Disclaimer : Hello ! Je vois que l'histoire vous plait toujours autant, merci de vos retours ! Rappel : cette fanfic se compose de 18 chapitres, publiées tous les 3 jours. Bonne lecture pour ce chapitre 13.
Rappel du chapitre précédent :
Resté seul sur le fauteuil, une érection douloureuse dans le pantalon, Severus souffla. Les lèvres douces de son élève le hanteraient durant des années, il le savait.
À 19 heures, en ce mardi 9 janvier, le trio de gryffondor posa, pour la troisième fois de la journée, leur fesse sur les bancs de la salle où les repas prenaient place. Harry n'avait pas eu une seconde pour lui.
Un manque de concentration évident
Mardi 16 janvier, 16h00 (16ème journée).
Les jours qui suivirent le mardi 9 janvier passèrent extrêmement vite, de sorte qu'Harry n'en retint que peu de choses. Les cours et les devoirs s'enchainèrent ainsi que les repas. En bref, les élèves de Poudlard réintégrèrent la routine. La seule chose qui motiva Harry fut que chacune de ces journées fut rythmée par ses rencontres avec son professeur.
Chaque fois, ce fut Snape qui le convoqua. Chaque fois, il accourut. Quelque soit l'heure de la convocation (Severus avait continué son système de petits papiers), il trouvait un moyen d'échapper à ses amis ou son activité en cours pour le rejoindre. Un jour, il mit même en place un moyen pour s'extirper d'un cours d'Histoire de la Magie, suite auquel Severus l'avait rabroué. Vraisemblablement, il n'était pas d'accord avec le fait qu'il loupe un cours, même un aussi ennuyeux que celui du professeur Binns.
Il avait donc laissé tomber.
Chaque jour, il avait donc retrouvé son professeur dans ses appartements et suivant le temps qu'ils avaient tous les deux, ils avaient passé un moment à discuter de tout et de rien. Surtout de tout en fait, puisqu'ils furent bien obligés de se rendre compte qu'ils ne connaissaient rien l'un de l'autre.
À chaque rencontre et sur le même modèle que la première fois, chacun donnait une série d'informations plus ou moins importantes. Harry savait donc désormais que Severus avait triché une fois en cours de botanique et que tous ses sous-vêtements étaient en soie.
Ils riaient beaucoup et s'étaient largement rapprochés. Tant rapproché d'ailleurs qu'à la fin des dernières rencontres, Harry était persuadé qu'il allait se passer quelque chose.
En effet, malgré leur apparente retenue, une certaine tension sexuelle émanait des deux hommes. Chaque séance commençait par un baiser, très pur et tendre, dont Harry raffolait. Ces baisers lui rappelaient à quel point son amant lui avait manqué. Ils lui permettaient de sentir à nouveau le souffle chaud de Severus ainsi que son odeur musquée. Ils lui permettaient également de se rassurer. Oui, Severus voulait toujours de lui. Enfin, ils se sentaient appartenir et désiré.
Puis ils s'asseyaient sur le canapé ou des fauteuils et discutaient de leur vie passée mais aussi du quotidien. Severus restait assez discret sur son métier de professeur, il n'allait jamais jusqu'à parler des élèves mais il parlait volontiers de ses travaux sur des potions. Harry fut étonné de découvrir que le potionniste ne faisait pas de potions que lors des cours mais aussi sur son temps libre. C'était une réelle passion.
Plus la fin de la visite approchait, plus Harry sentait sa chaleur corporelle augmenter. Il avait du mal à se concentrer et n'avait qu'une chose en tête : Severus. Il tentait donc des manœuvres pour se rapprocher de lui et Severus finissait constamment par le faire venir vers lui pour l'embrasser langoureusement, comme la dernière fois.
Harry fut surpris de découvrir à quel point ça ne le dérangeait pas d'être constamment à genoux devant son professeur lorsqu'ils en venaient à cette partie-là. Cette position lui venait tout naturellement et il n'en ressentait aucune honte. Sa plus grande jouissance venait du fait qu'un homme aussi dominateur que son professeur l'aimait assez pour prendre soin de lui.
Car oui, même s'il ne s'agissait pas d'amour dans le sens strict du terme, il était clair qu'une réelle alchimie les liait. Aucun d'eux n'avait tenté de poser des mots dessus mais ils savaient que quelque chose se passait.
Parfois, dans des gestes, des paroles, c'est comme si Harry ressentait qu'ils étaient tout l'un pour l'autre. Dans les silences, les regards, les caresses, les respirations, ils se sentaient appartenir l'un à l'autre. Désespoir ou complémentarité ? Le temps le leur dirait.
Leur relation peu commune semblait leur convenir à tous les deux. Severus avait tout d'abord continué à émettre des doutes puis s'était largement détendue. Désormais, c'est lui qui menait les conversations. Il avait de tendres attentions pour lui. Il s'inquiétait notamment de ses notes, de son sommeil et il avait longuement abordé le sujet du consentement, de l'importance de l'attirance mutuelle. Harry n'avait cessé d'abonder dans son sens. À vrai dire, bien que les quelques attouchements et baisers de Snape lui plaisent, Harry en voulait plus. Bien qu'il s'agissait de son choix de mieux connaître son professeur, il voulait aussi apprendre à connaître son corps.
Malgré la tension qui montait entre eux, Severus n'avait rien entrepris, comme Harry l'avait demandé. Sauf que désormais, Harry aurait pu mourir pour se faire ramoner le cul par son professeur.
C'était donc en pleine forme et passablement excité qu'il se dirigeait vers les appartements de son professeur après ses cours.
À 16 heures et 1 minute, il toqua à la porte des appartements de son professeur. Comme à son habitude, celui-ci apparut tout de noir vétu, toujours sans sa cape. Avec un sourire et un regard vers les couloirs, il fit rentrer son élève. Lorsqu'il attira le jeune homme vers lui pour lui faire un baiser, il fut surpris de l'engouement de celui-ci. Habituellement, Harry attendait l'assentiment de Severus pour approfondir le baiser. Aujourd'hui, c'est lui qui posa ses mains derrière la nuque du plus âgé pour l'entraîner dans une étreinte tout en l'embrassant ardemment. Lorsque Harry relâcha son professeur, celui-ci le regarda mi-amusé, mi prêt à lui sauter dessus.
C'était toujours Severus qui s'asseyait en premier. Lorsque le potionniste choisissait le fauteuil, Harry optait pour le canapé et inversement.
Or aujourd'hui, lorsque Severus choisit le canapé, Harry vint s'asseoir non pas à côté de lui (ce qui aurait déjà été une première) mais à ses pieds. Il s'était mis de côté de sorte qu'il pouvait regarder Severus lorsqu'il en avait envie sans toutefois avoir à le regarder droit dans les yeux. Le professeur eut un temps d'arrêt lorsqu'il se rendit compte de la situation puis continua à parler. Après tout, si Harry faisait cela c'est qu'il en avait envie et qui était-il pour lui refuser cela. Il ne s'en formalisa donc pas et, d'un coup de baguette magique, fit léviter les petits gâteaux et le thé préparés ultérieurement.
-Alors Harry, comment s'est passé ton week-end ? Je souhaiterais que tu m'excuses à nouveau de n'avoir pu honorer notre rendez-vous hier, des affaires urgentes m'ont tenu à l'écart de Poudlard.
- Ne t'inquiète pas. Je savais que ça serait difficile de pouvoir se voir tous les jours. Peut-être qu'il arrivera même plusieurs fois où ça viendra de moi.
Sur ces mots, ils débutèrent leur conversation. De temps à autre, Severus passait une main nonchalante dans les cheveux mal rangés de son élève. Il aimait garder ce contact permanent avec lui, bien qu'il en ai rarement le luxe.
Si Harry lui avait semblé étrange au début, il agissait tout à fait normalement désormais. Si ce n'est qu'il n'arrêtait pas de gigoter sur son bout de tapis. Il croisait et décroisait les jambes à l'infini, se posait contre le canapé puis au contraire contre la table basse. Severus voyait bien que le jeune Potter n'arrivait pas à se concentrer sur leur conversation. À la troisième question à laquelle l'étudiant répondit "Pardon ?", il perdit patience.
- Harry, tout va bien ?
- Moi ? Oh… Oui bien sûr, évidemment…
- Mais encore ? Severus aurait tout donné pour être dans la tête de son élève. Lorsqu'il fit repartir la conversation, il croisa le regard de son élève qui fixait son… son… son paquet ?
- Potter !
- Quoi ?
- Dis-le moi si ma conversation t'horripile tant que ça.
- Eh bien à vrai dire, professeur… J'aime t'entendre parler, tu le sais.
- Oui ?
- Et tu aimes parler n'est-ce pas ?
- Où veux-tu en venir ?
- Il me semble t'avoir entendu dire que tu aimerais me voir lécher tes bourses.
Si Severus n'était pas vacciné contre ces phrases hautement sexuelles sorties de nulle part grâce à Lucius, il aurait émit un rire nerveux. C'était donc ça, tout ce remue ménage parce que le jeune Harry Potter voulait l'avoir en bouche. Le survivant regardait le sol, de gêne ou de soumission ? Sûrement un peu des deux.
- Tu en as envie, Harry ?
- Oui.
La voix du jeune homme n'était plus qu'un souffle. Il n'en revenait pas. Cette phrase lui trottait dans la tête depuis que Severus l'avait prononcé et il avait réussi à la faire sortir malgré lui et son professeur avait l'air partant.
- Malheureusement, je crains que tu n'aies pas encore mérité ce plaisir.
La déception s'abattit immédiatement sur Harry. Il avait déçu son amant et maître, il en était sûr. Il releva les yeux lorsqu'il sentit une main lui caresser doucement la joue.
- Ne t'inquiète pas, je veux simplement vérifier que la chienne que j'ai vu précédemment est encore là. Déshabille-toi.
Harry avait réfléchi à l'éventualité de cette requête des centaines de fois. Il s'était imaginé se déshabiller lentement, retirant ses vêtements un par un, excitant son professeur. Tout ça pour qu'à la dite heure, il finisse par jeter ses vêtements au sol dans une agitation confuse.
En enlevant le dernier bout de tissu avant d'être totalement nu, il se rendit compte qu'il avait déjà une érection proéminente. Toujours à genoux, il releva les yeux et croisa ceux de Severus qui souriait sombrement.
Sans un mot, le potionniste lui présenta deux doigts qu'Harry s'occupa de mouiller de sa salive. Il joua un moment avec les doigts, suçant, léchant, mordillant. Inconsciemment il s'était mis à onduler ses hanches. À chaque fois qu'une partie de son sexe frottait contre le sol, cela lui envoyait une onde de plaisir qui le faisait gémir.
- En venir à se frotter au sol pour se toucher, quelle bonne petite chienne tu fais Harry. Sais-tu pourquoi tu lèches mes doigts actuellement ?
Severus laissa la bouche de son soumis pour lui laisser la capacité de répondre. Ses joues étaient rougies et son souffle court. C'était comme ça qu'il le préférait.
- Pour… pour m'habituer à lorsque je vous aurai au fond de ma gorge ?
- Bien tenté, mais… J'ai d'autres projets pour cela. Tourne toi et à quatre pattes s'il te plait.
Une fois qu'Harry se fut replacé, il sentit l'absence du regard de Severus. Il savait qu'il le regardait mais ne pas le voir le fit se sentir seul face à la situation. Après un long silence pendant lequel il ne sut ce qui allait se passer, il sentit un doigt lui titiller la rondelle. Instinctivement, il se tendit et son trou se resserra.
- Ts, Harry. Tu me connais, tu sais que je ne te ferais pas de mal n'est-ce pas ?
Entendre sa voix pénétrante le rassura. Il se força à penser à son plaisir. Il avait déjà été pénétré, bien que moins souvent qu'il ne l'avait fait. Le doigt continua de faire des petits cercles jusqu'à ce qu'il pénètre doucement la barrière. Une fois à l'intérieur, Severus fit de petits mouvements, cherchant à détendre la chair afin de faire passer plus de doigts encore. Une fois bien habitué à la présence d'un seul doigt, il fit de légers allers et retours. Il avait donc mouillé les doigts de Severus pour que ceux-ci puissent le pénétrer. Cette seule pensée le plongea dans un plaisir intense.
Il sentit soudain une main se refermer sur ses couilles. Le contact était assez ferme et cette simple pression le fit supplier. Son sexe était bandé, aux abois. Il redemandait la main de Severus.
- Harry, je veux que tu recules sur mes doigts.
Les secondes s'égrainèrent tandis qu'aucun des deux hommes ne bougeaient. Harry tentait de rallier les derniers neurones qu'il lui restait afin de comprendre la requête. reculer sur ses doigts. Cela voulait dire qu'il devait faire un mouvement pour que ses doigts entrent en lui. Il allait se faire doigter par Severus. Rectification, il allait SE doigter sur Severus. Il frissonna de plaisir.
Le potionniste débuta un massage de ses testicules, lent et quasi insoutenable. Son index dessina doucement le contour de ses bourses gonflées jusqu'à ce qu'il se mette à trembler. Il remonta lentement la fente de son fessier jusqu'à atteindre son entrée. Le professeur massa langoureusement son trou. Harry faillit s'écrouler sous le coup de la surprise en sentant un liquide s'écouler le long de sa fente, liquide qui, par sa fraîcheur, lui fit l'effet d'une lave en fusion.
Il entrouvrit ses jambes encore plus, se cambrant pour exposer son intimité à son professeur. Il voulait plus de ces caresses aériennes mêlant plaisir et douleur, plus des commentaires salaces qui faisaient dresser sa bite. Mais Snape se bornait à caresser son anneau de chair sans jamais aller plus loin. Il gémit de frustration.
- Tout ce que tu as à faire, c'est de reculer.
La voix de Severus était sourde d'appréhension. Après tout, il n'était pas si sûr qu'Harry allait accéder à sa requête. Pourtant dans un petit cri, Harry recula son cul vers les doigts qui le torturaient. Il le fit jusqu'à ce que ses doigts, il lui sembla qu'il y en avait trois, soient au plus profond des ses entrailles. Il poussa un gémissement ce qui fit palpiter le sexe de Severus. Il faudrait qu'il pense à l'enregistrer un jour. Il se branlerait tous les jours.
Severus sentit à quel point le trou de son élève était serré. Cela n'empêcha pas Harry de débuter des allers retours lents. Il dut implorer tout le self control qu'il avait en lui pour ne pas le baiser, là maintenant, sur le sol, jusqu'à le faire pleurer.
- Si j'avais su Harry, qu'en toi je trouverai une telle chienne, il y a bien longtemps que je t'aurai laissé boire en retenue.
L'élève ne répondit pas, trop concentré sur les doigts de son professeur qui titillait constamment un feu couvant en lui. Son souffle était haletant et il ne cessait d'imaginer la scène : son professeur, assis tandis qu'il était à quatre pattes, s'enculant sur ses doigts. À chaque allers et retours, il sentait son sexe frotter sur le tapis et ce contact rugueux lui envoyait des décharges électriques le laissant pantelant.
Severus parlait peu mais quand il le faisait c'était pour l'encourager, lui dire qu'il était heureux de le voir s'épanouir sur ses doigts, qu'il voyait les efforts qu'il faisait juste pour pouvoir lui lécher les couilles. Car oui, Harry gardait en tête l'objectif de base. Depuis qu'il avait sucé son professeur, cette pensée ne l'avait pas quitté. La salope en lui vivait pour le moment où il pourrait à nouveau faire plaisir à son professeur.
Lorsqu'il sentit la seconde main du potionniste faire de légères caresses sur son sexe, il mit encore plus d'ardeur à la pénétration. Les doigts au fond de lui le fouillaient doucement et il sentit qu'il n'allait pas tarder à éjaculer.
Dans une dernière friction avec le tapis, il sentit son sexe et son corps tout entier se tendre. Dans un long gémissement, quasiment comme un pleur, il jouit sur le sol de l'appartement de Severus Snape.
Les doigts de celui-ci s'activèrent encore quelques secondes dans ses entrailles tandis que son autre main pompait les dernières gouttes qu'il aurait pu oublier à l'intérieur de ses bourses.
Il s'écroula tout bonnement face contre terre, incapable de supporter son poids. Son cerveau s'était mis à l'arrêt et il peina à répondre à son professeur lorsque celui-ci lui posa des questions.
- Tout va bien Harry ? Tu t'es bien débrouillé.
- Oui, je…. Oui.
C'est tout ce qui pu sortir de sa bouche. Il entendit Severus se lever du canapé et il ferma les yeux. Lorsqu'il les ouvrit à nouveau, il vit que le maître des cachots s'était accroupi à ses côtés et qu'il essuyait son corps de toute trace éventuelle de plaisir.
- Veux-tu te reposer ?
- Pas avant d'avoir fait ce que j'avais à faire.
OUI JE SAIS J'AI ENCORE COUPÉ UN LEMON (mais ça fait deux fois plus de plaisir non ?) Allez, à mardi !
Titre du prochain chapitre : Le meilleur des deux mondes
