Aujourd'hui, ce fut le grand jour, pour le jeune homme, qui savait qu'il sera la vedette d'une toute nouvelle aventure. Le jour J venait d'être annoncé, il avait drôlement hâte de participer enfin à la course du Cross Foudroyeur, toutefois il y avait un autre sentiment qui planait par derrière. Il était anxieux. Il sera filmé par des dizaines de caméras, beaucoup de personnes allaient le regarder depuis leur télévision. Il tremblait intérieurement, sans savoir ce qu'il devait faire par la suite, il devait s'inscrire le plus vite possible. Car le nombre de places étaient très limités, en plus de cela les anciens participants qui avaient réussi à survivre à la course précédente avaient déjà une place disponible. Harry était très stressé, le jeune homme se rangeait les ongles et faisait les cent pas dans le salon.
"Tu peux arrêter ? C'est chiant de te regarder faire le tour." Mais il parlait pratiquement dans les oreilles d'un sourd. Harry continuait de marcher, comme un robot en mode automatique.
"Je t'assure si tu continues comme ça tu vas faire un trou sur mon tapis." Menaça Tom en s'approchant de Harry, clairement mécontent que le plus jeune ne l'écouta pas. Il semblait presque que quelqu'un avait pris une tomate, en avait pris le jus et l'avait peint sur le visage de Tom.
Harry continua de marcher sans vraiment se soucier de ce que Tom lui disait, imprégnant ses traces de pieds sur le tapis. Ainsi, il ne faut donc pas s'en douter de la prochaine réaction de l'autre homme. Tom prit la tête du jeune homme, et le plaqua contre le mur.
"Je t'ordonne d'arrêter d'abîmer mon beau tapis avec tes pieds remplis de crasses !"
"Aïeuh !"
"Mon tapis tu sais combien j'ai payé pour ce truc ? C'est la peau du cul !"
"Cela t'apprendra d'acheter quelque chose de trop chers."
"Cela vaut une fortune ce truc et toi, tu oses le salir ?"
"Et alors c'est rien qu'un tapis ?"
"Rien qu'un tapis. Je vais utiliser ta salive pour nettoyer le plancher tu vas voir !"
"J'ai peur... Aïeuh ! Punaise ! Tu arrêtes de me frapper à la tête !"
"Et toi tu arrêtes de faire ton imbécile."
"Vous arrêtez de brailler comme des enfants vous me donnez des maux de tête." Severus s'adressa aux deux hommes en fonçant les sourcils et en se lavant de sa chaise. Il les contourna gracieusement, sans se préoccuper de quoi que ce soit, il ferma les yeux en soupirant longuement. "Perdant pas plus de temps ici, nous devons compléter le dossier d'inscriptions."
"Je ne sais pas si c'est une bonne idée finalement. Je veux dire je n'ai pas pu réussir une course simple. Alors une course mondiale c'est dure à croire la dessus."
"Tu es presque arrivé et tu veux déjà abandonner. Sache une chose je ne suis pas ta maman je ne suis pas ici pour nettoyer tes fesses et te réconforter avec des mots doux. J'ai que deux choses à te dire : va de l'avant, soit, reste le minable que l'on connaît maintenant. Alors c'est quoi ta réponse ?"
"Je... Allons-y !"
"Bien ! Je suis rester en couple avec un homme c'est pour éviter de me coltiner des mauviettes." Ajouta Tom en tenant par la hanche Severus. Harry était bouche bée, devant la cruauté de leur mot, mais il savait que ce fut la vérité, il y avait aucun doute la dessus, mais il ne put s'empêcher de penser qu'il les trouvait incroyablement impassible.
Après avoir rassurer la famille Weasley, que tout aller se passer comme il le fallait, Harry monta dans la limousine en compagnie de Ron et de Neville qui avaient tout les deux insisté pour le rejoindre, ils montèrent tous dans une grande limousine, en attendant que les principaux acteurs revinrent.
"Harry tu es beaucoup distrait en ce moment je ne sais pas ce que tu nous caches mais tu peux tout nous dire. Jamais nous allons te juger."
"Je... Je ne pense pas si je peux... Je veux dire pour une fois je vois que ma famille est heureuse."
"Allez mec crache le morceau."
"Nous serons toujours là pour te soutenir Harry ne l'oublie pas. Ensemble nous sommes plus fort que tout !" Approuva Ron en rapprochant Harry et en secouant son épaule.
"Oui, il a raison. Harry j'ai vécu tout ma vie dans la solitude je sais ce que c'est ce sentiment d'être seul, sans pouvoir parler avec qui que ce soit, sans dire une seule fois ce que l'on ressent intérieurement. Grâce à toi, j'ai vu un nouveau jour et j'ai connu l'amitié. Je me suis fait une nouvelle famille." Sollicita Neville en se rapprochant de l'autre côté, les trois garçons se réunirent pour se donner un câlin collectif.
"Qu'est-ce que je ferai sans vous les gars ?"
"Tu seras peut-être un clochard, et tu moisiras probablement comme un caca." Avoua Ron platement.
"Ou peut-être tu seras encore plus débile qu'aujourd'hui." Ajouta Neville avec amusement.
"Ou il fera une chose encore plus stupide que d'habitude !" Contra de nouveau Ron en laissant échapper un petit rire. Harry bouda et en les fixant stupidement, de Ron vers Neville, et de Neville à Ron.
"Finalement je retire ce que j'ai dit. Je vous déteste !" Plaisanta-t-il en entrant dans leur jeu.
Pendant ce temps dans la chambre des maîtres. Tom était assis sur un petit tabouret, en face d'un miroir, il peignait ses cheveux pour les rendre lisses et doux, il mit de la crème pour les donner une lueur vive quand ils étaient au contact du soleil. Severus mit des gangs de protections, pour éviter de salir la marchandises, il prit une petit boite, qui contenait beaucoup de lentilles de contactes. Il utilisa un liquide spéciale pour ajuster la cartouche avant de les poser délicatement sur les yeux de son mari.
Des yeux noirs viraient aux rouges sangs balayèrent la pièce avec froideur, il admira le travail de son époux avant de hocher la tête et de fermer les yeux. Appréciant secrètement les soins de l'autre. Severus versa de la pommade blanche sur le visage de son aimé, en le recouvrant totalement de maquillage blanche.
Il s'éloigna doucement, pour avoir une meilleure vue. Tom ressemblait notamment à une étranger, Severus avait une douleur au ventre en constatant qu'il ne reconnaissait pas son époux. Tom était habillé d'une veste en cuir à longue manche qui recouvrait toute sa peau albinos, d'un short serré qui dévoilait un peu trop bien ses bosses dodus très alléchantes. Le tout avec un maquillage qui lui donnait un air mystérieux quoi que un peu angoissant à bien des égards.
Severus ressentit une violente envie de mordre ce coup pâle, de planter ses dents voraces sur cette peau délicat pour implanter des bleus les plus marquants. Son instinct lui disait marque le, le tien, rien qu'à toi mais il savait qu'il devait se retenir. Sinon, il ne saurait pas se contenir suffisamment. Quand Severus entrait dans un long débat sexuel il ne s'arrêtait pas aussi facilement.
"Est-ce que c'est vraiment nécessaire de se déguiser ?"
"Oui, tu comprendras bientôt. Lord Voldemort doit faire son entrée le plus tôt sera le mieux."
"Toujours aussi dramatique à ce que je vois."
"Tu aimes me voir comme ça."
"Je ne suis pas si sûr."
"Tu ne me fais pas confiance." Accusa Tom en sortant de la chambre, Severus le suivit juste par derrière. Ils marchèrent dans le couloir, leur pas menèrent vers le jardin principal.
"Je ne suis pas certain que nos invités sont prêts à te voir de cette manière."
"Je fais ceci pour un meilleur intérêt. Je ne suis pas gêné par leur pensée." Assura-t-il en levant la main, pour ouvrir la porte de la voiture.
"Tu n'as pas peur de leur rejet ?" Murmura Severus en entrant dans la voiture.
"Je suis dans ma maison je suis la loi je fais ce que je veux." Dit fermement Tom en entrant dans la voiture en dernier il ferma la portière. Le couple fut accueilli par des dizaines de halètements.
Harry était bouche bée. Il regarda attentivement l'homme aux yeux rouges et pâle assit en face de lui. Il avait une apparence effrayante, le maquillage lui donnait un air cadavérique, il était terrifiant. Mais ce fut son physique qui gâchait tout ; il savait qui était l'homme qui se cachait derrière ce masque dégoûtant, mais pour le moment il jouait l'insouciant, il fera comme ci, puis comme ça, pour maintenir les apparences.
Neville était évidemment le moins courageux du trio, il paniqua intérieurement. Il venait de découvrir le monde dans sa grandeur, il ne connaissait rien du tout à la vie dure. Toutefois, il y avait une chose que l'on apprenait facilement comme leçon, même dans la solitude, on savait repérer le danger à des kilomètres. Neville frémissait et se tortillait sur place. Il avait peur, il avait peur de l'homme en face de lui.
Ron, avait peur ; bien qu'il le cachait un peu trop facilement. À force de vivre dans le désarroi, dans la plénitude, il avait réussi à soulever ses épaules et se faire dure ; il n'était pas un caïd, mais il savait tenir tête. Il n'avait pas peur de regarder l'horreur dans les yeux.
Severus croisa les jambes sur les genoux de son mari, il se blottit sur le torse de l'autre homme comme un serpent vicieux qui recherchait la chaleur de l'autre. Il tendit le bras, embrassant l'homme à l'apparence terrifiante. Tom, laissa échapper un sourire diabolique. Il resserra sa prise sur son plus jeune mari.
"Mon seigneur Lord Voldemort est-ce que nous partons ?"
"Voldemort !" Criait en choeur les trois amis. Mais leur peine fut chassé par un coup de vent frénétique.
"Direction le centre commercial."
"Oui chef." La limousine prit vie et se glissa loin du jardin principal. Pendant le trajet, Severus s'était endormi dans les bras de Tom, le stresse et l'angoisse avait pris le dessus. Tom regardait le paysage à l'extérieur totalement imperturbable aux yeux de lynx qui le fixèrent.
Les trois amis avaient chacun des opinons qui mijotaient dans leur coeur sensible, ils avaient chacun des ressentis totalement différents de l'autre. Neville était confus, étant donné qu'il n'avait jamais quitté la ville de la vallée des cactus, il ne connaissait rien des tendances du monde extérieur. Ron était horrifié, l'appréhension qui se cachait dans sa cage torique devenait de l'épouvante. Il en avait entendu parler de Lord Voldemort sur les papiers journaux qu'il réussissait à lire dans sa minable tentative de voler un journal.
L'homme épouvantable qui contrôlait la plus grande organisation criminelle française, pas étonnant que l'homme était souvent absent durant le repas et la matinée, il devait lire des rapports et signer une dizaine de paperasse. Cet homme contrôlait l'esclavage, la vente d'organe illégale et la vente d'arme à feu comme un maestro. Tout le monde connaissait son identité mais personne n'avait réussi à tracer les preuves contre lui. Chaque fois que les policiers mettaient la main dessus l'homme, les indices disparurent, s'envolèrent, déployèrent leur ailes de papillons. Ron avait toujours voulu traquer l'homme pour le demander de travailler à son service.
Harry, avait le cerveau en pétard ! Il se concentra sur les épreuves récentes qu'il venait de subir en ce moment, il concluait qu'il avait une poisse monumentale, après tout, il venait d'apprendre que l'on qu'il reluquait continuellement était son modèle, le héros de ses rêves, mais qu'il était lui même mari, que ledit homme marié était l'un des plus riches de France, et qu'il n'était pas qu'un playboy milliardaire mais qu'il était aussi un seigneur du crime. Harry secoua la tête avec ironie, après "qu'est-ce que ce sera ? " Pensa-t-il lugubrement. "L'ex que Severus déteste est Lucius Malefoy." Termina-t-il sombrement.
Si seulement il connaissait la vérité. En moins d'une heure il arrivait devant le centre commercial. Les personnes s'écartèrent rapidement en voyant la limousine, voici les sentiments qui planèrent dans les airs ; il y avait de la curiosité et de la confusion. Harry et ses amis sortirent en premier, la premier réaction du public lorsqu'ils les virent étaient de continuer leur chemin et de les ignorer ouvertement.
Quand ce fut Severus de poser les pieds sur le sol, une foule de personne les approchait avant de les renverser lourdement. Harry trébucha en criant d'indignation, Neville fut choqué avant de perdre pied et de tomber sur ses fesses, Ron fut le plus malheureux, il était piétiné du haut vers le bas. Il y avait un tonnerre d'applaudissements, les gens furent si agréablement heureux de voir le mari de Tom.
"Severus Rogue est de retour."
"Ce sera la une des journaux."
Severus grogna d'exaspération, lui qui voulait tant une matinée si paisible : ce fut raté !
