La prairie de fleurs violettes avait disparu du sol de sa chambre depuis plus d'une semaine déjà... Arthur n'avait pas osé demander à Merlin d'en créer une nouvelle parce que même si c'était joli, il fallait avouer que ce n'était en revanche pas bien pratique ... Leurs vêtements se retrouvaient toujours maculés de traces vertes très difficiles à faire partir. Oh, ils auraient pû cesser de se rouler dans l'herbe mais au fils des jours l'appétit de la succube en lui avait grandi et parfois atteindre simplement le lit paraissait insurmontable tant la faim lui tiraillait le ventre. Tant il voulait Merlin sur le champ. Ainsi il ne pouvait poser ses yeux sur aucun endroit de cette pièce sans se revoir nu sous les assauts de Merlin et quelquefois l'inverse. Bien qu'avec une moyenne d'un, voire deux, repas par jour, les envies de douceur en dehors des repas étaient rares. Rare mais certe pas inexistante. Et Arthur aurait menti s' il n'avait pas avoué aimer ça ... être nourri bien sûr, mais plus que ça, être aimé par Merlin ... ils n'avaient pas reparlé des sentiments que son serviteur entretenait à son égard. Ils s'étaient contentés de prendre cette routine délicieuse d'être ensemble tous les jours. D'être intime tous les jours. Arthur dépréciait les quelques heures de solitude que lui laissait Merlin le matin, alors qu'il se soumettait aux tâches qui étaient les siennes, comme faire parvenir ses directives à ses gens et s'entretenir avec Gaius au sujet de l'avancée du remède. Arthur peinait à croire que presque trois semaines était passé déjà depuis qu'on lui avait lancé ce maléfice. Il avait l'impression que c'était hier encore qu'il avait failli mourir de la faim et il ne souffrait pas autant qu'il l'aurait imaginé d'être ainsi coupé du monde et de n'avoir que Merlin pour seule compagnie. Ho Guenièvre lui écrivait pletor de lettres. Il s'efforçait d'y répondre mais sans conviction aucune. Il supposait que c'était la succube en lui qui annihilait tous ses sentiments pour sa future épouse. Il l'espérait vraiment. Dans un peu plus d'une semaine il devrait reprendre sa place de roi. Et, en réalité, il ne voulait pas. Il ne voulait vraiment pas. Rien que d'y penser lui faisait peser un poids immense dans le ventre. Certes il se languissait du monde extérieur mais pas de ses responsabilités envers le royaume, pas de la pression constante concernant les alliés, les frontières, les saxons, les bandits. Les créatures magiques néfastes ou encore les finances. Il voulait rester un peu plus longtemps là, dans cette chambre protégé de toutes ses obligations, de la gestion du royaume à la conception d'un héritier. Il ne voulait pas de cela.

La boule qui s'était logée dans sa gorge et le scintillement dans ses yeux se dissipèrent presque totalement lorsqu'il aperçu, de la fenêtre où il s'était posté, un homme mince au cheveux brun, revenir des jardins, un bouquet de fleurs à la main. Arthur ne put s'empêcher de sourire. Depuis que la végétation qu'avait fait apparaître Merlin par magie s'était dissiper, il revenait chaque jour avec un bouquet de fleurs, presque toujours différent de la veille pour " égailler la pièce" affirmait il. Et Arthur ne pouvait s'empêcher de trouver cela adorable, car il voyait transparaître dans ses yeux une véritable inquiétude sur ce que son isolement pourrait faire à son esprit. Mais s' il savait qu'il n'en souffrait que peu en réalité et qu'il allait même jusqu'à profiter de ses moments passés ensemble, perdrait-il de la valeur à ses yeux? Il ne voulait pas que les gestes tendres et les petites attentions de Merlin s'arrêtent car chacune d'elle l'aidait à tenir bon contre toutes choses. Sa tête était pleine de lui, il ne parvenait à penser à rien d'autre... et il savait que ce n'était pas seulement dû au fait qu'il était la seule personne qu'il côtoyait, parce que personne ne lui manquait. Après trois semaines séparé, aucuns de ses gens ne lui manquait autant que Merlin lors de ces quelques petites heures qu'il passait loin de lui le matin.

Il le suivait toujours des yeux, observant sa démarche légèrement chancelante et se dit qu'il n'y était sûrement pas pour rien au vu de la nuit qu'ils avaient passée... Un sourire sadique étira ses lèvres... il le voulait. Il avait faim de lui plus que de nourriture en réalité mais il se garderai bien de le dire. Il ne savait plus vraiment ce qu'il ressentait pour Merlin. Lorsqu'il avait appris pour son inclination... il s'était simplement dit qu'il ferait en sorte de demeurer son ami. Mais au fond de lui, il savait que c'était plus que cela. Peut être que ça avait toujours été plus que cela mais qu'il était bien trop occupé pour le voir. Il se mordit la lèvre inférieure avec inquiétude. Comment osait-il même penser à des choses comme celles- ci ... En bas de sa tour, il vit Merlin pénétrer dans le bâtiment. Et la sensation de manque en lui fût encore plus saisissante alors même qu'il savait qu'il serait là bientôt. Les minutes avant de le voir étaient les plus difficiles. Chargé de tant d'appréhension. Arthur n'était pas un grand férue de poésie. Pourtant à chaque fois qu'il pensait à toute cette situation une chanson lui martelait la tête, encore et encore, et il ne savait comment s'en débarrasser. Et c'est un peu malgré lui qu'il commença à fredonner.

(La chanson qu'il fredonne si vous voulez l'écouter : "Belle qui tiens ma vie", Datura médieval music )

-Belle qui tiens ma vie

Captive de tes yeux

Qui m'a l'âme ravie

Ton sourire gracieux

Viens tôt me secourir

ou me faudra mourir

Viens tôt me secourir

Ou me faudra mourir

Pourquoi fuis tu mignarde

Si je suis prêt de toi ?

Quand tes yeux je regarde

Je me perd dedans moi

Derrière lui, il entendit la porte grincer et des pas se rapprocher doucement, pourtant il continua de chanter.

Car tes perfections

changes mes actions...

Il vit du coin de l'œil Merlin poser le bouquet de fleur sur la table et avec une tendresse infinie il vient se coller à son dos, passant ses bras autour de sa taille. Et alors que sa bouche était si près de son oreille il fredonna à son tour.

-Car tes perfections

Changes mes actions

Approche donc ma belle

Approche toi mon bien

Ne me sois plus rebelle

Puisque mon cœur est tien.

Pour mon mal apaiser

Donne moi un baiser

Arthur se disait que cette chanson ne pouvait parler que de lui, elle transpirait de vérité. Surtout cette phrase qui dans son cas était si juste. Et dont il fit les chœurs.

-Pour mon mal apaiser

Donne moi un baiser ...

Merlin repris le complet suivant.

-Ta beauté et ta grâce

Et tes divins propos.

Et sans se consulter en rien, blotti l'un contre l'autre, le regard perdu dans le lointain, c'est Arthur qui continua.

-Ont échauffé la glace

Qui me gèle les os

Et ...

Les mots restèrent coincés dans sa gorge. Bien trop véridique à son goût pour oser les prononcer, si bien que ce fut Merlin qui s'y attela, tellement plus courageux au final, qu'il ne l'était.

-Et ont rempli mon coeur

De amoureuses ardeurs

Et ont rempli mon coeur

De amoureuses ardeurs.

Belle qui tiens ma vie

Captive dans tes yeux

Merlin se tût obligea Arthur à reprendre la suite. Ce n'était qu'une chanson mais il comprenait à présent pourquoi il l'avait si souvent en tête... Les paroles était pour lui vérités.

-Qui m'a l'âme ravie

Ton sourire gracieux.

Et il était vrai que le sourire de Merlin était la plus belle chose au monde et que tout son univers semblait s'écrouler du moment où il ne pouvait plus entendre son rire. Et son âme ... Oui, il avait laissé Merlin le voir lui et non le roi qu'il devait être et s'il fallait être honnête, s'il fallait vraiment être honnête, son âme était à lui. Et c'est en réalisant ce fait indéniable qu'il entendit la voix de Merlin se joindre à la sienne pour le dernier refrain. Dans une symbiose parfaite. Ensemble.

-Viens tôt me secourir

ou me faudra mourir

Viens tôt me secourir

ou me faudra mourir ...

Leurs voix tremblaient. L'émotion était palpable. Ce n'était pas une simple chansonnette. C'était ce qu'il ressentait et la description précise de leurs situation actuelle. L'un sans l'autre, ils étaient condamnés au trepa.

-Voilà des jours que vous fredonnez ce refrain du bout des lèvres messire... La musique vous manque-t-elle ?

Arthur avait le souffle coupé. La musique ? Il n'en avait que faire. Il se retourna, toujours dans les bras de Merlin et lorgnant ses lèvres une seconde il finit par les prendre. Un baiser tendre où se lisait aisément le désespoir et le besoin, urgent. Merlin répondit grandement à ce baiser, pressant un peu plus Arthur contre lui. La chaleur de son corps contre le sien semblait combler un besoin impérieux. Le savoir là, rassurait toutes ces angoisses. Et plus encore, s'il savait que lui allait bien, sa propre vie n'avait plus d'importance. Il voulait le combler, là maintenant. Il était né pour le servir et lui être totalement dévoué. Les lèvres de Merlin dévièrent sur le cou d'Arthur, un sillon brûlant jusqu'à sa clavicule. Ses mains se resserrèrent sur ses hanches.

-Merlin je... Les mots restèrent bloqués dans sa gorge.

Même s'il s'en rendait compte maintenant, il ne pouvait décemment pas le dire. Il ne pourrait jamais le lui dire car ses sentiments n'étaient pas normaux. D'ailleurs si lui-même ne les avait découverts, jamais Merlin ne se serait livré à lui sur ce sujet. Il avait gardé son inclination pour lui. Sans jamais la lui avouer directement. à la place, il avait pris soin de lui, l'avait protégé, l'avait aimé dans ses gestes. Entre hommes on ne pouvait pas se permettre de faire déballage de ses sentiments, c'était une chose que l'on faisait pour le plaisir des dames. Et Merlin était loin d'en être une. Nettements plus hardi que ces dernières, car déjà il sentait ses mains descendre dangereusement vers ses fesses et ses dents aimaient à maltraiter le lobe de son oreille. Arthur avait désespérément envie de lui dire, ne serait-ce que pour les accepter, ses mots qui lui brûlaient la langue. Et s'il ne pouvait lui dire son affection pour lui, alors il s'emploierai à la lui montrer.

-Merlin je te veux. Reprit il plus confiant.

Merlin revint planter ses yeux dans les siens et Arthur fut troublé d'y lire autant de désir et cette lueur tendre qui venait contraster en tout point la bestialité sauvage qui se dégageait de lui. Et c'est sans répondre et débordant de cette pressante envie qu'il vient prendre ses lèvres. L'une de ses grandes mains parcourant les cheveux blond du roi, ses doigts long frôlant sa nuque, et déposant par ce biais, d'intenses frissons dans tout son corps. L'autre de ses mains était revenu sur sa hanche pour être sûr de le rattraper dans le cas où le mouvement de ses pieds le ferait trébucher. Merlin avança, petit pas, par petit pas, ne quittant pas les lèvres de celui qu'il aimait depuis tellement d'années. Bientôt Arthur senti l'arrière de ses genoux taper contre le sommier de son lit. Et bien décidé à ne pas y tomber seul, il accrocha fermement ses doigts sur la chemise de Merlin, l'entraînant avec lui dans sa chute. Merlin rit de cette action tout en tendant ses bras, et se mit sur ses genoux pour ne pas trop écraser son roi. Il le dévisagea, de ses yeux bleu opalin qui ne le quittait pas et où se lisait un tel mélange d'émotions qu'il en restait confus. Depuis son nez droit à ses lèvres rosies et brillantes de l'humidité de leurs récents baisers. Il ne put s'empêcher de passer le revers de son index sur la peau pâle de sa joue, glissant sur le contour marqué de sa mâchoire et remontant lentement jusqu'à ses lèvres entrouvertes.

-Je suis à vous... Murmura Merlin dans un souffle. Et la poitrine d'Arthur lui fit soudain mal, comme serré sur elle-même.

-Si c'est le cas alors prouve-le et prends moi.

Ce fut au cœur de Merlin de cesser un instant de battre. Il papillonna une seconde des paupières avant qu'un large sourire niais ne barre la moitié de son visage. Ce sourire qui le caractérisait tant et qui avait l'étrange pouvoir de consumer toute la pièce et de répandre une joie et une taquinerie intense sur tous ceux qui posaient les yeux sur lui.

-À vos ordres, monseigneur.

Merlin ponctua sa phrase d'un baiser qui n'avait plus rien de doux. Il le dévorait. Et malicieusement, il faisaient frotter leurs parties basses l'une contre l'autre au rythme des aléas effréné de leurs baisers. Ils sentaient leur excitation pressée l'une contre l'autre et la barrière que représentait alors leurs vêtements ne les avaient jamais autant encombré qu'en cet instant. Cette urgence dans leurs envies l'un de l'autre, ils n'auraient su l'expliquer. Peut être étais-ce parce qu'ils savaient tous deux que cette situation ne durerai pas éternellement, qu'elle était même à la fin de sa période de sursis. Alors peut être ne voulaient il tout simplement pas en perdre une seconde. Ou peut-être était-ce parce que séparer l'un de l'autre trop longtemps, même l'air à leurs poumons semblait douloureux. Séparés ils n'étaient rien. Ils étaient le roi Arthur et Merlin l'enchanteur. Il ne le savait pas encore mais leurs noms traverseraient les âges, liées l'un à l'autre, presque indivisible. Leurs destins avaient toujours été liés. Et il le serait pour toujours. Merlin défie le foulard autour de son cou et fit passer sa chemise par-dessus ses épaules. Il délassa son bas mais ne prit même pas le temps de l'enlever en entier, non, il préféra nettement ôter celui d'Arthur. Une fois cela fait, il passa une main sur son torse, relevant sa chemise rouge presque jusqu'à sa gorge. Ils se dévisagèrent un instant, le souffle court. Leurs plans pour la suite se lisant aisément aux abords de leurs iris. Celles-ci deviant sur leurs verges mutuelles gonflés à tout rompre par l'excitation qui leur consumait l'âme. Et même s'ils avaient été intimes de nombreuses, très nombreuses fois, il y avait quelque chose de plus maintenant. Merlin ne savait rien de la réciprocité de ses sentiments pourtant de ce fait, l'air avait changé autour d'eux. Il n'y avait plus aucune contrainte. Ce n'était pas par faim, ou emporté par le désir de la succube en lui qu'Arthur se donnait, mais par amour pour l'homme qui se tenait sur lui. Le surplombant d'une prestance qu'il y a quelques semaines encore, jamais il n'aurait soupçonné.

-Dépêche toi d'être en moi ... Supplia Arthur, les yeux confus et le teint rougit par la honte d'une telle demande.

Un râle rauque passa les lèvres de Merlin alors qu'il vient tendrement titiller l'un des tétons dressés de son roi du bout de sa langue. Il releva ses yeux dans ceux d'Arthur qui les vu scintiller. Il compris pourquoi lorsqu'il sentit contre lui le majeur de Merlin, visqueux d'une étrange substance qu'il commençait à connaître et à grandement apprécier puisqu'elle faisait en sorte que sa douleur soit bien moindre. Le doigt s'insinua sans trop de mal en lui et toucha d'emblée ce point délicieux qui lui fit se cambrer au possible. Merlin sourit contre sa bouche qu'il venait de reprendre et commença de lent vas et vient, s'assurant de ne pas trop changer d'angles puisque celui-ci semblait si bon. Du moins c'est ce qu'il en déduisait au vu des lèvres pincées d'Arthur d'où réussissait tout de même à passer un léger gémissement de bien être.

-Vous êtes tellement beau ... Arthur ...

Le dénommé rouvrit les paupières et lorsque ses yeux croisèrent ceux de Merlin il fut surpris de les trouver si vibrant. Comme la surface d'un lac dans laquelle on venait de jeter une pierre. Il y avait dans ses yeux une ondulation certaine. Et Merlin ne comprenait pas comment le désir qu'il avait pour lui pouvait le troubler à ce point. Il ne voulait pas que ça s'arrête, jamais. Il voulait revoir ce regard des centaines et des centaines de fois encore. Et pourtant ... Cela s'arrêterai... Bientôt. Merlin retira son doigt, il ne pouvait plus attendre. Il descendit du lit et prenant Arthur par les hanches, il le fit glisser jusqu'au rebord du matelas. Arthur écarta prestement les jambes. Les mains de Merlin se positionnant sur le dessous de ses cuisses pour s'offrir une vue encore plus parfaite. Et elle l'était. Arthur avait les joues rougies autant que ses lèvres. Ses mains étaient crispées sur les draps, dans l'attente impatiente. Sa cage thoracique se soulevait sans aucun rythme. Et son érection était telle qu'elle bavait sur son ventre. À cette vue, les mots " je vous aime" brûlèrent furieusement la langue de Merlin. Mais il ne pouvait se résoudre à les prononcer. Car il savait que jamais il n'entendrait la réponse qu'il souhaitait entendre alors mieux valait se taire. Après tout, Arthur savait dors et déjà pour ses sentiments. Pourquoi en faire étalage encore une fois. Non, Merlin ne dit rien. à la place il s'enfonça en Arthur lentement jusqu'à la garde. Lentement certes, mais bien plus vite que d'accoutumé. Il ne voulait plus attendre. Il ne pouvait plus. Les yeux d'Arthur roulèrent instantanément. Preuve que lui non plus ne désirait pas plus que cela d'y aller doucement. Merlin commença donc des mouvements de vas et viens, d'abord mesurés. Mais les gémissements d'Arthur devinrent tellement excitant qu'il ne pû qu'accélérer grandement le rythme. Arthur devenait de plus en plus bruyant. Merlin fit briller ses yeux. Lançant un sort qui, il l'espérait, isolerait la pièce et tous ces sons. Du claquement sec de son bassin contre les fesses de son roi ou des gémissements effréné de ce dernier qui ressemblait de plus en plus à des cris.

-Messire ... Vous hurlez ...

-Co... Hann... Comment pourrait-il en être autremmmennnt...C'est ... C'est tellement bon ... Je .. Je vais perdre la tête... Merlin! Merlin je... Ha. Hmm...

Merlin avait été rendu fou par ce bref échange. Il ne ralentit pas, bien au contraire. Et il sentit le corps d'Arthur trembler et se resserrer autour de lui. Son ventre pâle fût sali d'un blanc laiteux et les yeux de Merlin brillèrent abondamment. Merlin embrassa l'intérieur de la cuisse d'Arthur à plusieurs reprises et le souffle plus que court, il s'allongea près de lui. Arthur reprenait doucement son souffle, encore saisi de tremblements. Il vit la main de Merlin poser sur le matelas prêt de lui et même s'il essaya un instant de se retenir il finit par la prendre dans la sienne. Entrelaçant leurs doigts.