"Harry sache que je te porte toujours à mon corps pour moi tu resteras mon propre fils. Je t'aime comme tu es. Ne laisse pas les gens te juger et juger ce que tu dois ou ne dois pas faire. Tu es fort montre-le !"

"Merci beaucoup."

Ensuite, avant que les deux hommes n'enterrent de nouveau dans une tête à tête, un homme, qui portait des haillons inconfortables, sortit de nulle part en tenant un tournevis dans la main. Le dos courbé. Le nez vers le bas. Les yeux obscures et remplis de vices. Le crâne chauve et habité par des dizaines de bleus.

"Qui est-ce ?"

"C'est Tobby c'est une mauvaise personne surtout ne t'approche pas de lui. C'est un arnaqueur je ne veux pas qu'il te fasse du mal donc je veux que tu restes derrière moi."

"Donc c'est monsieur Harry Potter, il ressemble physiquement à son propre père. Est-ce que tu es sûr de confier une si grosse responsabilité à ce jeune homme ?" Demanda vicieusement le nain en se penchant maladroitement dans un côté, en poussant un ricanement ridiculement mesquin. Il recroquevilla ses mains vers sa poitrine, en secouant la tête, beuglant quelques mots incongrus. "Je ne voulais pas offenser qui que ce soit, détendez-vous, je vais vous conduire au bon endroit puis je vais vous laisser je dois me trouver une nouvelle cachette."

Le dénommé Dobby les conduisit plus profondément dans la décharge. Harry grimaça, il se pinça l'arrêt du nez pour absorber encore plus de ce gaz étouffant. Ils avaient marché pendant un très long moment, sans se parler, sans se regarder. Leur éclaireur les conduisait comme s'il connaissait la décharge comme sa poche. Harry ne put s'empêcher d'admirer la détermination de l'autre homme plus petit qu'eux.

"Tournez à droite puis à gauche et vous trouverez ce que vous cherchez." Dit-il avec frénésie en agitant les mains avant de se retourner et de partir dans une autre direction. Harry avait heureusement écouté les conseils de cet homme si… hors de l'ordinaire. En tournant à droite il se baissa juste à temps pour manquer un bout de branche qui se tenait dans les parages, ensuite il s'en alla vers la gauche en marchant lentement.

Il poussa un gros baril qui occupait son champ de vision et qui prenait trop de place ; heureusement qu'Arthur vint à son aide et lui prêta main fort pour pousser le gros baril de quarante kilomètres loin de la route. Il essuya ses mains sur son pantalon, puis il leva enfin les yeux. Ce qu'il vit l'ébaubi sur place. Il savait qu'il fallait une voiture pour faire de la course. Mais il ne s'attendait pas à une telle voiture. C'était une magnifique voiture rouge, qui était toujours en parfaite état malgré le temps qui s'était passé.

Les portières se levaient vers l'extérieur comme un éventail, au lieu de s'ouvrir comme une cannette, les rétroviseurs étaient de la bonne taille. Le volant avait un coté sauvage et mécanique à cause du tissu qui était enroulé dessus. Les roues étaient suffisamment gonflées. Harry se sentait enfin complet pour une raison quelconque il savait qu'il pouvait conduire cette voiture_ je veux dire sa voiture_ sans que quiconque vint lui dire comment y faire.

Il se posa immédiatement quel genre de pouvoir cette voiture pouvait-elle bien posséder, si son père était réellement un conducteur de la Cross Foudroyeur il devait donc avoir un bouton qui permettait de cracher une arme. C'était un secret qu'il n'était pas encore prêt à résoudre. Il attendait le bon moment avant de se manifester.

Il se glissa dans la voiture, son postérieur remua sous le touché si doux, Harry sourit avec triomphe il pourrait facilement s'habituer à cette voiture. Cela ne faisait aucun doute c'était la sienne, et cela restera ainsi. Hors de question qu'il ne sache pas comment cette voiture fonctionne correctement. C'était son héritage. Son cadeau familial. Il fera honneur du nom de sa propre famille. Il devait notamment nettoyer le nom de famille à cause des méfaits de son propre père. Il avait honte que son papa puisse réagir comme un véritable tricheur le pire ce n'était pas uniquement ce fait, il y avait autre chose qui tourmentait le pauvre Harry. Son père a été accusé par l'unique Mutilateur, son idole.

Lorsqu'il fut sorti de sa rêverie. Il continua sa petite inspection, ce n'était pas n'importe quoi. C'était une belle bagnole, Harry avait maintenant toutes les cartes sur table pour devenir un grand conducteur. Sa tête était ailleurs en remarquant qu'il pouvait maintenant tout se permettre, mais il y avait un petit problème. Le réservoir de la voiture était totalement vide et il ne contenait aucune goutte. Harry avait vu aussi que l'état de la voiture ressemblait au moyen âge.

Il y avait certainement des réparations à faire. Dans sa rêverie il ne vit pas Arthur Weasley se déplacer vers le côté passager, pour déposer une petite enveloppe dans la boite à gants. L'homme qui s'appelle Tobby revint en tenant un gros bidon d'essence. Il remplit la voiture avant de partit pour de bon.

Arthur apprit les basses d'une bonne conduite. Il apprit ce qu'est le frein, à quoi servaient chaque vitesse, comment il faut manipuler les rétroviseurs et à quoi ils pouvaient servir ; quand la cour fut terminée Harry retourna chez lui tout seul, dans sa propre voiture. Il était fier de lui.

Il se prépara pour la course de cette nuit. Il ne fallait absolument pas perdre. Il prit son petit déjeuner et il se reposa pour se maintenir en forme !

Quand ce fut la nuit. Après le couvre-feu. La lune se tenait si fièrement

au-dessus de la ville qui sombrait dans le noir. Harry monta dans sa voiture et l'alluma. Il prit des raccourcis en faisant attention à ce qu'il faisait, parfois les autorités faisaient des recherches pour visionner la sécurité des habitants. Ce ne serait pas justifiable, qu'un meurtrier ne se baladait comme rien n'était !

Il trouva le type qui avait agressé la vieille dame auprès de son propre véhicule. Il y avait beaucoup de monde qui s'était entassé pour regarder la course. Harry ne savait pas comment réagir, il avait peur de ce qu'il allait arriver. C'était sa première fois il ne savait pas si c'était une bonne idée. C'était un long trajet pour sa formation de devenir un conducteur il ne devait pas avoir peur, ce ne serait pas gentil de sa part d'abandonner alors qu'il venait juste de venir.

Il gara sa belle bagnole auprès de l'autre voiture du deuxième concurrent. L'homme le remarqua enfin, il affichait un sourire narquois sur ce sale visage macabre et hideux. Harry prit une grande inspiration pour se calmer ; il devait contrôler ses émotions ce n'était pas une sage décision de les laisser faire ce qu'il leurs chantasse !

Puis, une belle femme se dandina, elle bougea ses fesses de droite à gauche, marchant d'une manière si sensuelle devant eux ! Ses hanches faisaient des mouvements circulaires, alors qu'elle s'éloignait d'eux. Elle se baissa pour montrer un petit drapeau blanc à points roses. Ses cheveux bougeaient à cause des petits soufflements des zéphyrs. Elle souriait avec charme en clignant des yeux.

"Bonsoir à tous, nous avons deux candidats qui participent à cette course. Nous avons Vincent qui est à notre droite."

L'agresseur dont vous venez tout juste de connaître le nom sortait sa tête à travers l'ouverture de sa portière. Il souriait comme un sale tricheur, comme un sale vau rien qui ne pensait qu'à la tune, il lécha ses lèvres avant d'aboyer comme un chien en chaleur. Les filles du quartier crièrent et jouaient avec leurs chouchous comme des pompons girls. Harry détourna la tête en se sentant comme un inconnu ; qui n'avait pas sa place dans ce nouveau monde. Il était gêné par tout cette attention.

"Puis nous avons… je ne sais qui. Il n'est pas du tout important." Harry grimaça devant cette insulte. Les gens ne cachèrent pas leur amusement. D'autres s'esclaffaient tellement qu'ils tombèrent littéralement de rire. Comme s'il venait de changer d'environnement, Harry sentait une mauvaise sensation, comme s'il y avait une énorme brique posée sur son épaule. Il avait mal. Une froide pensée le traversa soudainement.

"Je suis seul. C'est la première fois que je conduis une voiture aussi longtemps. Est-ce que je suis à la hauteur de cette attente ? Je ne sais pas si je vais arriver. Je ne veux pas précipiter ma tournée. Mais maintenant je comprends ce que je dois faire. Je vais enfin prouver ma valeur. Mais j'ai peur et si j'échoue. Je ne dois pas échouer. Mais pour une raison quelconque je sais que je ne vais pas franchir cette ligne. Je suis dans le pétrin." Pensa Harry en baissant les bras. Il s'en fichait des moqueries de l'autre homme, il ne fit pas un pas de plus pour montrer qu'il ne faisait pas attention à ce que la meuf disait.

Il se concentrait uniquement sur ce drapeau blanc, qui le narguait constamment, il vit le bras délicat de la fille se lever dans le ciel, elle tenait le drapeau comme une coupe, elle le baissa rapidement vers le sol. Sans se rendre compte de ce qu'il venait de faire, il appuya sur le champignon. En mode automatique, Harry tint fermement le volant en se rappelant de toutes les leçons de son bon père de substitution.

Lorsque tu conduis une voiture Harry tu ne dois pas avoir peur la voiture n'est pas un monstre tu ne dois pas la repousser. Je sais que si nous faisons le con sur la route nous finissons par nous blesser ou encore par mourir. Mais si tu n'as pas peur et que tu fais attention tu sauras, c'est dans le sang, que tu peux le faire aussi facilement. Lorsque tu conduis une voiture manuelle il faut de la concentration, tout est dans la méthode. Il ne faut pas avoir peur de se blesser car non seulement le conducteur choisit sa voiture mais la voiture le choisit aussi.

Il pensa à tous ces beaux moments. Il ne ferma pas une seule seconde ses yeux. Sa concentration fut si dure à briser, dur comme le fer. Prenant une grande inspiration, il changea sa vitesse lors d'une montée, ralentissant quand il voyait une bosse. Harry, pour la première fois il sentait quelque chose, il se voyait comme un oiseau très libre. Il était heureux. Ce fut comme un rêve merveilleux. Il ne voulait pas se réveiller. Il n'était pas seul. Ce moment solitude, ce fut la douceur d'une brise d'été, Harry se sentait si lui-même.

Il était en tête. Ce n'était pas si compliqué. Il pouvait réussir. Pas d'échappatoire face à la victoire. Il sera gagnant. Soudain, il vit une masse noire tomber sur la route, aussi rapidement qu'il le put il tourna violemment le volant, prenant un autre chemin. Un chemin qu'il ne devait pas prendre. Il était hors course ce n'était pas un bon signe.

Le pire ce n'était pas ce petit problème, le plus gros problème fut la chose étrange qui continuait à le poursuivre sans relâche. Sachant que ce n'était pas un jeu, Harry continuait d'appuyer sur la manche pour pouvoir s'éloigner de cette chose. C'était si difficile de savoir s'il s'éloignait de ce truc, car à tout moment la chose apparaissait par magie. Sous le feu de l'action Harry avait complètement oublié la course qu'il devait entamer, jusqu'à ce qu'il dépassât de nouveau la voiture de Vincent.

Chaque vitesse marque un point. Il faut les choisir délicatement, sinon la voiture peut devenir capricieuse et ce sera le pétrin. Quand le moteur chauffe il faut lui donner de l'eau une voiture c'est comme un être humain, sans eau, il ne va se déshydrater et il va tout simplement se réchauffer jusqu'au point culminant.

En fonçant les sourcils Harry prit une grande décision qui prenait un gros risque mais il n'avait pas le choix. Il prit une autre direction comme il l'avait prévu la masse noire le suivait, il ne fit aucun doute là-dessus, il était conscient maintenant cette chose voulait sa peau. Il devait faire une chose pour ne pas que cette chose le touche avant que ce ne soit trop tard. En grimaçant il prit un autre chemin en tournant vers la droite, avant de prendre un autre sens opposé.

Uriel se reposa sur une branche d'un arbre. Il reposa sa tête sur le tronc de l'olivier en soupirant aisément. Il admira la beauté des étoiles en souriant gaiement ; il n'y avait rien à dire là-dessus. Les étoiles brillèrent magnifiquement cette nuit. Les nuages ne cachèrent pas la grosseur de la lune. Ils donnèrent ainsi une belle place pour observer le beau paysage. La ville était si calme quand les humains dormirent profondément. De bonne humeur, Uriel se permit de se détendre juste pour quelques minutes.

Quinze minutes plus tard, ce fut les cris des pneus d'une voiture qui le sortit de cet état de zénitude. Une voiture rouge roulait rapidement, dans un premier coup d'œil Uriel prit le conducteur pour un grand chauffard jusqu'à ce qu'il examinât la personne qui conduisait la voiture en question. L'ange souriait en voyant que c'était l'homme qu'il devait protéger qui était en train de tenir le volant. Il sourit d'amusement en voyant ce grand détail.

En effet Harry venait de tenir parole, il risquait sa vie pour celle de la vieille dame ; c'était une situation assez ironique dans un certain sens après tout c'était le boulot d'un ange de protéger un être humain et non l'inverse ! Il perdit rapidement son sourire en voyant le visage panique de l'être mortel. Harry courrait un grave danger !

Uriel put voir une masse sombre dégoulinante s'approcher de son protéger à grand pas. Il n'arrivait pas à croire, qu'après tout ce silence Mephilis décida d'attaquer juste au moment où il avait décidé de faire une petite pause avec tout ce cirque. Uriel se laissa choir de la branche d'arbre, tombant sur ses pieds avec agilité. Il se jeta un sort d'invisibilité pour que les humains ne puissent pas le voir, puis il s'envola en faisant apparaître ses six ailes.

Ses ailes frappèrent l'air autour de lui. L'archange gémit de douleur quand l'une de ses grandes ailes blanches se cogna contre le bord d'un feu multi-couleurs ; ses ailes n'étaient pas faites pour voler à basse attitude cependant il savait qu'il ne pouvait pas prendre le risque de survoler la ville. Il se pourrait que Mephilis se précipita et cacha le véhicule rouge pour tromper sa vue. Il ne doit pas les perdre de vue.

Se posant quelque instant sur le sol, Uriel ramena ses quatre ailes supplémentaires dans son dos, ressemblant à un ange de la quatrième génération. Puis il reprit son envole avec une dynamique différente, le fait qu'il venait de retirer le surplus de ses pouvoirs, Uriel volait moins vite que d'habitude. Ses six ailes lui permettaient de franchir le mur du son, en volant juste avec deux ailes comme un ange de bas niveau, il dut doubler ses capacités physiques. Il espérait qu'il n'arrivait pas en retard.