Le lendemain matin, un cri strident s'éparpilla dans une chambre. Sous le choc Harry se réveilla et s'assit, et se cogna par la-même occasion contre le poteau de sa chambre
au-dessus de sa tête. Interpellé, il grogna de douleur, ensuite il prit son maudit réveille, qui ne cachait pas sa jalousie pour l'éloigner de son lit douillet.
Grommelant dans sa barbe inexistante, il sortit du lit, pliant sa couverture et la rangeant sur l'étagère. Il prit sa serviette et sa trousse de bain, puis il entra dans la salle de bain. Il se baignait le plus vite possible, il mit ses fameuses chaussures de travail et ne perdit pas plus de temps. Quand il fut prêt il s'éclipsa, après avoir bloquer la porte de sa chambre à clef.
Il rejoignit sa famille dans la cuisine dans sa petite tenue de travail, le logo de la pizzeria sur le dos. Sa mère _ qui se prénommait Lily Potter_ préparait déjà le petit déjeuner, elle posait des assiettes sur la table, et des couvercles à disposition. Son père _ James Potter_ lisait le journal, en buvant son café que sa tendre épouse vint de lui préparer. Sa tasse était presque vide.
Harry s'assit à côté de son père, il prit un morceau de fromage, et l'étala sur la partie supérieure de son morceau de pain. Il dégusta son repas en appréciant chaque bouchée. Il avait appris, bien plus tôt, qu'il ne fallait pas manger comme un porc à table, sa mère avait pris à cœur joie de lui montrer les conséquences.
Reniflant de disgrâce, Harry continua de manger, jusqu'à ce qu'il pense avoir suffisamment manger. Il lava son bol et son couteau, avant de nettoyer le côté de sa table.
"Es-tu rassasié mon fils ?"
" Oui, merci maman."
" De rien. J'espère que tu n'as rien oublié comme la dernière fois. Tu étais tout blanc de panique la dernière fois." Dit-elle avec amusement.
" Oui, j'ai tout dans mon cartable." Harry tapota le sac à dos qui était posé sur la chaise de son côté gauche.
" Fils n'oublie pas d'acheter de la farine pour que ta mère puisse faire ses délicieux biscuits dont je suis tombé amoureux !" Déclara James en souriant. Lily gloussa et secoua la tête tantôt elle ramassa les couvercles sales et les nettoya.
" Papa, est-ce que les travaux du magasin d'en face va terminer ?"
James plongea de nouveau son nez dans le journal et tenta de lire les petits débats des représentations.
" Oui, il sera ouvert le lendemain matin."
" Cool. Je vais demander à mon chef si je peux prendre congé juste pour cette journée."
" Il y a un évènement important ?" Question le chef de famille en posant son journal sur la table, il demanda discrètement à son épouse un autre café. Lily hocha la tête et versa une autre dose de ce doux nectar, elle posa un autre bol devant son mari avant de s'asseoir en face de son enfant unique.
" Oui il y aura un autre championnat. Je ne veux pas rater la prochaine course..." Il fut soudainement interrompu par son père qui vint de le gifler sur la joue. Sous le choc Harry porta sa main vers la marque qui était gravée sur sa joue.
" Je ne veux plus t'entendre parler de ça ! Je pensais que j'étais assez clair là-dessus. Cela ne sert à rien de te projeter dans un rêve illusoire. Mon fils je ne veux pas te blesser encore plus, mais soit réaliste tu ne seras jamais un conducteur exceptionnel. Les rêves ne se réalisent jamais même pour les plus grands rêveurs. Accepte ce que tu possèdes déjà. Ne désire pas la lune mon garçon tu pourrais te blesser."
" Mais moi je veux devenir conducteur. Je le serai. Je sais que je peux le devenir que tu le veuilles ou non. Je deviendrai le plus grand conducteur que tout le monde connaîtra. Je sais que je vais réussir !" Cria Harry en jetant un regard peigné.
" Non tu ne peux pas !" Hurla son père en se levant de sa propre chaise et frappant de nouveau la joue de son fils.
" James ! Assez ! " Dit-elle en vociférant. Elle poussa son mari contre le mur et le conduisit dans le salon. " Et toi Harry arrête avec tes bêtises."
Le jeune homme se leva à son tour et quitta sa main. Il monta sur son vélo et se dirigea vers le lieu de son travail en pleurant. C'était toujours la-même chanson ! Ses parents ne lui faisaient jamais confiance. Chaque fois qu'ils avaient l'occasion ils se moquaient de lui et le provoquaient sans cesse. Sa maman ne prenait aucun parti, heureusement, son père dans un autre côté lui disait chaque fois que cela ne servait à rien de rêver et il faut se réjouir de ce que l'on avait à sa disposition.
Cependant son rêve le plus chers fut devenir un conducteur hors nomme. Il voulait rejoindre son idole et de montrer sa valeur ; leurs prouver qu'ils avaient tort. Il savait que ce fut possible. Cependant comment il faut faire pour se surpasser si personne ne voulait le soutenir ?
Posant son vélo contre un mur, Harry s'adossa contre le mur en continuant de pleurer. C'était injuste. Un sentiment orageux et pourtant fidèle dans son métier. La jalousie était évidemment le sentiment le plus cruel au monde.
Alors qu'il continuait de pleurer il ne vit pas une magnifique voiture s'approcher de lui, jusqu'à ce qu'il reçût de la poussière en plein dans l'œil. Toussant et crachant la saleté de sa voie buccale, Harry releva sa tête.
" Hey ! Ça ne va pas dans votre tête !"
"Hey les gars ! Regardez c'est Harry le clochard !"
"Comment vas-tu le clodo ?"
"Ouais tu dois vraiment te sentir stupide !"
"Que veux-tu Malefoy ?" Un jeune homme, du même âge que Harry descendit de la voiture de sport il avait une belle coiffure, il ressemblait à un punk, il avait une fière allure. Il portait un costard, des vêtements chics que tous les adolescents jalousaient. Les yeux remplis de malices et gaieté, il puait la richesse et l'égocentrisme.
Harry détestait Drago Malefoy. Vous penserez que c'était dû à ses nombreux harcèlements ou quoi que ce soit ! En vérité ce n'était pas le cas : Harry n'aimait pas ce jeune homme à cause de son père qui n'était nulle autre que Lucius Malefoy qui était un candidat de la course de voiture de la grande finale. Lucius Malefoy était le grand rival du Mutilateur et ce dernier était connu comme un gros tricheur, beaucoup de fois les organisateurs avaient fait un vote pour éliminer ce candidat pour de bon, mais ce dernier revint sans cesse grâce à sa renommée et sa richesse. Harry haïssait par-dessus tous les tricheurs et les mauvais joueurs ; il trouvait que cela ne servait à rien de jouer si au final les personnes qui n'acceptèrent pas leurs défaites se plaignirent tout le temps.
" Qu'est-ce que tu veux ?"
"Je veux juste te pourrir la vie."
"Je suis occupé, contrairement à toi, je n'ai pas un papa qui vit sous l'or !"
"Oh moins le mien peut subvenir à mes besoins contrairement au tien !"
"Espèce de..." Harry serra les poings.
"Qu'est-ce qu'il y a Potter j'ai touché une corde sensible ? Ou c'est la vérité jetée en plein face qui te blesse ?"
Perdant toute quintessence de la patience qu'il puisse contrôler en ce moment même, Harry se jeta contre Drago, mais à peine qu'il puisse prendre le temps de le frapper au nez, que ses acolytes lui vinrent à la rescousse. Comme Harry aimait les appeler les chiens de gardes de la famille Malefoy.
Vincent Crabbe n'était pas un grand bavard mais il savait démontrer le fil de sa pensée juste en pointant du doigt ce qu'il voulait en venir, pour lui les gestes signifiaient beaucoup plus de choses que la parole qui ne voulait rien dire ! Harry cria de douleur et se recroquevilla contre le mur, alors que George Goyle continuait de le frapper dans le ventre.
Il pensait que la douleur continuera et que cette souffrance ne cessera jamais ; Drago ouvrit sa boite à gants, il sortit une boite, il porta à sa bouche une cigarette de la marque royale et l'alluma, imbibant du fumé et en expirant une grande quantité. Il se pencha vers l'avant, soufflant sur le visage de Harry.
"Je te souhaite une agréable journée Potter !" Puis il retourna dans sa splendide voiture et s'en alla.
Quand il fut arrivé au travail, il eut une désagréable surprise, son ami, qui s'appelait Ron Weasley était de nouveau en retard pour son temps de travail. Harry eut le malheur de prendre tout en charge. C'était épuisant ! Personne n'avait jamais dit qu'être un livreur de pizza sera un boulot agréable ; entre les clients insupportables et les circulations aléatoires qui déboulaient de temps en temps : en somme c'était l'enfer ! Harry voulait à tout prix retrouver son lit et se coucher. Il lui restait une dernière commande. Il devait tenir bon ! Pour le meilleur et pour le pire.
Ce fut une vieille dame qui l'accueillait paisiblement, ce fut si plaisant de rencontrer une personne qui n'était pas si impatient qui ne recherchait pas constamment des problèmes. Il déposa la boite sur une table basse et sortit de la maison. Il s'apprêta à s'en aller quand... la vieille dame l'arrêta.
"Excuse-moi jeune homme."
"Hum ? Je me suis trompé sur la commande ?" Harry savait qu'il n'était pas une personne parfaite. Le pire ce n'était pas ça le problème ! Au moment où les aiguilles affichèrent l'après-midi, sans parler du fait qu'il venait de sauter l'heure du repas son cerveau devenait de plus en plus de la compote quand son estomac était notamment vide ! Il n'était donc pas étonnant qu'il fasse autant de dégâts comme manger la commande d'un client pour assouvir sa propre faim.
"Non, je voulais te parler de quelque chose qui me tracasse récemment à force de te voir !"
Alors là ! Harry n'avait pas prévu une telle chose.
"Je t'écoute madame."
"Je sais que tu es passionné des courses de voitures..."
"Je t'arrêtes déjà madame je sais ce que tu vas me dire. Mais j'ai compris ma leçon. C'est un rêve stupide et j'ai finalement compris que je devais être reconnaissant de ce que je possède déjà !"
"Mais mon garçon je n'ai pas fini de parler. Tu ne peux pas connaître mes pensées comme moi je ne peux pas comprendre les tiennes. Ce que je voulais dire est bien au-delà de ce que tu crois. Tu me rappelles un petit garçon que j'aimais tant ! Il voulait devenir un conducteur d'une voiture de course. Il a réalisé son rêve et je veux que tu réussisses aussi mon petit. Ne baisse pas les bras ! OK ?"
"Merci madame de croire en moi !" Harry prit dans ses bras la petite dame en pleurant de joie et de gratitude. Sa résolution pour devenir le plus grand conducteur de sa ville devint plus fort, il avait enfin ce qu'il manquait : une personne qui croyait en lui. Harry termina son quart de travail, il rapporta des baguettes de pains pour sa famille avant de s'installer sur son lit douillet.
De peur de rater les moindres secondes de la course de demain, il décida de manquer le dîner de la nuit et de s'endormir rapidement. Et le plutôt sera le mieux !
Quand les doux rayons du soleil frappèrent ses yeux, ce fut avec une douce mélodie que la journée commença.
" Mes yeux ! Ça chauffent !" Cria à tue-tête, le pauvre livreur de pizza. Harry décida de se frotter les yeux en pensant qu'il pourra chasser la douleur ; néanmoins il ne fit que l'aggraver.
Harry courut dans sa salle de bain, pour prendre une petite douche et de se rincer les yeux par la-même occasion. Il mit ses vêtements quotidiens et mit de côté son uniforme de travail. Car, aujourd'hui il ne travaillait pas. Il était libre durant toute cette journée.
Il prit un autre chemin, ce fut un raccourci, il ne voulait pas prendre son petit déjeuner, de peur de rater une seule seconde de la course. Le jeune homme regarda de temps en temps sa montre pour s'assurer : qu'il ne soit pas, ou qu'il soit complètement en retard.
Il prit son vélo, et pédala, le plus vite possible. Le vent frappait ses cheveux, il se sentait si libre et si vivant. Il leva ses bras, et les bougea comme une paire d'ailes. Il tenait son guidon et tourna le coin d'une ruelle avant de tenir un poteau pour se frayer un nouveau chemin.
Il ralentit quand il entendit une voix familière. Un garçon, aux joues gonflées _ il n'est pas malade _, aux cheveux roux l'appela. C'était Ron. Son ami. Un ami d'enfance. Un ami en qui il avait le plus confiance. Or, ledit ami, n'a pas eu une brillant idée actuellement, ce dernier avait eu la brillante idée de lui couper le chemin.
Ainsi pour éviter de l'écraser et de provoquer un accident auquel il fut sûr qu'il regrettera plus tard les conséquences. Harry tourna le guidon et frappa le mur de plein fouet.
" Ron ! Ce n'est pas possible mais tu le fais exprès !"
" Harry tu es tombé ?"
" Non, j'ai juste baissé le mur ! Fit-il sarcastiquement avant de terminer par : bien sûr que je me suis pété la gueule contre un mur connard !"
" Tu n'as pas mal ?"
" Ron, franchement c'est quoi ses questions à la con que tu me poses !" Harry se releva en massant la partie inférieure de sa tête. Il pouvait sentir la naissance d'une toute nouvelle bosse qui n'allait pas tarder à apparaître. Avec un mal de crâne pas possible, qui n'était pas dû au choc qu'il venait de subir, mais à cause des nerfs qui allaient exploser. Harry prit une grande inspiration de peur d'étrangler son ami d'enfance.
Même si l'envie de le faire était grande. Très grande. Très grande. Très très très grande. Allez ! Harry ressaisit toi ! C'est un ami qui était en face de lui. Pas n'importe quel crétin de la planète.
"Harry il faut se dépêcher la course va bientôt commencer."
Harry se retenait de crier et de dire : " tu te fiches de moi je suis en train de pédaler ce fichu tas de ferrailles pour quoi ! Pour une promenade." Mais, avant même qu'il puisse dire ce qu'il pensait intensément. Ron se jeta vers lui et s'assit sur le guidon.
" Allez hu ! Il ne faut pas rater la compète !"
" Ron, mon vélo n'est pas un cheval." Grommela-t-il. Les deux amis reprirent le chemin ensemble pour pouvoir assister à la course qui sera afficher sur toutes les télévisions du voisinage.
Ils pensèrent qu'ils fussent les premiers arrivés. Ce n'était pas le cas ! Ils eurent des tas de personnes rassemblées. Harry fit la moue. Il ne pouvait pas voir de là où il était. Ce fut avec une mine si triste qu'il continua sa route.
" Hey qu'est-ce que tu fais ?"
" Je rentre."
" Pourquoi ?"
" Nous... ils sont trop nombreux !"
" Je ne te pensais pas si lâche mon ami."
" Mais on ne peut rien faire !"
" Si. J'ai oublié de te le dire tout à l'heure mais j'ai trouvé une télévision."
" Ah bon ? Et c'est juste maintenant que tu t'en rappelles !"
Ron pointa du doigt une direction au hasard et Harry fut si heureux de le suivre. Ils arrivèrent devant une maison en bois, en mauvaise état, délabrée, qui penchait dangereusement d'un côté, qui allait s'écroulé à tout moment. Harry regarda son ami en baissant la tête avec chagrin. Alors qu'il se plaignit souvent de sa pauvreté, Ron gardait toujours le sourire, et était constamment de bonne humeur. Alors qu'il vivait dans une porcherie pareille. Harry se sentait terriblement mal pour son meilleur ami.
Voici la troisième raison qui le poussait à devenir un conducteur exceptionnel. Il voulait gagner suffisamment d'argents pour aider ses amis, et ses proches. Il ne voulait pas garder cet argent pour lui-même, cela ne servait à rien d'être riche si c'était pour se contenter de garder l'argent au chaud. Il voulait faire quelque chose avec cet argent il voulait changer le monde, pas à son image, non il n'était pas suicidaire pour le faire.
Ils entrèrent dans ce qu'il semblerait à premier égard, un salon délabré, il n'y avait ni canapé, ni cousin pour le postérieur, ni table base pour poser des objets quelconques ou de valeurs. Il y avait que des chaises, identiques, qui à tout moment pouvaient s'effondrer sans le moindre effort. Harry regarda autour de lui en baissant les yeux avant de se redresser et de jeter un coup d'œil à son meilleur ami. Ron se sentait terriblement honteux et refusait de montrer sa peine. Ils continuèrent leur route, longeant un long parcours ; qui donnait de plus en plus du fils à retordre pour les deux jeunes hommes. Ils durent se baisser par moment car les bois s'étaient effondrés et ils durent les contourner pour pouvoir se faufiler aussi facilement.
Quand ils furent devant une minuscule pièce. Ron se précipita vers ce qui ressemblait à une vieille télévision, elle était grosse et son antenne se penchait dans un côté. Ron frappa vivement l'écran et reposa l'antenne correctement sur son support de crainte qu'il ne tombe sur le sol. Au début, rien ne s'affichait c'était le noir complet, puis soudainement des images apparurent et ils purent apercevoir des choses qui s'animèrent. Harry alla dans la cuisine, il fouilla dans les placards il n'y avait pas grand-chose à regarder ! Il se retourna donc, ensuite il sortit de la maison et cueillit des délicieux fruits tropicaux. Ensuite il retourna dans la cuisine pour les nettoyer avant de rejoindre Ron, qui se disputait toujours et se battait pratiquement sur la pauvre télévision.
Quelque minute plus tard, les deux jeunes hommes étaient assis en face de l'écran de la télévision en train de déguster leurs morceaux de fruits que Harry eut la gentillesse de partager.
["Bonjour tout le monde c'est Katty John qui représentera la course de ce mois-ci. Je vous souhaite à tous un bonjour et une bonne journée. C'est une agréable journée pour rentrer en piste et de faire la course. Ce sera merveilleux. Je ne peux pas attendre pour que le spectacle commence dès maintenant. Aujourd'hui nous invitons comme toujours le célèbre fondateur de ce jeu nous pouvons même dire que c'est le fondateur de ce déroulement. Nous invitons donc Cross Foudroyeur, et nous le remercions pour son excellent travail."
Un homme traversa la foule de spectateur, les gens l'applaudissaient comme un roi, il se déplaça dans la foule sans aucune fierté, il baissait la tête de temps en temps comme s'il avait honte de toute cette attention, quel homme modeste. Ron et Harry regardèrent ce qu'il se passait tantôt ils balancèrent des petits commentaires par ci et par là.
"Bonjour tout le monde je suis ravis de vous revoir cette semaine je ne sais pas comment faire montrer à quel point je suis reconnaissance par ce bel accueil. C'est tout simplement gentil de vos parts de vous déplacer rien que pour regarder cette magnifique course. À présent je suis sûr que vous n'êtes pas venu d'ailleurs juste pour m'entendre raconter ma vie. Donc, pour cette prochaine course de ce mois, nous nous trouvons sur l'île Handerson, au Sud de l'immense Océan du Pacifique. Cet île est réputé pour s'être la plus polluée du monde. Ce sera donc un suspens mes chers spectateurs pour nos jeunes conducteurs. Ils doivent conduire dans de mauvaise condition et leur voiture doit s'adapter au sable. Car, ils ne conduiront certainement pas sur le sol dur d'une route mais sur la plage parmi les déchets."
Les personnes qui se trouvèrent dans le publique haletèrent et furent si choqués qu'ils ne purent prononcer le moindre mot. Profitant de ce moment silencieux, le fondateur du jeu se déplaça et se mit au milieu de la salle, devant tout le monde, en face de la caméra.
"Je sais que vous êtes assez choqués mais c'est la vérité à l'état pur. Cette course n'est pas une course ordinaire, les coureurs doivent se battre et affronter le danger, il y a des défis qu'ils doivent surmonter. Il faut donc de la réflexion, de la pratique, de l'endurance, il faut être rusé. Ce qu'il faut par-dessus tout il faut du courage. Je sais que beaucoup de personnes me prend pour un imbécile mais sachez que je suis carrément sérieux et que je ne suis pas une personne qui exagère. Cette course est une chose que nous devons apprécier. C'est ainsi que je demande à tous de venir tenter votre chance et de devenir un conducteur à votre tour." Dit-il en pointant du doigt la caméra.]
Harry haleta et se redressa. Ses mots il avaient la sensation que cela lui toucha de plein fouet ; comme-ci c'était personnel. Ron posa une main réconfortante sur l'épaule de son ami d'enfance. Il savait ce que ces mots pouvaient bien représenter pour son ami. Il ne pouvait pas comprendre globalement ; mais il savait une chose il sera toujours là pour Harry.
Les deux jeunes hommes se sourirent et se concentrèrent de nouveau sur la vieille télévision.
["Monsieur Cross Foudroyeur, d'après vous qui remporterez la coupe de ce mois-ci ?"
"Personnellement, très chers je sais déjà qui sera le gagnant."
"Comment pouvez-vous être certain ?"Demanda la journaliste clairement curieuse.
"Sachez, que le conducteur du numéro 51 est le pilote le plus courageux et le plus tenace que je n'ai jamais rencontré."
"Parlez-vous du Mutilateur ?"
"Oui en effet je parle du Mutilateur, sachez qu'il est le plus jeune conducteur de sa carrière et le seul qui vient de remporter plus de cinq coupes réunis, c'est une personne qui n'a pas froid aux yeux. C'est un timbré ou un fou par tous les diables !"
"Est-ce que vous le connaissez personnellement ?"
"Non, et je préfère laisser les choses comme elles le sont je ne veux pas le connaître car il a refusé de divulguer quoi que ce soit à son sujet et je suis un homme de parole. Je ne veux pas paraître pour un menteur ou quoi que ce soit qui ne serait pas convenable. J'ai mes modalités à prendre en charge."
"Effectivement je ne vais pas trop pousser le bouchon même si je vous avoue que beaucoup de personnes sont fans du Mutilateur et chacun de nous aimerons savoir qui se cacher derrière cette visière."
"Hélas je ne peux pas dire plus que je ne sais. Le mutilateur aime sa vie comme nous tous, il veut garder une certaine tranquillité et éviter les paparazzis comme n'importe qui c'est pour ça que je cache moi-même ma véritable identité."]
Ron se gratta le menton un peu perplexe il ne s'était jamais posé une question pareille. Ce qu'il aimait par-dessus tout dans la course c'était l'action et les armes que les joueurs utilisaient au beau milieu du combat. Jamais de toute sa vie il avait fait attention comme Harry le nom, la richesse d'une personne. Alors qu'il se leva pour nettoyer son assiette et celui de son ami, il ne vit pas le regard gourmand de son ami à la mention de son idole préférée. Il ne savait pas pourquoi Harry s'intéressait vraiment à ce genre de type. Cependant il devait avoir ses propres raisons. Parfois Ron se posait souvent la question soit il était une personne qui s'en foutait royalement des joueurs soit il s'intéressait uniquement aux carnages qui se déroulaient principalement durant la course. Personnellement il priait inconsciemment que ce soit la première option.
