Je ne possède aucun des personnages du manga.
Un recueil de textes courts sur l'univers du manga Goldorak, nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire
Ce texte a été publié pour la première fois dans le cadre d'un défi whump. J'ai décidé de publier aussi dans le fandom d'origine.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES SUR LE PRINCE DE L'ESPACE
Douleur psychologique
- C'est arrivé l'année où mon existence s'est écroulée, alors crois-moi père, je sais ce que représente une Lune rouge.
Tout en parlant, le jeune prince d'Euphor tremblait et le professeur Procyon détestait le voir dans cet état, lui qui avait tout fait pour qu'il essaie de se reconstruire. Il se doutait que ce serait difficile, mais il savait aussi qu'il suffisait parfois d'être bien entouré pour reprendre goût à la vie et voir l'espoir renaître. Son histoire l'avait bouleversé et lui qui n'avait jamais eu d'enfants lui avait ouvert sa maison et son cœur. Actarus ne l'avait pas repoussé, acceptant sa tendresse et son affection, l'appelant même « père » avant même que ce dernier n'émette l'idée de faire de lui son fils pour éviter les questions… et ils l'étaient devenus, père et fils… sans vraiment le chercher.
Depuis quelques mois, le professeur trouvait qu'il allait de mieux en mieux sauf que cette nuit, il venait de comprendre que ses douleurs étaient encore à vif.
Quelques instants auparavant, il avait été alerté par un cri et s'était précipité dans sa chambre. Actarus avait fait un cauchemar atroce. Un cauchemar qui l'avait fait se réveiller en sueur et il tremblait encore des pieds à la tête. Gêné de voir son père adoptif surgir aussi inquiet pour lui, il avait tenté de lui exprimer ses peurs tout en essayant de se maitriser.
Cependant, le professeur n'était pas dupe. Il voyait bien qu'il luttait pour ne pas se mettre à pleurer et il voulait bien le comprendre, voir toux ceux qu'il aimait se faire massacrer avait de quoi vous traumatiser à vie. Cela ne devait jamais réellement quitter son esprit, même quand il lui disait que ça allait bien.
Doucement, Procyon se laissa tomber assis à côté de lui et pressa son épaule contre la sienne. Il l'aurait bien prit dans ses bras, mais il savait que son fils adoptif n'était pas très tactile, alors son épaule contre la sienne qu'il pressa en retour, cela voulait déjà dire beaucoup.
- Tu sais, sur Terre, il arrive que la Lune soit rouge sans que ce soit signe de mauvais présage.
- C'est vrai ?
- Oui, la Lune prend une apparence cuivrée à chaque fois qu'elle est basse sur l'horizon, à cause de la lumière du Soleil qui l'éclaire et qui est filtrée en passant au travers de l'atmosphère terrestre. C'est un phénomène d'optique.
- Elle était plus que cuivrée ce soir… et si c'était Véga ? Je ne peux pas rester sans réagir. Je ne peux pas rester à ne rien faire une fois de plus.
- Je ne pense pas que tu sois resté à rien faire, tu as lutté.
- J'ai perdu.
- Actarus.
- J'ai été faible et inutile. Je ne ferais pas la même erreur, je te le promets père.
- Ne dis pas que tu es faible, il suffit de te regarder mon fils. Tu as survécu, tu veux encore te battre. Celui qui se relève est plus fort que celui qui n'est jamais tombé !
Actarus lui lança un regard à la dérobé et finit de s'appuyer contre l'épaule de son père. Le professeur Procyon sourit et passa un bras dans son dos pour le ramener contre lui.
- Je ne veux plus jamais perdre ceux que j'aime.
- Tu ne me perdras pas… aujourd'hui ce n'est rien, mais si jamais Véga nous attaque, nous lutterons ensembles. Tu n'es pas seul…
Un frémissement parcourut le corps du jeune prince qui ferma les yeux. Le professeur ne dit rien, mais resta là, assis à côté de lui le temps qu'il se sente mieux. Il ne réalisa qu'au bout de plusieurs minutes qu'il s'était endormi. Doucement, il le rallongea et remonta la couverture sur lui.
- Repose-toi fils. Ce soir tout va bien.
