Disclaimer : Princesse Sarah est l'oeuvre de Nippon Animation, Aniplex et Frances Hodgson Burnett.

Résumé : Une simple petite pièce a réussi à remettre de la couleur dans la vie de quelqu'un.

Note de l'auteur : Cet écrit a été réalisé dans le cadre du défi hebdomadaire n°225 de la page Facebook « Bibliothèque de Fictions ». Les règles étaient : Vous devez placer les mots "couleur" "demain" "pièce" et "ville". 100 mots minimum, bonne mission !

Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 100 façons de mettre un personnage secondaire de l'avant (41/100) + 50 nuances de fandom méconnu (28/50)

Une simple petite pièce

Une simple petite pièce a réussi à remettre de la couleur dans la vie de quelqu'un. Lorsqu'Anne apprend la vérité, elle n'en revient pas: une toute petite pièce trouvée au hasard dans les rues de Londres a suffi pour bouleverser sa vie... Hier, elle mendiait dans la rue, les chaussures trouées, le ventre creux, l'âme vide... Et aujourd'hui, en plus d'avoir la chaleur de quatre petits pains entre les mains, elle a désormais quelqu'un pour veiller sur elle. Demain, elle se réveillera dans une chambre, un lit, avec un petit-déjeuner, tout cela à cause de cette monnaie tombée d'une bourse.

Tout cela oui, grâce d'une perte minuscule pour les riches.

Et grâce à Sarah Crewe.

Cette fille, à peine plus âgée qu'elle, tout aussi malmenée par la vie, tout aussi affamée... et pourtant, elle vient de rendre à la capitale ses couleurs d'espoir.

Elle a voulu rendre cette pièce à son propriétaire, en vain.

Puis elle l'a dépensée pour obtenir une maigre pitance. La bonne boulangère a ajouté un petit pain en plus.

Mais face à une détresse plus grande que la sienne, elle s'est montrée plus chrétienne que ceux qui prêchent sans montrer l'exemple: sur les cinq petits pains qu'elle avait, elle lui en a donné quatre, n'en a gardé qu'un seul pour elle.

Alors qu'elle a faim.

Alors qu'elle est trop pâle.

Tout ça parce qu'elle s'est trouvée, malgré tout, mieux lotie qu'elle et que nourrir son âme est plus important que nourrir son corps. Dans l'adversité, elle reste digne, fière et surtout, elle continue à montrer de la compassion là où la pauvreté aurait légitimement pu la rendre plus dure, plus égoïste. L'instinct de survie est si ancré en l'être humain!

La patronne du magasin, elle, touchée par cet acte de charité pure et constatant l'état de la mendiante, elle l'a engagée.

Une petite pièce, un coeur charitable, une boule de neige de plus en plus grosse.

Anne espère juste pouvoir un jour remercier cette inconnue à la hauteur de ce qu'elle mérite.

FIN