Il ne faut donc pas comparer le bonheur illusoire et le bonheur réaliste. Car la seule chose qui venait directement de se déclencher dans le pauvre cerveau de Tom était : ce bonheur inestimable et insatisfait. Il aimait ce bonheur et il ne voulait pas le perdre pour rien au monde. Il ne fallait pas en vouloir à cet homme égocentrique. Mais à partir de ce jour fantastique, il voulait encore, encore, et encore, goûter et lécher ce doux bonheur qui s'ouvrit à de rare occasion.

Avant de reprendre l'histoire, là où nous nous sommes arrivés, faisons un grand bond dans le temps pour mieux comprendre ce personnage totalement anonyme. Tom Elvis Jedusor ? Qui est-il ? Ce fut une si simple question. Mais si dure à répondre rien qu'avec une simple phrase. Vous pouvez le caractériser comme un homme de profile, qui ne s'intéresse uniquement qu'à sa propre volonté. En faites, la vérité, derrière toute cette histoire fut bien plus sombre que vous ne le pensez.

L'histoire de Tom Jedusor se déroulait dans une magnifique maison, aussi grande qu'extraordinaire elle avait la carrure d'un manoir gigantesque. Bien, que cette description soit grotesque, ce n'était pas de l'exagération, la maison où le jeune Tom vivait, était incontestablement géante que vous pourriez vous y perdre aussi facilement. Cette maison est composée de quatre étages, en omettant le grenier qui se trouvait vers l'étage supérieur et le sous-sol, vous ne compteriez que deux. Dans le premier étage il y avait une vingtaine de chambre mais elles n'étaient pas toutes habitées. Certaines étaient encore vides.

Il y avait toutefois deux chambres qui se distinguaient des autres, à cause de la toison d'or, enroulé sur la poignée de porte. Dans la première chambre dormait le père, le chef des lieux. Son unique fils, son garçon, avait choisi autre chose, il avait pris un choix qui le démarquait vraisemblablement. Sa chambre fut la dernière du couloir. À l'intérieur, il y avait seulement un bureau, une armoire, et un lit à baldaquin.

Sur ce lit, il y avait Tom Jedusor qui était enroulé en boule, il tenait dans sa main, étroitement, son doudou, en forme de serpent, qu'il avait appelé Nagini. Caché à califourchon sous sa couette, il posa sa tête sur un oreiller. Bien qu'il y ait un manque d'activité, ce n'était pas silencieux pour autant, c'était tout le contraire, le seul son que vous pouvez entendre. Ce fut les étouffements des sanglots provenant de ce jeune homme, qui essayait de se cacher de la lumière.

Pourquoi ? Vous me diriez-vous ? C'est quoi la raison de ses larmes ? Figurez-vous, bien plus tôt de cela, Tom venait d'apprendre une terrible nouvelle, qui avait bouleversé, non seulement sa vie, mais aussi ses états émotionnels. Tom avait toujours souhaité d'être autre chose de ce que sa propre famille l'avait imposé. Il voulait devenir un ministre ou encore le maire de sa propre ville. Il ne voulait pas devenir un homme influent, et mystérieux. Pour une raison quelconque, cette pensée n'était pas du tout alléchante pour ses tendres oreilles.

Pour tout vous dire, la famille Jedusor était connue comme la plus riche de la région. Mais derrière tant de richesse, il y avait un secret que personne ne connaissait ; ce secret devait rester cacher pour toujours pour éviter tant de confusion et de manifestation. Car la famille Jedusor, gagnait énormément d'argent ce n'était pas à cause de leurs exploits gratifiants. Ce fut parce que les membres de cette famille travaillaient dans un commerce noir. Il faisait du trafic de drogue et d'organes, c'était ainsi, qu'il gagnait de l'argent, un argent sale et impur.

Voulez-vous savoir ? Voulez-vous connaître le terrible secret qui avait anéanti tout espoir dans cette âme innocente et jeune ? Lisez donc ceci :

Attablé au bout d'une longue table, Tom Jedusor Senior, était un homme sanguinaire qui n'avait pas froid aux yeux, qui disait toujours ce qu'il pensait tout bas. Il ne tenait pas sa langue, blessant avec les mots justes les personnes qu'il détestait, y compris son unique et tendre fils, qui ne fut nulle autre que Jedusor Elvis Jedusor. Ce jour-là, le garçon fut si insouciant et bon. Il venait tout juste de sortir de son bus scolaire qui l'avait déposé juste en face de sa grande maison. Il avait terminé de faire ses devoirs. Il voulait prendre son repas et s'en fuir dans sa chambre pour buller un petit peu et jouer à sa console de jeu. Avant que sa nounou ne décidât que ce fut l'heure de s'endormir.

Mais durant ce dîner, son père qui était généralement un être taciturne, était incroyablement bavard. Tom était enthousiasmé. Il profita de cette occasion pour parler avec son père de tout et de rien. La conversation était magnifique et simple. Jusqu'à ce que le plus âgé entama le sujet qu'il voulait vraiment aborder à son sosie plus jeune.

"Fils, je suis heureux d'apprendre que tes études se passent bien. Toutefois je ne suis pas ici pour parler de ça !" Le chef de la mafia familial plissa des yeux et posa ses coudes sur la table. Ses yeux noirs s'attardèrent sur le dernier de la famille, comme s'ils le jugeaient un menu gastronomique. Le jeune Tom se tortilla sur sa petite chaise, il fut tendu. Pour une raison quelconque il savait que la prochaine chose qu'il allait entendre ne sera pas quelque chose qu'il aimera beaucoup.

En effet il avait vu juste.

Le pauvre petit.

"Oui ? Père."

"Vois-tu depuis que ta mère m'a… trahi récemment, je dois me méfier et être attentif à ce qu'il se déroule au sein de cette famille. Je suis le chef. Je déteste la tromperie. Donc je serai honnête avec toi."

"Je sais que tu ne penses qu'à mon propre bien papa."

"Effectivement étant le dernier membre de cette illustre famille. Il y a un poids immense qui se pèse sur tes petites épaules. Mais je suis sûr que cela ne sera pas difficile de le faire."

"Je ferai de mon mieux. Je t'apporterai des bonnes notes je serai toujours le premier de ma classe. Je deviendrai le modèle de l'école. Je n'aurai que des bonnes appréciations je le promets…" Promit le garçon avec joie. Il voulait faire ses preuves et montrer qu'il n'était pas une personne incompétente. Il fera de son mieux et son père n'aurait d'autre choix que d'être heureux et fier de lui !

"Je ne parle pas de tes études mon garçon." Il se leva. Bousculant sa chaise qui tomba à la renverse. Il prit une bouteille de champagne et s'en versa un peu dans sa coupe avant de poser le verre sur ses lèvres et de boire le contenu. "Hum, délicieux !" Il se retourna vers la serveuse puis il déposa le verre sur le plateau avant de reprendre son attention sur son fils. " L'école est essentielle pour obtenir des bouts de papiers utiles pour obtenir un travail. Mais, ces bouts de papiers ne deviendront que chiffons et poussières quand tu deviendras vieux. Ce n'est pas important."

"Papa ? Qu'est-ce que tu essayes de me dire ?" Dire que le jeune Tom était choqué fut un euphémisme, il fut bouche bée. Il n'y avait aucun mot pour définir ce qu'il ressentait en soi.

"Pourquoi papa dit ça ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Je ne comprends pas. Est-ce que c'est un bon signe ? J'ai peur. Si je ne vais plus à l'école à quoi vais-je servir ? Papa va-t-il me renvoyer en orphelinat. Oh non ! Oh je vous en prie ! Tout mais pas ça ! Je serai un bon garçon je le promets ! Je ne veux pas aller à l'orphelinat ! C'est sale ! C'est horrible ! Ce n'est pas cool !" Le garçon essaya de retenir ses larmes de couler. Mais la peur qui fleurissait dans son esprit continuait incontestablement de grandir. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Serrant la nappe dans sa petite main qui formait un poing il baissa la tête dans l'espoir qu'il pourrait cacher ses tracas.

"Je veux devenir un pâtissier comme grand-maman !"

"Tu as de bonnes notes à chaque trimestre. Et tu veux gâcher cette compétence en faisant des gâteaux et des tartes ?"

"Euh, oui. C'est mon rêve je veux devenir un pâtissier. J'aime les desserts doux et sucrés."

"Jamais je ne mettrais mon rêve de côté, pour rien au monde j'arrêterai de faire des gâteaux !"

Malheureusement comme si son père pouvait lire dans ses pensées. Celui-ci se déplaça et vint s'agenouiller en face de lui. Obstiné et prit de panique, Tom ne leva pas la tête.

"Tom ! Regarde-moi." Chuchota doucement le père de Tom.

" Tom ! Regarde-moi." Répéta-t-il en haussant légèrement le ton. Le garçon secoua la tête.

"J'ai dit de me regarder !" Furax, Tom Jedusor senior avait perdu patience. Il prit la bouteille de champagne qu'il avait posé sur la table et le frappa sur la tête de Tom avec un léger mouvement. Criant de douleur et de peur le garçon toucha lamentablement le sol, la tête la première ; une grosse bosse commençait à se former sur sa tempe. Contrôlé par l'instinct, le jeune Tom leva les yeux et fixa des orbes noirs en colère. Il frissonna de peur alors que son père le traîna dans la pièce voisine.

"Oui, mon garçon tu as bien compris ce que je voulais dire. Tu vas désormais arrêter tes études. Tu ne connaîtras plus de répits. Il est temps pour toi de travailler, car les enfants qui vont à l'école n'auront certainement pas de travail plus tard, je ne veux pas que mon fils devient un gros flemmard avec des stupides idées qui ne se réaliseront jamais. Redescends sur terre mon fils. Car c'est le moment de grandir."

"Papa, non, s'il te plaît, je… ze ne veux pas !" Dans la panique, il commença à zozoter en sanglotant. Les larmes qu'il tentait désespérément de retenir, coulait sur ses douces joues. Il agrippa les mains de son père, ses pieds poussèrent le sol. Il savait où son père allait le conduire. Il ne voulait pas cette punition. Il n'avait rien fait. Il ne méritait pas cette humiliation. Mais, plus il résistait, plus son père perdait patience et continuait de le frapper. Au final, Tom suivit le plus âgé jusqu'aux cellules.

Son père le jeta par terre. Puis il le tira par les cheveux, pour le mettre dans une cellule qui ressemblait à une cage pour oiseau. Tom se plia sur soi-même. Alors que l'obscurité fut sa seule compagnie. Car quand son père avait fermé la porte principale ; cette porte fut la seule qui laissait filtrer la lumière du jour.

Depuis ce jour-là, son père lui rendait visite, pour lui donner des cours qui consistait principalement : aux meurtres, à l'espionnage, au mensonge et à la politique. Autrement dit, son père l'apprenait à tuer des personnes en utilisant n'importe quelle arme, au plus grand bazooka jusqu'au plus petit canif. L'espionnage était coupé en deux catégories : dans un premier temps il apprenait à trafiquer les comptes informatiques des grandes banques, puis il plaçait des virus qui brouillaient les systèmes numériques pour cacher sa trace. Dans un second temps, il interrogeait des personnes en employant la torture comme seule moyen de levier pour obtenir les informations ensuite il tua simplement la personne quand elle ne servait plus à rien. Dans sa propre conscience, il jugea que ce fut la bonne résolution pour stopper toutes douleurs.

Le mensonge était étroitement lié à la politique, il apprenait les ficelles du métier. Ce fut ainsi qu'il mena sa vie. Il avait fait une grande croix sur son rêve pour se focaliser sur ce que son père désirait. Jusqu'au jour ce dernier était mort d'un accident de voiture.

Tom avait repris les mesures de l'organisation criminel de sa famille. Le doux garçon fut noyé dans les profondeurs de son chagrin.

Tom fut farouchement possessif de son territoire. La mort de son père était une libération pour son esprit et pour lui-même. Il décidait. Maintenant, il fut celui qui tenait les cartes. Il était le chef et personne ne dictait ses choix. Le crime avait contaminé son âme pure. Il était devenu un rat qui combattait pour se nourrir, pas pour survivre, non ce fut pour devenir bien plus puissant !

Tom pensait que ce sera le fils de sa vie. Il associa sa naissance à ce destin. Il ne deviendra jamais un pâtissier. Il avait accepté cette vérité sans se débattre. Il pensait qu'avec cette pensée. Il gagnera du bonheur. Mais ce fut assez évident qu'il ne connaîtra jamais le bonheur. Il détestait ce qu'il faisait. Cependant même ça ce fut sa place dans la société.

Il fut si heureux de constater qu'il se trompait littéralement. Un jour, il avait décidé de se prendre un congé. Être un roi du crime, tous les jours, était vraiment épuisant. Il méritait une pause. En se promenant, il se regarda son reflet, il n'était plus le petit garçon à présent. Il fut un homme. Un homme adulte qui venait de faire des atrocités.

Il s'assit sur un banc pour vider son esprit et profiter du moment présent.

"Les personnes que je viens de croiser semblent si heureux. Suis-je le seul dans ce monde qui souffre ? Souffrent-ils comme je le fais ? Ou ils déguisent cette douleur dans un manteau de bonheur illusoire ? Je suis venu dans ce parc pour me détendre. Mais je ne trouve pas la paix. Au contraire, maintenant que mon travail ne me distrait plus comme d'habitude je suis enfermé avec mes propres démons."

Il leva la tête. Ses yeux croisèrent la beauté des structures géométriques des bâtiments. L'architecture était coordonnée et droite.

"La ville est animée et dynamique. Je pense que je vais pouvoir maintenir une vie paisible en continuant dans ce chemin. Je ne dois plus me battre pour quelque chose que je ne gagnerai jamais !"

Plongé dans ses sombres pensées il ne vit pas l'homme qui se tenait à côté de lui, qui le parlait.

"Eh mon gars je te parle soit tu es sourd soit tu te moques de ce que je viens de dire."

"Hum ?" Tom sursauta et faillit bondit loin du banc. Il jeta un coup d'œil pour savoir qui était la personne qui vint de déranger sa tranquillité. "Qu'est-ce que tu veux ?" Sa voix était tranchante mais il ne voulait pas perdre un temps minutieux de ce congé qu'il venait d'entreprendre.

"Je ne te connais pas et tu ne me connais pas. Cependant cela ne te donne pas le libre arbitre de me parler comme une merde tu m'as compris. Car c'est facile de parler à quelqu'un et de la regarder comme un insecte. Donc sois-tu te calmes et tu me parles gentiment soit je te prend pour le dernier merdier de ton espèce et tu ne verras pas la journée passer !"

"Je te demande la même chose. Je suis en congé et je veux profiter le maximum possible d'une douce journée sans conséquence. Je ne veux pas perdre mon temps avec une personne que je ne connais pas."

"Tu n'as pas besoin de connaître mon prénom. Mais je vais te le dire juste pour te saouler un peu ! Je m'appelle Severus Rogue. Comme ça tu es en congé. Un homme comme toi, prend des congés tous les jours. Je parie que tu es le fils chouchouté par son papa." Ajouta le nouveau venu plus durement.