1. Quatre Privet Drive
Les éléments en italique sont des répliques reprises directement du livre "Harry Potter à l'école des sorciers" de J.
Mr et Madame Dursley habitent aux 4 Privets Drive avec leur fils. Les voisins les voient en général comme une famille un peu étrange, même s'ils ne le disent pas afin de ne pas s'attirer leurs foudres. La plupart détournent la tête lorsque Vernon Dursley passe. L'homme est gros. Il n'y a pas d'autre mot. Le père de famille pèse en tout cas une centaine de kilos qui se voient parfaitement sur son ventre qui s'arrondit toujours plus, ses cuisses couvertes de vergetures et enfin, les nombreux plis que forme son menton alors même qu'il lève la tête. Il n'a jamais été très aimé, mais on dit de lui qu'il sait être impartial.
Sa femme, Mrs Pétunia Dursley est le contraire de son mari. Fine, voire maigre, elle n'a que la peau sur les os. Son visage tient au-dessus d'un cou particulièrement long. Des rumeurs disent que plus jeune, elle était belle. Ses cheveux bruns n'étaient pas sales et son visage pas autant pointu. Mais c'était avant. Le couple a eu un enfant il y a maintenant onze ans de cela. Le petit Dudley Dursley. Dudley est le même que son père, chuchotent les voisins lorsque sa mère n'est pas dans les parages. Il est déjà assez fort, et son menton montre déjà les plis caractéristiques de ceux des hommes Dursley. Un jour, quelqu'un a dit qu'il ressemblait à un cochon avec une perruque. Le voisinage a beaucoup ri.
Pourtant, dans cette rue si avide de critiquer et de porter des coups bas à quiconque serait étrange, il y a bien un sujet que personne n'évoque. Il y a quelqu'un dans la maison des Dursley qui n'est pas censé être là. Un petit garçon maigre aux habits trop grands et au teint trop pâle. Ce sujet-là, est tabou, si bien qu'aucun commentaire n'est fait sur la personne de Harry Potter. Personne n'ose tout simplement en parler car il a besoin d'aide. Il a besoin d'aide, mais tout le monde pense que quelqu'un d'autre va bien appeler les services sociaux. Quelqu'un va bien faire un geste, un jour, mais non. Personne n'est jamais venu toquer à la porte du 4 privet drive pour s'inquiéter de l'enfant que les Dursley n'aiment pas et cachent.
Harry Potter est seul dans un monde d'adulte qu'il ne comprend pas. Dès son plus jeune âge, on lui a dit que ses parents sont morts dans un accident de voiture alors qu'il avait un an et quelques mois. Cette révélation lui a été faite alors qu'il n'avait que quatre ans. Puis, en même temps, sa tante lui a demandé de temps en temps des services. En espérant quelque chose en retour, le petit garçon a tout fait pour la femme qui l'élève, mais jamais, elle ne lui a donné quoi que ce soit pour son aide. Pétunia Dursley ne lui a même jamais offert un simple sourire. Le seul enfant qui vit avec lui est Dudley, son cousin. Petit, épais et blond. Un cochon à perruque, avait-il un jour dit dans la rue de sa petite voix fluette. Les gens avaient ri, mais en rentrant, sa tante l'avait giflé.
- Je suis spécial, a dit un jour Harry dans l'année de ses cinq ans pendant un repas. Dans ses yeux brillait alors une étincelle que jamais personne n'a décelée. Le petit garçon avait fait son premier jet de magie accidentelle.
Son oncle a recraché son vin et sa tante a avalé de travers la viande au menu. Son cousin n'avait rien entendu parce qu'il regardait la télé d'un œil attentif. Ses tuteurs s'étaient ensuite tournés vers lui en le regardant d'un air dégouté.
- Tu n'es rien, lui a craché sa tante et effaçant le peu de respect que son neveu avait réussi à conserver pour elle.
- Un microbe, avait ajouté son oncle en coupant sa viande avec acharnement. Un insecte, un monstre !
Depuis, Harry ne parle plus. Il ne dit rien à sa famille et ne veux pas qu'elle entende sa voix. Depuis qu'il refuse de parler, tout le monde le laisse tranquille à la maison. Le seul moment où il parle est lorsqu'il va à l'école.
Depuis ses quatre ans, Harry Potter fréquente la petite école de quartier. Les enfants ont le droit d'y accéder dès leurs deux ans, mais son oncle a refusé de l'envoyer si tôt en classe, prétextant que son neveu possède la capacité de mémorisation d'un poisson rouge. Dudley est aussi entré dans la petite école à ses quatre ans, mais pas pour les mêmes raisons. Sa mère refusait tout bonnement de le laisser loin d'elle plus d'une heure par jour. Une fois en classe, Harry a évolué très rapidement, contrairement à son cousin qu'il s'amusait à soulever les jupes des filles avec sa règle et à lancer des boulettes de papier mâché sur le professeur.
Autant dire que la vie de Harry n'est pas bonne. Entre son cousin qui passe son temps à le martyriser, sa tante qui lui donne les tâches ménagères à faire et son oncle qui tente par tous les moyens de le faire aller dans son placard, Harry ne se sent bien nulle part. La seule personne agréable pour lui est son professeur, Cherry. Elle a laissé sa classe l'appeler par son prénom, Harry adore venir la voir pour lui poser des questions.
- Maitresse Nancy, pourquoi le ciel est bleu ?
- Parce que l'univers est noir, mais que la terre veut nous rendre heureux, Harry.
Elle lui répond toujours gentiment et lui passe même parfois la main dans les cheveux, pour le plus grand bonheur du garçonnet. Maîtresse Nancy lui a appris à lire et à compter et lorsqu'à sept ans, il a dû monter en classe supérieure, il avait pleuré de devoir la quitter. Toujours avec la même tendresse, elle lui avait dit qu'ils pourraient toujours se voir, car l'école est petite.
Harry était content. Dudley n'était pas dans la même classe que lui et ne pouvait l'embêter que durant la récré. Mais cela se passait quand même mal pour lui en général. Les autres enfants ne jouaient pas avec lui parce que son cousin passait son temps à le courser à l'aide de ses copains. Un jour, sans comprendre pourquoi Harry s'est retrouvé sur le toit de l'école alors qu'il fuyait Dudley. Maitresse Nancy est venue le sauver et a tenté de plaider sa cause, mais rien à faire. Le directeur a appelé tante Pétunia, qui l'a gardé dans le placard tout le week-end.
Dans une semaine, c'est son anniversaire, pourtant Harry n'en tire aucune joie. Contrairement à son cousin, il ne pourrait pas avoir de nombreux cadeaux rien que pour lui et jamais il ne pourrait souffler la moindre bougie. Il considère déjà avoir eu une chance inespérée le mois dernier.
Il a réussi à se faire inviter à l'improviste à l'anniversaire de Dudley. La dame qui devait le garder a eu un accident et personne ne pouvait s'occuper de lui. Refusant de le laisser seul sous peine de retrouver la maison en cendre, son oncle a finalement décider de l'emmener avec eux au zoo. Pour la première fois de sa vie, Harry a pu observer des animaux autres que des lapins, oiseaux et lézards. Les singes, un lion, une girafe ! Il a pu tout regarder et a tenté de mémoriser un maximum d'informations afin de tout raconter à sa maîtresse en rentrant de vacances. Arrivé face à un vivarium, il avait parlé avec un serpent, puis fait à nouveau de la magie. Il avait tout simplement fait disparaître la vitre qui enfermait le serpent.
Harry sourit en se souvenant de cet instant. Malgré sa punition, malgré les moqueries et les gifles, Harry sait que ce qu'il vient de faire, c'est de la magie. Et la magie, il est le seul à en faire. Il ne sait pas comment la produire autrement qu'avec des émotions fortes, mais ne s'en préoccupe pas. Pour l'instant, il est content de pouvoir compter sur sa magie lorsqu'il est triste ou en colère.
Ce matin, Harry est envoyé par l'oncle Vernon, chercher le courrier, comme d'habitude. Il prend les lettres et en découvre trois. Une de tante marge, la sœur de son oncle, une de l'amie en vacances de tante Pétunia, Yvonne et enfin une pour Harry Potter dans le placard sous l'escalier. En lisant ces quelques mots, Harry se fige. Une lettre lui est adressée. Une lettre est parvenue jusqu'ici pour lui, tout simplement pour lui. Il relit attentivement les lettres tracées à l'encre verte sur l'enveloppe légèrement jaunie et il est désormais sûr que la lettre lui est adressée.
- Harry ! hurle Vernon. Viens me donner ce fichu courrier !
Le garçon reprend ses esprits et glisse sa lettre dans son placard avant de retourner dans le salon pour apporter le reste à son oncle. Il mange rapidement son bout de lard et son œuf avant de prétexter un mal de ventre et s'éclipser dans son placard. Là, il ouvre la lettre et la lie.
COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur en Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers
Cher Mr Potter,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe
Harry doit lire plusieurs fois la lettre avant de vraiment comprendre le sens de celle-ci. Il la tourne et la retourne avant de s'avouer vaincu. Un sourire flotte sur son visage, avant qu'un voile tombe sur son regard. Son sourire disparaît et ses yeux vert émeraude virent à un vert plus foncé. Il baisse les yeux et soupire. Soit on lui fait une blague de très mauvais goût, soit il n'est pas le seul à pouvoir faire de la magie. Dans les deux cas, il est déçu. Harry garde secrète la lettre. Il peut ainsi vérifier ses deux hypothèses. Soit c'est une mauvaise blague et il pourra voir chez quelqu'un un comportement étrange, soit c'est une véritable école de sorcellerie et dans ce cas, il ne lui reste que sept jours pour confirmer son inscription, puis on lui enverra une autre lettre pour lui dire que le délai n'a pas été respecté et qu'il n'est désormais plus invité à y étudier.
Pendant sept jours, il attend. Il attend patiemment qu'un comportement étrange se fasse remarquer, ou qu'une lettre de refus lui soit transmise. Pendant sept jours, il court, le matin, chercher le courrier pour voir s'il n'y a pas d'autres lettres et pendant sept jours, il observe silencieusement toutes les personnes qu'ils croisent hors de sa maison. Il a tellement regardé une femme fixement qu'il lui a fait peur. Au bout de sept jours, ce n'est pas une lettre qui vient le trouver. C'est un individu.
- Vous êtes... Hein ?
Harry regarde dans les yeux la femme qui se trouve devant lui. Des cheveux courts et d'un mélange de brun et gris, des yeux jaunes perçant, une robe noire comme la nuit accompagnée du chapeau pointu qui va avec. La femme se présente comme étant Mme Bibine, professeur de Poudlard. Le garçon reste un moment sans réaction avant de tout simplement refermer la porte au nez de la nouvelle venue. La sonnette retentie et il se bouche les oreilles avant de se ruer dans son placard.
- Harry va ouvrir ! crie la voix stridente de Pétunia. Incapable de faire quoi que ce soit ce gosse.
Tout en parlant trop bas pour être comprise, Pétunia descend les escaliers et va ouvrir la porte à la femme étrange aux yeux de chouette. Une fois présentée, Pétunia a exactement la même réaction que Harry. Elle ferme la porte devant la pauvre madame Bibine, qui soupire de frustration, toujours sur le perron. Elle sonne une dernière fois, cette fois-ci, c'est Dudley qui va ouvrir à la femme. En la voyant, il crie dans la maison le nom de sa mère afin qu'elle vienne voir l'étrange dame. Ne pouvant pas congédier celle-ci devant son fils, qu'elle s'efforce de bien éduquer, elle l'invite enfin à entrer et lui propose même une tasse de thé.
- Volontiers, accepte Mme Bibine. En fait, je suis là pour parler à Mr Potter, précise-t-elle en prenant place là ou Pétunia lui a indiqué. Celle-ci faillit tourner de l'œil en entendant le nom de son neveu, mais se dirige lentement alors vers le placard sous l'escalier. Elle ouvre la porte et le découvre en train de lire sur ce qui lui sert de lit. Elle le traîne alors de force dans le salon et lui demande de s'asseoir à côté d'elle. Pour la première fois de sa vie, Pétunia Dursley est bien décidée à protéger Harry.
- Bonjour Harry ! Joyeux anniversaire !
Harry sursaute. C'est vrai, il a soufflé ses bougies de poussière pour son anniversaire le matin même. Comment cette drôle de femme peut être au courant ?
- Comme je te le disais tout à l'heure, je suis professeur à l'institut de Poudlard, l'école de sorcellerie, la plus grande et la plus célèbre de toute l'Écosse. Nous t'avons envoyé une lettre afin de te préparer et te demander de préparer tes affaires, mais étant donné que tu ne connais pas le monde magique, je suis venue te chercher afin de t'aider à acheter le matériel nécessaire.
- Il n'ira pas.
Pétunia regarde Madame Bibine sans sourciller, certaine que si le tuteur de l'enfant ne souhaite pas le scolariser, ils ne viendraient pas les embêter. Mais c'est sans compter sur la professeure, qui plisse les yeux devant la phrase courte et concise de Mme Dursley.
- Pourtant, dès sa naissance, les parents d'Harry, l'ont inscrit dans cette école afin qu'il y étudie, pour son futur.
- Il ne viendra pas, il ne veut pas et nous n'autorisons pas qu'Harry parte de chez nous.
Alors que sa tante affiche un air qui se veut autoritaire et sûr d'elle, Harry, lui, ne sait pas trop ce qu'il ressent. En regardant de plus près Mme Bibine et en écoutant ses paroles, il n'a pas manqué la petite, mais bien présente lueur de peine qui a brillé dans ses yeux, en parlant de ses parents à lui. Sans pouvoir s'en empêcher, Harry ouvre la bouche et autorise pour la première fois depuis six ans à sa tante d'entendre sa voix.
- Vous connaissez mes parents ?
La femme aux yeux jaune pose sur lui un regard rempli de tendresse qui surprend l'enfant. Personne ne l'a jamais regardé comme ça.
- Oui, bien sûr que je les connais, j'ai été leur professeur et par la suite leur amie.
- Et ... Leur accident de voiture, vous savez ce qu'il s'est vraiment passé ? Demande-t-il d'une voix pleine d'espoir.
- Accident de voiture ? Répète automatiquement la professeure. Son regard devient sombre, ses lèvres se pincent, tandis que ses sourciles viennent plisser ses yeux. Pétunia devient blanche en voyant que la dame en face d'elle se fâche.
- Un accident de voiture ? demande une nouvelle fois Mme Bibine en insistant sur les mots accident et voiture.
- Jamais Lily et James n'auraient été tués par quelque chose d'aussi banal qu'un accident de voiture, dit-elle d'un ton sans équivoque en regardant fixement la femme se trouvant juste devant elle. Pétunia se raidit et pince ses lèvres, tandis que le regard de Harry s'illumine.
- Lily et James ? C'étaient leurs prénoms ? demande l'enfant.
- Exactement ! Lily et James sont aussi allés apprendre à Poudlard, car c'est une école spéciale Harry, c'est une école de magie.
- Non ! refuse Pétunia en se levant d'un bond. Je refuse que Harry dans la même école que mon idiote de sœur, je refuse qu'il devienne comme eux, si nous le laissons ici, avec des gens normaux, il le deviendra aussi !
Harry regarde sa tante puis la professeure, avant de retourner son regard vers sa tante et de le rediriger ensuite vers la professeure, ainsi de suite. Harry ne comprend pas exactement ce qui se passe, mais du haut de ses onze ans, il décide qu'il est capable de prendre ses propres décisions. Alors que Pétunia continue de crier contre son invitée, Harry se faufile dans son placard. Il prend le vieux sac de Dudley, qui lui a été donné lorsqu'un trou a été fait, le rempli précipitamment des quelques vêtements qu'il possède et d'un rouleau de scotch. Une fois le sac fermé, il se présente à nouveau devant la porte du salon, où Madame Bibine tente d'expliquer tant bien que mal à la femme en face d'elle, que l'inscription de Harry est définitive.
- On part quand ? demande Harry en regardant la professeure.
Celle-ci se fige dans ses explications et étouffe un petit rire.
- Harry, l'école ne commence qu'à partir du premier septembre, dans un mois, je suis ici pour t'emmener faire des achats.
Sur cette déclaration, Pétunia renchérit de plus belle, clamant que jamais elle ne donnerait d'argent à Harry pour faire des dépenses inutiles. Déjà, debout, fulminante, la maîtresse de maison se dirige en marchant remarquablement vite, vers des escaliers et les monte rapidement.
- Vous êtes vraiment une sorcière ? demande Harry en la regardant avec suspicion.
- En effet, tu veux voir ?
Prenant le hochement de tête frénétique de haut en bas de Harry comme un oui, la professeure sourit. Sous le regard attentif du garçon, elle sort un bout de bois d'environ une trentaine centimètres, qu'elle tend à bout de bras sur une pile de journaux posé un meuble devant elle.
- Accio diurne.
Les journaux s'élèvent dans les airs sous le regard ébahi de Harry, qui observe silencieusement le tout. Les journaux restent un moment en l'air, puis elle les fait aller se remettre en place.
- Je peux vous demander quelque chose ? Le regard que Harry porte sur la baguette fait penser à la professeure qu'il a une vilaine idée en tête tant il ressemble à James.
- Voilà, ce sont les anciens livres de Lily ! Pétunia entre dans le salon muni d'une pile de livres, qu'elle veut poser sur la table du salon. Mais il n'y a plus de table du salon. À la place de celle-ci, est apparu un âne, qui vient lui hennir en plein dans la figure. Elle pousse un cri de peur et tombe en arrière tandis que tous les livres se retrouvent par terre. Harry n'ose pas rigoler, mais ses lèvres tremblent sous l'effort de ne pas le faire, tandis que madame Bibine regarde Pétunia d'un air compatissant avant de retransformer l'âne en table.
- Je suis désolé de vous avoir fait peur, le but était de faire savoir à Harry que je suis bel et bien une sorcière, se couvre la professeure en offrant sa main pour aider la tante de son protégé à se lever. Pétunia la fusille du regard et se relève seule avant de ramasser les livres et de les poser sur la table qui est bien redevenue une table.
- Ce sont les livres de Lily. N'achète pas des nouveaux, de toute façon, je ne peux pas me permettre de te donner de l'argent. Ceux-ci feront l'affaire.
Harry touche du bout des doigts la couverture du livre au sommet de la pile. Il est plein de poussière, mais semble encore en bon état. Le petit sorcier fixe la pile sans réaliser que la professeure le regarde d'un air bienveillant, tandis que sa tante se plonge dans des souvenirs qu'elle aimerait oublier.
- Va les ranger, ordonne la matriarche d'un ton sec. Harry opine et se saisit des livres pour aller les mettre dans le placard. Il en profite pour remettre son sac par terre. C'est avec une mine réjouie qu'il revient au salon.
