D'après les circonstances, beaucoup de personnes seront confus, car ils ne comprendront rien, ils ne sauraient pas ce qui avait poussé Tom a drogué son mari. Personne ne pouvait comprendre les motivations de cet homme éperdument amoureux de la seule chose qu'il désirait dans ce monde. Qui fut certain en quelque sorte ce fut : que malgré la volonté du monde pour trouver le bonheur il ne fallait pas oublier cette quintessence de la sagesse. Toutes choses mauvaises sont fondamentalement cruelles, puisque le bien n lui-même fut une chose si complexe a exploité.
Tom avait rejeté son passé sans aucune arrière-pensée. Il ne voulait pas s'attarder sur des faits qu'il ne pouvait pas corriger, ni réparer ses plus nombreuses erreurs qu'il avait produit ; il voulait construire une vie solide et paisible auprès de son compagnon Vivre comme un modeste civil. Ne pas avoir peur de la mort. Ne pas regarder derrière ses épaules. Ne pas regarder les notifications de son téléphone pour pouvoir se prélasser dans les câlins les plus doux qu'il n'ait jamais ressenti jusqu'à ce jour
Il avait préparé ses plans minutieusement, faisant attention à toutes les détails possibles. Il n'y avait aucune faute. Jusqu'à ce que ce jeune homme débarqua dans leur vie et gâcha tout ce qu'il avait construit aux fils des ans. Il voulait hurler de rage et enfoncer son poing dans le ventre de quelqu'un juste pour se calmer. Il ne supportait pas ce morveux qui se promenait autour de son compagnon comme une abeille qui s'accrochait à la fleur pour aspirer son délicieux miel. Il ne cachait pas son aversion pour le jeune homme, ni sa rage voire son irritation rien qu'en le voyant si près de Severus. Il voulait trouer sa tête de plusieurs balles de plomb et jeter son cadavre dans la mer.
Il savait qu'il était très territorial quand cela s'agissait de ce qu'il lui appartenait. Il tuerait n'importe qui à la seconde juste pour sauver son compagnon, il ne supportait pas l'idée d'être loin de lui. Cependant maintenant il était dans une impasse. Son compagnon était sur le point de connaître la vérité sur ses projets. Un fait qu'il ne lui plaisait pas du tout. Il voulait reculer cette initiative dès le début, mais ce Harry Potter machin chouette avait tout gâché ! Encore une fois !
"Je ne peux pas." Ce fut la seule chose qu'il puise dire avant de sortir de la maison en trébuchant contre un tapis et fermant la porte violemment. Il ne put entendre que les cries impuissants de son amour alors qu'il refermait la porte.
En ce moment même, Harry avait le cœur brisé la situation s'était dégradée au point qu'il ne put l'imaginer, pour une raison quelconque, le fait de savoir qu'il était la cause bidonnait son estomac. Il voulait s'excuser mais il n'avait pas les mots pour exprimer son doute et ses peurs. Il s'avança, et il posa une main sur l'épaule de l'autre homme handicapé pour donner du confort. Mais à ce stade, il ne savait pas qu'il venait de rejeter la colère de Severus sur lui-même.
L'homme tourna violemment la tête vers sa direction, la haine et la colère brillèrent dans ses yeux noirs de satin, les mains qui serrèrent fermement les roues du fauteuil roulant frappèrent dans les airs. Une chose fut sûre, il venait d'avoir toute l'attention de l'homme qu'il aima.
"Es-tu content ? Es-tu ravi de ce que tu viens de faire ? Tu viens de gâcher ma vie. Et pourquoi ? Pour une chose que l'on ne connaît même pas la réponse."
"Je… mais ce que j'ai vu. Je ne pouvais pas le laisser faire."
"Et qu'est-ce qu'il allait me faire c'est mon mari à ce que je sache. Il ne me fera jamais de mal !" S'exclama-t-il en colère en poussant Harry contre le mur. Severus se retenait de pleurer, mais ce fut plus fort que lui, il n'avait plus aucun contrôle sur ses émotions. Il voulait juste lâcher prise et dire ce qu'il ressentait vraiment, au fond de lui, il savait qu'il en avait besoin de se relâcher et d'exprimer ses sentiments. Ce fut donc le cas, Severus se déchaîna, et frappa Harry avec toutes ses capacités physiques disponibles.
"Severus…"
"je ne veux plus t'entendre. Comment oses-tu me faire ça ? Ainsi c'est ta vengeance. Tu voulais me pourrir la vie comme j'ai pourri la tien. Je te déteste. Je te hais !" Harry ne put supporter une telle démonstration de lamentation, il se retourna pour ne plus regarder ce beau visage, inondé de larmes.
Le jeune homme regarda l'homme qui se trouvait devant lui, avec passion, tendresse et amour, un amour que l'autre homme ne put apercevoir correctement à cause de sa rage glaciale qui l'habitait. Ses émotions ne lui permettaient pas de juger la situation sans un point de vue subjectif. Mais Harry n'était pas fâché contre Seveurs. Il comprenait. Il accepta sa punition. Il quitta à son tour la maison en fermant la porte derrière lui.
Severus ferma les yeux. Il retourna dans la chambre principale. Il s'allongea sur le lit, en fermant les yeux pour trouver le calmer et la paix.
Quelques jours plus tard, Severus se redressa sur son lit, il avait mal à la tête à force de s'endormir. Ses yeux étaient rouges car il avait pleuré tellement de fois, il avait tellement mal, si mal au cœur qu'il ne jugé pas une seule fois à s'arrêter. Severus se sentait si faible dans ses jambes il ne voulait pas se lever, il voulait se renfermer sur lui-même et apprécier la solitude et le silence. Il n'avait pas mangé pendant des jours, il sentait facilement que ses forces lui quittèrent progressivement, mais il n'avait pas faim. Sa faim venait de partir au galop en même moment où son mari venait de quitter la maison. Il n'arrivait pas à trouver du confort, même les rêves les plus paisibles ne voulaient pas s'approcher de lui. Severus se demandait tout de même qu'est-ce qui se passait ? Qu'est-ce que son mari le cachait ? Il voulait connaître ce secret ? Il savait qu'il n'allait pas apprécier ce qu'il entendait mais il préférait au-delà une dure vérité que de vivre une seconde fois dans le mensonge.
Il décida qu'il avait suffisamment pleuré son propre sort, il se glissa le long de son lit, se traînant lentement vers le coin opposé à sa commande pour atteindre son fauteuil roulant, il s'assit et il sortit de sa chambre en laissant le lit dans un état délabré. Pour changer d'air, il s'accorda un petit répit, il entra dans la cuisine pour se faire du bon thé froid à la mangue. Il buvait le doux liquide qu'il aimait tant, prenant une grande inspiration il se détendit.
Quand soudain il entendit un bruit sourd. Il écouta attentivement puis il déduisait d'où le son était bien plus puissant que l'autre, il sut tout de suite qu'il venait dans le garage. Il plissa des yeux en essayant de comprendre qui pouvait s'introduire dans sa maison, sûrement pas un chacal. Severus prit le courage d'aller enquêter ; il se glissa le long du couloir pour appuyer un petit bouton qui ouvrit un passage secret qui conduisait vers le garage. En entrant dans le garage, il eut un pincement au cœur en voyant les coupes qui trônaient sur le côté de la table, il détourna volontairement le visage afin d'éviter de voir les morceaux de déchirure de journaux qui se trouvaient éparpiller sur le mur. Il ne voulait pas s'attarder sur ses erreurs. Il savait librement qu'il ne devait pas se faire du mal pour si peu, il venait de se construire une nouvelle vie.
En longeant le long du mur il soupira en voyant une autre personne. Il savait que ce n'était pas son mari, Tom détesta par-dessus tut de traîner dans le garage, dans un premier temps ce n'était absolument pas son genre, il préféra plutôt aller vers un restaurant ou une pâtisserie. Il alluma la lumière, surprenant ladite personne ; l'éclat lumineux permit de distinguer la sombre silhouette qui se cachait parmi les ombres. Et ce fut la toute dernière personne qu'il voulait voir. Severus grimaça et se massa le front. Il ne fit aucun bruit, les deux hommes ne parlèrent guère et ne firent que de s'observer pendant une seconde.
"Je… Bonjour." Balbutia Harry en reposant la coupe, et en la mettant à sa place. "J'espère que je n'ai pas trop fait de bruits je ne voulais pas déranger."
"Non, de toute manière je n'arrivais pas à dormir."
"Ah je vois je suis… non oublie ça je ne voulais pas dire une chose pareille."
"Je peux savoir ce que tu fais dans ma maison ?"
"Je n'avais pas l'intention de voler quoi que ce soit. Je fais juste mon curieux. Quand tu as été kidnapper. Je vous ai ramené. J'ai vu une porte et j'avoue que j'étais curieux de savoir ce qu'il y avait de l'autre côté de cette porte. Je n'ai pas pu résister et je suis entré dans ce garage par accident. Et j'ai découvert ces trophées…"
"Ce ne sont que des babioles, qui traînent dans la poussière. Ils n'ont plus aucune valeur maintenant. J'aimerai les oublier et les jeter quelque part. Elles méritent la casse mais pour une raison que je ne comprends pas je n'arrive pas à m'en détacher. Je sais c'est pathétique…"
"Moi, je trouve que c'est une preuve de force. Tu veux oublier ton passé mais tu gardes tout de même tes erreurs sous le même toit où tu dors. Si j'étais toi, je les aurais jeté depuis longtemps. Mon père de substitution m'a dit un jour que pleurer ce n'est pas faire preuve de faiblesse, cela montre tout simplement que nous sommes humains et ce que l'on voit, ce que les autres disent nous touchent vraiment et que ce n'est pas de la plaisanterie. Pleurer n'est pas pour les faibles je trouve que ceux qui acceptent leurs torts sont bien plus fort que ceux qui évitent leur erreur, car ils prennent un chemin bien plus facile que de recourir à la douleur." Interrompit-t-il en souriant joyeusement il marcha jusqu'à Severus en posant une main réconfortante, alors qu'il laissa couler des larmes le long de ses joues.
"Qu'est-ce que…"
"Chut et écoute moi. Je veux que tu m'écoutes attentivement. S'il te plaît." Fit le jeune homme en baissant la tête en dévoilant sa vulnérabilité. Il croisa ses mains et les mit derrière son dos. " Ce que je vais te dire c'est sincère. Au plus profond de mon âme et de mon cœur. Je t'assure Severus, que ce n'était absolument dans mes intentions de te blesser et de briser ton couple. Je ne comprends pas les motivations de ton mari. Mais je te jure que je ne voulais pas faire du mal à qui que ce soit !"
"Mais, pourquoi…"
"Chut, je n'ai pas fini laisses-moi t'expliquer. Puis je te laisserai tranquille une bonne fois pour toute. Je t'assure ce que j'ai fait est sans foi ni loi. J'ai vu ton mari avec une seringue à la main, il t'a piqué avec une chose que je ne pouvais même pas comprendre, c'était un liquide transparent et indolore. Il t'a piqué à la hanche. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça mais je ne pouvais pas le laisser faire."
"Montre moi." Demanda Severus d'une voix douce en tentant de ne pas pleurer de tristesse.
Harry hocha la tête, il se leva avec résignation. Maintenant, il y avait plus aucun doute là-dessus, il n'avait plus aucune chance que les deux hommes qu'il aimait l'aimèrent en retour, à condition qu'il puisse faire un voyage dans le passé pour résoudre le conflit, il sut pertinemment qu'il ne gagnera pas leur amour. Il contourna le couloir, pour rechercher la grosse boite. Quand il la vit, à la même place, il la prit dans ses bras et s'éclipsa dans le garage. Là-bas Severus l'attendit toujours. Il posa la grande boite sur les genoux du mari de Tom puis il s'écarta pour donner un peu d'intimité.
Avec effroi, les mains qui tremblèrent, la respiration courte et chevauchante, le visage pâle, ce fut à cette instant que Severus découvrit ce que Tom lui cacha depuis longtemps. Et à l'intérieur de la grosse boite, il y a eu des seringues avec de longues aiguilles. Dans deux grands tubes il y avait la drogue, de la kétamine. En lisant sciemment l'étiquette, il comprit.
Ce n'était pas n'importe quel type de drogue. Cette drogue fut utilisée principalement dans les domaines médicaux, pour paralyser les patients, pour éviter qu'il s'auto-infligèrent des blessures.
"Tom a utilisé cette drogue pour me paralyser les jambes. Mais pourquoi ? Est-ce qu'il me trompe ? Il a utilisé cette drogue pour éviter que je ne sache qu'il me trompe avec une autre personne ? Je veux des réponses ! Pourquoi ! Je… Espèce de CRÉTIN ! Comment ai-je pu être bête ? Il veut jouer au con avec moi. Je vais le faire regretter d'avoir pris ce chemin" Severus catapulta la boite de l'autre côté de la pièce avec un regard noir. L'angoisse, l'anxiété et la peur furent remplacé par la colère et la rage. Dans un mouvement rapide et presque incontrôlé, il fit une chose à laquelle il puisse y songer, il tira Harry par le coup et l'approcha. Leurs lèvres se connectèrent.
Harry jubilait intérieurement en pensant que ses sentiments furent enfin partagés, toutefois il comprit rapidement le sens de cette action belliqueuse. Ce baiser ne fut pas un acte de bonne volonté, il fut pratiqué par la vengeance – une volonté de faire du mal – Harry savait que ce ne fut pas un baiser fait par amour. Il se rendit compte bien trop tôt que Severus recherchait à rendre jaloux son propre mari. Il pouvait jouer à ce jeu. Il pouvait jouer à faire semblant mais jamais de toute sa vie il n'aurait le culot de profiter de l'un des deux hommes qu'il désirait ardemment. Il voulait tendre ses mains. Mais il se retint juste à temps car il ne voulait pas se montrer indigne.
" On peut jouer à ce jeu de faux-semblant, pour l'éternité, mais ce ne sera jamais ce que je veux, je veux son amour, mais hélas, je sais que ce ne sera pas possible, il ne m'aimera pas mais je sais une chose que je n'abandonnerai jamais car je sais au fond de mon cœur que je continuerai toujours à t'aimer." Harry ferma les yeux, approfondissant le baiser en inclinant la tête.
Les deux hommes s'embrassèrent, sans savoir qu'au-delà du garage, là où la vitre laissait passer de la lumière, une ombre se frayait un chemin, il put apercevoir se bécotage. Mais elle ne resta pas instable. Elle s'éloigna rapidement, en frémissant de colère. Cette trahison sera collée dans sa mémoire.
