Zoomant la caméra. Car la scène alla changer de conférence. Nous ne fîmes plus attention à cette ville disgracieuse que vous connûtes tous et toutes. Parce que l'aventure ne s'arrêta pas là ! Pour tout vous dire le narrateur lui-même ne voulait pas inculquer des informations très importants qui pourraient nuire à l'histoire du personnage. Donc ce fut avec un grand enthousiasme, que celui-ci cachera un grand secret.

Donc le soleil sortait à l'horizon, qui fuma les environs de sa splendeur et sa richesse en chaleur. Elle recouvrait le paysage de sa puissance ravageuse pour illuminer de sa lumière. Mais malgré sa beauté irréversible, cette journée paisible ne concernait pas tout le monde ; après tout, dans une voiture rouge qui filait à vive allure se tenait un jeune homme dont vous connaissez le prénom. C'était Harry Potter. Les yeux rouges tant il avait pleuré pendant des heures sans s'arrêter.

Les épaules émoussées et retroussées en arrière, il se tenait mal, et il ne pensa pas une seule fois de se tenir droit, au contraire il voulait se rendre moche. Il s'en fichait du monde, cloué dans son coin il chercha que le calme et la solitude. Dans l'espoir qu'il pourrait mettre fin à sa propre existence.

Ainsi, sans relâchement, il continua de conduire sa propre voiture dans ce désert insipide, seul, sans aucune compagnie, dans ce monde égoïste et méchant. Il avait conduit pendant des heures sans savoir ou sans vouloir connaître sa destination.

De son côté le dieu du Mal, que les autres dieux redoutaient le plus de croiser était crispé de colère et de haine. Il fut figé instant à cause de ce doux moment dont il se souvenait radicalement. Il posa sa main sur sa joue, là où l'ange avait déposé son tendre baisé. C'était doux et beau. Ce beau dont il voulait connaître encore l'existence. Mephilis n'était pas du genre à vouloir tout connaître il pensait que le savoir était une dure réalité, une menace pour lui et sa subconscience. Mais il voulait connaître ce changement, ce moment pacifique qui l'avait encore conduit dans ce trou à rats !

Ce bisou comme les humains aimèrent l'appelé, était magique et abracadabrantesque. Cependant ce n'était pas dans ses habitudes de se remettre en question et de se relâcher. Il secoua la tête comme s'il venait de rejeter une idée aussi sotte.

"Qu'est-ce qui m'arrive ? Je ne dois pas me laisser faire avec tous ses faux sentiments je suis un homme dure et un dieu dans la même occasion. Je ne dois pas laisser des sentiments me marcher sur le dos. Je suis résistant et non un cinglé que l'on peut faire des choses qu'il déteste. Maudit ange à la noix ! Comment oses-tu me faire une telle chose ? Je le déteste ! Je le maudis lui et tout ce qu'il vient de me faire ! Je vengerai !" Songea-t-il sardoniquement. Il n'avait dit son dernier mot.

En reprenant ses esprits le dieu du mal flotta vers sa forteresse. Sa maison comme il aima l'appeler. Il entra par la grande porte gardée par des gardes féroces qui ressemblaient à des bêtes abruties, qui grognaient chaque fois qu'une personne s'approchait des vastes plaines, ils étaient hauts comme des montagnes, des larges épaules bossues, des formes déformées. Ils baissèrent la tête, signe de rédemption pour montrer leur soumission.

Mephilis leur lança un gros morceau de steak pour les récompenser puis il entra dans le couloir royal, il rencontra des statues, qui représentaient les anciens dieux du mal qui le précédaient autrefois. En effet, Mephilis était le plus jeune dieu du mal de la galaxie, il travailla en compagnie de Azraël qui était l'ange de la mort et la divinité des mécréants. Avant de devenir un dieu à temps plein, Mephilis était un demi-dieu son père le dieu Thanatos l'avait caché du monde pour éviter que ses ennemis n'utilisassent sa progéniture contre lui !

Quand il fut suffisamment grand, et fort Mephilis n'attendit pas une seule seconde pour renverser le règne et prendre la place de son père pour devenir lui-même un dieu. Il a rassemblé ses troupes et les monstres les plus infâmes pour rester craint et malveillant. Le dieu s'allongea sur son trône éléphantesque en soupirant d'aise. Il claqua des doigts, une sphère descendit du plafond, qui avait l'apparence de la planète terre.

Il se repositionna, pour se tenir assit, il tourna la sphère avec ennuie. Quelle situation soporifique ! Pour s'amuser un peu il enclencha un tsunami vers le côté est du Japon. Pour améliorer son humeur, il invoqua une tornade vers les grandes forêts amazonienne. Il se sentait mieux maintenant. Entendre les cris de peur et d'effrois de ses victimes, suffisaient à lui donner une très bonne humeur.

Son serviteur accompagna les âmes des défunts dans le portail qui les conduirait dans les Enfers.

Ce moment restait glorieux, jusqu'à ce qu'il vît une lumière étincelante sur la surface du globe. Quand il y avait une lumière comme celle-ci cela ne pouvait signifier qu'une seule chose. C'était un ange puissant. Mephilis ricana et s'affaissa sur son trône en posant sa tête sur la paume de sa main. Il savait qu'il ne pouvait pas retourner dans le monde des mortels jusqu'à ce qu'il retrouvât suffisamment d'énergies pour revenir à la charge, s'il continuait dans cette voie sans prendre en compte sa santé et sa faiblesse il pourrait sombrer dans un coma artificiel. Une chose qu'il n'espérait pas atteindre de sitôt.

Parce que lorsqu'un dieu entrait dans un profond sommeil cela devint une hibernation au point qu'il lui fallait attendre un millénaire pour se rétablir complètement. Mephilis n'avait d'autre choix dans sa manche il devait rester patient et attendre tranquillement, pour être meilleur de sa forme. Néanmoins cela ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas attaquer et donner du fils à retorde.

"Gardes ! Emmenez-moi l'exécuteur ! Et plus vite que ça bande d'incapables !" Ordonna-t-il sévèrement en levant le poing dans les airs. Terrifiés les gardes n'eurent d'autre choix qu'obtempéré, afin d'éviter d'être la nouvelle cible de la colère de Mephilis.

Quelques minutes plus tard, il eut un bruit sourd, et grinçant, le sol tremblait. Le dieu posa ses yeux cendres sur la bête gigantesque qui lui faisait face. Il était physiquement affreux, le dos en cloque, ses pieds étaient des sabots de wapiti, frappèrent sur le marbre avec une grande impatience. Le monstre flippant portait une lourde fourrure ensanglantée ; ce n'était pas son sang qui était collé sur les poiles grisâtres. Sur sa tête il avait des cornes qui s'élevaient vers le ciel. Son apparence devenait bien plus macabre qu'il ne le paraissait lorsque le monstre se tenait droit. Car, cela donnait une bonne vue de son corps squelettique et difforme.

Assit, sur son trône, Mephilis tapota son cousin et se rallongea sans se préoccuper du bestial qui se tenait devant lui.

"Mon seigneur, tu m'as appelé, que puis-je pour toi aujourd'hui ?"

"Approche !" Il fit un pas en avant. " Encore !" Il refit un autre pas bien que celui-ci semblait hésitant que le précédent. L'exécuteur ressentit une immense frayeur, dans leur monde, personne, à part les bonnes du château et les gardes, avaient pu s'approcher de leur dieu. Tout le monde savait que Mephilis adora sa bulle personnelle et avait horreur d'écouter les conseils des autres personnes. Et oui c'était leur dieu, et son entêtement légendaire.

Leur dieu était un homme fourbe, perfide de nature jusqu'à sa cage osseuse, fourbe comme un délinquant, mais aux yeux de son peuple c'était un roi, un souverain, un dirigeant qui méritait du respect et l'adoration. Le peuple de la Terre Exilée était profondément reconnaissant par toutes les bienfaisances qu'avait fait le grand monarque. Don ce fut avec une grande hésitation que l'exécuteur, resta plantée au même endroit sans savoir ce qu'il devait ou ne pas faire.

Il voulait se jeter sur la tâche que l'on lui avait si bien confié. Cependant il avait peur de connaître la réponse. Ce fut, en marchant, comme un paresseux, que la bêbête décida de s'approcher du plus grand vilain de tous les temps.

"Voilà je suis là qu'est-ce que je dois faire ?" S'exprima le wendigo en inclinant ses cornes tordues vers le sol, très contrarier de ce qu'il allait se passer. Après tout, personne ne pouvait lire les pensées de leur seigneur.

"Franchement je dois tout expliquer dans ce fichu château." Hurla-t-il d'exaspération en se tortillant sur son gros cousin pour se mettre dans une position très confortable. " Je veux que tu me masses le dos !"

"Hein ?" Alors là, le démon ne s'attendait pas à ce genre de chose. Alors qu'il était un démon supérieur qui pouvait tuer à lui seul un titan, le voici, devant son chef, qui lui demandait – enfin hurlait pratiquement – de lui faire un massage sur le dos. S'il n'était pas si sûr de lui d'être si bien réveiller, il penserait que ce fut un rêve très agréable.

Mais il décida de ne pas poser de question et de se mettre au travail, il monta sur le trône, qui ne grinça pas à cause de son poids, il se mit entre les jambes du dieu du mal. Il essaya avec difficulté les linges royaux lentement mais au final ce fut Mephilis qui eut la gentillesse de se déshabiller en marmonnant "Un valet stupide." et un " il faut tout faire soi-même dans ce château." avant de se détendre de nouveau. Alors qu'il fût dépourvu de doigts, le wendigo eut la brillante idée d'utiliser ses énormes griffes pour gratter le dos de sa majesté.

Une heure de détente plus tard. Mephilis renflait, tout son corps, était posé sur son cousin. Dormant à point fermé, personne ne devrait gêner son sommeil. Le wendigo se leva puis il quitta la salle en haussant les épaules lorsque les gardes l'accueillirent avec un regard ahuri.

Ce fut la nuit. Sa détermination n'avait jamais diminué en intensité. Harry s'arrêta, quelque part, non trop loin d'une station d'essences. Son réservoir était vide. Il grommela. Et il donna un coup de pieds dans un caillou, en grognant de frustration. Il prit un bidon qui se trouvait dans le coffre de la voiture, puis il s''en alla. Sans parler. Ni plaisanter. Il n'avait pas le courage pour faire la fête.

Une chose que tout le monde pouvait comprendre aussi facilement. En fermant les yeux, il se pencha en avant alors que son ventre se mit à grogner, demandant avec avidité de la nourriture. Harry se mit à pleurer encore une fois en se maudissant pour sa pitoyable faiblesse. Il ne pouvait pas s'acheter à manger. Il n'avait pas d'argent sur lui. Il ne pouvait rien se permettre.

"Pourquoi le monde s'écroule-t-il ? Ne puisse-je pas vivre une vie paisible comme tout le monde ? Je n'ai plus d'argent sur moi, j'ai livré ma lettre de démission, je n'ai plus de logement. Le pire je ne peux pas m'acheter de la nourriture. Oh sacrebleu je suis paumé ! Je ne vois qu'un seul moyen malheureusement je ne vois pas d'autres choix." Résuma-t-il en rangeant ses ongles de doigts.

Il baissa, le volant pour découvrir un tiroir secret qu'il avait découvert dans sa fugue. Il prit l'objet qui se tenait à l'intérieur avec des mains tremblants. Il ne tremblait pas de peur, ni de rage ou de quoi que ce soit. Il tremblait d'émancipation il avait le libre arbitre de ce qu'il allait faire, personne ne décidera à sa propre place. L'arme, ce canif pesait si lourd dans ses mains. Une lourde charge. Une lourde épreuve. Une grosse responsabilité.

Sachant bien en avance ce qu'il allait se passer Uriel ferma les yeux en laissant échapper quelques larmes, son protégé allait commettre une terrible erreur. Cette fois-ci s'il continuait dans cette voie plus personne ne pourra allumer la lumière de pureté de ce corps humain. Uriel resta sur son rocher en regardant Harry qui marcha vers la station.

Il entra par la porte principale en marchant nonchalamment dans la pièce pour ne pas montrer sa peur, il regarda ce qu'il voulait puis il piqua dans un sac plastique ce qu'il préféra en faisant dos à la caméra posé au dos du mur. Puis il s'avança négligemment vers la caisse. La caissière était une femme robuste mais Harry n'avait pas froid aux yeux.

Alors qu'elle s'apprêta à dire le prix : deux choses s'étaient produis en même temps. D'un, de son côté Uriel pleurait de rage et frappa le sol. Ce fut une lumière vive et presque aveuglante qui lui ramena à la raison. Depuis le paradis Michelle le chef des archanges avait ressenti les émotions négatives de l'un de ses tendres frères, avec crainte, il pensa qu'il fût sage d'aller enquêter la raison et sa source. Ce fut un choc émotionnel très violent pour l'archange de la loi paradisiaque de voir l'ange de la paix, si stoïque, devenir un esclave complet de ses propres sentiments.

"Frère j'ai senti ta rage je suis venu en paix pour t'aider." Avoua Michelle avec un ton doux, il agita sa main pour laisser échapper des souffles d'airs apaisants. Uriel se calma, mais les larmes ravagèrent toujours son beau visage. Il regarda son frère avec colère.

"M'aider ? C'est impossible ! Père avait été très persuasif, je ne peux pas intervenir il y a mon humain qui s'apprête à commettre un crime ! Parce que ce monde cupide ne peut pas supporter de vivre sans argent ! Ils ne veulent que leurs pognons ils s'en fichent de la bonne cause !"

"Frère calme toi je sais ce que tu traverses !"

"Non tu sais que dalle ! Ne dit pas de me calmer alors que tu ne connais rien ! Tu es toujours au paradis tu ne sors pratiquement jamais, tu ne vois pas à quelle point ce monde est corrompu, je suis venu en aide à de nombreuses personnes et… aucune d'entre elles n'entrent au paradis. Car chacune d'entre elles finissent par commettre un pêcher !" Contredit-il en haussant le ton, il agita les bras dans les airs. Michelle recula prudemment en se posant attentivement sur le sol. Ses longues ailes pâles se courbèrent avant de se cacher dans sa peau bronzée.

"Effectivement tu as raison je suis resté bien trop longtemps au paradis que j'ai oublié que mes frères et sœurs combattent le mal tous les jours, accepta-t-il amèrement en baissant la tête, je ne peux pas comprendre ce que tu ressens mais je sais une chose. Tu es un archange l'ange de la paix, et non du grabuge. Tu es fort mon frère…" Il s'interrompit en remarquant que les ailes de l'autre ange commençait à noircir progressivement.

"Mon frère va-t'en ! Avant qu'il ne soit trop tard !" Informa Uriel en sentant qu'il perdait le contrôle.

"Frère non je ne veux pas te perdre. S'il te plaît calme toi je suis sûr que ce n'est pas trop tard. Je suis… d'accord j'ai peur je ne sais pas si je dis des bêtises ou pas mais je ne veux pas te perdre tu es le seul frère qui me comprend vraiment. Je sais que père dit que l'attachement n'est qu'une épave sur notre travail. Il faut que tu te calmes maintenant et que tu es confiance." Hochant instinctivement la tête, Uriel, tomba sur le sol il prit une énorme bouffée d'air dans son gosier puis il se calma.

"Merci mon frère."

"Le plaisir est pour moi. Maintenant allant voir de pus prêt la situation."

"Mais, je… je ne suis pas sûr."

"Pas de mais tu serais surpris de ce que tu vois petit frère."

"Eh ! Je suis jeune de seulement d'un millénaire !" Bouda Uriel en croisant les bras.

" Même si nous avons un âge différent tu resteras toujours mon petit frère. Vois-tu mon cher frère, la confiance est la clef de la perfection, dans chaque relation, que cela parle d'amitié ou d'amour ; la confiance est la priorité de tous. Ne réfléchit pas avec ton crâne, mais pense avec ton cœur ne soit pas corrompu comme les êtres humains mon cher frère. Je sais que tu es capable du mieux. Sans confiance ce ne sera que le trouble et personne ne supporte la trahison."

Uriel hocha la tête et prit en compte les conseils de son aîné. Il ne le contredisait pas, pas comme il le devrait dans ce moment de colère, il savait que Michelle avait raison à ce propos ; Michelle était un archange de l'organisation, il était toujours occupé dans son grand bureau, faisant et rédigeant la paperasse, mais contrairement à Uriel il avait des dizaines d'années d'expériences que lui.