Chapitre 2 : le combat sans armes
« Mes chères sœurs, nous sommes ici aujourd'hui pour réclamer un changement, un changement que nous aurions dû connaître depuis bien longtemps. L'égalité des droits est une cause pour laquelle nous devons tous nous battre, une cause qui transcende les lignes du sang et de la naissance. »
La foule écoutait attentivement Reselda Pankhurst.
C'était une sorcière d'une détermination inébranlable et d'une grande intelligence.
Reselda était une leader naturelle, elle inspirait à tous un fort sentiment de camaraderie et d'engagement. Son tempérament calme et réfléchi contrastait avec sa passion ardente pour le changement. C'était une figure incontournable du mouvement.
Reselda poursuivit son discours.
« Nous devons lutter ensemble, pour un avenir meilleur, un avenir où chacun de nous sera jugé non pas par son sexe, mais par sa magie et son cœur. »
Elle était également une stratège habile, capable de planifier des actions audacieuses pour faire avancer la cause tout en minimisant les risques. Elle savait quand il était temps de parler fort et quand il valait mieux agir dans l'ombre.
Livia Fawley prit à son tour la parole devant le groupe de sorcières déterminées. « Nous ne pouvons plus rester dans l'ombre », déclara-t-elle avec conviction. « Il est temps de faire entendre nos voix, il est temps de lutter. »
Sous la direction éclairée de Reselda Pankhurst et Livia Fawley, le mouvement poursuivit sa lutte pour l'égalité. Les sorcières étaient déterminées à faire entendre leur voix de manière pacifique mais résolue.
Elles distribuèrent des tracts dénonçant les inégalités dans le monde sorcier, appelant à l'égalité des droits et à la fin des préjugés. Les tracts étaient dissimulés dans des lieux publics, tels que les librairies sorcières, les cafés et même dans les pages de journaux magiques.
Le vandalisme était une autre tactique qu'elles utilisaient pour attirer l'attention sur leur cause. Il visait des propriétés du gouvernement sorcier, comme les bureaux administratifs, pour montrer leur désapprobation envers les politiques discriminatoires.
Ou bien les symboles du gouvernement sorcier, comme les statues de sorciers célèbres qui avaient contribué à maintenir les inégalités entre les sexes.
Les sorcières utilisaient des sorts pour faire des graffitis sur ces statues, ajoutant des slogans tels que « L'égalité est notre droit » ou « Les sorcières méritent leur place. » Ces messages étaient difficiles à ignorer et attiraient l'attention des passants, suscitant des discussions.
Elles recouvraient également les murs des bâtiments gouvernementaux de graffitis dénonçant l'injustice de la société sorcière et exigeant l'égalité des droits pour les femmes sorcières. Elles versaient des potions colorées sur les marches des ministères pour marquer leur protestation tout en évitant tout dommage durable.
Ces actions étaient symboliques et avaient pour but de faire pression sur les autorités pour qu'elles reconnaissent les besoins du mouvement.
Des slogans et des symboles de leur mouvement étaient peints sur les murs de certains endroits les plus fréquentés par les sorciers. Leur objectif n'était pas de détruire, mais de rappeler au monde sorcier que le statu quo était inacceptable.
Ces actes de vandalisme étaient dérangeants pour les autorités, mais ils étaient conçus pour être plus une déclaration qu'une menace directe.
Plus rarement, certains membres du mouvement participaient à des manifestations pacifiques, portant des badges et des vêtements arborant des symboles de l'égalité des droits. Malheureusement, peu de sorcières osaient élever leurs voix et montrer le visage au jour, de peur des conséquences et de l'image qu'on leur attribuerait.
Elles organisaient également des réunions secrètes pour éduquer les sorcières sur leurs droits et sur la manière dont elles pouvaient s'engager pour le changement.
Cependant, malgré leur détermination à lutter pour l'égalité, les sorcières étaient conscientes du climat tendu dû à la guerre. Elles comprenaient que la peur était déjà omniprésente en raison de la montée de Voldemort et des mangemorts, et elles ne voulaient pas en rajouter à cette atmosphère anxiogène. Par conséquent, elles s'abstenaient de tout acte de violence directe ou de sabotage potentiellement dangereux.
Elles avaient conscience que leur combat pour l'égalité était important, mais elles cherchaient à le mener de manière à ne pas aliéner davantage la population sorcière. Leur but était d'inspirer la réflexion et de susciter des discussions sur les droits des sorcières, dans l'espoir que le changement viendrait par le dialogue plutôt que par la violence.
Leur objectif était de provoquer une prise de conscience, de sensibiliser la population sorcière aux inégalités flagrantes, tout en évitant d'ajouter au chaos qui régnait déjà. Elles savaient que la prudence était de mise, mais leur détermination à faire progresser la cause de l'égalité des droits des femmes sorcières restait inébranlable.
Cette approche non violente attirait le soutien de plus en plus de sorcières et de sorciers sensibles à la cause. Les actions du mouvement étaient audacieuses mais mesurées, prouvant que le changement pouvait être atteint sans recourir à la violence. Chaque geste de rébellion était un pas de plus vers un avenir où les femmes sorcières seraient traitées avec égalité et respect.
Les sorcières savaient que le changement ne viendrait pas facilement, mais elles étaient résolues à continuer leur lutte jusqu'à ce que l'égalité des droits devienne une réalité dans le monde sorcier.
Malgré les défis et les dangers qui les entouraient, elles persévéraient dans leur quête d'un monde sorcier plus juste et égalitaire, tout en restant fidèles à leur conviction de ne pas ajouter inutilement à la peur déjà présente dans cette période troublée.
Reselda Pankhurst est inspirée d'Emmeline Pankhurst connue pour avoir organisé le mouvement des suffragettes britanniques et aidé les femmes à obtenir le droit de vote au Royaume-Uni. Sa devise était « des actes, pas des mots. » Si vous ne l'a connaissiez pas, son histoire est très intéressante !
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