait tout ça pour rien au final. L'homme leur demanda de le laisser partit maintenant qu'ils savaient, mais Feitan regarda Malia d'un regard entendu et elle écrasa ses mains entières et son pied restant, faisant hurler le mafieux qui se vidait de son sang, sans membres, devenus bouillit à ses pieds.