Cette histoire débuta ainsi. Ce fut la nuit. Ce fut une nuit orageuse à laquelle, aucune personne ne voudrait se confronter. Comme dans les dessins animés où une personne était proche d'être emportée par le vent mouvementé. Pour faire court ce n'était pas le moment d'aller faire une petite promenade, de bonne santé. Les gens s'enfuirent pour s'abriter, sous les toits des grands immeubles. Ils cachèrent très mal, leur agacement et leur mauvaise mine. Cette journée ne fut pas aussi florissante que vous le pensez.

Alors que tout le monde se préoccupait et faisait leur petit besoin personnel, comme changer de vêtements ou attendre que la pluie cessât tout simplement de tomber. La journée semblait agréable. Les lampadaires éclaircissaient avec très peu d'intensité le trottoir humide. Parfois ils clignotèrent car ils ne fonctionnèrent pas correctement. Au coin d'une petit impasse, une personne se démarqua de l'ombre. Il chancelait de droit à gauche comme un ivrogne qui tenait à peine debout, s'arrêtant près d'une boutique. Les décorations étaient des guirlandes, leur luminosité flashait l'inconnu, qui était un jeune homme _ environ dans la vingtaine_ ses vêtements n'étaient pas trompés malgré la forte pluie qui continuait de se déchaîner !

C'était le dieu du mal en personne prénommé par certains dieux Mephilis Lenoir ! Vous vous demandez pourquoi le Mal incarné se déplaçait dans la rue comme un être humain totalement ordinaire. La raison de sa visite put paraître farfelue, mais ce fut authentique ; le dieu aimait une chose par-dessus tout : causer le chaos et plonger le monde dans une douce fin indéterminée et provoquer une purge mondiale. Or, le dieu se cachait, se faufilait dans la masse parmi les mortels pour éviter de se faire remarquer. Vous vous demandez probablement qu'est-ce qui a poussé le dieu du mal à se déplacer de son monde d'origine dans un tas de merdes pareil ! Figurez-vous ! Méphilis était un homme qui adora se mêler de la vie des autres et déclencher des discordes. A cause de lui, il y a eu sept morts en 1 929 à cause de la crise économique il avait tenté de pauvres âmes à se suicider, puis il a semé une maladie horrifiante qui provoquait des démangeaisons puis pour couronner le tout il dirigea un puissant tsunami qui ravagea la Chine pendant une semaine.

En gros, ce n'était définitivement pas un bon signe de se confronter au dieu du mal. Or, ce dernier n'était pas imbattable, il y avait d'autres dieux et déesses qui pouvaient rivaliser contre sa puissance comme l'ange déchu Lucifer qui représenta l'orgueil, le démon Satan qui symbolisait la colère ou encore le dieu Ibis qui était le dieu de la destruction et le frère jumeau du dieu du mal. Cependant, Mephilis avait conscience de ce petit détail il savait qu'il ne fallait jamais jouer avec le feu, car on pourrait se brûler à force de jouer avec la flamme. Étant un lâche et mauvais joueur il favorisait sa propre vie et sa réputation que de se salir les mains. Il ne faisait jamais d'effort pour braver le danger.

Mephilis regarda autour de lui pour s'assurer que les anges ne le remarquèrent pas, puis il continua son chemin en sifflant, la tête baissé les yeux rouge sang et dilatés, les cinq sens en alerte. Il ne fallait pas baisser une seule fois sa garde. Le dieu grimaça de douleur et se tenait contre le mur pour reprendre ses esprits il glissa sa main sur son ventre, en appliquant une forte pression pour arrêter le flux sanguin. Pensant qu'il avait réussi à s'échapper de la constance vigilance de son ennemi, il se glissa vers le sol pour se reposer. Cependant il n'eut guère le temps de passer à l'acte qu'il dut se pencher vers la gauche avant de rouler vers l'arrière pour éviter les flèches qui tentèrent de le transpercer le foie.

"Qu'est-ce que je dois faire pour éviter ce maudit truc !" Pensa-t-il en levant la tête. Planant dans le ciel avec l'aide de ses trois paires d'ailes, un autre homme tenait un arc dans la main. Il portait des vêtements impeccables qui n'étaient ni froissés, ni sales et mouillés par la pluie qui continuait à faire rage. L'auréole sur sa tête brillait dans la nuit comme les rayons du soleil. Il y avait aucun doute sur l'identité de l'inconnu, c'était un ange mais pas n'importe quel ange ! Il fit parti des plus grandes principautés de la communauté angélique. Ce ne fut pas étonnant il faut une grande puissance pour ne serait-ce blesser un divin.

"Moi, Uriel, archange de la paix je te demande de nouveau de quitter cette planète et de retourner d'où tu viens oh dieu vicieux. Je ne te permettrais pas de condamner une autre âme à l'enfer."

Mephilis lécha ses lèvres et regarda le bel ange en s'éloignant du mur, alors qu'il venait de se guérir complètement il devait comme même se méfier de ce qu'il allait se dérouler juste ensuite. Les anges pouvaient se montrer très cruel lorsqu'il s'agissait de protéger leurs protégés, ils prenaient à cœur leur travail et refusaient de se plier à l'échec tant qu'ils n'avaient pas fait de leur mieux.

"Je suis désolé mais je ne bougerai pas d'ici je fais ce que je veux. Je suis un dieu je n'obéis pas aux ordres de n'importe qui !" Provoqua-t-il en inclinant la tête sur le côté. Uriel mordit sa lèvre inférieure et plia ses ailes sur son dos pour les rendre plus petites, ses pieds touchèrent le sol lentement. Face à face les deux hommes se regardaient fixement, l'un avec amusement et l'autre se retenait de se jeter sur le cou de l'autre.

"Cela t'amuse de faire ce genre de chose ? Qu'est-ce que les humains ont pu faire pour recevoir autant de... cruautés ? Ce sont des êtres vivants comme moi et comme toi pourquoi tu ne peux pas les laisser en paix. Ce n'est pas si difficile !"

"Tu sais, je vais te dire une chose, ce qui pousse parfois des personnes à faire le méchant, ce n'est pas pour le fun ! C'est pour tuer l'ennui."

"Tu es ennuyé ? Ne vois-tu pas les dégâts que tu provoques juste pour ça ! Je ne sais pas moi n'avez-vous pas des démons à torturer ?"

Méphilis éclata de rire, le son sonnait diaboliquement bas et étrangement lugubre. Uriel se surpris de faire un pas en arrière et d'avoir serré son arc contre sa poitrine comme un doudou. L'archange savait qu'il risquait sa propos vie en s'attaquant à ce dieu particulier, contrairement aux anciennes générations Mephilis faisait partie de la nouvelle génération divine ; contrairement à ses nouveau congénères, le nouveau dieu du mal ne suivait aucune règle et faisait toujours à sa tête. Il tua, il massacra, il décupla les vices les plus indignes juste pour le plaisir de voir le monde prendre feu !

Le prédécesseur de Mephilis, un dénommé Solaris fut un dieu que les anges toléraient convenablement, certes cela restait un mauvais dieu mais il suivait les consignes et s'attaquaient que lorsque ce fut nécessaire. Uriel sauta en arrière et se tenait dessus le toit d'un immeuble. Il s'arma de nouveau et tira une flèche. Sifflant dans la nuit la flèche vola vers sa cible qui ne levait pas le petit pouce pour se déplacer ; Mephilis frappa le sol avec un bruit sourd, la flèche se reposait dans son abdomen.

"J'ai réussi ? J'ai réussi ! Je l'ai fait ! Père sera fier de moi ! Youpi ! Le jeune archange survola le corps et se posa près du cadavre enfin c'était ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il remarquât quelque chose d'anormale. C'est bizarre son ombre a disparu", poursuivait-il avant de se faire percuter par quelque chose de lourde.

"Tu es tombé dans mon piège come un débutant. Tu n'es clairement pas expérimenté, tu as peut-être réussi à me toucher mais c'est la chance du débutant après tout il ne faut pas oublier que je suis bien plus mesquin que tout le monde ne le pense." Mephilis souleva l'archange apeuré par les cheveux puis il le frappa dans le ventre à plusieurs reprises. Uriel cria de douleur, était à deux doigts de perdre connaissance. Étant totalement inexpérimenté, le jeune archange ne connaissait pas la douleur jusqu'à maintenant. Se délectant de la souffrance de l'autre Mephilis jeta l'ange de la paix sur un banc qui grinçait sous le coup violent.

"Arrêter ! Je n'en peux plus !"

"Tu crois que je vais te laisser filer après ce que tu viens de me faire." Grogna férocement le dieu du mal dont les yeux noirs devinrent un rouge profond. L'ange ne bougea pas il baissa la tête en acceptant sa mort inévitable en pleurant silencieusement.

"Allez-y tuer moi mais je t'assure mes frères t'arrêteront !" Prévint Uriel en baissant la tête.

"Hey gamin arrête de te faire des films je ne vais pas te tuer enfin pas pour le moment en tout cas..."

"Pourquoi tu ne me tues pas ?" Demanda Uriel en penchant la tête clairement, confus, par ce soudain changement.

"Tu veux crever ?"

"Non !" Cria l'archange en paniquant.

"Hum... Je suis pressé je ne peux pas me permettre d'arriver en retard. Je te tuerai une autre fois mais pour le moment il y a une chose qui me préoccupe." Le dieu du mal se redressa et continua son chemin en laissant derrière lui un jeune ange qui le regardait partir avec incrédulité. Pour une raison quelconque le serviteur du dieu du bien prit une grande décision qui pourrait être fatal, il suivit prudemment le jeune dieu du mal qui contournait une ruelle.

Mephilis savait que le jeune archange qu'il venait d'attaquer le poursuivit sans relâche, cependant il ne faisait pas attention, il avait d'autre chat à fouetter. En traversant le pont qui séparait la ville en deux catégories, il longea la route en sifflant une douce mélodie qui faisait peur les passants. Il était connu comme un être terrible qui ne connaissait pas la négligence qui ne pensait uniquement qu'à lui.

Mephilis s'assit sur le banc en tenant dans sa main une affiche. Le titre de l'affiche publicitaire se trouvait au centre de la feuille écrit en gras et en gros : Course de voiture mondiale. Examinant l'article pour rechercher le moindre détail qui pourrait lui venir en aide, il trouva quelque chose qui l'intéressa. Laissant échapper un autre rire diabolique le dieu du mal disparut en laissant derrière lui une fumée épaisse.

"Arrête de rêver !"

" Redescends sur terre petit !"

« Un vau rien comme toi peut rien faire."

"Cache toi sale morveux."

"Sale monstre tu es répugnant !"

"Tu ne seras jamais un grand conducteur."

"Mort de rire regarde toi tu n'es rien !"

Harry Potter était un jeune garçon qui avait connu que des moqueries. Les adultes et les autres enfants lui disaient chaque fois qu'ils en avaient l'occasion de le rabaisser que son rêve n'allait jamais se réaliser, que cela ne servait à rien de se battre dans la vie et qu'il fallait se contenter de ce que l'on avait. Mais Harry refusait de croire à ce genre de chose il voulait devenir un conducteur de voiture. C'était son plus grand rêve ! Il en avait accès d'entendre la-même chose sans arrêt.

"Tu ne pourras jamais atteindre ce que tu veux faire."

"Les rêves sont pour les enfants. Tu es un adulte maintenant ressaisis-toi !"

"Désolé petit mais la vie est ainsi il faut parfois faire des sacrifices."

Le pauvre Harry sut depuis longtemps que cela ne servait à rien de croire quelque chose quand beaucoup de monde venait t'écraser sans arrêt. Il voulait faire ses preuves et fermer leur claper. Mais ce sera compliqué !

Mais, comment montrer aux autres qu'il avait tort alors que lui-même n'avait pas vraiment confiance en ses propres capacités. Il avait terriblement peur et ne savait pas comment s'orienter. Il voulait juste un indice quelque chose pour lui donner un coup de main pour lui venir en aide. Mais les autres, restaient dans leurs coins et ne disaient aucun mot. Quand ce fut la nuit le pauvre Harry se refugiait dans sa chambre pour pleurer en cachette pour verser sa tristesse. Il pleurait et personne n'était là pour le soutenir. Sa propre famille, ses propres parents avaient depuis longtemps abandonné de lui raisonner ; son père le rejetait en prétendant qu'il était qu'un sale voyou qui ne pensait qu'à des illusions infondées, sa maman lui donnait de temps en temps des petits câlins mais n'allait jamais trop loin.

Harry travaillait comme livreur de pizzas, son père lui avait acheté une bicyclette pour lui faciliter la vie et la transportation des commandes. Après avoir passé la majeure partie de la journée à distribuer des tas et des tas de pizzas ce fut tard la nuit que le jeune homme rentra chez lui. Il se précipita dans sa chambre et alluma la radio. Vous vous posez sûrement la question sur cette soudaine agitation. Sachez que Harry voulait devenir conducteur, pas parce que c'était son rêve, mais il souhaita par-dessus tout de rencontrer son idole et de le surpasser un jour et de faire le meilleur de lui-même.

["Bonjour chers spectateurs aujourd'hui c'est Marc Jordan qui représentera la compétition de ce mois-ci. Le soleil rayonne. La bonne humeur se propage dans tout le circuit. Les champions se préparent le temps que le public s'installe dans les gradins. J'ai hâte que la compétition commence. Avant de commencer voici un nouvel inviter il s'appelle Cross Foudroyeur ! Alors mon ami viens te présenter il ne faut pas avoir honte !"

"Bonjour tout le monde je suis connu comme Cross Foudroyeur je suis le grand organisateur du championnat, des dizaines de joueurs venus de différents pays sont venus pour se confronter, sachez que la course est le sport mondial de notre pays et nous devons la respecter pour le meilleur et le pire !"

"Ah mon chers dis-moi les règles de cette fameuse course !"

"La règle est simple les candidats doivent venir avec leur propre voiture, et leur propre numéro pour pouvoir participer. Les voitures peuvent disposer d'un gadget, j'ai bien dit qu'un seul et non de deux ou de trois gadgets se sera considéré comme une fraude, cette arme est essentielle elle va qui permettre au candidat de gagner la course mais il ne doit pas nuire à la vie des autres joueurs. Par exemple, un conducteur peut se munir d'un missile tant que le missile ne tue pas la personne mais endommage la voiture de son adversaire. Toutefois nous refusons les tricheries en dehors du terrain, moi et le conseil municipal avons le pouvoir de mettre en prison une personne qui refuse de suivre le règlement."

"Oh c'est du sérieux. As-tu d'autres choses à me dire avant que le match ne commence ?"

"Ah, je souhaite aux jeunes générations d'être assidus et de ne pas laisser tomber leur rêve !"]

Harry écoutait les paroles comme un sangsue cela fit tellement du bien d'entendre des choses douces. Il tenait dans sa main un petit carnet pour prendre des notes qui lui serviraient plus tard. Chaque fois qu'il y avait une course qui n'allait pas tarder à commencer il se cachait dans sa chambre et activa sa radio pour écouter les informations. Les deux personnes continuaient de parler quand enfin le moment qu'il attendait se produisait.

["Enfin les candidats entrent en piste, le 20 connu sous le nom de Le Roi est Lucius Malefoy, un brave homme qui a suivi les traces de son père apparemment la famille Malefoy ne cessera jamais donc de nous étonner. Puis il y a le 53 le Fantôme est conduit par Arthur Weasley qui est la famille rivale de la famille Malefoy les deux concurrents se tiennent face à face et se lancent déjà des malédictions ah que c'est beau l'esprit sportif.]

Harry gloussa doucement il n'avait jamais compris le sens de l'humour noir du présentateur de la radio. Toutefois il pouvait imaginer les deux hommes se disputer avant même que la course ne puisse commencer. Le présentateur continue de présenter les joueurs et leurs numéros. Harry griffonnait rapidement sur son carnet pour retenir par cœur les informations, car lorsque la course allait débuter il y aura des batailles qui allaient exploser. Sa famille était bien trop pauvre pour se permettre d'acheter une télévision. Le magasin qui vendait des télévisions est en réparation à cause du vol qui s'était produit la semaine précédente. Il devait donc imaginer la scène comme s'il était présent dans les gradins et non dans sa chambre.

Il fut sorti de sa distraction quand il entendit des applaudissements assourdissants et des cris. Il s'assit sur son matelas d'un air intéressé presque impatient. Il savait ce qu'il allait se passer. Il attendait ce moment avec impatience.

["Voici le Mutilateur qui fait son entrée captivant, sa voiture portant le numéro 51, la légende raconte que le conducteur dort avec sa combinaison et ne la retire presque jamais, personne ne connaît l'identité secret de ce candidat. Ce dernier monte dans sa voiture il est en tête dans le classement il sera donc le premier à partir bien avant les autres. L'arbitre monte dans les coulisses il tient un drapeau vert dans sa main. La course va bientôt commencer. Et 1, 2, 3 et la COURSE COMMENCE !"]

Harry cria avec enthousiasme il s'imagina ce que cela ferait d'être à la place du conducteur de cette voiture. Il connaissait par les propriétés de la célèbre voiture NASCAR de son idole, il avait lui-même fit ses propres recherches. Alors que le présentateur continuait de divaguer sur la compétition, Harry s'attarda sur sa propre pensée. Il pouvait presque voir par lui-même la voiture noire, avec des bordures bleues, rouler sur le circuit sans difficulté, comme si elle volait ou frôlait à peine le sol.

De temps en temps il barrait les noms de ceux qui se faisaient attaquer avant de reprendre sa rêverie car il savait déjà qui sera le futur champion et il n'avait pas tort. Comme il l'avait prévu :

["Encore une fois le Mutilateur gagne la course et remporte la victoire du championnat..."]

Harry éteignit sa radio et la rangea sous son lit. Il mit son bloc note sous son oreille ensuite il rejoignit le monde de Morphée.