Sirius avait fait de son mieux pour garder son sang-froid. Lorsqu'il avait suivi les coordonnés sur le bout de papier il ne s'attendait pas du tout à voir un immense manoir de trois étages et de six mètres de hauteurs. Il connaissait cet endroit. Il fut sûr dès qu'il vit les vignes sur les murs. Avec un pas déterminé, il recula, en sachant en avance qu'il n'aura pas le courage de continuer sur ce qu'il était sur le point de faire. Ce manoir était la demeure maudite de Tom Jedusor, l'homme le plus avare et l'un des hommes les plus riches de la France. En baissant la tête, il posa une enveloppe dans la boite aux lettres. Puis il s'en alla avec les épaules hautes.

"Je te verrai une autre fois mon petit. Rend moi fier !"

Puis il s'en alla rapidement en sachant que la police le repérera bien vite dans un endroit pareil. De son côté Harry fut le premier à se réveiller il était extrêmement agité en ce moment. Il pensait encore à la menace. Il n'avait pas de plan de secours pour former un plan B. Ce fut bien trop tard maintenant pour penser à ce genre de chose. Ron avait continué ses études, et George et Fred passaient maintenant leur temps à travailler dans une boutique de souvenir. Et Molly participait maintenant à Master Chef _ c'est un concours de cuisine où on peut gagner un diplôme de cuisiner et avoir des droits légitimes pour construire et établir son propre restaurant _ pour une raison quelconque Harry se demanda pourquoi elle ne participait pas au concours du meilleur pâtissier. Il n'avait pas insisté là-dessus.

Sa famille avait radicalement changé, pour le mieux ! Il ne pouvait pas les prévenir et les faire du mal. Ce n'était pas bien. Harry le savait, dans son cœur, qu'il n'aurait pas le courage de le dire ouvertement. En marchant dans le couloir du grand manoir il vit une lettre que le majordome déposait toujours sur la table de la cuisine. Normalement, il ne prêtait pas attention à ce genre de chose.

Il ne voulait pas paraître comme un fouineur aux yeux de Severus et de Tom. Il avait déjà une très mauvaise réputation il ne voulait pas ressembler à un gros raton-laveur ! Mais la lettre était comme celui de son oncle Sirius. Ne pouvant plus contenir sa curiosité il prit la lettre dans sa main. Elle était lourde et grosse. Elle contenait un objet rond. En retirant l'emballage il haleta sous le choc.

C'était la pierre philosophale. Elle était là entre ses mains. Positionné si inoffensivement sur les paumes de ses mains. Il mit la pierre dans sa poche et lut la lettre qui lui était destiné.

Mon cher neveu tu ne sais pas à quel point tu me manques. Tu auras toujours une place spéciale dans mon cœur. Je te donne mon cœur, il ne m'appartient plus. J'ai tenu ma promesse. J'ai récupéré ce que tu voulais. Je ferai n'importe quoi pour prouver que je t'aime adorablement mon petit. Je ne sais pas pourquoi tu vis dans cette maison mais je te fais confiance. Retient dans le coin de ta mémoire que je resterai toujours là au coin de ton cœur.

Je ne serai pas là physiquement mais ma conscience et ma volonté n'a jamais faibli. Il était toujours fort ! Toujours aussi fort que jamais. Je suis toujours en mouvement. Depuis que j'ai volé la pierre philosophale de sa cage. Les blouses bleues me surveillent et me cherchent constamment. Prend cette pierre et utilise-la pour ta nouvelle voiture j'ai hâte de voir ta progression.

Harry laissa échapper un sourire plein de gaieté. Son oncle était un homme avec beaucoup de principes étranges. Cela ne servait strictement à rien d'en discuter avec cet homme aussi têtu et malsain. Tantôt il en fut reconnaissant pour tous ses efforts, entrant dans sa nouvelle voiture blanche il prit une clef à molette et commença les procédures d'installation du programme informatique.

Les fichiers se disproportionnaient et se figeaient avant d'atteindre une grande intensité. Mais ce ne fut pas le problème, non le problème en générale était le fait que Harry ne savait pas du tout comment s'y prendre.

"Est-ce que ça va aller ?"

"Non je ne sais pas comment il faut brancher correctement les réglages. C'est si compliqué de mettre les verrous d'une prise à une autre. Je ne connais rien en voiture."

"Moi non plus mais je sais quelque petit chose." Tom mit des gangs noirs et se pencha vers le moteur en inclinant la tête. Il brancha les prises dans les bons recoins et rempli le réservoir avec un peu d'eau. Il prit la batterie avec souplesse et le branche à une prise électrique.

"Merci beaucoup."

"J'espère que tu as mis en place une Assurance et que tu as eu l'intelligence d'avoir ta carte grise dans ta poche. C'est très important il ne faut pas l'oublier. C'est comme une carte d'identité mais pour voiture cette fois-ci." Dit Tom en secouant la tête. Il claqua le capot pour l'enfermer avant de poser son dos. Ses longues jambes rapprochaient le plus jeune vers lui.

Harry frissonna et lança un regard apeuré vers l'autre homme, il souffla et haleta alors que sa transpiration faisait de lui une immense passoire ; il avait bien conscience du fait qu'il transpirait abondamment. La proximité, et le fait que leur corps se frottait contre l'autre était un tout nouveau frisson. Harry devenait dure, il se figea de terreur de peur que sa dureté ne soit reconnue.

Son membre se pressa sur la virilité de l'autre homme. Il se frottait l'un vers l'autre. Tom était dure lui aussi, il n'avait aucune honte de bonder de cette manière. Harry ne devait pas profiter d'un homme mari comme ça, il avait fait avec Severus il avait senti de la joie bien sûr de poser sa marque sur son modèle et son bien aimée en cachette.

Toutefois il avait honte, très honte de ce qu'il venait de faire. Non. Il ne fera pas encore la même erreur. Il s'écarta amèrement, et posa les jambes qui l'entouraient sur le sol.

"Je ne peux pas."

"Je ne comprends pas Severus m'a clairement fait savoir. Maintenant que je te donne mon cœur, tu refuses ! C'est indécis !"

"Je ne veux pas juste votre corps je vous aime. Je vous aime. Pourquoi vous ne comprenez pas ce genre de chose. C'est vrai que je veux vos corps contre le mien mais je veux plus que tout au monde votre amour." Harry perdit sa dureté ; la situation était plus que frustrante il voulait frapper la tête de quelqu'un juste pour se satisfaire. Mais personne ne se donnerait volontaire de se faire frapper dessus.

"Tu nous aimes vraiment ce n'est pas une mascarade ?" Demanda Tom d'une petite voix en scannant le plus jeune d'un œil vif.

"Je vous aime vraiment je sais que je me suis faufilé dans votre vie sans votre demande mais est-ce une raison de me haïr à ce point ?"

"Tu as fait plus que ça jeune homme. Tu as pratiquement mis tes empreintes dans notre vie. J'avoue que je te haïssais pour tout ! Il faut bien me comprendre ; je voyais mon propre et doux mari dans les mains d'un autre. Je suis devenu en colère et enragé à l'idée de voir un homme que je ne connaissais, tendre la main et prendre ce que j'avais le plus précieux. Je pensais que tu n'étais pas sincère quand tu disais que tu nous aimes vraiment. J'ai cru dure comme fer que tu ne voulais que notre cul et t'en aller comme les autres !" Déclara Tom durement en poussant Harry sur le sol avant de le chevaucher.

« Ce n'est pas vrai je le jure !" Harry protesta avec raideur en restant appuyer sur le sol. Il regarda avec peur et curiosité l'homme assit au-dessus de lui. Une vision du passé surgissait dans sa conscience, tout d'un coup, il se vit, dans la clairière, près du fleuve qu'il avait vu, il était dessus Severus, bondissant joyeusement sur la bite qui était en lui. Il avait eu mal à cet instant présent mais il ne redoutait plus cette douleur, pas depuis qu'il avait goutté à ce bonheur.

Il ne voulait pas non plus que Tom se fasse du mal rien qu'en se faisant pénétrer par lui. Harry repoussa un peu plus fort le plus grand homme en s'assurant qu'il ne lui faisait pas du mal.

"Je refuse de te forcer à faire une chose que tu ne veux pas." Tom se redressa vivement en s'appuyant sur le mur en se relevant lentement. Une douce voix, merveilleuse et magnifique s'étendit dans la salle :

"TOM ELVIS JEDUSOR ! COMMENT OSES-TU MANGER LE DERNIER MORCEAU DE GÂTEAU ?"

"Je... de quoi tu parles je ne savais même pas qu'il y avait du gâteau à la maison."

"Je vais te dire une chose cruciale, que tu vas garder dans ta cervelle jusqu'à ta mort ! Personne ne touche à mon gâteau au chocolat !" Severus sautilla sur le sol en grognant comme un enfant que l'on venait d'arracher un succulent bonbon aux raisons. Harry se releva du sol et regarda la situation, il ne savait pas s'il devait péter de rire ou s'éloigner silencieusement pendant leur dispute amoureuse.

"Je n'ai pas toucher à ce gâteau. Combien de fois je dois te le dire ?"

"Je ne sais pas. Mais pour moi tu es le seul fautif qui me dit que tu ne me mens pas encore une fois ?"

"Je ne mens pas bordel de merde. Je viens te le dire que je n'ai pas touché à ce gâteau. Je dois te parler en chinois ou quoi ?"

"Vas-y un peu ? J'ai hâte de te ridiculiser."

"Je ne sais pas parler en chinois idiot !"

"Alors c'est qui ? Qui a touché à mon gâteau ! Mon précieux ! Mon précieux !"

Les pensées de Harry s'entrechoquaient, les rouages se cambrèrent, puis il se figea sur place. Finalement, il ne fallait pas traîner trop longtemps dans les parages. Il savait ce que le pauvre gâteau venait de subir.

"Toi ! Où vas-tu ?" Demanda Severus en croisant les bras.

"Je pense que George et Fred ont besoin de moi. Ils se sont peut-être perdus dans le manoir." Hasarda le pauvre Harry en se retournant lentement vers la sortie de secours. Severus le tint par les épaules le foudroyant du regard.

"C'est toi hein ?" De tout sa vie, jamais Harry n'avait pensé qu'il commencerait sa vie avec ses futurs compagnons par une dispute qui avait un rapport avec une part de gâteau.

"Oui c'est moi pardon !"

"Tu n'avais pas le droit de manger ce gâteau !"

"Il n'y avait pas ton prénom à ce que je sache."

"J'ai posé une étiquette dessus."

"Et ben, je... il fallait écrire en gros."

"Espèce de sale môme arrête de trouver des excuses."

"Eh alors, tu sais quoi je me suis bien régalé !"

"Tu vas le recracher tout de suite."

"Même pas en rêve !"

"Je vais te faire ravaler tes mots. Donne-moi mon gâteau."

« Va-t'en acheter un nouveau."

"Non je veux celui-là"

"Il est déjà dans mon ventre et il le restera pour de bon. Il y en a plein au magasin !"

"Le magasin est beaucoup trop loin. Tu as mangé mon gâteau donc tu vas aller en achter un autre."

"Tu peux toujours courir !"

Severus et Harry se crièrent dessus, se lançant des mots dures sur le visage de l'autre. Tom prit un sachet rempli de cookies, et il le mangea tantôt il regarda la dispute d'un air amusé.

"Des vrais enfants !" Pensa-t-il avec amusement.