Dix mois plus tard. Ce fut des mois insupportables qui s'étaient écoulés pour le pauvre Harry Potter qui n'était livré qu'à son existence douloureuse. Pour une raison quelconque celui-ci s'était renfermé de plus en plus et ne participait plus à la vie du monde extérieur. Sa vie se résuma à très peu de choses maintenant : se lever, se doucher, se changer, prendre le petit déjeuner et bosser dure pour gagner un peu de pognon, après se coucher.

Ce fut un cycle vicieux et pourtant ce fut la dure réalité pour ce jeune homme. Après la défaite du Mutilateur, celui-là ne regarda aucun match qui passait aux écrans des dizaines télévisions du magasin de télévisions. Pas que cela lui préoccupa vraiment. Ce n'était plus aussi étrange qu'il l'imagina. Ce fut une nouvelle habitude qui lui pesait sur la conscience. Ce fut douloureux au début Harry n'acceptait pas cette terrible vérité, mais comme les gens aimèrent le dire de temps en temps, la vérité, elle-même était remplis de griefs.

Toutefois, un tout nouveau truc alla se produire qui coupa court ce tout nouveau quotidien. Alors qu'il dégusta un délicieux hamburger qu'il venait d'acheter dans le célèbre burger king, il vit, de l'autre côté de la vitre, une vieille dame, non en faites ce fut là-même vieille dame qu'il aima rendre visite, se faire agresser par un homme. L'agresseur essaya avec tant de mal de chiper le sac de la dame. Harry se leva, en jetant l'emballage dans la poubelle, puis il traversa la route en profitant qu'aucune voiture vint à passer.

Il poussa l'homme sur le sol et lui donna un crochet droit sur la joue avant de le frapper sur le ventre et de le piétiner le pouce.

"Aïe ! Eh ! Mec, qu'est-ce qui te prend ?" Dit l'homme en se relevant en grimaçant de douleur. Alors qu'il sentait ses articulations crier de douleur.

"Laisse cette dame tranquille elle ne t'a rien fait !" Déclara Harry en se mettant entre l'homme et la dame. Il leva les deux bras et bonda le torse pour se montrer menaçant. Mais ce genre de chose échoua lamentablement, car l'homme au lieu de reculer de peur, pouffa un léger rire et se plia en deux.

"Occupe-toi de tes affaires, gamin ! Cette histoire ne te concerne pas." Gronda-t-il en frappant Harry dans le ventre, et lui donnant un coup de poing sur la mâchoire.

"Non… je ne vais pas m'arrêter quand on s'en prend à mes amis on s'en prend éventuellement à moi ! Et je ne vais pas te laisser faire." Harry avait mal à la joue mais il essaya de tenir bon. Il ne s'était jamais senti aussi vivant que maintenant, c'était la première fois qu'il protégeait quelqu'un il aima ce sentiment.

"Ok, gamin, j'ai une meilleure idée. Je vais laisser la vieille dame tranquille que si tu gagnes à mon pari. Si tu refuses je te massacre maintenant et je m'empare de son sac à main avec tout son magot."

"Harry, ne fait pas ça. Tu me connais à peine je ne veux pas que tu te mettes en danger rien que pour moi. Je t'aime bien jeune homme mais je ne veux pas que tu prennes de gros risques justes pour moi. Je vais me débrouiller et je vais juste porter plainte à la gendarmerie." Tenta la vieille dame de raisonner le jeune homme en lui tenant doucement les bras, puis elle continua en disant, "C'est une belle action ce que tu fais mais je vais te dire une chose cela ne sert à rien de faire le bien si au final tu te blesses. Tu pourrais finir à l'hôpital et je me sentirai terriblement mal."

"Madame je sais que tu n'as pas demandé mon avis pour venir t'aider mais je t'apprécie beaucoup, tu me donnes chaque jour de très bons conseils que je prends en compte. Je ne laisserai pas cet homme te mal jugée et t'insulter encore une fois. Je vais lui apprendre une leçon qu'il n'oubliera pas." Assura-t-il en susurrant sa réponse en posant sa main sur la main de la dame, celle-ci souffla doucement et se détendit. Le jeune homme se mettait en danger rien que pour elle. La moindre des choses qu'elle puisse faire était de l'encourager.

"Alors gamin c'est pour aujourd'hui ou c'est pour demain. Tu te décides avant que je ne change d'avis et que je te fracasse la gueule tout de suite."

"J'accepte ! J'accepte de relever le défi toutefois le perdant à un gage et il doit écouter le perdant." Ajouta Harry rapidement en croisant des bras.

Il n'alla pas abandonner aussi rapidement, après tout cette vieille dame lui donna constamment des bons conseils sans son accord ou sans qu'il ne le demandât. Le voleur à l'étalage sourit méchamment puis il siffla une douce mélodie indescriptible, en tenant ses mains derrière le dos. Il s'approcha de Harry qui se tenait toujours comme un mur protecteur devant la vieille femme.

"Très bien voici mon pari. Je te propose une course…"

Une course ce n'était pas une bonne nouvelle. Cela dépendait entièrement de la machine ou de l'engin qu'ils allèrent utiliser. Si c'était une course de vélo, Harry avait beaucoup de chance pour gagner la partie et de se sentir victorieux. Mais si c'était une course qui concernait autre chose que le vélo il était sûr qu'il était dans la merde.

"De vélos ?" Hasarda-t-il en levant un sil, un mur de suspicion se forma directement sur sa conscience. Il avait soudainement peur de la réponse de l'autre homme. Et puis, comme s'il pouvait lire dans ses pensées le voleur prit une grande inspiration pour alourdir le suspens.

"Non ce serait bien trop facile. Je te propose de faire une course de voiture ce soir après le couvre-feu. Uniquement toi et moi. Le perdant doit remettre tous ses économies au gagnant. Voici les règles : pas de tricherie ; pas de manipulation. C'est une course normale. Donc nous devons nous tenir aux règles normales. Des contradictions ?" Questionna l'homme en haussant les épaules.

Rapidement, Harry secoua la tête de gauche vers la droite, un non distingue mais assez efficace.

"Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Profite bien de ta vie gamin, et comme il fait encore jour je te laisse ce bout de temps pour regrouper l'argent. Ah ! Aussi, si tu as une maman profite de sa présence pour pleurer sur sa robe sale mioche !" Ensuite il s'éloigna.

En voyant qu'ils étaient enfin tous seuls. Harry laissa échapper un long soupire qu'il ne pensait pas qu'il venait de retenir. Puis, il fit une grande grimace en remarquant quelque chose qu'il avait oublié de mentionner, il se frappa à la tête pour son idiotie. Il n'arrivait pas à croire qu'il avait oublié ce petit, non, ce gros détail en particulier. Ce détail en question fut une importance d'une grande valeur et il n'arrivait toujours pas à croire qu'il avait oublié de le dire.

"Eh ! Merde !"

"Jeune homme attention à votre langage."

"Pardon !" s'excusa-t-il un peu penaud. À en juger par l'expression du visage de la vieille dame, il était soulagé qu'elle accepte ses pâles ses excuses. Même si au fond de lui il voulait crier de rage et de frustration.

"Cela ne sert à rien de se fâcher, tu aggraveras les choses et tu ne verras pas le temps passé. Et puis c'est quoi le problème ?" Posa-t-elle la question.

Harry fit un signe de s'approcher en regardant autour de lui comme s'il voulait murmurer un secret, c'était une situation affreusement dérangeante. Quand il pensa qu'elle fût assez près de lui, il fut très frustré par ce qu'il s'apprêta à dire.

"Je n'ai pas de voiture."

"Oh ! Flûte ! C'était donc ça l'urgence !"

"Ce n'est pas ça le pire ! Je n'ai pas fait mon permis de conduite. Si je conduis une voiture je suis un hors-la-loi. Je serai foutu et je peux tout de suite oublier mon job. C'est la fin pour moi je suis qu'un crétin pourquoi j'ai accepté ce pari alors que je peux à peine me défendre moi-même !"

"Je t'interdis de dire une chose pareille tu n'es pas un crétin tu as tout simplement un bon fond. Et puis c'est dans ta nature de foncer sur quelque chose sans réfléchir aux conséquences. Je n'ai pas de voiture je ne peux pas te dépanner là-dessus. Tu devras te débrouiller mon grand je suis désolé."

Harry se contenta simplement de hocher la tête il s'était mis tout seul dans ce pétrin il trouvera lui-même un moyen de régler ce problème. Puis soudain il eut une brillante idée. Il savait ce qu'il devait faire mais ce sera très délicat. Il fit un au revoir très désinvolte puis il courut chez son ami Ron.

Encore une fois, Harry baissa la tête en voyant l'état de la maison s'aggraver, à tout moment cette chose pouvait s'effondrer, il se demandait parfois comment son ami faisait pour considérer cette

Ordure une maison, mais il ne mettait jamais en cause les décisions de son meilleur ami. Il savait que Ron avait la vie dure il ne fallait donc pas le pointer encore plus du doigt et tordre le couteau dans la plaie.

Néanmoins Harry secoua sa tête vigoureusement ce n'était pas le moment pour entrer en transe et proclamer des diversités qu'il pourrait le regretter. Il se souvint étonnamment de sa venue, il continua sa course contre la montre pour chercher la seule personne qui pourrait l'aider en ce jour pathétique. Et comme par miracle il le vit, attablé, en train de manger avec une grande joie un sandwich qui venait d'être préparé par Molly Weasley, qui était la mère de Ron.

Il entra prudemment dans la maison en mordant ses lèvres après tout c'était considéré comme un manque de respect de déranger des personnes qui prenait leur déjeuner. Il savait que les Weasley, par générosité, le voyait toujours comme un membre de leur grande famille. Mais, jamais, Harry ne voulait déranger cette agréable famille. Mais, juste, pour aujourd'hui il décida de mettre de côté sa propre règle pour une urgence.

En entrant dans le salon dénudé de décoration, et vide en provisions. Il essaya de s'empêcher de regarder les marques évidentes de la pauvreté comme le manque de couvercles et d'ustensiles de cuisines. La table n'était pas droite et basculait dangereusement vers un côté, les supports grimacèrent et frissonnèrent comme une vieille planche qui tombera à tout instant. Dès qu'il franchissait la porte, ils l'accueillirent à bras ouvert.

Harry voulut sur le moment pleurer à chaudes larmes, sa propre famille _ constituée uniquement de son père et de sa mère_ l'ignorait depuis des jours ; son père restait très peu de temps à la maison, il prenait le petit déjeuner puis il s'en alla pour le travailler parfois il rentrait tard car il s'amusait au casino avec ses amis. Sa maman de son côté, restait à la maison, elle faisait le linge, les courses, dès fois quand elle avait l'occasion elle appelait l'un de ses amants pour passer une nuit fantasmagorique avec lui. Sa propre famille fut si horrible, qu'au final, il avait pris la décision de s'éloigner d'eux, il se paya un petit studio_ qui était une pièce unique, avec salle de bain et la cuisine_ il vivait enfin de son propre argent. Il se sentait si fier.

Ce n'était pas un homme marié, donc il n'avait pas de compagne ou de compagnon capricieux qu'il devait chouchouter, il avait donc le luxe de faire ce qu'il voulait, et quand il le voulait sans que quiconque ne décida à sa place. Il n'avait pas d'enfants qu'il devait s'occuper il pouvait facilement économiser son pauvre salaire et se payer autant de paquets de soupes. Quand il avait un léger surplus il se permit de s'acheter de la viande juteuse.

Vous pensâtes sûrement que j'insistai un peu trop sur le malheur des personnages mais sachez que ce fut totalement possible, il y avait des gens qui furent en précarités sociales pas à cause de leur flemme, mais ce fut de la malchance : comme de vivre dans un pays aride, pauvre, ou être tout simplement pauvre. La malchance s'abattait sur tout le monde. Ce fut un fait que personne ne put contester ou s'opposer.

Harry s'avança timidement vers la table, il déposa des dizaines de portions de soupes pour chaque personne qui en voulaient. Il discuta avec tout le monde afin de se changer les idées. Molly Weasley, la femme d'Arthur Weasley lui raconta ce qu'elle avait fait aujourd'hui, en lui racontant les rumeurs qu'elle avait bien pu pêcher auprès de ses copines et voisines. Ron, son meilleur ami, lui babilla des tas de choses en se plaignant du travail ou des filles qui ne lui trouvèrent pas à leur goût ou se moquèrent tout simplement de lui.

Harry coupa court à leur conversation en demandant à parler seul à seul avec le chef de la famille. La femme et son copain se retirèrent de table en laissant le chef de la famille à table avec leur invité.

"Qu'est-ce qu'il y a Harry ? Tu peux tout me dire je ferai de mon mieux pour t'aider mon garçon." Dit-il doucement en posant doucement sa main sur l'épaule du plus jeune. Encore une fois Harry dut se retenir de pleurer. Jamais son propre père ne l'avait adressé avec autant de douceur et de gentillesse.

Il se força à sourire pour éviter que son interlocuteur ne finît par s'inquiéter.

"Avant de commencer je voulais te dire que je suis très reconnaissant pour tout ce que tu as fait pour moi malgré le fait que je ne suis pas un membre apparenté de cette famille. Tu veux toujours que je me rejoins à vous sans rien me demander en retours. Je me sens parfois comme un gros profiteur et un gros égoïste." Arthur écouta ce que le jeune homme lui disait avec inquiétude quand ce dernier tournait autour du pot avant de demander ce qu'il voulait ; cette demande était sûrement trop étouffante pour le pauvre. "Donc je voulais savoir si je pouvais prendre juste pour un temps très limité ta voiture et je promets de la ramener."

Une seconde passa.

Deux secondes passèrent.

Ensuite ce furent trois secondes qui s'écoulèrent.

"Pardon ! Sans vouloir t'offenser Harry mais tu me demandes quelque chose de bien trop… comment l'expliquer… je ne peux pas je suis désolé mais cette voiture est mon gagne-pain je ne peux pas me permettre de l'abîmer." Harry hocha la tête il pouvait comprendre les raisons mais il se sentait absolument déçu.

"Non tout va bien je comprends. Je demande un peu trop c'est juste que j'ai fait un pari et si je perds je dois donner toutes mes économies et je vais finir dans la rue car je ne vais plus pouvoir payer les factures."

"Eh ! Petit ne t'inquiète pas je ne peux pas te donner ma voiture ça c'est sûr mais j'ai une autre idée pour t'aider. Viens je vais te conduire dans un autre endroit que je connais très bien. Un ami me doit un petit service. Je sais maintenant comment il doit payer sa dette."