Auteur ; Tina-chou alias sasunaru-Tina
Le roi que j'ai choisi
Epilogue ; Le roi que j'ai choisi
La vie avait passée, les années s'étaient écoulé et tout le monde avait continué son chemin.
Un beau matin d'été, une silhouette marchait d'un pas lent en direction d'un banc non loin de là. La personne était âgée et ses cheveux autrefois dorés comme le soleil, avait perdu de sa teinte et ne brillait plus que du blanc.
Il fut soulagé d'arriver à destination. Son souffle était court et ses vieux os ne supportaient plus autant d'exercice qu'à sa jeunesse.
Les éclats de rire des enfants lui vinrent aux oreilles. Il ferma les yeux et profita un instant à écouter tous les sons autour de lui.
Il entendait les oiseaux, les pas précipités, les rires, les éclats de voix, le chant des cigognes… le bruit des vagues s'échouant au large.
Oui, il entendait tout clairement.
Il se laissa rêvasser un moment, rouvrant les yeux pour admirer la vue, la mer était juste en contre-bas, le port était animé et les odeurs de poissons et épices mélanger, lui rappelait des souvenirs.
La vie avait été belle ces dernières années. Il avait vécu comme il en avait envie. Il s'était marié avec une jolie fille aux cheveux rouge, avait croisé nombres de gens durant sa carrière de marchant et il avait été diplomate entre plusieurs pays, avant que ceux-ci ne trouvent un équilibre et que la paix se soit installée. Bien sûr, il y avait des fois des tensions…. Ici et là, mais rien qui ne déclencherait une guerre. Pas comme dans sa jeune jeunesse, à Balbadd, puis à Magnostat, avant de se terminer définitivement à Sindoria.
Un sourire amer effleura ses lèvres alors qu'il se souvenait de la disparition de Sinbad et ensuite de tous ces autres amis.
De sa jeunesse, il ne restait que de rares personnes à l'avoir connu.
Mais que lui importait, c'était triste certes, mais bientôt, ils les rejoindraient tous, dans l'autre monde, là où la mort n'existe pas, là où il serait en paix. Auprès de ses parents bien-aimés, auprès de ses anciens amis…. Et auprès de sa défunte femme.
À ce souvenir, il murmura dans un triste amusement.
-Tu vois Morgiane, je t'ai survécu…
Le vent vint caresser son visage ridé par les années.
Puis, il se sentit fatigué, il ferma les yeux un instant, juste un petit instant.
-Alibaba ?
-…mh
-Alibaba !
Cette voix, il la connaissait, mais il n'avait aucune envie de rouvrire les yeux.
-Alibaba… réveille-toi ! Tu es rentré !
Alibaba ne comprit pas vraiment, mais lorsqu'il sentit sous sa peau quelque chose de doux et moue, il consentit à ouvrir un œil, afin de vérifier l'endroit où il se trouvait.
-Bienvenu à la maison…. Alibaba !
Alibaba ouvrit les yeux et fut presque choqué par la vision qu'il avait. Près de lui, il reconnu sans mal Aladdin, Aladdin, mais plus jeune, ayant l'apparence de son adolescence.
-Al- Aladdin ?
Ce dernier lui sourit !
-Oui, c'est moi ! Bon retour, Alibaba !
Et sans lui laisser le temps, Aladdin le serra dans ses bras.
Quelques secondes passèrent et finalement, il sentit quelque chose d'étrange, ou plutôt, c'est qu'il ne ressentait plus rien.
En observant, Aladdin toujours accroché à lui, il vit que ses mains n'étaient plus ridées et que son corps ne lui transmettait plus aucune douleur.
Puis, son esprit s'éclaircit tout à coup, comme si l'omnipotence l'avait touché.
-Tu as compris ?
Demanda Aladdin alors qu'il reculait un peu, il lui offrit un grand sourire et lui tendit la main,
-Viens…. Les autres t'attendent !
Alibaba regarda la main tendue de son ami le plus cher, décédé depuis quelques années et sans hésiter, comme à la belle époque, la saisi et se retrouva entrainé loin de son lit moelleux et hors de sa chambre spacieuse.
-Oui…. J'ai hâte !
…
Dans un vieux cimetière, un vieux couple marié, habitant Balbadd, enfin, la république de Balbadd, étaient venu se recueillir sur une tombe, pleurant et remerciant la personne d'avoir croisé leur chemin.
Sur la pierre tombale, on pouvait y lire inscrit en lettres d'or.
« Alibaba Saluja, né le 15 juillet 1975, mort le 16 août 2070. Un roi dans le cœur des gens. »
-Salut l'ami, tu vas nous manquer !
-Pour moi, tu resteras à jamais le roi
-Oui… le roi de la paix.
-…et du commerce !
Rajouta la vieille femme en souriant.
Ils restèrent un moment, puis, leurs deux enfants, ainsi que leurs petits-enfants vinrent les chercher.
Tous prirent la peine de prier devant la tombe et ils partirent heureux. Heureux d'avoir rencontré Alibaba et des souvenirs remontaient, des beaux souvenirs, empli de rire et de joie.
.-.-.-.-.-Fin-.-.-.-.-
Note de l'auteure
Voici enfin la fin de cette histoire, peut-être qu'un jour je ferai des petites histoires qui rentrerons à l'intérieur ou des petits bouts de suites.
Mais merci à tous d'avoir lu jusqu'au bout et d'avoir patienté pour la longue attente de la fin.
J'ai eu du plaisir de jouer avec les personnages de ce manga et j'ai hâte de pouvoir recommencer malgré le temps passé depuis la fin du manga original.
A bientôt j'espère.
PS; ne sachant pas la date d'anniversaire d'Alibaba, je l'ai inscrit de manière fictive. Et si vous vous le demandez, les deux personnes devant la tombe, ce sont Hassan et Zaynab mais ça pourrait aussi être Toto et Olba, à vos préférences
