Non, pas de suite. Juste que j'ai retrouvé une ébauche de suite datant de 2014 dans mes fichiers. Voici ce que j'ai écrit cette année là. Je ne change rien, je me modifie rien, il y a beaucoup de fautes, des erreurs de syntaxes et d'autres choses horribles.
Non, il ne revait pas, il était bien petit. Il était bien un garçon. Il avait bien rajeuni. C'était un cauchemar. Il ne pouvait croire une seule seconde. Comment en est-il arrivé là ? Comment tout cela s'était-il produit ? Il se souvenait du professeur Presbury, de ses expériences mais comment a-t-il pu rajeunir ? Comment a-t-il pu redevenir un enfant ?
« Sherlock ? Ouvre, s'il teplait ! Disait la voix de son frère derrière la porte de la salle de bain de sa chambre. Non il ne voulait pas ouvrir. Il avait honte de ce qu'il était devenu. Il ne voulait se confronter au monde qui verrait que le grand détective de génie était transformé en un enfant...Ou plutot, il ne voulait pas que l'enfant en lui le soit confronté.
« Sherlock que se passe-t-il ? Qu'as tu ?
- Ne me parle pas comme un enfant ! Cria-t-il à la porte fermée à clé.
- Mais enfin, tu...
-Je ne suis pas un enfant, murmura-t-il en regardant son reflet sur le miroir, tu sais que je ne suis pas un enfant. Alors ne me traite pas comme un enfant.
Derrière la porte, Mycroft avant entendu les paroles de son cadet. Son cœur se fendit, il ressentait la douleur de Sherlock dont l'esprit n'arrivait pas à définir ce qui se passait réellement. Tout semblait si irréel.
« Ecoute, ce n'est pas de ta faute, on trouvera un moyen pour que tu puisses vivre correctement sans que personne ait des doutes à ton sujet... » Tenta Mycroft. Un silence régna de l'autre coté de la pièce.
« Pourquoi ? Pourquoi est ce à moi que tout arrive ? Pourquoi moi ? Entendit-il pleurer.
- Ce n'est pas de ta faute, tenta de le rassurer Mycroft, tu n'y es rien.
- Je voulais pas...J'ai pas voulu ça. J'ai jamais...Myck...pourquoi ?
- Sherlock, écoute. Je te promets que nous trouverons un moyen...pour te...guérir.
- Ce sera pas..possible...ce sera pas possible, je veux pas y retourner...je veux pas..."
Le politicien resta silencieux, écoutant son frère sangloté derrière la porte. Il se maudit. Il s'insulta. Il retint ses larmes.
"- Je te promets que je te protégerai, mon frère. Je te protégerai. Maintenant, ouvre cette porte, murmura-t-il en serrant les dents.
Il eut un clic. La porte s'ouvrit, laissant entrevoir le visage en larmes du petit garçon aux cheveux bouclés qui se jeta dans ses bras.
"- Me laisse pas...Myck...Me laisse plus...Gémit-il mouillant la chemise de son ainé.
- C'est promis, je te le promets, répéta Mycroft en serrant son frère.
Quelques jours plus tard :
Londres. La nuit était tombée depuis déjà quelques heures, elle avait englobé la ville du mystère anglais, rendu l'atmosphère chaleureux de la journée en une soirée glacée et empli d'effroi aux cris éternels de victimes agonisants sous les coups de leurs assassins, tandis que des chiens hurlaient à mort contre ceux qui oseraient s'approcher de leur territoire. Les caméras de surveillance, cependant, évitaient souvent ce genre de scènes macabres et détruisant ainsi la romance et la tranquilité de Londres. La ville des crimes, la ville des affaires insolvables. Ce qui n'empêchait pas une petite silhouette en manteau élégant noir arpenter les rues, les avenues et les boulevards à la recherche de ceux qui auront osé s'en prendre à plus faible ou encore qui auraient perdu la notion de la vie, qui auraient souillé de leurs mains le sang d'un innocent, ceux qui auraient le crime et la mort dans la peau. La petite silhouette sombre marchait lentement, savourant chaque pas, respirant chaque bouffée d'air, analysant de ses yeux bleus et froids chaque détail de chaque endroit londonien. C'était sa ville. Personne n'avait le droit de s'en emparer tant qu'il serait de ce monde. Et même si il n'était plus lui-même, et même si le destin était mal tourné, il resterait là à veiller jusqu'à, qu'enfin, il ait trouvé la réponse à sa question. Pourquoi lui ?
Il était devenu l'enfant de Londres. Sherlock, l'enfant maudit de Londres. Et tous ça pour une...race maudite qualifiée de supérieur...
L'Enfant Maudit de Londres
Redevenir adulte. C'était tout ce qui comptait pour lui. Mycroft faisait tout pour rechercher un soi-disant remède. Seul dans sa chambre de Baker Street, il s'était allongé négligemment sur son lit trop grand pour lui désormais. Même s'il était enfant, il disposait tout de même de son indépendance. Mycroft avait au début souhaité qu'il soit pris en charges 24h./24h mais vu comment il évoluait dans cette situation inimaginable, tous avaient compris que Sherlock restait toujours et encore celui qu'il avait connu bien que parfois son caractère enfantin remontait à la surface.
Il contempla le plafond pendant de nombreuses minutes, en silence, immobile. Il n'était à peine que 18 heures. John n'allait pas tarder à revenir de son travail. Mme Hudson lui avait demandé encore et toujours plusieurs fois s'il avait besoins de quelques choses et il lui fait clairement savoir qu'il voulait être seul.
Enfin, il soupira et observa ses mains de gamins. Il aurait tellement souhaité devenir adulte. Mais comment ? Il ne souvenait plus, il avait du mal à se rappeler du soir où on l'avait "transformé".
"- Montrez vous ! Souffla-t-il au vide de sa chambre.
C'est alors q'un vent glacial envahit tranquillement la pièce, ce qui d'ailleurs lui fit un plus grand bien. Trois spectres difformes apparurent autour de son lit d'adulte. Elles prirent alors l'apparence de trois hommes dont le physique se rapprochait étrangement : Cheveux bouclés, visages fins, nez plus ou moins retroussés et des yeux bleus. Les traits de ses spectres s'accentuaient au fur et à mesure, si bien que Sherlock pouvait désormais les dévisager sans problèmes. Leurs vêtements n'étaient cependant pas les même. L'un portait un costume cravate, l'autre une simple chemise avec un gilet et des bottes élégantes et le dernier plutôt typé randonné.
Sherlock se redressa pour accueillir ses êtres transparents. Il leur adressa un sourire timide.
"- Tu as pris du temps pour nous appeler, fit l'homme en costard.
- Je suis désolé, je n'avais pas encore la force de le faire. Rappelez moi vos noms déjà ?"
Les trois émirent un rire retenu devant la question.
"- Mémoire longue quand tu veux, Sherlock, s'amusa celui en vêtements de randonnée, je suis Maurice Bretts.
- Ah, oui, c'est vrai, professeur en archéologie, c'est ça ? Se souvint le jeune enfant.
- Robert Miller, continua celui qui n'avait encore dit mot.
- Architecte, hocha Sherlock, et vous, je crois que c'est Edward Rathboon.
- Tu as au moins retenu le mien, soupira ce dernier.
- Désolé, je n'avais pas encore toute ma tête quand..."
Sa gorge se serra. Les trois visages fantomatiques s'assombrirent.
"- N'abandonne pas, Sherlock, dit Bretts, on trouvera bien un moyen pour te "guérir".
- Dîtes moi rapidement ce que je dois faire, releva le petit détective, si j'attends que mon frère s'en charge je risque bien de devoir recommencer une autre vie !
- Il est vrai que tu pourrais très bien, continuez ta vie d'enfant, tu retournes à l'école, approuva Rathboon, et si je me souviens bien ton frère à de quoi te payer une scolarité de...
- Hey, Ed', t'oublies que tu parles au détective consultant, intervint Miller en remarquant le regard noir que jetait l'enfant, de plus, l'Angleterre a besoins de lui en ce moment même.
- C'est vrai, mais tout de même...
- Il a souffert pour redevenir ainsi, donc ne compte pas sur moi pour t'épauler, Ed', dit Bretts.
- Je suis content de savoir que vous êtes pour moi, répliqua Sherlock impatient, mais je dois faire vite, dîtes moi ce que vous avez fait pendant le lapse de temps où je vous ai laissé tomber."
Les trois fantômes échangèrent un regard entendu et légèrement amusé.
"- Tu t'es donc enfin décidé à affronter ton..."passé" ? Demanda tout d'abord Rathboon.
- Dîtes donc, l'avocat, je ne suis pas un accusé, alors évitez ce genre de question, siffla Sherlock en se mordant les lèvres, venez en au fait.
- Très bien, Rob' est retourné là-bas pour découvrir quelques indices "scientifiques", quant à Maurice, il est allé suivre le reste des membres de Blackwood, quant à moi, je suis allé suivre la lady Irene Adler.
- Irene Adler, murmura l'enfant en posant une main sur son front, je crois l'avoir déjà vu...une fois..."
Ses compagnons transparents ne dirent rien pour ne pas troubler sa réflexion qui recherchait dans ses souvenirs les plus douloureux.
"- Et ? Qu'avez vous trouvé ?
- J'ai bien peur que tes fon ]
Et c'est ainsi que j'ai terminé en 2014 cette fanfic. Je ne la finirai pas, la moi de 2014 n'est plus celle de 2023 et j'ai aucune envie d'y retourner. Comme cela fait presque 10 ans que cette fanfic n'a jamais eu de chapitres, je suppose que peu la liront. Je veux mettre un point final à cette histoire. A toutes ses histoires de celle que j'étais en 2014. Donc en publiant ce que j'avais écrit en 2014.
Pour ceux qui espéraient une suite, j'en suis navrée. Je n'écrirai plus de suite de mes fanfics d'avant 2014. Je veux dire "adieux" à la jeune fille fille que j'étais en 2014 et rendre hommage à son imagination du moment en publiant et en fermant définitivement ces vieilles armoires.
