Ne lisez pas cette fanfic.

Cette fanfic a été écrite par moi-même sur un autre compte Detective and Fox Dreamer.

Elle est mal écrite, incohérente et vraiment pas ouf. c'est une gamine de 17 ans qui l'a écrite. Mon moi de 2013, qui n'avait pas le culot de le publier sur son compte principal de peur de se faire critiquer, alors qu'en fait tout le monde s'en fout.

Detective and Fox Dreamer. C'est moi.

J'avais écrit un chapitre 10 pour cette fanfic, mais je ne l'ai jamais publié en raison de problèmes familiales, j'ai du abandonner pendant un temps l'écriture et cette fanfic (en plus de celle que j'ai pu écrit bien avant 2013 et ceux qui se trouvent sur le compte de Detective and Fox Dreamer) n'a jamais connu de fin. Cependant, jusqu'à hier, je n'avais pas conscience que j'avais écrit en 2014 une fin pour "Sherlock à l'école des Sorciers". Je ne peux plus avoir accès à l'autre compte, donc je publie d'un coup l'entiereté de la fanfic en un chapitre.

DISCLAIMER : Il y a énormément de fautes de français dans ce qui va suivre, beaucoup plus que d'habitude. C'est normal. Le dernier mot de cette fanfic a été posé en 2014. Je n'ai pas envie de corriger ce que j'ai fait 9/10 ans auparavant. Cette fanfic ne m'inspire plus et elle a été écrite dans une souffrance psychologique telle que j'avais besoin d'extirper cette imagination et m'y replonger dedans ne me fera pas du bien.

Si je la publie. C'est pour enfin terminé cette histoire que j'ai commencé en 2013 et que la moi de 2014 n'a jamais pu terminer.

Si jamais vous la lisez, je compte sur votre indulgence pour les fautes, les erreurs, les paragraphes, les incohérences, la syntaxe, bref tout ce qui piquera des yeux.

Mais je vous aurai prévenu.


Enfin, le voilà dans le Poudlard Express. John Hamish Watson, sur la route de la célèbre école de sorcellerie. Cependant, depuis quelques jours, il ressentait un immense vide. Il aurait aimé que son père vienne avec lui pour cette première fois, mais il savait que ce dernier préférait continuait ses nombreuses expériences explosifs. Son père était en fait un chercheur en sortilège d'explosion et de protection, il pratiquait de nombreuses expériences si bien dans ses labos que John avait l'impression d'être en pleine guerre. Il aimait accompagner son père dans ses délires scientifiques de sorciers.

Ce qui le préoccupait maintenant c'était de trouver dans ce fichue train un endroit calme...

"- John Watson ? "

Il se retourna. Un autre garçon aux joues boursoufflés lui souriait.

"- Mike Stamford ? Tu ne te souviens pas ? Continua-t-il, on était dans la même école maternelle Moldue !

- Ah...oui...Mike...désolé, je t'avais pas reconnu.

- Oui, je sais, j'ai un peu pris du poids. Alors dans quel maison tu espères y aller ?

- J'en sais rien. Je sais pas trop. Franchement je me fiche un peu.

- Tu penses que tu seras dans la même que celle d'Harriet ?

- Serpentard ? Est ce que tu vois que j'ai la tronche d'un Serpentard ?"

- Evidemment, non, sourit de nouveau Mike, pourquoi n'es-tu d'ailleurs pas avec elle ?

- Elle est avec ses amis. Je ne veux pas la déranger. Tu sais pas s'il y a un compartiment calme sans qu'il y ait trop de mondes...? Soupira John.

Mike rit doucement.

"- Qu'est ce qu'il y a de drole ?

- Eh, ben, tu es la deuxième personne à me poser cette question.

- Qui était le premier ?"


Dans un compartiment, deux enfants discutaient à propos d'un crapaud mort posé dans une boite de verre.

"- Tu es sur que c'est frais ? Demanda-le garçon aux cheveux bouclés.

- Oui, il vient tout droit de la morgue animalière de mon père, il est mort ce matin et j'ai pu demander à mon père de le rapporter...Répondit la jeune fille à la queue de cheval, je l'aimais bien, il était très affectueux..." Cette dernière était légèrement plus grande.

Le jeune garçon prit l'animal dans ses mains et avec sa baguette cita une formule. Le crapaud mort devint d'un bleu fluorescent. Le garçon grimaça.

"- Tiens, je te le rends. Je le reprendrais quand nous serions à Poudlard..."

La fillette eut un petit sourire qu'il ne rendit pas.

"- Tu mets du rouge à lèvre maintenant ? Lança-t-il tout à coup.

- Je...Oui...Minauda-t-elle aussi rouge qu'une pivoine, je...me suis demandée si tu ne voulais pas...manger quelques choses...Tu sais, j'ai de la réglisse...

- Ah, cool, j'en prendrais bien un baton de réglisse noir avec trois étoiles de sucres, coupa-t-il en prenant un petit carnet, zut, j'ai pas de plumes..."

A ce même moment, John et Mike sintroduisirent dans le compartiment. La jeune fille déguerpit rapidement.

"- Ah, Mike, tu n'aurais pas une plume par hasard, j'aimerai noter quelques choses avant d'oublier...

- Désolé, c'est dans ma valise."

John fouilla dans sa sacoche qu'il garde toujours au cas où.

"- Ah tenez, j'en ai une.

- Merci, répondit le garçon aux cheveux bouclés.

- Holmes, je vous présente John Watson."

Le dit Holmes n'adressa pas un regard à l'autre garçon, continuant d'écrire sur son calepin, pourtant il lança :

"- Vous préferez quoi ? Les sortilèges d'explosion ou de protection ?

- Pardon ? Demanda John un peu déboussolé.

- Sortilèges d'explosion ou de protection ?

-Hum...je pense que je préfère d'explosion, mais...

- Ah, Molly ! Merci pour la réglisse, s'exclama-t-il en voyant la jeune fille de tout à l'heure qui lui tendit les friandises, tiens tu as enlevé ton rouge à lèvre ?

- Oui, ce n'est pas encore de mon âge."Balbutie t-elle.

Holmes haussa les épaules en répliquant qu'elle avait maintenant de petites lèvres. Embarrassée par ses paroles et la présence des deux autres garçons, elle quitta le compartiment.

"- Alors, vous croyez que vous irez dans quel maison ? Lança Holmes en direction de John, je vous verrai bien à Poufsouffle comme votre père.

Surpris par cette information confidentielle, John se tourna vers Mike.

"- Tu lui as parlé de moi ?

- Pas un mot, s'amusa Mike.

- Alors qui vous a dit que mon père était à Poufsouffle ?

- Je vois à votre peau que vous restiez beaucoup plus longtemps au soleil, derrière votre oreille gauche il y a de la suie, sur le coin de vos pantalons, on voit apparaitre de léger éclabousure de peinture, pourquoi un gars comme vous avec tant de...dégats...se trinbimlerait avec une sacoche où le symbole de Poufsouflle que l'on ne voit pratiquement plus - ce qui me prouve que ce sac appartenait à votre père- parce qu'il vient d'une famille où la majorité des personnes sont à Poufsouffle. Dites moi si je me trompe."

John resta bouche bée devant cette réponse méthodique d'un garçon qu'il venait à peine de le rencontrer.

"- Ah, au fait, je m'appelle Sherlock Holmes."


Poudlard était comme son père l'avait décrit : immense, sombre et chaleureux. De nombreux élèves souriaient à la vue des nouveaux arrivants surement en se rappelant leur première année. Les quatres tables des quatres maisons paraissaient tous accueillantes. John fut d'ailleurs surpris que la table des Serpentards soient aussi amicales avec ceux des autres. Les clichés que l'on avait donné des Serpentards disparurent dans sa tête lorsque sa soeur à cette table, lui fit signe de la main. John avait un peu honte, non pas parce qu'elle était dans cette maison, mais parce qu'il savait qu'il n'aurait pas autant de popularité qu'elle. Attrapeur dans son équipe de Quidditch, élève homosexuelle avec la préfète de Serdaigle, il y avait de quoi attirer la célébrité. Sa condition ne la rejetait pas, au contraire on l'admirait pour ce qu'elle était. Et aussi par ce que Serpentard avait gagné en honneur grâce à un autre élève, il y a quelques années déjà...Oui ! John se souvenait maintenant. Dans le livre, Histoire de Pourdlard, l'élève de Serpentard qui avait honoré sa maison n'était autre que...Sherringford Holmes, le père de Sherlock Holmes. Voilà pourquoi, ce nom lui rappelait quelqu'un. Il avait déjà dans ce livre "un Holmes" même plusieurs Holmes. Mais il ne s'en souvenait pas. Il se promit qu'après la répartition et la banquet d'entrée, il mettrerait sans dessus-dessous sa valise pour aller dénicher une quelquonque information.

Un homme aux cheveux gris, et d'une cape noir les accueillit avec un grand sourire. Derrière lui, à quelques pas, la table des professeurs et à coté, se trouvait le célèbre Choipeaux.

"- Bonjour, je suis votre professeur des défenses contre les forces du mal et aussi le directeur adjoint de cette école, le professeur Lestrade. Bien, je vais vous appeler un par un et vous irez sur ce tabouret pour enfiler le Choipeau qui vous répartira dans chaque maison. J'appelle en premier, Adler, Irene !"

C'était une fillette plutot jolie pour son âge. Elle sautilla jusqu'à la chaise laissant voler sa robe de sorcière de ses pas légers.

"- Serpentard, annonça le choipeau.

John vit passer une dizaine d'élèves à Griffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Il se rendit compte que Sherlock Holmes chuchotait doucement la maison des élèves en avance avant même que le choipeau l'en annonçait.

"- Holmes, Sherlock"

Un silence se fit sentir. Il était clair que avec un nom célèbre comme celui là, on avait un respect très controlé de la part de tous. John entendit des chuchotements et fut surpris d'entendre quelques informations supplémentaires à ses questions.

"- Hey, c'est pas le fils du célèbre aventurier et auror Sherringford Holmes ?

- C'est le frère de Mycroft ?

- Il va surement aller à Serdaigle...

- C'est plutot Serpentard...

- Sa mère était à Poufsouffle, peut-être que..."

Sherlock s'avança et s'assit. Il sentit le Choipeau moisi se posait sur ces bouclettes brunes.

Oh. Interressant. Je ressens de l'intelligence mais aucune connaissance...de l'ingéniosité et de la ruse mais aucune ambition...des efforts de travail seulement dans certain cas mais aucune relation amicale...du courage aussi...Serpentard te va à merveille...Serdaigle aussi...Poufsouffle ...peu de valeurs que tu détiens de cette maison...Il ne reste que Griffondor...

Griffondor !"

La table de cette dernière s'exclama. Tous les griffondors étaient ravis que Sherlock Holmes viennent à leur table. Sherlock lança un regard froid à un autre élève pas encore répartit. John le vit et il est vrai que le garçon qui venait de croiser le regard de Sherlock le rendait mal à aise. Molly Hooper alla à Poufsouffle.

"- Moriarty, James."C'était le dit garçon au sourire malicieux.

"- Serpentard !" S'exclama Le Choipeau avant même de toucher les cheveux noirs du garçon. Moriarty adressa un sourire satisfait tout en fixant Sherlock, à la table de Griffondor.

Mike Stamford fut envoyé à Serdaigle. Quand ce fut le tour de John, le Choipeau l'envoya à Poufsouffle. Ce fut presque un soulagement. Il irait dans la même maison que son père. Il vit sa soeur qui lui faisait signe avec des pouces victorieux et il lisait sur ces lèvres : "Bravo". Plutot content de sa maison, il rejoignit Molly qui lui avait, à sa grande surprise, garder une place.

La dernière élève à passé, était une fillette asiatique, du nom de Soo Lin Yao, elle fut envoyé à Serdaigle.

Enfin, le discour du directeur commença laissant le silence envahire la grande salle. Le directeur était en réalité le Professeur Doyle, connu aussi sous le nom de Sir Arthur Conan Doyle. Il avait été autrefois professeur des potions et avait aidé à en créer pour la médecine des sorciers. Il souhaita la bienvenue aux premiers années et récita les règles principaux de l'école. Ensuite, il fit un bref discour sur les examens, les vacances et les matchs de Quidditch. Il finit par souhaiter une bonne nuit et un bon appétit.

Sherlock ne connaissait personne de Griffondor. Il semblait en réalité qu'il ait été le seul parmi ses connaissances à y être. Il suivit avec les autres élèves la préfète Sally Donovan, élève en 5ème année. A coté de lui, un certain Henry Knight tremblait devant les grands couloirs et les tableaux. Beaucoup se demandrait comment un garçon aussi frêle et peureux aurait pu être accepter par la maison de Griffondor, mais pas Sherlock. Il savait très bien que ce garçon détenait quelque chose que d'autre n'avait pas.

"- Tu ne dors pas Watson ? Demain, nous commençons les cours, reprocha le voisin de chambre de John. C'était un garçon aux cheveux bruns et aux yeux verts, Ben Stiller.

- Je...vais lire un peu, si ça ne gêne personne..."

Ses autres voisins trop fatigués ne lui répondirent pas. Après avoir trouvé le livre, Histoire de Poudlard, il sauta les pages jusqu'au chapitre consacré aux "Elèves illustres de l'école". Enfin, il trouva ce qu'il cherchait : HOLMES, famille de sorciers illustres de Poudlard.

Sherringford Holmes a été un élève de Serpentard. L'un des plus brillants étudiants de Poudlard, il a eu de nombreuses honneurs du à son rang. Prefet alors qu'il n'était qu'en 4ème année, il a su obtenir la confiance de tous les élèves de chaque maison; ce qui lui a permit d'être nommé Préfet en Chef en dernière année. Attrapeur dans l'équipe de Quidditch, il a pu faire gagner le tournoi tous les ans quand il y jouait. Il a ensuite été Capitaine en 6ème année. Son comportement model et studieux a remonté l'image que de nombreux élèves se sont faits sur Serpentard. Sherringforg Holmes a eu de nombreux relations amicales avec les autres maisons et a même crée le Club Sans Maison, pour lequel il a organisé lors de sa 5ème année la construction d'une maison situé à 2km de Poudlard nommé "221B Baker Street", suite à une de ses échecs sur la production d'un aliment préféré des moldus : le pain. Il est d'ailleurs marié avec la célèbre Elisabeth Vernet qui avait été à Poufsouffle ( Voir ci dessous ). Sherringford, après avoir quitté l'école, est devenu un Auror très connu dans le monde des sorciers et s'est abandonné à l'Aventure. Il parcourt les continents tout en écrivant des livres, co-écrit et produit par son mentor, Joseph Bell, médecin sorcier et bon ami de Sir Arthur Conan Doyle, directeur actuel de Poudlard.

John observa la photo de Sherringford Holmes agé de 17 ans. Ce dernier souriait à l'objectif. Il ne ressemblait pas vraiment à Sherlock mais les yeux étaient identiques. Il avait un nez aquilin et des paumettes fines. Il aurait pu intimider n'importe qui avec un physique de ce genre. John passa ensuite à Elisabeth Holmes Vernet.

Elisabeth Vernet, dit Holmes, est la célèbre épouse de Sherringford Holmes. Elle a été élève à Poufsouffle lors de ses études à Poudlard. Comme son mari, elle a su affirmer sa maison en gravissant les échelons. Elève brillante, plus brillante que ne l'avait été son époux, elle eut un prix spécial Excellence qui se trouve en ce moment dans la salle des Trophée. Elle rencontra son mari pour la première fois lors de son premier match de Quiddtich, elle avait été Poursuiveur alors qu'elle n'était qu'en 2ème année et lui n'était qu'en 4ème année. Elle eut un rôle actif dans l'élaboration du projet "221B Baker Street". Grâce à ses talents , ses résultats et ses participations, la maison de Poufsouffle gagna le Trophée des Maisons deux fois lors de son passage à l'école. Elle devint Préfète en 5ème année et Capitaine de son équipe de Quidditch en dernière année. C'est elle qui est à l'origine de la réforme des Cracmols qui permettent à ses derniers de poursuivre leur scolarité à Poudlard dans les maisons, dans une classe spéciale. Elle a prouvé au monde entier que les Cracmols n'étaient que des Sorciers ayant des difficultés en magie, elle a ainsi crée une nouvelle réforme qui permet la fabrication de baguette spéciale pour les Cracmols.

La photo affichée une jeune fille agé de 17 ans, aux cheveux bouclés avec un nez retroussé. Le teint pâle et les yeux brillants la rendaient extrêment séduisante. Ses cheveux volaient aux vents et elle ne cessait de faire un signe de la main. Juste en dessous d'elle, ce paragraphe a été rajouté dans cette nouvelle édition. John l'ayant achetait juste avant de partir pour Poudlard.

Mycroft Holmes est le fils de Sherringford et Elizabeth Holmes. Tout comme ses parents, il laissera une marque dans son passage à Poudlard. Elève à Serdaigle, il représente absolument les qualités de sa maison et se détache des images laissés par ses parents. Il est considéré comme le meilleur élève de l'école. Comme son père, il est sélectionné dans son équipe en tant qu'Attrapeur depuis sa troisième année, en deuxième année, il n'avait pu y participer en raison de santé. Il devint Préfet en cinquième année et Préfet en chef depuis l'an dernier. Grâce à cette fonction de haute estime, il se retrouve parmi les sorciers en charge de la protection de Poudlard alors qu'il n'a à peine que 16 ans, doué pour les sortilèges de protection et de sécurité, un poste de courte durée au ministère de la protection lui a été proposé à la fin de sa sixième année pour les grandes vacances. Agé maintenant de 17 ans, Mycroft Holmes continue sa dernière année à Poudlard.

Mycroft est un jeune homme assez fort, d'une carure imposante et légèrement intimidante. Il ne souriait pas dans la photo, il semblait observer autour de lui, comme si il se fichait pas mal de celui qui le regardait. Son physique n'était pas aussi séduisant que ne l'est son jeune frère, Sherlock, d'après John. Il paraissait déjà comme un adulte.

A sa grande surprise, il eut un petit paragraphe court concernant le dernier de la famille.

Sherlock Holmes, cadet de Mycroft Holmes ( voir ci dessus ), sera le plus jeune élève de Poudlard. Agé à peine de 10 ans, son père avait confirmé qu'il y rentrerait cette année pour des raisons de "précocité". Le jeune garçon semblait en effet être en avance pour les controles de magie par rapport aux enfants de son âge, selon les inspecteurs éducatifs des jeunes enfants.

Devant cette information qu'il avait raté depuis qu'il avait acheté ce livre, John en resta ébahi. Sherlock Holmes était donc plus jeune que lui et d'un an que moins.


Le lendemain matin, c'est la boule au ventre que John se rendit à la grande salle pour le petit déjeuner. Ben lui avait proposé d'y aller avec lui en même temps mais un peu fatigué par la nuit, il refusa poliment.

Alors qu'il tentait d'avaler son jus de citrouille, un silhouette maigre et familier s'assit à coté de lui. Il reposa son verre et fut surpris d'appercevoir le garçon aux milles et une questions.

"- Salut, dit ce dernier avec un coup de tête.

- Bonjour, Holmes, répondit John avec un sourire amicale.

- S'il te plait, pas de chichi entre nous, on s'est vu hier dans le train, ça t'a pas suffit ?

- Désolé...Et ? Tu ne mets pas ta cravate ?"

Il remarqua que Sherlock n'avait pas enfiler la cravate dorée et rouge qui représentait les couleurs de Griffondor.

"- Pas envie, marmonna-t-il en avalant avec une grimace une brioche aux sucres d'araignée, je n'aime pas les cravates."

En disant cela, il jeta un oeil à la table des Serdaigles où John reconnut Mycroft Holmes discutant avec d'autres élèves. Il remarqua ensuite que les élèves de Poufsouffle assis à sa table observait l'intrus avec curiosité.

"- Tu sais que tu n'es pas à la bonne table, chuchota-t-il à l'intention de Sherlock.

- Je m'en fiche, on va pas nous enlever des points à cause de ça ! Rétorqua-ce dernier un peu énervé.

- Tu es comme ton père...Souffla John.

- Comment ça comme mon père ?

- Et bien tu refuses la distinction entre les maisons, non ?

- Qui vous a dit cela ?

- J'ai seulement lu "Histoire de Poudlard" la dernière édition qui vient de sortir récemment."

Sherlock semblait étonné par la réponse de son camarade.

"- Alors qu'est ce que tu en penses ?

- Tu n'as seulement que 10 ans ?

- Oui, ça pose un problème ?

- Non, enfin, je trouve cela un peu osé de la part de tes parents de...

- C'est moi qui ait accepté de rentrer tot à Poudlard, plus tot je commence plus tot, je finirais."

Le Professeur Lestrade, Directeur de la maison de Griffondor, vint à Sherlock et lui donna son emploi du temps.

"- Holmes, je vous prie un peu de respecter un minimum les règles vestimentaires de l'école, je veux bien si la température de Poudlard était élevé mais notre climat actuel ne vous permet pas d'être dispensé à enfiler votre cravate, réprimanda le professeur, bonjour Watson, prêt pour le premier jour ?

- Je n'ai pas encore mon emploi du temps, répondit l'élève de Poufsouffle qui se retint d'éclater de rire devant la mine fachée de Sherlock.

- Je suppose que la professeur Hudson vous le donnera bientot...tiens la voilà !" A ces mots, le Professeur Lestrade retourna à la table de Griffondor.

La Professeur Hudson était un femme plutot agé, aux cheveux teintés de blond, petite et habillé d'une robe mauve. Elle était la Directrice de la maison de Poufsouffle et le professeur en botanique.

"- Bonjour,Watson ! Salua-t-elle avec sa joie habituelle, bonjour Sherlock...Voici votre emploi du temps, Watson, bon premier jour de rentrée !" John comme la plupard des élèves commençait déjà à adorer sa directrice qu'on pourrait facilement prendre pour sa grand-mère.

"- Tiens on est dans la même classe, se réjouit Sherlock par dessus l'épaule de John en observant la fiche d'emploi du temps. Celui-ci put enfin découvrir le nom de ses professeurs :

Professeur Stapleton pour les métamorphoses

Professeur Mortimer pour les enchantements et les sortilèges.

Professeur Hudson pour la botanique.

Professeur Jefferson pour les potions

Professeur Fletcher pour le soin aux créatures magiques.

Professeur Lestrade pour la défense contre les forces du mal.

Professeur Lukis pour l'histoire de la magie.

Professeur Ella pour les cours des vols à balai.

"- Nous commençons avec les métamorphoses...Annonça John.

- Cool ! Allons-y John !"

Sherlock tira le bras de son ami de Poufsouffle pour l'entrainer vers la salle de classe de métamorphose. Ce fut une surprise pour John qui ne pensait pas que son nouvel ami serait déjà si entousiaste à l'idée de commencer les cours.

Le cours de métamorphoses était dirigé par le professeur Stapleton, une femme assez petite aux cheveux bruns coupés courts. Elle était en plus de cela la directrice de la maison des Serpentards. Contrairement à ce qu'on peut penser, elle est aussi juste et très appréciée par les autres élèves des autres maisons, notemment grâce à ses démonstrations qui accrochent ses élèves à ses lèvres. Elle est souvent dure avec les Serpentards car elle ne veut que le meilleur de ses élèves et considèrent que cette maison est "celle qui devraient faire le plus d'effort" pour rattraper le retard " de la société de Poudlard", des paroles assez confuses pour certains élèves mais logiques pour d'autres.

Pour un premier cour, le professeur Stapleton n'hésita pas à donner une pile de devoir à faire. John n'arrivait pas à y croire, il se demanda même pourquoi sa soeur ne lui avait rien dit pour cela.

La deuxième heure de cette première journée était consacré au cours des Potions par le professeur Jefferson, un homme proche de la retraite, disait-on, un peu comme un mort vivant. Les élèves se moquaient souvent de lui parce qu'il était tellement mou dans ses cours que les potions ressemblaient surtout à un cour de cuisine. Cependant, lors du premier cours, le comportement du professeur Jefferson n'avait pas le même comportement à ce que l'on décrivait. Il semblait presque avoir rajeuni et le regard qu'il portait à ses élèves étaient si noirs qu'aucun n'osait parler. A la fin des cours, avec deux devoirs à faire, Sherlock exprimait ses doutes à John à propos du professeur des Potions.

"- Mycroft m'a dit qu'il était le plus nul des Professeurs de l'école parce que c'était le fiasco dans ses cours, moi, je vois plutot un cimetière...

- Harriet, aussi m'avait dit cela, peut-être est ce le premier cour et qu'il ne veut pas...

- Pas du tout, mon frère dès le premier jour, a vu ses camarades s'amusaient avec du sang de mouton, répliqua le jeune Griffondor, ils ont fait une sorte de batailles baveuses.

- Peut-être que il a finalement décidé de bien suivre les élèves dans son cours, proposa John.

- Nan, je ne pense pas, il y a autres choses..."

En cours de botaniques, le professeur Hudson leur avait fait un sujet sur les plantes qu'utilisaient les moldues en médecine, elle avait ensuite expliqué que ces plantes étaient très nécessaires aux sorciers qui les utilisaient pour multiples potions. Elle n'avait ensuite donné aucun devoir, en vérité elle ne donnait des devoirs qu'un fois tous les trimestres d'après les plus agés.

L'après midi continua ensuite avec le cours de défense contre les forces du mal. Ce cours était l'un des plus apprécié des élèves surtout avec un professeur comme Lestrade. Il pratiquait toujours comme le professeur Stapleton. Jamais il ne forçait aux élèves d'apprendre par coeur une formule : "Avec le temps, vous deviendrez quelqu'un de bien", disait-il aux élèves en difficulté. Il avait d'ailleurs souvent raison, certains de ces élèves avaient progressé dans sa matière. Surement grâce à son soutien pour les autres.

"- Holmes, je vous avais dit que la cravate est obligatoire...réprimanda-t-il dès que les élèves s'installèrent dans la salle de classe. Ils éclatèrent de rire devant la remarque désobligeantes du professeur. Sherlock se mordit les lèvres.

"- Désolé professeur...Souffla-t-il de mauvaises grâces. Il fouilla dans son sacoche et sortit le dit vêtement aux couleurs de sa maison. John remarqua cependant que le noeud n'était pas serré jusqu'au cou.

Le professeur Lestrade commença à apprendre aux élèves les différentes attitudes que devaient prendre les sorciers dans n'importe quel situation. Etant le premier cour, les élèves n'avaient rien appris de passionnants.

Vint ensuite le cours d'histoire de la magie. Un cours banal que l'on pourrait comparer avec ceux des moldus. Le professeur Lukis était un sorcier assez fort, sans un cheveux. On aurait dit qu'il passait son temps à manger et à dormir, tellement son physique était déprimant. Il avait été journaliste autrefois pour un journal qui a fini dans les poubelles. Il est ensuite devenu un écrivain qui étudiait l'histoire de la magie pour ensuite enseignait à Poudlard.

En cours d'enchantement et de sortilèges, le professeur Mortimer était une jolie sorcière brune aux sourires charmeurs, elle était aussi la directrice de la maison de Serdaigle. Elle leur avait appris à faire envoler une plume avec la dite formule "Wigardium Leviosa". Le tout premier élève a avoir réussi n'était autre que Sherlock qui en verité avait utilisé une autre formule. Griffondor avait reçu leurs premiers points.

Le professeur Fletcher était le plus jeune professeur de Poudlard embauché cette année même. Les premiers années avaient été surpris de la passion qui émanait de ce professeur. On disait qu'il était surtout fasciné par les Chiens Magiques et qu'il avait déjà eu affaire au Chien des Baskerville, mi-homme, mi-chien, une légende qu'il croyait dure comme fer.

Le cours qu'attendait patiemment les élèves était le cours de vol à Balai. John était le seul. Il détestait cela, en vérité il avait le vertige lorsqu'il était en hauteur. Sherlock paraissait neutre pour ce cours, il ne cessait de dire qu'il s'ennuyait à chaque fois qu'ils se posaient dans un coin pour le prochain cours.

"- Bienvenue les Premières années à votre cours de balai, salua le Professeur Ella, une sorcière à la peau noir, tout d'abord à balai doit obtenir la confiance de son propriétaire, pas de peur, ni de mauvaises pensées sinon vous passerez un mauvais quart d'heure, votre balai doit sentir que vous avez confiance en lui."

John déglutit, en se demandant si le balai qui était à ses cotés allait refuser de bouger.

"- Bien maintenant, concentrez vous et dites "debout" à votre balai."

Les élèves exécutèrent. Sherlock lança un debout si autoritaire que son balai arriva dans sa main rapidement. Celui de John frémit. Le jeune Poufsouffle jeta un oeil à son ami qui esquissa un sourire d'encouragement.

"- Watson, je pense que vous n'êtes pas assez confiant, ce n'est pas grave, venez me voir à la fin du cours. Mettez vous auprès de moi, pour ne gêner vos camarades."

Il avait un peu honte d'être le seul à n'avoir pu faire obéir son balai. Cependant, personne encore ne s'était moqué de lui. Ce qui était déjà assez bien.

"- Enfourchez vos balais !" S'exclama-t-elle.

Il eut une bruissement. Puis certains balais décolèrent doucement de la terre ferme. Sherlock se sentit léger tout à coup. Le professeur les autorisa ensuite à parcourir un peu le terrain sans trop s'éloigner du sol.

Sherlock s'amusa à augmenter la vitesse, il était le plus agile parmi ceux qui volaient. Les élèves le regardèrent un peu étonné d'une telle prouesse pour une première fois.

"- Hey, toi ! Cria une voix. Sherlock s'arrêta et se tourna vers elle. C'était le garçon qu'il avait croisé lors de la répartition. Cette fois, il ne semblait pas froid, ni méprisant. Il adressa un sourire amusé au Griffondor.

"- Qu'est ce que tu veux, Moriarty ?" Le Serpentard s'approcha de lui et sortit sans prévenir sa baguette. Avant même que Sherlock avait pu réagir à temps, il perdit le contrôle de son balai qui s'envolait partout si rapidement que le jeune griffondor se retrouva à des dizaines de mètres du sol loin de sa classe. Il comprit que Moriarty avait jeté un sort à son balai.

John avait apperçu le manège du Serpentard et cria d'effroi quand son ami s'envolait loin dans le ciel. Le professeur voyant que son élève s'éloignait trop lui cria de redescendre, elle n'avait pas vu le méfait de Moriarty.

Sherlock avait du mal à tenir fermement la manche de son balai. Il avait l'impression que le balai souhaitait qu'il descende. Il tira sur la droite en espérant de retourner vers le sol mais il tourna à gauche et se perdit dans les tours de Poudlard.

"- Merde, pensa-t-il, je me dirige vers le terrain de Quidditch."

Le balai l'emmenait effectivement à ce lieu. Surement à cause des agitations, car l'équipe de Serdaigle s'entrainait activement. Alors que Sherlock se trouvait au dessus du terrain à trente mètres de là, le balai piqua vers le bas. Le jeune Griffondor tenta par tous les moyens de freiner ou de faire arrêter son balai. Il ne pouvait pas sortir sa baguette aux risques de lâcher la manche de son balai.

"- ATTENTION ! Cria-t-il à l'adresse d'un joueur qui ne bougeait pas. Ce dernier se tourna vers lui et Sherlock reconnut la figure de son frère Mycroft, qui se cala à droite pour ne pas être heurter par eux. Sherlock n'avait pas compris pourquoi son balai s'était dirigé vers là. Cependant, juste devant lui, il y avait une sorte de balle ailé. Son balai semblait être attiré par elle.

"- Un vif d'or, murmura-t-il. Comprenant que le balai ne souhaitait que cela. Sherlock tendit la main et tenta de l'attraper. Il ne se rendit pas compte que tout le monde l'observait mais il voulait tellement faire arrêter son balai que il n'avait pas le choix de courir après le vif d'or. Il sentit du bout des ses doigts, les ailes dorés, le balai augmenta la vitesse. Sherlock lâcha tout à coup la manche et sauta en avant pour saisir le vif d'or. Il tomba dans le vide.

"- SHERLOCK !" Entendit-il.

Il était en train de tomber droit vers le sol. Alors qu'il pensait que ce sera l'accident, le balai fou vint à son secours et l'attrapa quelques mètres avant le crache.

"- C'est ça que tu voulais n'est ce pas ? Souffla Sherlock à son sauveur. Il eut un frémissement de sa part. Le balai le posa doucement à terre. Sherlock s'affala par terre, en reprenant correctement ses esprits en se demandant quel genre de punition, on allait lui donner. L'équipe de Serdaigle s'approcha de lui en lui demandant si tout allait bien. Mycroft, qui était le Capitaine, les poussa brusquement.

"- Sherlock ! Tu te rends compte que tu as failli de tuer en faisant cela ? Qu'est ce qui t'a pris de venir interrompre notre premier entrainement de l'année ?

- Je l'ai pas fait exprès, je te jure !

- Mycroft, si tu veux je vais le ramener au professeur Lestrade, proposa un élève de 5ème année qui n'était pas du tout un Serdaigle mais un Griffondor.

- Fait comme tu veux...Soupira Mycroft sougeant que c'était la meilleur solution.

Le Griffondor aida Sherlock à se relever et lui fait signe de le suivre.

"- Tu étais extra ! S'exclama-t-il quand ils s'éloignaient du terrain, je demanderai une autorisation spéciale pour que tu puisses devenir notre attrapeur !

- Quoi ?

- Je me suis pas présenté, je suis James McAvoys, je suis le capitaine de notre équipe, j'ai vu ce que tu as fait et c'était...

- Mon balai a été ensorceler, j'étais bien obligé de le calmer en prenant ce vif d'or, coupa froidement le jeune garçon.

- Jusqu'à te tuer ? Feignit McAvoys.

Effectivement, il avait failli se faire tuer en sautant pour saisir le vif d'or, cela aurait été pareil si le vif d'or n'était pas là.

"- Pourquoi est ce que tu as fait ça alors ?

- Parce que je savais que le balai allait me rattraper, murmura Sherlock.

- Il avait toute ta confiance, un balai c'est comme une baguette, il faut avoir sa confiance.

- Depuis quand c'est comme ça ?

- Depuis toujours, on ne sait rendu de cela qu'il y a quelques années."

"- Vous voulez une autorisation spéciale pour Holmes ? Savez vous quel âge a ce gamin ? S'exclama le Professeur Lestrade dans son bureau après avoir entendu l'histoire de Sherlock. Le bureau ressemblait plus à une salle de dossier qu'à un lieu de travail pour professeur.

- Non, professeur, mais quelqu'un d'autre...

- Ce quelqu'un d'autre était agé de 11 ans ! Holmes n'a que 10 ans !

- 10 ans ? S'étonna-t-il en se tournant vers le cadet. Sherlock baissa des yeux, ne souhaitant pas aller plus loin sur ce sujet.

"- Et bien, il deviendra comme ça le plus jeune joueur de Quidditch de tous les temps ! Continua McAvoys plutot insistant.

Les yeux de Lestrade s'ouvrit. Il passa une main sur son visage et soupira.

"- Ecoutez je vais aller voir le directeur et nous verrons ensuite, il faut aussi prévenir ses parents. McAvoys, vous pouvez partir, Holmes restez, j'ai deux mots à vous dire."

Le capitaine sortit laissant seul l'élève de premier année avec le professeur.

"- Vous avez fait une peur bleue au professeur Ella, commença-t-il.

- Ce n'est pas de ma faute.

- De qui alors ?

- De..." Sherlock hésita franchement à dire le prénom qui roulait sur sa langue. Les sourcils de Lestrade se soulevèrent.

"- Je ne suis pas un mouchard, se défendit-il pour expliquer son hésitation.

Le directeur de sa maison éclata de rire devant cette réponse innattendue.

"- Effectivement, mais pas votre ami de Poufsouffle.

- John ?

- Il est venu me voir juste avant que vous veniez pour m'expliquer. Sa maison a la réputation d'être loyal, il en est la preuve.

- Je ne lui avait pourtant rien demandé...Souffla Sherlock pour lui-même.

Lestrade ignora la remarque et continua.

"- Etant donné que ce qui vient de se produire n'est nullement de ta faute, j'ai pris la décision d'informer le professeur Stapleton du méfait de cet élève, par conséquent, il sera puni. Quant à vous, j'espère que vous seriez plus discret à l'avenir.

- James Moriarty saura que je le lui ai balancé, protesta Sherlock contre toute attente.

- Non, j'ai ajouté que je l'avais apperçu...Sourit le professeur, je suis le directeur de Griffondor et je l'assume."

Le jeune élève adressa un regard de remerciement à son professeur. Il quitta ensuite le bureau et fut soulagé d'être libre pour l'après midi. Il n'avait seulement raté que le cours de vol en balai, et ça lui suffisait amplement.

Il rejoignit John dans la grande salle. Ce dernier se tenait à la table des Poufsouffles en compagnie de Molly.

"- Sherlock ! S'exclama-t-il en l'appercevant, tout va bien ?

- Bien sur que tout va bien. Merci pour m'avoir défendu, je m'y attendais pas de la part d'un Watson."

Cependant, le grand Mycroft coupa leur retrouvaille. Il paraissait presque ivre de rage et à moitié soulagé.

"- Tu te rends compte que tu as failli te tuer ! S'écria-t-il.

- C'est bon, je ne suis pas mort, c'est ce qui compte...

- On m'a dit que c'était la faute d'un Serpentard, qui est ce ?

- Non, mais tu veux jouer les "Big Brothers"? Je n'ai pas envie de le dire, et puis il a la punition qu'il merite.

- J'ai écrit à maman de ce qui s'est passé...

- Quoi ? Non mais raconte aussi que je suis allé aux toilettes et que j'ai pris du jus de citrouilles ! S'énerva Sherlock.

Pendant que les deux frères se chamaillaient, presque tous les élèves observaient la scène. John devint rouge quand il s'apperçut que les deux Holmes l'avaient, semblait-il, oublié.

"- Arrête toujours de me suivre ! Je suis assez grand pour me débrouiller seul, s'exclama le plus jeune.

- Tant que je serais dans cette école, je veillerai sur toi !

- Hey, Mycroft, je pense que ce n'est ni le temps, ni l'endroit de réprimander ton frère, intervint une jeune fille brune aux yeux brillantes.

- Anthea, je suis sur que tu ne sais même pas ce que c'est d'avoir un frère...Soupira-t-il.

Anthea, une élève de Serdaigle elle aussi, était la meilleure amie de Mycroft. Elle était considérée comme sa conseillère. Mycroft tourna les talons et s'en alla alors de la Grande salle.

John vit que Sherlock ne bougeait pas et continuait d'observer son ainé qui partait.

"- Est ce que ça va ?"

Aucune réponse, le Griffondor le quitta rapidement fuyant les regards des autres élèves qui reprenaient peu à peu leurs activités.

John eut un peu de mal à trouver son ami. Il avait interrogé les fantômes, les préfets, les professeurs, personne ne semblait l'avoir vu. Il espérait le revoir lors du repas du soir, mais il craignait aussi que Sherlock soit aller dans sa salle commune laquelle John ignorait l'endroit.

Jusqu'au lendemain, il ne le revit pas. A sa grande déception, Sherlock ne lui parlait plus, et ne vint plus à lui. John tentait de s'approcher de lui, mais ce dernier semblait l'éviter. Son frère lui avait autant fait changer ? Le jeune Poufsouffle ne comprenait pas très bien ce qui arriver.

"- Hey, pourquoi est ce que Sherlock est silencieux aujourd'hui ? Demanda-t-il au jeune Henry Knight de Griffondor.

- Tu n'es pas au courant, hier juste après sa dispute avec son frère, il a reçu une convocation ! Répondit-il joyeux.

- Une convocation ? De qui ? Il va être renvoyé chez lui ?

- Non, le directeur a accepté qu'il joue dans l'équipe de Griffondor au Quidditch, il parait qu'il a un talent incroyable !

- Oh, mais c'est merveilleux !"

Pourtant il vit dans le regard de Sherlock une ombre perdue entre la lumière et l'obscurité.

Lors de la pause du midi, John se décida à ne pas lâcher son jeune ami. Il alla droit au but. Alors que le Griffondor tentait de rejoindre précipiter la salle d'étude, il l'attrapa vivement par la manche de sa robe manquant de le faire tomber.

"- Hé ! J'aurai pu...Commença Sherlock. Il coupa net sa phrase dévisageant le jeune Watson.

- Pourquoi tu m'évites ? Je ne t'ai rien fait ! Engagea celui-ci.

- Je ne t'évite pas !

- SI tu m'évites...C'est à cause de ton frère ?

- Non ! S'écria-t-il.

- A cause du Quidditch...Tout le monde est au courant.

- Non, simplement parce que je...

- Qu'est ce que tu t'es fait ?"

John avait remarqué que derrière son cou, des hématomes étaient apparus.

"- Lâche moi !" Hurla-t-il.

- Attend ! Es tu allé voir Mlle Breadley à l'infirmerie ?"

Il n'eut aucune réponse, Sherlock fuyait déjà. John tenta de le suivre mais rapidement, il perdit sa trace. Il croisa cependant sa soeur qui était en compagnie d'un Poufsouffle, de deux Serpentards et d'une Serdaigle.

"- John ! S'exclama-t-elle, comment tu vas ?

- Bien, merci.

- J'espère que les cours te plaisent.

- Oui...euh...tu n'aurais pas vu, Sherlock Holmes de Griffondor."

A ces mots, leurs visages devinrent sombres tellement que John en fut surpris.

"- Je te conseille de ne pas le fréquenter, lui dit Harriet.

- Pourquoi ?

- C'est un sale gosse de riche, ricana la Serdaigle.

- Il n'a pas d'ami, comme son frère...Ajouta Harriet.

- Son frère avait pourtant Anthéa.

- Elle ? C'est une psyshopathe, doublée d'un robot, se moqua un des Serpentards.

- Il vaut mieux pour toi que tu le laisses seul, c'est mieux pour tout le monde, même si les Holmes sont très respectés, ils sont très..."étranges".

- Mycroft n'est qu'un prétentieux, quant à Sherlock Holmes ce n'est qu'un faux jeton, lança le jeune garçon de Serpentard nommé Anderson. John remarqua son insigne de Préfet.

Il ne préféra rien dire d'autres et après les avoir salué poliment, il continua à rechercher son ami. Il avait beau avoir fait aller-retour bibliothèque-Grande-Salle-Etude, il ne le trouva pas. Enfin, alors qu'il se rendit au dîner dans la Grande Salle, il l'apperçut à la table de Griffondor en train de bavarder avec un des fantômes du château. Espérant qu'il ne fuit pas, John se précipita à lui.

"- Sherlock ! Est ce que tu es allé à l'infirmerie ?"

Ce dernier pâlit à la vue du Poufsouffle qui s'apprêta à s'asseoir.

"- Laissez moi tranquille, merde ! S'exclama-t-il.

- M'enfin ? Sherlock, pourquoi est ce que tu m'évites ?

- Tu ne peux pas comprendre ! Cria-t-il en amenant le silence une nouvelle fois. Géné, Sherlock s'enfuit en dehors de la salle.

John avait encore voulu le suivre mais il se perdit rapidement à cause de la faible lueur que laissait le château le soir. Il tenta de retrouver son chemin en interrogeant quelques statues et fantômes, ainsi que les tableaux qui eurent tous la gentillesse de l'aider. Alors qu'il traversait le croisement de quatres couloirs, il entendit des voix.

"- Qu'est ce qu'on t'avais dit ? De ne pas t'approcher de lui !"

John reconnut la voix de la jeune Serdaigle qui accompagnait sa soeur. Il resta derrière le coin du mur pour qu'on ne puisse pas le voir. De toutes façons, personne n'aurait pu puisque les ombres les cachaient aussi. John jeta un coup d'oeil. 7 grands ombres se tenaient debout, entourant un individu à terre qui semblait vouloir reculer malgré le mur qui le bloquait.

"- Tu comprends ce que l'on dit ? Psychopathe !"

C'était une voix de fille, que John avait déjà entendu, mais il ne souvint pas. Des bruits de coups résonnèrent dans le couloir vide. Des gémissements faibles les suivirent.

"- Ah, non ! Si tu crois que tu peux utiliser ta baguette tu te trompes, gronda une autre voix. John blêmit. Il reconnaissait cette voix facilement. c'était celle de sa soeur. Il eut un BANG. Puis un cri sourd provenant de la faible créature à terre :

"- Vous...n'êtes que de stupides...s...argh !

- Ferme là ! Dit la voix d'Anderson.

John avait la respiration haletante. Il avait reconnu la voix de l'élève martyrisé : Sherlock. Pourquoi ? Pourquoi sa soeur lui faisait-elle cela ?

"- Et si j'essayais le sortilège d'Endoloris ? Lança Anderson. John fronça les sourcils ? Quel était ce sortilège ?

- Nan mais tu sais que tu peux le tuer ? S'exclama Harriet.

- Mais non, le professeur Lestrade a seulement que quelques secondes suffiraient pour laisser en vie le sujet.

- Vas-y, essaie pour voir, dit le dernier Serpentard.

-Endoloris ! S'ecria-t-il.

Si John avait su ce qu'était ce sortilège il serait intervenu plus tôt. Il entendit le cri de Sherlock et eut presque les larmes aux yeux dès que cela eut commencé. Il comprit qu'ils étaient en train de le torturer.

"- STOP ! Cria-t-il en sortant sa baguette et en se rapprochant d'eux. Tant pis pour sa soeur. Même si il ne connaissait pas encore de sortilèges qui permettaient de se défendre, il connaissait ceux que son père lui avait apprit. Anderson se tourna vers lui, pointa sa baguette, interrompant le sortilège impardonnable. Son visage se crispa quand il vit que l'élève qui était intervenu était John Watson. Parmi eux, John reconnut la préfète Donovan, c'était la voix dont il n'arrivait pas à définir.

"- John...je...Commença sa soeur.

- La ferme ! Cracha-t-il, tu me dégoutes !

- On peut tout t'expliquer...

- Degagez ! Gronda-t-il férocement. Les sept élèves s'écartèrent du pauvre jeune garçon à terre qui tremblait. Lorsque John s'approcha de lui, Sherlock tenta de se lever avec difficulté. Sa robe de sorcier était sale, et ses cheveux en batailles. Quelques larmes avaient glissé sur ses paumettes fines.

"- Sherlock, laisse moi t'aider, proposa le jeune Poufsouffle. Il lui fit passer le bras par dessus son cou. John sentit le corps de son ami grelotté surement du au sortilège lancé.

"- John, je...Bredouilla Harriet, je suis...je voulais...

- La ferme ! Je ne veux plus te parler ! Et vous, vous êtes préfets et vous vous permettez de..."

"- Hé, vous là-bas, qu'est ce que vous fabriq.."

L'élève qui venait d'apparaitre était la dernière personne à laquelle John s'y attendait. Enfin, il ne savait pas vraiment s'il était content ou pas de le voir. Les septs élèves n'osaient même pas bougé. Mycroft Holmes se précipita vers John.

"- Sherlock ! Mon dieu...Souffla-t-il. Sans même adresser un regard aux autres, il prit son cadet par les épaules et en dessous des genoux pour l'emmener rapidement à l'infirmerie.

"- Vous payerez pour ce que vous avez fait, siffla-t-il par dessus son épaule. Il n'avait pas le temps de faire de remontrances. Son frère était plus important que les sanctions. John clopinait derrière lui, un peu essouffé par la rapidité du Serdaigle malgré le poids qu'il portait. Il se demanda si sa soeur allait être renvoyé pour avoir maltraité un autre élève...

A l'infirmerir, Sherlock fut couché sur un lit et de suite prit en charge par Mlle Breadley, l'infirmière de Poudlard, jeune femme charmante mais timide parfois. Elle s'écria d'horreur en reconnaissant le sortilège utilisé contre le jeune garçon. Elle ordonna à Mycroft de prévenir le directeur de maison de son cadet rapidement. John attendit au chevet de son ami qui semblait dans les vappes.

Quelques minutes après, le professeur Lestrade et les autres directrices des maisons se trouvaient parmi eux dans l'infirmerie.

"- Ce qui vient de se passer est très grave, dit Lestrade, jamais on avait traité un élève de la sorte.

- Les sanctions seront très sévères pour l'élève ou les élèves qui ont osé utiliser un sortilège impardonnable, ajouta Stapleton, donc Watson et Holmes veuillez nous dire qui sont les responsables de cette barbarie."

John n'osait rien dire, il pensait que c'était le devoir d'un préfet de parler avant un premier année. A sa grande surprise, Mycroft répondit :

"- Je ne pense pas que mon frère accepterait de dénoncer ces élèves". A ces mots, les professeurs se retournèrent vers la victime qui avait reprit peu à peu conscience. Ce dernier baissa la tête.

"- Dites, Holmes, personne ne vous fera du mal, l'incita son directeur.

- Non, je ne veux pas. ça m'est égal. Je suis sur qu'ils ne recommenceront plus."

La réponse laissa bouche bée les quatres professeurs. Mycroft esquissa un sourire.

"- Je ne veux pas qu'ils soient renvoyés pour ce qu'ils ont fait, car ils ont agi d'une façon stupide et qu'ils en sont pour rien. Ils n'ont pas été assez intelligents pour ne pas avoir réagit comme ça.

- Ce n'est pas une question d'intelligence, Holmes, intervint Lestrade, ils n'ont pas obéi aux réglements de l'école et...

- Si Sherlock Holmes ne souhaite pas dénoncer ses élèves ainsi que monsieur Mycroft Holmes, je pense que c'est pour une unique et bonne raison, interrompit une voix calme.

Tous se tournèrent vers elle. Le professeur Doyle s'approcha d'eux tranquillement tout en souriant aux trois élèves.

"- Professeur, des élèves ont commis un acte...horrible, s'écria le professeur Mortimer, ils doivent être puni.

- Ils le seront, mais le coeur de ses enfants n'ont pas envies de les voir renvoyé pour si peu. Ses élèves seront puni sévèrement mais pas renvoyé, même si le reglèment annonce un renvoi définitive pour ce genre de pratique, ajouta Doyle.

- Vous voulez dire que vous ne comptez pas les renvoyer ? Espéra John.

- Non."

Il fut presque soulagé de savoir que sa soeur restera à l'école, bien que il savait que son père n'allait pas apprécier ce qu'elle avait commis.

"- Cependant, ils seront dégradé de leurs fonctions que je leur ai accordé, continua Doyle, ils seront remplacés par d'autres élèves mieux qualifiés, je l'espère."

Ses paroles firent comprendre à tous qu'il connaissait les acteurs de la violence infligée à Sherlock.

"- Maintenant, Mycroft, il vaudrait mieux pour vous de prévenir de nouveau vos parents de ce qui s'est passé, je voudrais surtout recevoir une lettre de Sherringford qui me dit que son fils a parcouru la forêt interdite...Plaisanta-t-il.

John ne put s'empêcher de sourire, Mycroft hocha la tête.

"- Quant à vous, John, je vous conseille de faire de même, il vaudrait mieux que votre père le sache par vous que par le biais d'une de mes envelloppes, ajouta-t-il à son adresse puis il se tourna vers Sherlock, reposez vous bien, jeune homme, dans deux semaines, vous aurez un match à gagner, essayez aussi de ne pas trop vous attirer des ennuis comme vous en aviez l'habitude auparavant."

Sherlock devint rouge. Mycroft bouffa de rire silencieucement. Les quatre professeurs partagèrent un regard amusé avec le directeur.

Puis chacun quittèrent l'infirmerie.


Les jours qui suivirent continuèrent sans incident. Harriet Watson avait perdu sa popularité très vite s'ajoutant à la suite à sa place d'Attrapeur. La préfète Clara Oswald avait rompu avec elle et les méfaits qu'elle avait fait contre Sherlock avaient rapidement parcouru les oreilles des élèves. Anderson et Donovan perdirent leurs fonctions de préfets, remplacés par Bastien Moran en 5ème année pour Serpentard et Alice Eve en 6ème année pour Griffondor. Le Poufsouffle qui avait lui aussi assisté aux représailles, Edmund Talbot, avait présenté ses excuses auprès de Sherlock, de John et de Mycroft. Il leur donna même une somme d'argent que Sherlock refusa. La serdaigle, Helena Carter, fit de même. John apprit plus tard qu'elle avait perdu sa fonction de gardien de but, il était clair qu'avec Mycroft, les sanctions étaient aussi radicales. Le dernier Serpentard qui avait incité à Anderson le sortilège Doloris se prénommait Alexandre Stewart, contrairement aux autres, il resta plutot en retrait et discret.

Sherlock parla de nouveau avec John et s'était rapidement remit de ses blessures. Il invita ensuite John à participer à ses entrainements au Quidditch. Ses parents lui avaient envoyé très vite un "Eclair de Foudre", dernier modèle des balais rapides. Même si le premier match était Griffondor contre Poufsouffle, John jugea bon d'encouranger son ami. Il était vrai qu'il était très doué en tant qu'Attrapeur et McAvoys le félicitait sans relâche priant pour une victoire.

Les cours devinrent de plus en plus chargés pour leurs devoirs. Et étrangement, le cour de Potion avait changé pour tous les élèves qui l'avaient eu l'an dernier. Sherlock apprit par le biais de son frère que le professeur Jefferson avait repris les cours en main et était devenu si sévères que plus personne ne chahutait dans ses cours.

"- Il a surement eu une remarque de la part du professeur Doyle, se moqua Sherlock.

- On ne peut pas changer si vite !" Protesta John.

Ceci restait un mystère pour tous les élèves.


Halloween arrivait et les examens du premier Trimestre approchaient. Les jours devinrent plus courtes et les élèves commençaient à devenir nerveux. Le match entre Griffondor et Poufsouffle a été remporté par Griffondor avec 100 points d'avance. Sherlock s'était affreusement blessé en croisant un Cognard au moment où le vif d'or était dans sa main. Grâce à sa petite taille et son agilité, Sherlock avait eu la facilité à saisir la balle volante, même Andrew Scott, attrapeur de Poufsouffle, un as de la rapidité n'avait pu battre celle de Sherlock. Tous commençaient plutot bien pour Sherlock et John. Cependant, ce paisible quotidien allait prendre fin rapidement.

Lors d'un cours de métamorphoses, Sherlock avait sans le moindre doute fait exprès de transformer le chat de John en pingouin. ( ils avaient tous emmené leurs animaux de compagnie ).

"- Hé ! Il fallait seulement le transformer en un autre chat ! S'exclama John.

- Désolé, je voulais tester le pouvoir du volatile sur un félin...Murmura Sherlock.

- Dans ce cas pourquoi ne transformes tu pas ton hibou en tigre tant qu'on y est ?

- Monsieur Holmes, la prochaine fois que vous utiliserez vos expériences, faites le en dehors de mon cours, pour votre peine, j'enlève 5 points à Griffondor, et remettez moi ce pingouin en chat ! Intervint le professeur Stapleton un peu exaspéré par les tours innattendues de son jeune élève. Depuis la rentrée, Sherlock faisait un peu tout de travers et il n'écoutait jamais les consignes. Voulant toujours en savoir plus, il semblait avancer par rapport aux autres. Le professeur Stapleton le réprimandait souvent sur ses expériences en classe mais elle n'arrivait jamais à le caler sur le niveau des élèves de sa classe.

"- C'est bon il n'y a pas de quoi faire un drame." Il cita une formule et fit remuer sa baguette. Le pinguoin qui était prêt à avaler le manuel se métamorphosa en chat brun aux quelques taches blanches.

On vint à frapper à la porte, le professeur Lestrade entra soudainement, sursautant ceux qui se trouvaient aux fonds près de l'entrée.

"- Est ce que je peux vous prendre Rachel Wilson ? Dit-il.

- Bien sur, Mlle Wilson ?

- Prenez vos affaires, lui prévint Lestrade, je doute que vous ne pourriez assister aux cours suivants..."

La jeune élève était une Griffondor. Elle semblait inquiète d'être si soudainement pris en plein cours. Calmement, elle tenta de garder le visage impassible et quitta la classe après un bref au revoir à son amie, Alyson Gordon de Serdaigle.

Il eut des chuchotements dans la salle de classe et tous se demandaient bien ce qui aurait pu lui arriver.

"- Silence ! Rouspéta le professeur Stapleton, continuez votre travail."


"- Il y a eu un meurtre ! S'écria Sally Donovan à la table de Griffondor. Les élèves se rapprochèrent tout à coup d'elle. Elle tenait en main le journal du soir et en première page, une femme souriante était disposée en dessous du gros titre "Jennifer Wilson, la Grande Journaliste, a été tué".

"- Tu as vu ça John ? Souffla Sherlock en ayant vu la page.

- C'est la..mère de Rachel ?

- Probablement, puisque que Lestrade l'avait emmené.Comment est -elle morte ?

- Empoisonnée d'après ce qu'il dise, lui renseigna Donovan sans lui adresser un regard.

- Et elle a laissé un mot, remarqua McAvoys, "Rachel", le prénom de sa fille ?

- Le prénom de sa fille ? Répéta John. Il jeta un oeil à Sherlock dont les yeux brillaient soudainement.

"- Je me demande si mon père est en Angleterre pour apprécier cette nouvelle affaire, murmura ce dernier.

"- Jennifer Wilson vient d'une des plus grandes familles de sorciers. De générations en générations, chacuns ont exercé le métier de journalistes, voyageurs ou reporter, l'informa Sherlock à la bibliothèque, personne n'aurait voulu leur faire du mal...

- Peut-être avait-elle un ennemi , proposa John qui relisait une troisième fois l'article du journal, mon père m'a toujours répété de prendre garde car nous avons des ennemis partout.

- Mais pas les Wilsons. Rachel est de sang-mélé, son père est un moldu, qui voudrait du mal à sa mère dont ses parents, ses grand-parents et ses ancêtres ont vécu dans la paix la plus totale ?

- Les journalistes sont souvent mal vu.

- John, ce meurtre est très étrange, surtout que la victime n'avait aucun ennemi, elle n'écrivait des articles que sur les célébrités !"

Le jeune Poufsouffle dut admettre que cette affaire rendait un Sherlock Holmes excité.

"- Tu crois que Rachel reviendra en cours ? Demanda John.

- J'espère bien j'ai plein de question à lui poser.

- Non mais tu te rends compte ce que tu dis ! Elle vient de perdre sa mère !

- Très bien, je lui présenterai mes condoléances et je lui poserai des questions ensuite."

John soupira.


Jusqu'aux vacances de Noël, personne n'eurent des nouvelles de Rachel. Sherlock et John allaient rester à l'école pour les vacances. Le père de John étant trop occupé dans son travail avait préféré laisser ses deux enfants à Poudlard, sa mère était de service et ne pouvait pas venir à Londres pour les chercher. Quant à Sherlock, sa mère était en voyage d'affaire et son père parcourait la Russie à la recherche d'un loup-garou qui avait attaqué un village. Son frère Mycroft a été appeler au ministère dès le premier jour des vacances pour une affaire à qui on le jugeait apte à résoudre.

Les jours qui restaient avant le jour de Noël, John et Sherlock jouaient aux échecs dans la Grande Salle, puisque étant de différentes maisons, ils ne pouvaient se voir dans la salle commune. Sherlock gagnait toujours et finissait par se lasser d'y jouer.

Le jeune Griffondor n'aimait pas trop les fêtes et ne cessait de fuir s'il le pouvait l'ambiance festive qui régnait. Laissant seul John avec ses camarades de sa maison respectif, Sherlock parcourait le château à la recherche d'un endroit tranquille et calme.

"- Le petit Sherlock est seul ? Susurra une voix derrière lui.

Il se retourna et reconnut James Moriarty. Le garçon aux cheveux de jais se rapprocha de lui et lui tendit la main qu'il refusa poliment. Moriarty grimaça.

"- Tu es vraiment têtu.

- Désolé, mais je n'ai pas envie de te parler, rétorqua Sherlock en tentant de reprendre son chemin. Il fut cependant tiré par la manche.

- Et si j'insitai ! Je sais que mes parents et les tiens ne sont jamais entendus, il est peut-être tant que tu...

- C'est toi qui a poussé à Harriet Watson de me mépriser, espèce de vipère !

- Les gens sont prêt à gober n'importe quoi pour tenter de protéger les siens, tu aurais du voir sa tête !

- Lâche moi ! S'écria Sherlock qui essayait de se défaire de son emprise.

- Non, et si je te transformai en chat comme nous a apprit le professeur Stapleton...

- Non...Gémit Sherlock en voyant la baguette se pointait sur lui. Il tenta d'attraper la sienne.

"- Hey ! James !" Intervint une voix.

C'était le nouveau préfet de Serpentard, Bastien Moran.

"- Lache le ! Je n'hésiterai pas à faire un rapport à Stapleton sur ton comportement." gronda-t-il.

"- C'était pour plaisanter, se défendit Moriarty en lâchant sa proie.

- Excusez le, dit Moran à Sherlock qui se remettait tant bien que mal. Les deux élèves de Serpentard s'éloignèrent. Sherlock entendit Bastien Moran rouspétait le premier année pour son comportement. Il serra des poings, deux fois il avait été faible, deux fois il n'avait pu se défendre seul. Il enragea en lui, espérant rapidement grandir pour pouvoir se défendre comme son père.


"- Sherlock, joyeux Noël ! S'exclama Henry Knight le seul Griffondor à être rester à Poudlard pour les vacances, dans la salle commune.

- Mouais, merci, murmura-t-il en finissant de dévaler lentement et faiblement la dernière marche.

Sous le sapin, était disposé de nombreux paquets. Il saisit les cadeaux qu'on lui avait offert. Son père lui avait offert une collection de feuilles de tabacs et un crâne en cire provenant de la Russie ; sa mère lui avait offert un livre sur les poisons et leurs victimes, avec une boite metallique qui ne s'ouvrait qu'avec un mot de passe ; il avait reçu de son frère une boîte de boules puantes avec un mot "Contre les ennemis" qui le fit sourire et une écharpe bleue provenant surement d'un magazin chic de Londres ; A sa grande surprise, John lui avait offert une loupe, instrument moldu qui l'avait passionné quand le Poufsouffle lui avait montré la sienne ; la loupe était neuf, sa manche était en argent avec une inscription SH à son bout. Le dernier cadeau venait de Molly Hooper, il fut surpris de recevoir de sa part, une boîte en verre où était disposé un rat le ventre ouvert, les organes en vue, "En espérant que cela vous plaise, Molly Hooper". Sherlock sourit. Bien sur que oui, il rêvait d'avoir dans sa chambre un cadavre diséqué, bien que sa mère n'approuverait pas du tout. Il se rendit compte qu'il n'avait pas pensé au cadeau pour son frère pensant que ce dernier n'aurait pas le temps d'en chercher pour lui. Il griffonna rapidement sur un bout de papier, sortit pour aller à la volière et envoyer son hibou. Même s'il semblait détester son frère, Sherlock l'admirait dans le fond. Si son frère ainé avait pensé à lui alors qu'il était en plein travail, lui pourrait lui rendre en gratitude. Encore uen fois, il se rendit compte qu'il n'avait pas pensé à John. Il retourna dans la tour de griffondor et fouilla dans sa valise pour voir s'il n'y avait pas un objet quelquonque qui pouvait interreser son ami. Il trouva enfin une petite boîte de jeu d'échec qui ne s'en servait plus depuis longtemps, et il se demanda d'ailleurs comment avait-elle pu attérir dans sa valise.

Il alla avec son cadeau à la grande Salle retrouver John.

"- Désolé, s'il n'est pas emballé, rougit-il embarrassé.

- Pas grave, dit John un peu content que Sherlock ait pensé à lui, tu as aimé ma loupe.

- Oui, merci.

- J'avais demandé à Papa de l'acheter pour toi, enfin même si en théorie c'est ma mère qui a fait les démarches...

- Ta mère est une moldue ? Demanda tout à coup Sherlock.

- Qui est ce qui te l'a dit ?

- Personne, c'est assez évident, m'offrir un objet moldu est assez rare chez les sorciers...

- M'enfin, je ne savais pas que tu connaissais les objets moldus ...comme j'avais vu que la mienne te plait alors j'ai pensé...

- C'est pas parce que j'ai un soi-disant Sang-Pur que je ne fais pas la différence entre "moldues" et "sorciers" ! S'énerva Sherlock.

John avait un peu de mal à comprendre pourquoi Sherlock se fâchait pour si peu. Il n'avait jamais porté attention sur le fait qu'il soit de sang-mélé, ni sur le fait qu'il fréquentait des Moldus.

"- Ma mère n'est pas une sorcière si tu veux le savoir, lança John, elle est la soeur du meilleur ami de mon père qui est un sorcier, elle ne l'est pas..Je vois pas pourquoi tu as l'air choqué de l'apprendre...à moins que...

- Non, je ne suis pas ces anciens sorciers qui pensent que les Moldus ne doivent pas vivre avec les Sorciers. Seulement...

- Quoi ?

- Mon père n'apprécie pas trop les Moldus, je ne dis pas qu'il hait, ni les déteste...il ne les apprécie pas. Il est toujours méfiant auprès des nouveaux sorciers nés moldus.

- Pourquoi ?

- Un jour, il a du s'occuper de plusieurs groupes de moldus parce qu'ils avaient manipulé un des leurs qui était un sorcier, il a été très choqué de cela. Les Moldus, dès qu'ils comprennent qu'ils détiennent quelques choses qui n'ont jamais pu avoir, ils sont prêts à devenir des animaux sauvages. Voilà pourquoi, je suis surpris que ta mère soit une moldue.

- Ma mère n'est pas comme ça, se défendit John, elle a toujours pensé que la magie est une chose fabuleuse et qu'il faut la préserver. Elle se fiche pas mal de ce que fait mon père dans ses salles d'expériences...et puis elle s'est engagée dans l'armée militaire, cela montre bien qu'elle ne souhaite pas avoir affaire avec la magie !"

Sherlock ne dit rien, il se leva et s'en alla. John le suivit un peu énervé par son comportement.

"- Arrête de me suivre, tu n'es pas mon frère ! S'éxclama le Griffondor.

- Et alors ? Je te signale que c'est Noël ! Je ne vais pas te laisser seul !

- Je n'aime pas Noël...Murmura-t-il tout à coup.

- Pourquoi ?

- Tout est trop joyeux à mon goût...tandis que moi, je ressens ceux d'autre ne peuvent ressentir. Je ressens chaque souffrance de chaque être humain...

- Mais à Noël, tout le monde est heureux...

- Pas tout le monde, je peux sentir les sentiments de chacun, je ressens en toi un profonde solitude, si profonde que toi-même tu penses ne pas la sentir...alors maintenant laisse moi !" Il poussa John pour suivre son chemin, ce dernier le rattrapa.

"- Qu'est ce que tu voulais dire quand tu as de "ressentir chaque souffrance de chaque être humain".

- A tous les Noëls, je peux ressentir chaque sentiment de douleurs, de souffrance, souffla-t-il comme s'il faisait un terrible effort pour parler.

Le jeune garçon de 10 ans devint pâle comme la neige qui tombait derrière eux. Il eut quelques larmes qui coulaient des ses joues blancs.

"- Sherlock...Murmura John ne comprenant pas ce qui se passait.

- ça commence...je les ressens tous, John...c'est affreux..." Il recula, puis se retourna, marchant dans la neige qui s'enfonçait sous ses pieds.

"- Tu en as parlé à tes parents, à ton frère ? Demanda John.

- Non...jamais...C'est tellement...douloureux...j'ai l'impression que mon coeur va exploser...

- Mais..pourtant, tu allais bien tout à l'heure, balbutie John en se rappelant la discussion à propos de sa mère.

- Oui, mais ça va commencer...Dit Sherlock en tentant de remarcher.

- Et qu'est ce que tu fais normalement ?

- Je monte dans ma chambre et je me couche."

Le jeune Poufsouffle vit son ami dans une souffrance si terrible qu'il se demanda comment un enfant de 10 ans pouvait bien surpporter cette étrange pouvoir. Sherlock avait toujours du mal les jours de Noël de métriser ses douleurs.

"- J'aimerai tant que ça s'arrête, souffla-t-il.

- Quand cela va-t-il s'arrêter ? Demanda John.

- Ce soir, à minuit. Comme d'habitude."

La neige tombait et se posa sur les cheveux bouclés du jeune Griffondor. John vit soudainement que le visage du jeune garçon prit une expression de haine et de mépris.

"- Je...Je les haie tous...Je...Mourrez..." Il cria. Il semblait avoir perdu la raison. Il cria si fort que des chouettes et des hiboux s'envolèrent dans le ciel. Sherlock se tira les cheveux si forts que John tenta d'intervenir.

"- Dégage ! Cria Sherlock, dégage !...Je ne veux pas te faire de mal...ajouta-t-il d'une voix fluette paniquante, va-t-en...Dégage espèce de Sang de Bourbe..Non !"

- Sherlock ! Reprends toi...tu es à Poudlard...S'il te plait...

- John...c'est arrivé...Il ne fallait pas que je sorte..Il fallait que...Douleurs, malheurs, haines, guerres, pleurs, meurtres...John..."

Ce dernier n'eut pas le choix, il ne pouvait laisser son ami délirer seul. Il sortit sa baguette et tenta de souvenir d'une des formules que son père lui avait apprit en cas de danger. Il leva sa baguette vers le ciel où les flocons blanches dansaient et il cita :

"Périculum".

"- On va bientot s'occuper de toi, Sherlock...Le rassura John.

Cependant, il semblait toujours délirer et perdre la raison de plus en plus. Sa tête lui faisait si mal qu'il se donnait des coups sur le sol rappelant à John, son elfe de maison, Fornox, qu'il devait toujours métriser dans ses crises. Alors, il utilisa la même méthode avec son ami.

Au bout de quelques minutes, les professeurs Lestrade et Mortimer arrivèrent, l'air inquiet en voyant l'élève à terre dans un délire total. Sans rien questionner, Lestrade porta le jeune Holmes jusqu'à l'infirmerie.

"- Laissez moi ! Tant de douleurs...laissez moi ! Pleura Sherlock en se débattant dans les bras de son directeur, vous souffrez tellement..."

Pendant un instant, Lestrade était prêt à s'arrêter pour demander la raison pour laquelle Sherlock avait dit ses mots mais il continua à courir vers l'infirmerie suivit de Louise Mortimer et du jeune John Watson.

"- Où est mon fils ! Je veux le voir immédiatement !"

"- Madame, je vous en prie, restez calme..."

John entendit de loin les cris d'une femme arrivant vers l'infirmerie. Près du lit où se reposait Sherlock, endormi, il avait veillé sur lui pendant 2 heures. Après l'avoir donné au soin de Mlle Breadley, Lestrade et Mortimer avaient averti de l'incident au directeur qui a contacté très vite la famille. John se demanda comment était la mère de Sherlock. Il fut surpris qu'elle soit déjà là puisque d'après ce qu'il savait, elle était en voyage d'affaire très important.

Les portes de l'infirmerie s'ouvrirent à la volet dévoilant une femme mince avec une robe en soie vert emeraude, une écharpe rouge vif. Sur ces cheveux bouclés en batailles, elle portait un bêret noir en coton. Certes, elle avait assez murit par rapport à la photo qu'il y avait dans le livre "Histoire de Poudlard" pour ne pas dire vieillir. Elle avait la baguette tendue devant elle, prouvant qu'elle avait utilisé un sortilège pour ouvrir rapidement les portes. Le professeur Lestrade semblait exaspéré et John crut lire sur ses lèvres : "- Quelle famille !".

Voyant son fils, étendu dans un lit, elle se précipita vers lui.

"- Mon petit Sherlock ! S'écria-t-elle.

John se sentait extrêmement géner par sa précense surtout qu'elle était la mère de son meilleur ami, un génie qui n'exprimait pas facilement ses sentiments.

"- Qui es-tu, toi ? Demanda-t-elle méfiante. John avait un peu de mal à la voir en tant que femme politique.

"- John Watson, je suis un ami de Sherlock.

- Oh, un Poufsouffle ! s'exclama-t-elle en remarquant l'uniforme, je suis ravie que mon fils t'est comme ami, moi aussi j'étais à Poufsouffle, et Sherlock n'a pas pu trouver mieux qu'un Poufsouffle !"

Le jeune élève se sentit rougir.

"- Que lui est-il arrivé, Greg ? Questionna-t-elle à Lestrade.

- Nous l'ignorons, Elisabeth.

- Comment ça ?

- Enfin, nous ne savons pas ce qu'il a mais d'après monsieur Watson, il aura...un mal-être annuel.

- Un mal-être annuel ?

- Nous ignorons ce qu'il a, voilà pourquoi nous sommes venus vous prévenir en pensant que vous saviez peut-être, étant donné qu'il passe pour la première fois Noël à Poudlard.

- ça n'est jamais arrivé, murmura Mrs Holmes.

John se retint de dire que Sherlock s'était gardé de le dire de peur de manquer de respect à sa mère.

"- Dites ce que vous avez à dire, Watson, lui dit-elle comme si elle avait lu dans ses pensées. Le jeune garçon, surpris, ne répondit pas immédiatement.

"- Il se trouve que Sherlock avait déjà fait..."ses crises" les Noëls précédents, il ne voulait pas vous inquiéter pour rien puisque c'était qu'une fois dans l'année.

"- Maman ? Dit-une voix ensommeillée.

"- Sherlock ! Je suis ici. Je t'emmène avec moi pour finir les vacances...

- Mais ce n'est pas la peine ! Se redressa tout à coup Sherlock tel un garçon plein d'énergie, je..."

Il porta sa main à sa tête. Sa mère le prit dans ses bras, affolée de ce comportement inhabituel.

"- Tant de souffrances endurés...pouquoi ? Souffla-t-il.

- Sherlock ? Je ne comprends pas ce que tu dis.

- Maman, je ressens ta souffrance qui se cachent en toi...où est papa...? Pourquoi est-il en toi ? Je..."

Il hurla. Si bien, que sa mère recula suivit de John et du professeur. Il hurla et commença à devenir violent. John vit Mrs Holmes pointé sa baguette sur lui.

"- NON ! Intervint-il en lui tenant le bras.

- Laissez moi faire, je vais le calmer." Cependant, Sherlock descendit du lit et renversa la table de chevet, mit les draps à terre. Il paraissait ne plus savoir qui il est.

"- Immobi..." Commença Mrs Holmes.

"- Elizabeth, attendez ! L'interrompit une vois grave.

C'était le directeur, le professeur Doyle, qui se trouvait derrière eux, l'air calme. Il alla vers le Sherlock énervé, inconscient. Ce dernier l'ayant vu, se jeta sur lui.

"- Dégagez ! Laissez moi seul ! Je dois souffrir seul !"

A ces mots, la mère éclata en sanglot, dans l'incompréhension.

"- Sherlock, reste calme. Vous êtes à Poudlard. C'est Noêl, vous devez rester calme. Respirez votre mère est là."

Le Griffondor euphorique arrêta ses gestes violents. Il fixa le Directeur puis sa mère.

"- Je suis désolé...ça fait mal...je n'aime pas Noël...

- Vous apprendrez à l'aimer, mon enfant, lui sourit Doyle.

- Non, je...ressens la souffrance du monde tout ce jour...Je n'y arrive pas...Vous souffrez vous aussi...je ressens toutes souffrances les plus profondes de tout le monde !

- Calmez vous, Sherlock."

Mrs Holmes qui pleurait en silence de peur de troubler le calme de Sherlock, étouffa un cri d'horreur.

"- Ce que vous avez est normal, commença Doyle.

- Non, ne lui dites, rien, s'avança la mère je vais lui dire.

- Lui dire quoi ? Demanda Lestrade un peu curieux.

- Sherlock, reviens sur le lit, s'il te plait."

Le jeune Holmes se crispa, de peur de se laisser aller. Lentement il se réinstalla sur son lit.

"- Laissez nous, seule, ordonna Mrs Holmes tel un ordre du ministère. John, le professeur Lestrade et Doyle obéirent avec respect.

Le Poufsouffle se demanda bien ce qu'elle avait à lui dire. Connaissais-t-elle le véritable problème de Sherlock ?

Seuls, la mère et le fils restèrent silencieux.

"- depuis quand ressens-tu cela, Sherlock ? Commença-t-elle d'abord.

- Depuis que j'ai 6 ans, je crois.

- Il est normal alors, c'est l'année où tu as commencé à maitriser parfaitement ta magie.

- Quoi ?

- Sherlock, tu as hérité du don de ton père, malheureusement, il sera plus dure pour toi de maitriser ce don dangereux.

- Quel don ? Je n'ai aucun dons ! Tous ce que je...je...tout le monde souffre.

- Tout le monde ne souffre pas. Ce que tu ressens, je pense que ce sont les souffrances passés, présents et futurs, ce qui te rends agressifs. Ton père ne ressentait seulement la souffrance de ceux qui l'entouraient, ses proches, ses amis, ses professeurs, sa famille. Toi, étant donné que tu maitrises ta magie, ton don s'est encore plus dévellopé mais tu ne peux le controler.

- Comment le controler ?

- Je l'ignore. Seul ton père, le sait.

- Pourquoi le jour de Noël ?"

A cette question, sa mère eut le visage sombre.

"- Noel est le jour oû des millions de gens sont heureux et chassent leurs souffrances au plus profond de leurs âmes. C'est là que ton don peut y aller; Au plus profond des autres. Mais il n'y a pas que cela.

- Quel est l'autre raison ?

- Ce n'est pas à moi de le dire, Sherlock. Dors tant que tu te sens...normal."

Elle lui sourit et tapota avec sa baguette le front de son fils qui protesta avant de s'endormir :" Ne me fais plus jamais ça.".

" Comment vas-tu ?"

M. Sherringford Holmes était un homme aussi mince que sa femme, Elizabeth, mais avait tout de même une carure imposante. Dans un salon typé victorien, il tentait de s'endormir sur le divan, le regard au plafond, fumant une pipe ancienne à l'évidence.

Sa femme était debout, au milieu de la pièce, venant de transplaner à cette endroit. Elle le regarda d'un air inquiet le même qu'elle avait jeté à son fils quelques minutes avant.

"- Je vais toujours bien, dit-t-il en frottant ses yeux.

- Non, ça ne va pas. Je sais si tu vas bien ou non...Protesta-t-elle, qu'y-a-t-il ?

- Je n'en sais rien...même le loup garou qui m'a blessé au bras ne me fait pas aussi mal que ça.

- Tu peux te controler ?

- Bien sur que je peux me controler, j'ai toujours pu me controler à Noël, un putain de jour..."

Il se tut un instant, inspirant et expirant comme s'il essayait de résister à une douleur.

"- Je ressens la douleur de Sherlock." Dit-il enfin.

Sa femme s'approcha de lui, affolée.

"- Qu'est que tu veux dire ?

- Il souffre beaucoup plus que je n'aurai imaginer. Jamais je n'avais senti cela. Même avant, je ressentais ces souffrances, ce don de malheurs...mais pas autant.

- Comment ? Tu le savais et tu n'as rien dit !" Mrs Holmes lui prit son col et le secoua si fort.

"- Tu te rends compte qu'il nous l'a caché et que toi, tu n'a rien fait pour l'aider !

- Ely ! Tu sais très bien que je ne peux intervenir dans ce genre de choses ! Il faut qu'il se débrouille seul, sinon...tu sais ce qui se passera !

- Dire qu'il doit devenir comme toi pour pouvoir se controler...Murmura-t-elle en le lachant.

- Je ne voulais pas qu'il devienne comme moi, à fuir la paix et la vie normale...ordinaire, je viendrai le voir demain."

A ces mots, il se leva, prit son manteau à carreaux verts, noirs et jaunes et sortit. Il neigeait. En Russie, près de Moscou, il neigeait tout le temps en ce moment.


Sherlock avait dès le lendemain été appelé au bureau du directeur alors qu'il venait à peine de sortir de l'infirmerie. Ses maux de tête et de coeur avaient totalement disparu et il put souffler un peu en pensant aux 365 jours qui restaient avant le jour fatal.

Devant la gargouille qui menait au bureau du directeur de l'école, une personne familière s'y trouvait. Il portait un long manteau gris et un deerstalker. Il semblait être dans ses pensées. Entendant les pas du jeune Griffondor, il se retourna.

"- Papa ? S'étonna ce dernier en reconnaissant la figure flegmatique de son père.

- Salut, mon fils, lança-t-il pour bonjour, convoqué par le Directeur ? Ouh là, qu'est ce que tu as fait ?

- C'est à moi de te poser la question...Se défendit le jeune garçon.

- Je t'attendais.

- Pourquoi ?

- Pour le mot de passe, je veux que tu me le trouves ?

- Tu ne le connais pas ? S'offusqua Sherlock.

- Si, mais je voudrais savoir si tu peux...le deviner."

Dans les yeux du père, une lueur brillait de curiosité pour le rejeton qui fronçait les sourcils pris d'une intense réflexion.

"- Ai-je un indice ?

- Oui, le mot de passe change selon les humeurs du directeur, répondit le père.

- A très bien, ça m'avance...Soupira Sherlock.

Pendant quelques minutes, il resta silencieux supportant le regard insistant de son père qui s'impatientait. Enfin, il sourit et leva sur Sherringford un regard de triomphe.

"- Joyeux Noël, lança-t-il à la gargouille. Elle s'inclina et dit :

"- A vous aussi." Puis, elle tourna sur elle-même laissant apparaitre un escalier qui montait.

"- Bravo, Sherlock, le félicita son père en montant jusqu'au bureau.

Cependant, il n'y avait personne dans la pièce. Pas même un chat. Les tableaux des directeurs étaient tous vides, surement passaient-ils les fêtes de fin d'année entre eux. Sherringford s'installa dans l'un des deux fauteuils près de la fenêtre et fit un geste à Sherlock de faire de même.

"- Où est-il ? Demanda celui-ci en le cherchant dans toute la pièce.

- Ne te fatigue pas, Sherlock, il n'est pas là. Il n'était pas la personne que tu devais voir.

- Alors qui ?

- Moi."

Sherlock le fixa étrangement, confondu entre la confusion et la curiosité.

"- Ta mère m'a apprit que tu possédais le même don que moi, même si je le savais depuis longtemps, mais que tu ne savais pas encore le controler et que ton pouvoir est plus grand que le mien.

- Ce n'est pas un pouvoir ! Protesta le fils, ça fait mal !

- Je sais. Mais c'est un pouvoir transmis de génération en génération. Mycroft n'en a pas hérité mais il a hérité le pouvoir de "la mémoire et de la précision".

- Qu'a-t-il avoir avec moi ?

- Il faut que tu comprennes comment nous en sommes arrivés là. Les Vernet sont très connus chez les Moldus avec le peintre français Horace Vernet. C'était en fait un sorcier brillant mais dont le talent de peintre n'était pas reconnu dans notre monde. Ce pouvoir de précision et de mémoire lui a permit de peindre d'énormes tableaux devenus extrêment célèbres chez les Moldus puis chez les Sorciers. Ton pouvoir à toi, vient de ma famille : Les Holmes. Beaucoup plus anciens que les Vernets mais dont le pouvoir est extrêment dangereux pour les plus faibles.

- C'est une sorte de malédiction ?

- Non, Sherlock. Ce n'est pas ce que tu penses. Notre capacité à interpréter toutes vies souffrantes humaines le jour de Noël nous permet de supporter toutes les souffrances du monde, de mieux réfléchir lors d'une situation particulière, de contrôler nos sentiments, de penser rapidement lorsque des vies sont en jeu. Plus tu connaitras douleurs et souffrances, plus ta baguette t'obeira et te servira.

- Pourquoi ressentons cela ?

- Il y a de nombreuses personnes sur terre qui ne sont pas heureux. Toi, tu ne fais qu'absorber leur souffrance le jour de Noël et leur faire oublier.

- ça ne marche pas pour tout le monde, n'est ce pas ?

- Non malheureusement. Seulement ceux qui souffrent réellement et qui garde cette souffrance...

- Aux plus profonds de leur âme, continua Sherlock.

- Qu'as-tu ressenti quand Anderson a utilisé le sortilège de torture ?" Questionna Sherringford.

Sherlock ouvrit la bouche pour répondre mais trop surpris par le fait qu'il savait cela et par cette question, il eut un peu de mal à y répondre.

"- Tu as ressenti une douleur...puis plus rien, comme un douche froide que tu prends, n'est ce pas ?

- Oui, avoua-t-il, j'étais surtout assomé par leurs coups de pieds...Il a surement mal utilisé ce sorti...

- Non, coupa son père, Anderson est un élève très studieux, rater un sortilège, chez lui est extrêmement rare voire impossible. Ce que tu as ressenti n'est que le début des bienfaits de notre don.

- Comment ça ?

- Plus tu souffres, plus tu atteindras un niveau de résistance plus élevé. Tous ce que tu subiras ne sera rien comparer à ce que tu ressentiras le jour de Noël. Tous les tortures et les souffrances physiques et morales que tu connaîtras en dehors de ce jour, ne seront que peu pour toi. Comprends-tu ?

- Je crois oui." Hocha Sherlock.

"- Bien, maintenant que tu sais cela, je pense que tu utiliseras ce jour de Noël avec intelligence !"

Sherringford Holmes s'étira longuement et soupira.

"- Griffondor, hein ! Lança-t-il en pointant du doigt l'insigne de la maison du lion sur le torse de Sherlock, ta mère avait parié que tu irais à Serpentard, elle ne cessait de me dire que tu me ressemblerais trop !

- Mycrof aussi me disait que j'irais à Serpentard, avoua Sherlock en se souvenant d'une de ses disputes avec son frère.

- Sais-tu pourquoi tu n'y es pas allé ? Alors que tu avais toutes les qualités et le caractère requis pour te trouver à Serpentard, comme moi ?

- Non, pas vraiment, j'étais surpris d'ailleurs d'être à Griffondor.

- Réfléchis, Sherlock. Pourquoi le choixpeau - il pointa le chapeau rapiécé endormi- ne t'a-t-il pas envoyé à Serpentard ?

- Il m'a dit que je n'avais aucune ambition, se souvint Sherlock.

Il est vrai qu'il n'a jamais été plus loin dans l'avenir que le bout de son propre nez mais il se fichait pas mal de ce qui pouvait lui arriver par la suite. Être le plus grand sorcier de tous les temps n'a même pas effleuré son esprit.

"- Et aussi, parce que tu refuses que l'on puisse te comparer avec les membres de ta famille, ajouta son père, n'est ce pas ?

A vrai dire, il n'avait pas tort. Si Sherlock avait été à Serpentard on aurait dit que c'est doute le sang de son père qui lui avait donné ce chemin vers cette maison.

"- Peut-être, approuva Sherlock.

- Cependant, tes décisions ont un enjeu dans le choix de la maison. Puisque tu as vu ta mère allait à Poufsouffle, ton frère à Serdaigle et moi à Serpentard, tes pensées se sont dirigés vers Griffondor. Si ta mère y avait été tu serais aller à Poufsouffle...

- Quoi ? Vraiment ?

- Oui, parce que c'est ainsi que pense les Holmes. Dans ma famille, il n'y a pas eu de maisons majoritaires. Le père et le fils, la mère et la fille, ne se trouvait jamais dans la même maison ce qui est un vrai désordre dans notre famille, on ne sait jamais où nos enfants iront et on ne pourra certainement pas les en vouloir si ils se trouvent dans une maison différente de la nôtre.

- Mais les Vernets ?

- Les Vernets sont tous allés soit à Serdaigle, soit à Poufsouffle. Lorsque mes arrières grand-pères se mariaient, jamais ils n'avaient prit une épouse de même maison qu'eux, d'où ta mère qui est à Poufsouffle.

- Donc, si Mycroft a un fils ou une fille, qu'importe, il ou elle ne sera pas à Serdaigle...

- Oui, si on réfléchit ainsi, oui, à 100%.

- Pourquoi me racontes-tu ça d'ailleurs ? Demanda Sherlock tout à coup qui ne comprenait pas comment il est arrivé à discuter de ça avec son père.

- Eh bien ça t'aidera pour plus tard ! Rit-il.

- Quoi ?

- Je ne peux rien te dire, mais je suis sur que tu réussiras."

Son père ébouriffa ses cheveux et lui adressa un sourire.

"- Je te conseille de te plonger dans le livre que ta mère t'a offert, ça aussi ça peut te servir."


Je te conseille de te plonger dans le livre que ta mère t'a offert, ça aussi ça peut te servir

Sherlock ne comprenait pas la dernière phrase que son père avait prononcé ce jour-là. En quoi ce livre pouvait le servir ? Sherringford Holmes avait l'habitude d'imposer à son fils des énigmes autrefois. Et encore une fois, il s'y trouvait devant.

La rentrée de janvier commençait et Sherlock n'avait toujours pas comprit ce que voulait son père. John s'avérait être un mauvais penseur puisqu'il n'avançait pas en lui racontant ce que son père lui avait dit.

"- Tu es au courant que Rachel est revenu ! Murmura John dans le couloir qui menait aux cours de potions.

- Ah, bon ?

- Sherlock ! Elle est dans ta maison...! S'exaspéra le Poufsouffle.

- Ah désolé..."

En ce moment, il avait tellement été absorbé par la phrase de son père qu'il avait oublié le meurtre de la mère de Rachel.

En cours de Potion, Rachel avait reprit place près d'Alyson Gordon. Sherlock remarqua que le professeur Jefferson avait grimacé quand elle entra dans la classe.

"- Il est encore de mauvaises humeurs, chuchota-t-il à John.

- Les prefets disent qu'il souhaite trouver une potion pour rajeunir, l'informa John, mais ce ne sont que des rumeurs.

- Pour rajeunir ? Pourquoi maintenant ?

- Holmes, si vous avez quelques choses à dire, dîtes devant toute la classe ! Gronda le professeur en s'approchant de l'élève.

- Je n'ai rien à dire, professeur, répliqua Sherlock.

- Monsieur Holmes, vous discutiez si bien à monsieur Watson, que je serais ainsi que vos camardes curieux de connaître le sujet de votre conversation."

Il eut un silence. Sherlock entendit quelques ricanements du coté des Serpentards.

"- Je disais à John ( ce dernier blêmit ) que vous êtes un homme seul, qui a perdu ses enfants, vous avez longtemps déprimé et aujourd'hui vous êtes en pleine forme, pourquoi ? Parce que vous avez surement trouvé le remède miracle, puisque vous êtes professeur des Potions, j'imagine. Vous portez des anciennes fringues, ce qui me prouve que vous fichez un peu de votre style vestimentaire et que vous n'avez pas de femmes, enfin vous en aviez une..."

Le professeur de Potions pâlit, les élèves retinrent leurs souffles. John crut n'oser même plus bouger le moindre membre tellement il n'arrivait pas à croire ce que Sherlock avait fait.

"- Sortez immédiatement de ma salle de classe, siffla le Professeur Jefferson.

- Mais...Commença Sherlock pour protester.

- Sortez !"

Il remballa ses affaires et il quitta la classe la tête haute sous les regards effarés de ses camarades de classes.


Curieusement, personne ne revit Sherlock de toute la journée. Il s'était réfugié dans la volière sachant très bien que tous les élèves avaient envoyé leur courrier très tôt le matin et que personne ne viendrait le déranger. Il avait du mal à comprendre le professeur qui l'avait expulsé de son cours seulement parce qu'il avait dit la vérité à son propos.

Tous en caressant son hibou dénommé Skull, il soupira en se demandant quel genre de punition allait tomber.

"- Toi, dit-il à son volatile, je t'interdis de dire à papa et maman que je sèche !"

Le hibou pencha sa tête l'air sceptique puis roucoula.

"- Salut, dit-une voix féminime le faisant sursauter

Sherlock se retourna vivement sur ses gardes. C'était la jeune Rachel qui tenait une lettre. Elle avait le visage triste, ses yeux rouges étaient entourés de cernes. Elle sourit timidement au jeune Holmes.

"- Salut, répondit-il poliement.

- Tu n'es pas en cours de vol à balai ? Demanda-t-elle.

- Non...mais toi tu ne devrais pas y être ?

- J'ai reçu une dispense. Le professeur Ella juge que je n'ai pas encore l'esprit en repos pour pouvoir y monter.

- Ah, ouais..."

En vérité, Sherlock souhaitait qu'elle parte très vite pour rester enfin seul, pourtant la curiosité le prit.

"- Est ce que tu sais comment ta mère est morte ?"

Rachel le regarda d'un air étrange.

"- Quoi ?"

"- C'est une simple question, dit-il un peu énervé par le manque de vivacité de sa camarade.

- Empoisonné, murmura-t-elle, mais tu devrais le savoir, c'est marqué dans les journaux.

- Oui, je sais. au début, tout le monde disait que c'était un meutre...mais ces derniers jours, on pense que c'est un suicide...

- Ma mère n'aurait jamais pensé à se suicider ! S'exclama Rachel.

Pendant un instant, Sherlock fit une fillette en colère contre le monde en entier, il ressentait tout à coup cette colère. Il avait déjà ressenti à Noël.

"- Ton père croit aussi que c'est un suicide ? Demanda-t-il.

- C'est un moldu. Il croit dure comme fer que ma mère s'est suicidée, trembla Rachel.

- On t'a dit qu'elle s'est suicidée pendant ces vacances, n'est ce pas ?

- Oui, on n'a pas arrêté de me le dire. Ils ont dit que c'était une erreur d'avoir cru un meutre...c'était la première chose qui leur venait à l'esprit.

- Mais le poison dans le sang de ta mère n'a pas été détecté, c'est ça ?

- Comment le sais-tu ? Personne n'en a parlé dans les journaux.

- Sinon personne n'aurait abandonné ce meurtre...

- Tu penses que c'est un meutre ?

- Bien sur que je le pense."

La confiance de Rachel resurgit dans son regard. Elle observa Sherlock, pouvait-elle lui faire confiance ?

"- Est ce que tu pourrais demander à ton père de travailler sur la mort de ma mère ? Demanda-t-elle pleine d'espoir.

- Mon père ?

- Oui, j'ai entendu que ton père était un homme qui résolvait n'importe quoi !

- Je pense pas qu'il pourra. Mon père est en Russie en ce moment...Mais je peux le remplacer si tu veux.

- T'es pas sérieux, dit-elle un peu sceptique.

- Non. Je suis le fils de Sherringford Holmes, si tu veux te rassurer, dis toi que je lui en parlerai...Si tu permets que je te pose des questions."

Sherlock savait qu'elle ne lui accorderait pas encore totalement sa confiance. Surtout qu'il serait bizarre qu'un gamin de 10 ans se penche sur un meutre.

"- Genre, commença-t-il, si tu sais pourquoi ta mère a laissé ton prénom pour seule message.

- On m'a dit qu'elle pensait à moi avant de mourir, répondit-elle.

- Je ne veux pas te vexer mais le "on" m'inquiète énormément.

- Quoi ?

- Oui, je suppose que le "On" est les même personnes qui t'ont annoncé que c'était un suicide. Donc, j'éviterai de les croire. Est ce qu'elle t'a laissé quelque chose ?

- Euh...oui, dans son testament, elle m'a donné à peu près toutes ses affaires de journaliste...et un autre truc complètement idiot que je pense que je vais jeter...

- Un truc idiot ?

- Oui, un parchemin vierge. Je pensais m'en servir pour un brouillon, mais l'encre s'efface naturellement.

- Est ce que tu pourrais me le montrer ?

- Oh, si tu veux...tu peux même le garder. Je vais d'abord envoyer une lettre à mon père..."

Sherlock avait véritablement de la chance. Il venait surement de commencer sa première enquête.


Salle commune de Griffondor.

Rachel lui tendit un parchemin plié en quatre, vierge. Il observa longuement et utilisa même des formules mais rien ne marchait. C'était visiblement un simple parchemin.

"- Est ce que ta mère a souffert du poison ? Questionna-t-il un peu faché de ne rien découvrir.

- Je ne sais pas. Personne ne le sait."

Sherlock soupira. Si seulement il avait pu se rendre sur les lieux du meurtre.

"- Est ce que tu n'aurais pas, par hasard, les photos du crime ?"

C'était une question que John aurait sans doute protester. Une fille qui se trimbalerait avec les photos de la scène de crime. Cependant, elle s'en alla rapidement après être revenu avec une photo.

"- Tu...Balbutie Sherlock, surpris.

- Oui, je la garde pour ne pas oublier. Je pensais que ça me serait utile pour plus tard quand je trouverai quelqu'un d'assez bon pour enquêter dessus...et puis, c'est ce que ferait ma mère dans une telle situation..."Ajouta-t-elle avec une expression digne d'une future reportrice, nota Sherlock.

La photo bougeait en parcourant le moindre objet, le moindre coin du corps, toute la pièce. Elle représentait un bureau. Le corps se trouvait à terre, ventre au sol. Au dessus flottait le prénom de Rachel. La femme tenait dans sa main sa baguette. Elle avait visiblement utilisé ses dernières forces pour faire apparaître le prénom. La pièce était très bien rangée. Il n'y avait donc aucune bagarre. Seulement un grand flacon vide gisait près d'elle.

"- Ta mère a eu mal au ventre, annonça-t-il.

- Quoi ?

- Je peux voir d'après cette photo que sa chemise est froissée au niveau de son ventre, elle a forcément tenu très longtemps."

Sherlock remarqua un détail. La mère de Wilson avait les yeux ouverts et la bouche ouverte. Une sorte de liquide en sortait.

"- Dis-moi, tu sais ce que c'est ça ? Demanda-t-il en lui montrant la photo qui s'était rapproché du corps et qui s'éloignait ensuite.

- C'est de la salive, lui répondit Rachel.

- Depuis quand on meurt en salivant ? Murmura-t-il.

Après avoir enregistré toute la photo dans son esprit, il la lui rendit.

"- Merci, lui dit-elle, je te fais confiance. Je pense que tu réussiras.

- Vraiment ? S'étonna Sherlock.

- Ce que tu as dit au professeur Jefferson doit être surement la vérité pour qu'il puisse être aussi en colère, je pense que tu es quelqu'un d'intelligent et je te fais confiance."

A ces mots, elle retourna dans son dortoir. Les cours venaient de se terminer et les Griffondors rejoignaient leur salle commune.


Sherlock n'avait pas envie de dîner et préféra retourner dans son dortoir à méditer sur l'affaire. Il s'affala sur son lit et observa le parchemin que Rachel lui avait laissé. Il était certain que ce parchemin pouvait l'aider...bien que pour l'instant, il n'y parvenait pas.

Je te conseille de te plonger dans le livre que ta mère t'a offert, ça aussi ça peut te servir

Il fouilla dans ses affaires pour saisir le précieux cadeau de sa mère. Il l'ouvrit et parcourut les pages. Des poisons de tous genres défilaient sous yeux. Il y avait même des ingrédients et des conseils pour en fabriquer, mais les ingrédients étaient si rares et si compliqués à chercher que Sherlock se doutait bien que ce n'était pas un livre de cuisines et que celui qui voulait en faire devait surmonter ses capacités. Il expliquait aussi que les victimes pouvaient mourir d'atroces souffrances, parfois perdre la raison, même changer d'aspects à jamais. Le bouquin étant énormes, il tenta de lire en diagonales sachant que ses yeux pouvaient capter le moindre information essenciel. Enfin, son intention se concentra sur un très étrange poison qui pouvait aussi être un remède.


Le Poison des OldBlood

Ce poison est aussi une sorte de médicament qui peut rallonger la vie de plusieurs années. Cependant, sa fabrication néccéssite une extrême patience et une grande précision pour celui qui la prépare.

Ingrédients :

-Sang de licorne

-Sang d'Elfes des Eaux

-Sang de griffon

-Sang de Sirènes des marais

-Sang de poissons d'or

-Miel d'arbres centenaires

Le tout est à mélanger et à chauffer à une pleine lune pendant 5 mins. Il faut ensuite le garder à une température de 32°C jusqu'au lever du soleil. Puis la laisser reposer pendant deux semaines. Cependant, ceci n'est pas suffisant pour qu'il fasse l'effet de remède. Tel quel c'est un poison extrêmement dangereux.

Pour pouvoir bénéficier de son bon coté, il faut le faire boire un OldBlood. Prendre le sang du OldBlood et le boire afin que votre vie puisse se prolonger.

Le OldBlood qui aura bu la solution ne mourra que si seulement le poison a été mal préparé, la victime aura alors des maux de ventre et des brûlures aux cerveaux, de la salive peut survenir juste après de mourir. Il n'y a aucun remède pour cela. Ce poison est indétectable au bout de 3 secondes après la mort. Cependant, si elle a bien été préparé, le sujet souffrira pendant quelques heures tout en lui prodiguant des soins nécessaires pour lui enlever le poison de son sang. Par contre, si on n'intervient pas, il se peut qu'il meure pour axphyxie ou hémorragie interne.

Sherlock n'en croyait pas ses yeux. Il venait surement de découvrir le poison qui avait tué Jennifer Wilson. Il retint son souffle incapable de retenir sa joie qui laissait son sourire s'illuminait.

"- Du poison des OldBlood ? Répéta John ahuri le lendemain matin dans la Grande Salle en plein petit déjeuner.

Il n'avait revu Sherlock depuis une demi-journée et était surpris de le revoir apparaître avec des hypothèses inquiétantes concernants la mort de la mère de Rachel.

"- Je suis certain que c'est ce poison qui l'a tué, murmura le Griffondor qui n'était pas à sa table, ce sont les symptômes que l'on a trouvé sur son corps.

- Sherlock, t'es pas sérieux ? Tu veux vraiment enquêter alors que tu n'as à peine que 10 ans ? et qu'on ne connaît rien encore à la magie !

- Toi, peut-être mais pas moi, répliqua le jeune garçon aux cheveux bouclés, j'ai déjà de nombreuses livres à propos des sortilèges interdits et je peux très bien me passer des cours. Si tu n'es pas avec moi, alors c'est inutile que je reste avec toi."

Il se leva pour quitter la salle d'un pas vif. John resta pendant un moment songeur, puis il se mordit les lèvres et lâcha un "merde" discret avant de se précipiter pour rejoindre Sherlock.

"- C'est bon, je te suis, maugréa-t-il quand il fut à sa hauteur.

- Je n'en ai pas douté une seconde que tu accepterais de m'accompagner dans ce jeu ! Se félicita Sherlock.

- Un jeu ? Tu trouves que c'est un jeu ?

- Oui et le jeu commence maintenant."


Bibliothèque

"- Je n'ai trouvé aucun bouquin qui mentionne des "OldBloods", soupira John en refermant le dernier livre.

L'après-midi était libre pour eux et à peine ayant fini le dernier cour de la journée, Sherlock et John s'étaient précipités dans la bibliothèque pour tenter de chercher ce que pouvait être un OldBlood.

"- On sait que Jennifer Wilson est une OldBlood, fit Sherlock, la question est pour quel raison en est-elle un ?

- Elle a un sang qui est "vieux", lança John qui ne voyait pas franchement plus loin.

- Oui, mais ça veut dire quoi ?

- Y a peut-être un rapport avec le groupe sanguin, A, B ou O.

- C'est un truc de moldu, ça ?

- Eh, oh, c'est humain.

- Bon, passons. Non, je pense que c'est plus...compliqué à mon avis...Bon, il me reste qu'un moyen." Soupira Sherlock en rangeant les livres aidés par le Poufsouffle.

Ce dernier voulut lui demander à quoi il pensait comme "moyen" mais dans son élan trop vif et rapide, il ne parvint à peine à entendre les paroles que son ami doué lui disait. Ce n'est que lorsqu'ils traversèrent la moitié du château en direction de la Grande Salle que John comprit.

Sherlock cherchait des yeux la carure imposante de son frère ainé qui bavardait avec animation avec Anthea à la table des Serdaigle. A cette heure-ci, c'était plutôt une plage détente qu'autre chose.

"- Mycroft ! S'exclama Sherlock en venant à lui.

Le Préfet-en-chef se tourna vers lui, visiblement surpris par l'interpellation de son cadet, en plus devant tout le monde.

"- Sherlock ? Bonjour, Watson."

Le Poufsouffle fit un signe discret de la main, mal à l'aise devant le célèbre élève de Poudlard.

"- Dis moi, commença le jeune Griffondor en se passant des salutations polis, est ce que tu as déjà entendu parler des "OldBloods" ?

- Et pourquoi tu me poses cette question ? Voulut cependant savoir l'ainé des Holmes nullement étonné.

- J'ai lu ça dans le livre que m'a offert Maman...

- Oh, je vois...souffla Mycroft d'un air étrange qui surprit John.

Mais Sherlock trop absorbé par la réponse à sa question ne semblait pas le remarquer.

"- Alors tu en sais quelques choses ?

- Ma foi, oui, mais je trouve qu'il serait plus...distrayant pour toi, si tu le découvrais par toi même, petit frère.

- Quoi ? mais...

- Parmi les cadeaux que tu as reçu pour Noël, il y en a qui pourront te servir, laissa échapper le Serdaigle avec un sourire.

- Mycroft !

- Si tu souhaites résoudre des énigmes, on commence par regarder autour de soi, termina-t-il en se rasseyant, bonne journée, cher frère."

Il retourna à sa conversation avec Anthea et fit signe à Sherlock de déguerpir.

Ce dernier, légèrement énervé, avait oublié la présence de John qui essayait vainement de le lui faire rappeler.

"- Hey, Sherlock ! Attends ! Sherlock ! Bon sang ! SHERLOCK !"

Le griffondor sursauta et s'arrêta alors qu'il dévalait déjà les escaliers pour rejoindre la tour de Griffondor.

"- Oups, désolé, j'avais oublié que tu étais à Poufsouffle, marmonna-t-il en revenant sur ses pas.

- Ton frère semble en savoir plus que nous le pensons, dit John alors qu'ils s'installèrent à une marche d'un escalier toujours immobile.

- Oui, c'est ça qui est frustrant. Il a toujours su tout en avance. Il savait que j'allais à Griffondor, d'ailleurs...

- Donc, il a dit que tu devais regarder dans tes cadeaux de Noël...Tu as reçu quoi ?

- Oh, pas grand chose : des feuilles de tabacs-me regarde pas comme ça, je ne fume pas !- un crâne en cire, un livre- c'est la dedans que j'ai découvert le poison des OldBlood-, une boite fermée d'un mot de passe...

- Tu l'as ouvert ? Demanda le Poufsouffle curieux.

- Hein, non, j'ai pas vraiment le temps pour ça...

- Tu as interrogé Rachel ? Changea John en tentant d'aider son ami bien qu'il savait que ça ne servait à rien.

- Rachel...murmura le jeune garçon les doigts sur les tempes, pourquoi aurait-elle écrit le nom de sa fille ? Pourquoi ?

- Par sentiment, je suppose.

- Mais elle était mourante, bon sang ! Pourquoi...Oh, mon dieu..."

Il se leva d'un bon tout se serrant son ami dans ses bras. Son visage rayonnait de joie.

"- John, John, je te le revaudrai...Dit-il en sautillant de joie.

- Quoi ?

- Tu es une lumière, j'aurai du y penser plus tôt, c'était devant nos yeux et je n'ai rien vu, bon sang ! J'ai le premier indice, John. Ne m'attends pas ici, je reviendrai pour le dîner !"

Et le Griffondor monta dans sa tour laissant le Poufsouffle abasourdi pendant quelques secondes avant de se rendre dans les cachots de sa maison.


Dans le dortoir, Sherlock fouilla dans ses affaires et tomba sur la boîte secrete que sa mère lui avait offert. Il pointa sa baguette sur le couvercle et clama : " Sherlock !" La boîte s'ouvrit doucement. Satisfait, il se saisit du parchemin vierge que Rachel lui avait donné. Enfin, il inspira et de sa baguette, il murmura assez clairement : "Rachel".

C'est alors que sur la feuille brunée, des lignes noirs se dessinaient sous les yeux de Sherlock, arborant un début de plan qui prenait toute la page. D'ailleurs le parchemin fit apparaître des pages supplémentaires. Le jeune Holmes devina rapidement qu'il s'agissait du plan de Poudlard et de ses alentours. Des noms d'élèves et de professeurs apparurent aussi sur les plans, indiquant leur position, leur direction. Il s'installa sur son lit pour mieux observer cette carte étrange. Puis une image en trois dimensions se matérialisa au dessus du plan. Sherlock retint son souffle : la ville Londres était en train de prendre forme sous ses yeux. Plusieurs points rouges se manifestèrent un à un. Le nom d'acteurs, de politiciens ou bien de chanteurs s'affichaient à chaque signalement. Mais ces points rouges ne tardèrent pas disparaître elles aussi et le plan de Londres en 3D laissa place de nouveau à celui en 2D de Poudlard.

Sherlock parcourut alors tout le parchemin et eut un haut de corps quand il vit qu'une seule personne détenait un point rouge près de son nom qui se déplaçait.

"- Qu'est ce que ça veut dire ? Souffla-t-il pour lui même.

Il réfléchit à toute vitesse : c'était connu chez les journalistes de suivre une célébrité ses talents ou encore ses scoops alléchants, Jennifer Wilson était une journaliste pour son travail minutieux et son talent pour connaître chaque endroit de chaque "star", son secret : une carte de maraudeur. Les points rouges étaient sans doute un "tampon", elle marquait en quelques sortes les personnes qui l'interessent pour les suivre. Or...

"- Elle a eu le temps de marquer le meurtrier, murmura Sherlock les yeux brillants, pour nous conduire jusqu'à lui..."

Il suivit de son regard le point rouge qui indiquait que le meurtrier était dans l'enceinte de l'école. Il devait absolument prévenir le professeur Lestrade. Mais d'abord, il devait parler à Rachel pour lui partager sa découverte. A son grand soulagement, elle était seule dans la salle commune, il était bientôt l'heure du dîner et les élèves avaient depuis longtemps quitté le dortoir.

"- Rachel ! S'écria-t-il en la faisant sursauter dans la salle commune vide, j'ai trouvé qui est l'assassin de ta mère !

- Quoi ? Déjà...mais...

- On doit prévenir le directeur, ta mère l'a marqué et il est sur le plan et..."

Il voulut lui tendre le parchemin mais il s'immobilisa tout à coup.

"- Oh, non...j'aurai du regarder plus longtemps, merde, il est rapide...non, non..." Son teint devint livide, continuant à garder les yeux fixés sur le plan. La jeune griffondor, inquiète, se leva.

"- Sherlock ? Qu'est ce qui se passe ?

- Il vient par ici...bredouilla-t-il sous le choc, il vient te chercher..."

Le bruit de l'entrée de la tour traversa la distance qui les sépara. Rachel échappa un cri de frayeur quand ils reconnurent une silhouette familière. Sherlock se plaça devant elle, en une position de défense, rangeant sa carte dans sa poche et tendant sa baguette, bien qu'il savait qu'il n'avait aucune chance. Il n'avait pas pensé à ça. Ni calculer le temps que prendrait le meurtrier à venir jusqu'à eux. Sa réflexion grandiose soit-elle laissait à désirer, il se promit de s'entraîner sur la vitesse pour plus tard.

"- Lâchez votre baguette, Holmes, dit la voix grinçante d'un homme.

- Professeur Jefferson, murmura Rachel terrorisée.

Le professeur des potions avait tendu aussi sa baguette vers les deux enfants. Son regard n'était que mépris et neutralité face à eux. Sherlock nota qu'il paraissait plus en forme qu'en début d'année.

"- Lâchez votre baguette, je connais des sortilèges impardonnables et je pourrai bien m'en servir."

Le garçon jeta un oeil à sa camarade. Il ne pouvait pas risquer de la mettre en danger, il devait la sauver. Il n'avait pas le choix.

"- Vous comptez utiliser le poison des OldBloods pour rajeunir, n'est ce pas ? Lança-t-il en avançant d'un pas.

Il n'avait pas peur de lui, étrangement. Lui, un petit garçon agé d'à peine de 10 ans qui ne connaissait que des formules banales.

"- Expelliarmus !" Cria-t-il.

La baguette ennemie s'envola derrière les canapés. Profitant de la confusion du professeur, il saisit par la main Rachel et courut le plus vite possible vers la sortie.

"- Dêpeche toi !"

Alors, qu'ils venaient de traverser le tableau de la Grosse Dame, Sherlock regarda par dessus son épaule et vit avec horreur que Jefferson pointait sa baguette retrouvée sur eux.

"- Impero." Entendit-il.


John, surpris de ne pas revoir son ami, dans la Grande Salle, demanda aux Griffondors où pouvait-il être. Henry Knight l'assura qu'il se trouvait encore dans le dortoir quand il l'avait quitté. Le jeune Poufsouffle parcourut le chemin que prenait habituellement les camarades de la maison de Sherlock afin de le rencontrer.

"- Watson ?"

John sursauta. Il reconnut Jeremy Brett, préfet très respecté de Griffondor et l'un des plus séduisants élèves de Poudlard en classe de 6ème année, qui visiblement se rendait pour le dîner.

"- Ce n'est pas ici le cachot des Poufsouffle, remarqua-t-il avec un sourire amical, tu t'es perdu ?

- Non, je..cherchais...Sherlock..Holmes, hésita-t-il en jetant un oeil derrière lui pour tenter d'appercevoir son ami.

- Il n'est pas au dortoir, je suis le dernier, il n'est pas dans la Grande Salle ?...D'ailleurs je le cherchais aussi, il a perdu sa baguette."

Il sortit de sa poche l'objet en question. C'était bien la sienne, pour l'avoir tant fréquenté, John le savait bien. Il fut d'autant surpris que Jeremy sache qu'elle appartenait à Sherlock.

"- Ce n'est pas la première fois qu'il perd sa baguette, s'amusa le préfet quand le Poufsouffle lui avait posé la question, donc à force, je la reconnais.

- Je peux la prendre ? Je la lui rendrais si je le trouve.

- Comme tu veux, mais si jamais tu ne le revois pas, reviens me voir, j'irai la lui déposer dans son dortoir. Ne tardes pas trop, Watson."

Sur ceux, après lui avoir confié la baguette, Jeremy Brett s'en alla laissant John pensif. Il savait que Sherlock était parfois maladroit mais quand il s'agissait d'un rendez-vous, à une heure fixe, il était toujours à l'heure, jamais en retard, ni avance d'ailleurs.


Il les avait soumis au sortilège de l'Impérium, ce qui lui avait permis de les conduire à un endroit que Sherlock ne connaissait pas. Quand il eut toute sa tête, il avait oublié le trajet qu'il avait pris pour venir jusqu'ici. De même pour Rachel. Les deux jeunes Griffondors recroquevillaient dans un coin de la pièce, observaient avec crainte le professeur Jefferson qui terminait sa "potion" dans une sorte de cuisine qui ressemblait plus à un laboratoire. Démunis de leurs baguettes, Sherlock et Rachel ne pouvaient rien faire contre un sorcier expérimenté. Même Sherlock qui tentait de chercher les solutions possibles à une tentative de fuite ou d'appel à l'aide, ne parvint à rien.

En observant mieux la pièce dans lequelle il se trouvait, il comprit rapidement qu'ils n'étaient plus dans l'enceinte même de l'école. Une illumination traversa son esprit : 221B Baker Street. La maison qu'avait construit son père lorsqu'il n'était qu'étudiant ! Cette pensée le rassura : aux moins, s'il allait mourir, ce serait dans un endroit qu'il pourrait qualifier de "familiale".

"- La potion est prête, il ne me reste plus qu'à te la faire boire, Rachel Wilson, dit Jefferson en rappelant les raisons de leur elèvement. Il s'approcha d'eux tenant une fiole dans la main, rempli d'un liquide noir.

A coté de lui, Rachel tremblait légèrement mais garder un sang-froid implacable. Tout comme sa mère, se mit à penser le jeune garçon. Elle méritait d'être à Griffondor.

"- Griffondor...Murmura Sherlock brusquement. Sa camarade se tourna vers lui, pensant qu'il avait perdu l'esprit.

C'était évident, maintenant. Il aurait du s'en douter.

"-De générations en générations, chacuns ont exercé le métier de journalistes, voyageurs ou reporter !"

- ...c'est un pouvoir transmis de génération en génération..." La conversation de son père revint dans sa mémoire. Les OldBloods. Les Vieux Sangs. Les Vieilles Familles !

Cet sorte de pouvoir héréditaire qu'il avait lui-même pouvait se manifester sous d'autres "talents" pour d'autres familles sorcières plus anciennes !

"- Non attendez ! S'écria Sherlock en s'interposant entre Rachel et le professeur qui était prêt à jeter le sort de l'impérium, attendez !

- Dégagez, de là, Holmes ! S'énerva-t-il, je peux vous tuer si je le voulais...

- Je...suis un OldBlood ! Plus ancien que les Wilsons ! S'exclama le Griffondor presque firèrement soutenant le regard menaçant de Jefferson.

- Quoi ?"

Les yeux de Rachel s'agrandirent de surprises et d'interrogations, tandis que l'autre semblait soudainement s'interresser à Sherlock.

"- Ma famille possède un pouvoir...puissant qui perdure depuis des siècles et des siècles...hésita-t-il sans oser respirer, alors...laissez la...ne la tuez pas.

- Je n'ai aucune intention de vous tuer, ricana Jefferson, je vous ferai oublier la mémoire quand j'aurai eu ce que je voulais, je ne suis pas un meurtrier.

- Vous avez tué ma mère ! Hurla Rachel en larmes.

- La potion avait mal été préparé ! Je n'y peux rien !"

Pointant sa baguette sur elle, il l'immobilisa lui faisant échapper un cri de stupeur.

"- Sherlock ! S'écria-t-elle paniquée quand elle aperçut Jefferson contrôlait le jeune garçon par le sortilège impardonnable. Ce dernier avait tenté de résister, de reprendre sa volonté, par le biais de son esprit, mais il était vaincu par sa faiblesse d'enfant. Il se vit tendre les mains pour saisir la fiole.

Fais le tomber,...fais le tomber...Lui disait ses pensées. Mais il n'y avait rien à faire, il ne pouvait rien faire, sauf regarder ce qu'il était en train de faire.

Le rebord de la fiole s'approcha de ses lèvres, lui apportant dans sa bouche le liquide noirâtre. La substance traversa dans sa bouche telle une boisson pimentée qui lui brula la gorge, si bien qu'il en trembla.

"- C'est bien, c'est bien, encore quelques gouttes...l'enrougea le professeur avec un horrible sourire.

Il aurait aimé arrêter et jeter ce truc sur sa tronche de zombie mais le sortilège continuait son effet. Enfin, quand il n'y avait même plus une seule goutte dans la fiole, son corps l'abandonna. Cette fois-ci, ce n'était pas à cause du sort. Des brûlures traversèrent tous son corps, des frissons désagréables bloquaient tous mouvements volontaires, sa tête semblait vouloir explosée.

"- Sherlock ! Est ce que ça va ? Sherlock ! Cria Rachel.

La douleur était insupportable pour lui, son ventre lui faisait souffrir, le pliant en deux. Des larmes montèrent jusqu'à ses yeux. Jefferson s'approcha de lui, toujours la baguette levée. Violemment, il lui attrapa un bras et le maintint fermement sur le sol.

"- Non ! Laissez le tranquille ! Protesta Rachel dans un sanglot.

- Ma potion a été bien préparé...Observa le professeur des potions tout en déchirant la manche de Sherlock, dévoilant ainsi son bras maigre. La respiration haletante, il eut du mal à prévoir le prochain geste, ainsi que de contrôler cette torture dans son corps.

Quelque chose de froid s'enfonça alors dans son poignet et remonta tout le long de son avant bras. Le jeune garçon laissa échapper un cri déchirant, sentant son sang coulait de sa peau. Jefferson était en train de dessiner une entaille assez profonde et large pour disposer du sang necessaire pour lui.

"- Enfin...murmura-t-il en tournoyant sa baguette pour qu'elle prelève le sang de Sherlock qui continuait à se battre contre sa blessure et le poison.

Tout à coup, une puissante explosion éclata brisant une des fenêtres. Le professeur s'arrêta et releva la tête vers la vitre brisée. Sherlock trop préoccupé par ses douleurs ne l'avait même pas remarqué et ne pensait rien de plus qu'à ce qu'il était en train de subir. Prudent, Jefferson s'y approcha doucement. Une deuxième explosion qui l'atteint en pleine face.

Rachel poussa un cri aigu en le voyant tomber raide mort, le visage en sang presque défiguré. Maintenant, il était clair qu'il ressemblait définitevement à un zombie. La fillette fut libérée et tremblante comme une feuille, se précipita vers son camarade qui baignait à moitié dans son propre liquide sanguin.

"- Sherlock..Sherlock...pleura-t-elle, qu'est ce que...

- Va..chercher de l'aide...va...prends sa baguette et...Dit-il dans un souffle en contrôlant sa douleur, il n'y a..que 2 km...

- 2km...Mais c'est trop long !

- T'es...une Griffondor, non ? Lança Sherlock d'un ton froid, tu...peux le faire...les Wilsons sont...toujours rapides..."

Devant son visage pâle et torturé, Rachel lui promit de le sauver et s'empara de la baguette du mort, et rapidement sortit, laissant Sherlock seul. Après s'être assuré qu'elle était bien partie, il rampa jusqu'à la fenêtre brisée où reposait le corps de Jefferson et tenta de se lever pour jeter un oeil. Dehors, dans la nuit, il n'y avait rien d'autres qu'un arbre solitaire. Celui ou celle qui les avait sauvé, souhaité sans doute cacher son identité. Il jura qu'il trouvera leur sauveur.

Afin de stopper son hémorragie, il banda son bras avec la manche qu'on lui avait déchiré. Le poison faisait toujours son effet et il ne parvenait pas à rester debout 10 secondes. Il commençait à avoir la nausée et sa vue s'embrumait anormalement. De nouveau, à terre, le dos contre le sol, il laissa ses yeux contemplés le plafond de cette étrange maison. Par contre, si on n'intervient pas, il se peut qu'il meure pour axphyxie ou hémorragie interne. Si on ne venait pas le chercher dans les minutes qui suivront, il risquait sans doute de mourir. Il fallait qu'il contrôle sa douleur, sa souffrance, il devait l'atténuer. Il ferma les yeux et se retrouva dans son lieu favori. Son palais mental. Il revoyait ses années passés dans le manoir de ses parents en compagnie de son chien, Redbear. Il revoyait sa chambre décorée de toute sorte d'objet étrange que son père lui offrait à chacun de ses voyages. Il revoyait son maudit frère qui le réprimandait d'être un idiot. A ce moment, il aurait aimé que ce dernier soit là, simplement pour lui dire que ce n'était pas grave et que demain, il se sentirait mieux.

"- Demain...j'irai mieux, murmura-t-il pour lui-même, demain...j'irai...mi..."

Les ténèbres s'abattirent sur lui.


"- Sherlock...

Une voix douce et agréable, familière.

"- Sherlock...dis quelque chose...

Il était couché sur un matelas confortable et une odeur "médicale" lui chatouilla les narines. Il ouvrit doucement ses paupières. Le visage de sa mère rayonnante fut la première chose qu'il vit.

"- Mon petit Sherlock ! S'exclama-t-elle en le prenant dans ses bras.

Il cligna plusieurs fois des yeux sous la confusion et en tentant de se rappeler des évènements précédents. Il croisa alors le regard de son père, qui était installé sur une chaise, les jambes croisés et le salua de sa main. Sherlock lui adressa un sourire.

"- Qu'est ce qui...s'est passé ? Demanda-t-il alors quand sa mère le relâcha enfin.

- John a prévenu les professeurs de ta disparition..ainsi que celle de Rachel Wilson, ils nous ont même appelé de toute urgence, répondit Sherringford à la place de sa femme, ils avaient fouillé le château et même la forêt interdite mais rien, jusqu'à que l'on croise...c'est ainsi qu'on t'a retrouvé inconscient..."

Son père ne lui disait pas tout. Sherlock le voyait bien mais il préféra ne trop poser de questions pour l'instant.

"- Et...pour le professeur Jefferson ?

- Il est mort...par...ta baguette, Sherlock." Dit son père en ignorant le regard insistant d'Elisabeth.

- Quoi ? Mais...

- On a retrouvé ta baguette, à quelques pas de la fenêtre qui avait été brisé.

- "on" ?

- J'ai retrouvé ta baguette, rectifia son père devant sa remarque, je n'ai signalé à personne ma découverte, enfin sauf ta mère, ajouta-t-il rapidement.

- J'avais perdu ma baguette, se souvint le jeune Griffondor, quelqu'un a du la ramasser.

- Et ce quelqu'un risque fort bien d'être accusé, si jamais on le découvre. Alors je préfère cacher cette indice.

- Tu le sais ?

- Evidemment...

- Sherlock, il faudrait que tu te reposes, intervint la mère qui jugea bon de couper les échanges entre le père et le fils, tu as perdu beaucoup de sang et le poison t'a affaibli."

Il ne protesta pas et se relâcha ses membres. Elisabeth lui adressa un sourire satisfait et tendre tout en lui caressant ses boucles brunes.

"- Je suis fière de toi, mon fils, murmura-t-elle pour que son mari n'entende pas.

- Où est Rachel ? Questionna tout à coup Sherlock.

- Elle a pu retourné en cours, elle était un peu sous le choc...mais sinon elle va bien, lui répondit sa mère, tu es resté inconscient pendant plus de 15 heures...

- C'est plutôt bien que tout le monde sache comment sa mère est morte, non ?

- Oui, sans doute, approuva-t-elle, mais...le ministère aurait préféré que le professeur Jefferson..soit encore en vie pour le juger. Enfin, bon, si il n'avait été tué, tu aurais sans doute perdu la vie.

- Il avait dit qu'il ne souhaitait pas nous tuer, se rappela Sherlock les sourcils.

- Tu serais mort, depuis longtemps, dit son père d'un air grave, le "poison" des OldBloods n'est pas une potion qu'il faudrait prendre à la légère. Dans ton livre, il est énoncé que le sujet ne meure pas en le buvant mais lorsque le préparateur boit ton sang, il absorbe à la fois ton énergie vitale, donc ta vie. C'est une chance immense qu'un ami dévoué t'ait sauvé à ce moment là."

Son épouse l'incita à interrompre ses explications à propos de cette affaire. Elle jugeait que ce n'était plus du ressort de Sherlock pour la suite. Le père ne protesta pas et après avoir salué une dernière fois son fils, il transplana.

"- Mais, je croyais qu'on ne pouvait pas transplaner dans l'enceinte de Poudlard ? S'écria Sherlock abasourdi en se rappelant de cette règle.

- Disons que ton père dispose...d'une certaine liberté, expliqua sa mère en se mordant les lèvres. Elle était visiblement irritée par la disparition innadaptée de son mari. Cependant, elle aussi prit congé après avoir embrassé son fils.

"- Mycroft viendra te voir quand il aura terminé ses cours, lui prévint-elle, Miss Breadley nous a informé que tu pourras quitter l'infirmerie dans 1 semaine, pas plus tôt. Et ne t'inquiète pour la fin de l'affaire de Wilson, ton père termine ce que tu as commencé."

Sur ceux, contrairement à Sherringford Holmes, elle quitta l'infirmerie par la porte très rapidement. A en juger par sa démarche, Sherlock en déduit qu'elle avait sans doute était appelée en plein travail.

A peine quelques minutes après son départ, la cloche retentit et son frère ainé, Mycroft, entra subitement dans la salle à bout de souffle. Il croisa le regard du cadet qui lui adressa un large sourire moqueur devant ses halètements.

"- Ne te réjouis pas trop, Sherlock, siffla le Serdaigle, je suis beaucoup plus endurant que tu le crois."

Le Griffondor haussa les épaules et se renfrogna dans ses oreillers.

"- Pourquoi es-tu venu ? Si c'est pour montrer à nos parents que tu es un frère model, dégage de là, lança-t-il.

- Idiot, je m'inquiète pour toi...quand Brett m'a annoncé que John te cherchait partout et que tu avais perdu ta baguette, j'ai cru que j'allai faire une crise cardiaque.

- Dommage que tu n'aies pas fait, ça m'aurait fait de longues vacances.

- Puis Brett a cru devenir fou quand il a apprit ce qui t'était arrivé, il culpabilisait...Continua Mycroft en ignorant son sarcasme, enfin, tu vas bien et c'est tout ce qui compte.

- Tu savais que nous étions des OldBloods."

Ce n'était pas une question mais une affirmation. Le préfet en chef leva les yeux vers lui avec un sourire qui en disait long. Sherlock se pinça les lèvres, frustré. Il avait rapidement deviné que son frère avait toujours une longueur d'avance sur lui.

"- Je l'ai toujours su, little brother, bien avant que Jennifer Wilson soit trouvé morte.

- Tu connaissais son meurtrier ?

- Ma foi, oui, répondit Mycroft en grimaçant, il était aisé de savoir que le comportement de Jefferson avait changé depuis la rentrée. J'ai gardé un oeil sur lui et j'ai trouvé que effectivement, il cherchait à rajeunir. Je ne m'en inquiétais pas vraiment, jusqu'à qu'il y ait ce meurtre. Jennifer Wilson était une OldBlood, sans histoire et j'ai tout de suite pensé à ce poison...

- Tu le savais et tu as préféré que je le résolve tout seul ? S'énerva alors le Griffondor.

- Je n'avais aucune preuve concrète ! Se défendit Mycroft, je ne suis pas...un homme du terrain qui cherche des indices pour prouver ses dires ! Je suis arrivé à cette...conclusion par un cheminement logique de pensée mais pas avec des preuves physiques et imagés que tu as pu rassembler par toi-même. Et puis, ne me dis pas que ça t'a déplu !"

Là, le Serdaigle venait de marquer un point. Sherlock hocha doucement la tête. Son frère avait raison. Il avait bien aimé résoudre cette affaire que tout le monde avait abandonné.

"- Enfin, souffla l'ainé en s'asseyant sur le lit, tout est terminé, n'est ce pas ?

- C'est plûtot à moi de dire ça, remarqua Sherlock.

- N'oublie pas qu'il y a les examens de fin d'année à préparer, le rappela alors Mycroft.

- Quoi ? Mais...

- Ainsi que le dernier match de Quidditch, continua-t-il, Griffondor a certes gagné contre Poufsouffle et Serpentard mais Serdaigle les a aussi battu, donc je te souhaite bon courage, little brother."

Les yeux du cadet s'arrondirent. Pourquoi son frère lui disait cela ?

"- Sache que le match est dans un mois et demi, tu auras le temps de t'entraîner puisque ton état est, semble-t-il, pas grave...Sache aussi que c'est moi le capitaine de l'équipe et que je suis aussi Attrapeur."

Sherlock leva la tête vers lui, leurs regards se croisèrent où planaient une lueur de défi et de respect fraternel.

"- Je ne te ferai pas de cadeaux, little brother, termina Mycroft, que tu sois de même sang ou non."

Le plus jeune esquissa un sourire qui acceptait ce défi que lui lançait indirectement le serdaigle.

"- Moi non plus, big bro !"


Dans mon fichier WORD, ça se finit comme ça. Je n'ai pas d'inspirations pour donner une fin plus légère, surtout que visiblement John et Sherlock ne se voient même plus. Mais au moins, j'ai tout publié.

La moi de 2014 est satisfaite d'avoir mis un point final à cette fanfic.