Le thème 20 du Challenge Plaisir était : Une déclaration.
Sherlock rentra en soupirant après un thé interminable chez ses parents avec son très cher frère. Il se laissa tomber sur le canapé en soupirant et tourna la tête pour voir John. Celui-ci était assis dans son fauteuil, un livre entre les mains. Le détective l'observa :
-Je suis content d'être rentré à la maison, je n'en pouvais plus de voir ma famille. Je suis mieux avec toi pour seule compagnie, car il n'y a que toi qui me comprennes vraiment. Avec toi je peux être moi-même car tu ne me juges pas. Tu ne me comprends pas non plus, mais tu acceptes le fait de ne pas être aussi intelligent que moi, que je sois comme je suis et qu'il est impossible de me changer. Et c'est pour ça que j'aime ta compagnie, car avant toi, personne n'avait réussi à accomplir ça ! Tu sais me canaliser, tu as su voir qui j'étais vraiment, ce dont j'avais vraiment besoin. Et c'est pour ça que je t'aime. Car tu acceptes nos différences, tu sais faire preuve d'humilité, mais aussi comment me dominer quand il faut, tu arrives à trouver cette balance entre te tenir en retrait pour me laisser briller, mais aussi les moments où tu dois prendre les devants car moi je ne suis pas fait pour certaines choses de la vie quotidienne.
John arqua un sourcil surpris, il était si rare que Sherlock évoque ses sentiments. Le brun se leva et vint auprès de lui pour l'embrasser :
-Merci d'être là pour moi John. Je ne te le dis pas, et c'est mon tort, mais ça me fait vraiment du bien de t'avoir.
-Le thé familial a donc été si dur que ça ?
-Disons que... oui, et je suis encore désolé que tu n'aies pas pu venir.
-Ce n'est rien, cette réunion à l'hôpital était passionnante, lança le médecin avec ironie.
Sherlock l'embrassa encore et se colla contre son amant, caressant son torse :
-Et si nous allions nous changer les idées dans la chambre ? Je suis sûr que je peux te faire oublier cette réunion ennuyeuse, rien qu'avec ma bouche.
John eut un sourire en coin, il aimait quand Sherlock se lâchait assez pour flirter avec lui et oser lui faire des sous-entendus sexuels. Mais ce qui l'amusait aussi, c'était que son amant ne conçoive que très difficilement de faire l'amour ou un quelconque acte sexuel en dehors de la chambre à coucher. De ce côté, il était resté très conservateur et vieux d'esprit. John passa sa main par le bouton ouvert de la chemise du détective et caressa sa peau :
-Je demande à voir !
Sherlock sourit, le prit par la main et l'emmena dans la chambre, bien décidé à ce qu'ils puissent tous les deux oublier leur après-midi ennuyeux grâce à leurs corps nus en train de s'aimer. John voulait savourer, car il était très rare que Sherlock veuille lui prodiguer des caresses spontanément. En général, c'était John qui prenait l'initiative d'exciter son partenaire, et ce n'était que là que Sherlock se laissait aller et osait enfin faire des choses à son amant. Mais que là, ce soit lui qui engage les choses, c'était plutôt rare. Le médecin s'allongea donc sur le lit, attirant Sherlock sur lui tout en continuant de l'embrasser, il devait avouer que la déclaration de son amant l'avait émoustillé, alors il voulait en profiter au maximum pour qu'ils prennent du plaisir tous les deux sans attendre.
Fin
