Sirius était un homme surchargé, et motivé, il fera tout pour le bien n'être de sa famille. Depuis qu'il s'était disputé avec James à propos de son comportement irresponsable sur son propre fils unique, il n'avait plus aucun contact avec eux. C'était bien trop de l'admettre, mais il se sentait terriblement seul. Pour surmonter le stress et la solitude, il s'amusait, s'amusait à chasser les terreurs de la ville. Il massacra les criminels, devenant un dans le processus. Sirius avait jeté son innocent sans penser à quoi que ce soit, il savait que son travail était bien trop dangereux mais c'était utile pour tout le monde ce qu'il faisait.
Sa priorité était de trouver le grand mafieux de la mafia français, connu sous le nom de Lord Voldemort. Bien qu'il trouvât le nom totalement risible il n'avait aucune piste, il ne pouvait pas tuer n'importe qui, les autorités étaient déjà à ses trousses il fallait qu'il fasse attention à ses moindres mouvements.
"Rita, tu as de très bonne nouvelle j'espère ?" La jeune concernée déglutît, elle savait déjà de qui il parlait. C'était toujours la même question qu'il posa chaque fois qu'elle s'assit auprès de lui.
Il voulait mettre la main sur Lord Voldemort _ tout le monde pensait qu'il fallait toujours combattre le boss pour terminer le niveau _ mais ce ne sera jamais facile, personne ne l'avait dit. Mais ce fut bien de s'en rappeler. Lord Voldemort était un criminel qui vendait une grande quantité de drogue, le pire ce n'était pas tout, la qualité de sa drogue était tellement meilleure qu'il attirait tous les criminels dans cette ville.
Ce fut la principale raison qui poussa Sirius à mettre la main sur ce bâtard !
Car plus de drogue signifiait moins de criminels et plus d'arrestation. Avec un regard morose Sirius se rendit compte qu'il devrait lui-même faire sa valise, car ce n'était pas très sage de sa part de rester dans cet endroit. Quand la police se rendra compte qu'il y aura moins de bandits que d'habitude. Les policiers allèrent sans aucun doute demander des renforts et les autorités se jetteraient sur les derniers malfrats qu'ils allèrent croiser.
"Non, je n'ai rien trouver dans les archives et les dossiers des témoignages sont complètement vides."
"Je vois tu m'apportes aucune nouvelle. Je ne comprends pas alors pourquoi tu es encore là devant moi. Si je suis ta logique je n'ai rien à perdre avec toi et pourtant si tu avais juste à me dire ça tu ne resterais pas."
"J'ai croisé votre neveu aujourd'hui." Les yeux brillants qui s'éclaircissaient comme des rayons, rempli de joie et de gratitude, Sirius ne s'adoucit rien qu'un peu. Avoir des nouvelles de son neveu rendit toujours le meurtrier un tendre toutou. Rita cacha bien son sourire. C'était une image assez comique.
"Vas-y continue je veux tout savoir sur lui."
"Il est devenu un beau jeune homme en plein forme et très athlétique, nous n'avons pas eu une bonne occasion de se présenter. Il m'a donné cette lettre puis je suis venue ici."
"Bien je m'en charge du reste tu peux t'en aller je n'ai plus besoin de tes services Rita." La reportrice se leva et sortit par la sortie de secours du club. Sirius tenait la lettre dans sa main il la mit dans sa poche pour la garder pour la prochaine fois. Son téléphone se mit, hâtivement, à biper, il se releva juste à temps pour éviter une balle sur l'épaule droite. Les gens se mirent à crier de peur, horrifiés par ce tire qu'il venait de nulle part, ils se précipitèrent, comme des froussards, vers la sortie de secours. Considérablement, il devait être honnête avec lui-même Sirius ne s'attendait pas à ce qu'il se retrouva pourchasser au beau milieu de l'après-midi. Ne perdant pas plus de temps, il se releva, évitant les coups de feu, se glissant nettement dans la foule apeurée sans ménagement, pour se camoufler. Les danseuses se retirent de scène dès qu'elles purent, avec précipitation, elles retournèrent dans leur loge.
Les tires continuèrent à pleuvoir, mais il ne s'arrêta pas pour autant, il sortit du bâtiment, évitant de justesse de tomber sur un cadavre _ ce fut le corps d'un gardien _ il le contourna drastiquement, et il rejoignit sa voiture stationnée à deux kilomètres de sa position. Il monta dans le véhicule, et il ne perdit pas plus de temps pour la démarrer. La voiture grogna et s'enflamma.
Sirius, conduisit sa voiture comme un conducteur professionnel, c'était un malade mental si vous le demandez. Les pneus qui grincèrent, les clignotants oubliés, ils se préoccupaient uniquement de son objectif initial : échapper à ses assaillants. Une voiture noire se dégagea de la voie principale et le suivit par derrière, en regardant par le rétroviseur, il sut immédiatement qu'il était suivi. Il prit une grande inspiration, il tourna une voie puis une autre. Les feux rouges clignotèrent, et les gendarmes firent leur pause déjeuner quand soudain ils virent la course poursuite. Ils se joignirent dans la cadence. Sirius suait toutes ses tripes. Il passait catégoriquement une mauvaise journée. Alors que ses poursuivants le suivaient de près les flics menaient aussi la danse.
Hors de question de se retrouver en taule tant qu'il n'avait pas son mot à dire là-dessus. Puis, sans crier gare il le vit dans sa vision périphérique, l'une des voitures noires avaient pris du recul et avaient abaissé sa vitre. Pendant un moment il se félicita pour ce coup de maître, mais la joie s'en vola bien vite en voyant la lance-roquette positionner vers sa direction.
Sirius sans perdre de temps il frappa un bouton sur la console de son volant, la voiture se métamorphosa et devenant peu à peu translucide. Sirius se positionna devant un magasin de jouets en souhaitant que son plan fonctionna. Après tout, c'était impossible d'attaquer quoi que ce soit lorsque nous ne vîmes pas le danger sous notre nez. Comme il s'attendit les voitures noires, et celles des gendarmes ne le virent pas.
Soupirant de soulagement il se permit de se détendre pendant un petit instant. Il se souvint de la lettre de son neveu, son neveu qu'il aimait tant ! Il prit la lettre rose et la plie lentement en souriant. Chaque fois qu'il avait des nouvelles de Harry il ne put cacher sa joie. Il était à la fois reconnaissant que la famille Weasley le prît sous leur aile. Il ne savait pas ce que l'avenir aurait donné à son pauvre neveu si ce dernier n'avait rencontré que des brutes sur sa route.
En dépliant la lettre, totalement impatient.
Mon oncle je suis désolé de ne pas t'avoir envoyé des nouvelles récemment comme nous avons convenus. J'ai eu des moments dures je voulais rester seul. Avant que tu ne penses même que quelque chose de terrible vient de m'arriver je te contredis je vais parfaitement bien. Je voulais un moment seul, pour trouver le calme et la tranquillité, juste pour un petit moment pour m'apaiser. Je vais bien je suis en plein forme, comme d'habitude je vie avec la famille Weasley. Je me suis fait un nouvel ami, il s'appelle Neville Londubat je suis si content de vivre avec une famille qui m'accepte pour ce que je suis et non pour ce que je vaux.
Mon oncle j'espère que tu ne me vois pas comme un gros profiteur je ne veux que ton bien être et ta sécurité mais cette fois-ci j'ai vraiment besoin de tes services c'est grandement important. Je ne sais pas si tu te souviens de ce moment-là mais c'est très important. Je veux que tu me trouves la pierre philosophale dont tu m'as promis. Je ne peux pas te dire ce que je compte faire avec. Je t'assure ce n'est pas une surprise mais je ne sais pas ce que je vais faire avec cette chose. Mais je compte bien l'utiliser au bon moment.
Ce sera tout pour le moment. Mon oncle ne te fait pas prendre tu es toujours le bienvenu dans la famille, la famille Weasley a préparé une chambre rien que pour toi. Tu peux toujours venir nous voir, cela ne me posa pas de problème. Je sais que ce n'est qu'un au revoir mais je voulais m'assurer que tu comprends ce détail.
Sirius posa la lettre dans son coffre-fort blindé parmi les autres lettres roses qu'il avait gardé, alors que les autres criminels gardèrent leur fortune comme de l'argent ou des bijoux. Le bien le plus précieux que Sirius gardait le plus près de lui.
"Je trouverai ce bijou dont tu en auras besoin mon chers neveu je ferai le nécessaire pour survenir à toutes tes besoins. Bon j'ai une longue route à parcourir je ne dois pas perdre de temps. J'ai une pierre dans je dois voler."
Ce fut ainsi que Harry se retrouva en possession du bijou le plus rare et le plus précieux de la ville. Il le garda dans sa poche chaque fois qu'il quittait la maison il ne s'en éloignait jamais. Il connaissait la valeur de ce bijou il n'allait pas se faire avoir aussi facilement, hors de question de la vendre même pour de l'argent.
Cela faisait un mois entier qui venait de s'écrouler depuis qu'il s'était éloigné de cette ville perdue. Pour une raison quelconque il se sentait à la fois léger mais rebuté dans un autre côté. Il ne voulait pas que les choses changent et pourtant il fallait bien qu'un jour, ce moment paisible soit détruit.
Il entendit des protestations et des cries étouffés, il se releva. Il prit la décision d'ignorer les problèmes des autres et de se focaliser uniquement sur les siens. Il ne voulait pas encore se jeter dans la gueule du loup comme un aventurier naïf. Cependant Harry avait une chose que personne ne pouvait arracher aussi facilement, ce fut dans ses entrailles, dans le creux de son estomac, un fait qui le distingua d'une grande partie de la population. Il savait que ce n'était pas une qualité qu'il fallait exploiter quand on vivait dans une ville remplie de meurtriers. Ce concept d'être toujours le héros le démangeait terriblement, ce n'était donc pas un secret si je vous révélai que ce dernier se jeta tout de suite dans la masse.
Harry ferma son poing et le fracassa sur la joue du premier agresseur qui se tenait au-dessus d'une personne qui tremblait de peur sur le sol.
"Tu es qui ? Ordure je vais te faire ta fête !" Le deuxième agresseur prit une tige en métal et le balança dans les airs comme un épée, Harry fit un plongeant et prit le métal entre ses jambes et le renversa sur le sol. Les poings levés aux niveaux de ses yeux il se détendit langoureusement en faisant de son mieux de ne pas trembler de rage. Il vit que le premier individu qu'il avait frappé, se leva en chancelant en tenant à peine sur ses jambes.
"Je vais te faire regretter d'avoir fait ça."
"Crever bande de cons vous n'avez pas honte d'agresser n'importe qui."
"Qu'est-ce que tu en sais gamin ?"
"Ce que je sais c'est grâce aux débiles comme vous qu'il y a aucun touriste qui veulent venir visiter cette ville. Après on s'étonne pourquoi notre ville est en chômage bande."
"Je vais te faire ravaler tes mots !"
"Tu peux toujours rêver le vieux."
"J'ai vingt-deux ans !"
"Je vois je suis désolé. On peut être jeune et débile aussi."
"Assez ! Je vais l'écraser sale moustique."
Harry n'aima pas utiliser des armes pour se défendre il préféra utiliser ses poings pour s'assurer qu'il fasse assez du mal pourtant il n'avait d'autre choix que de prendre une arme pour faciliter le combat. Il prit la barre en métal qu'il avait jeté par terre, il se mit en garde à vous avant de prendre une position de combat, il leva son arme sur la tête, la main gauche sur la hanche, le métal tendu vers les hommes.
"Tu crois que c'est un stupide fer qui va nous empêcher de t'amocher la gueule."
"Si seulement vous savez."
Depuis qu'il était tout petit Harry se faisait tout le temps agresser par les autres enfants de la ville, les autres le détestaient à cause de son rêve. Ils le jetèrent des cailloux, des boites de cartons et des boites de conserves. Parfois ils se rassemblèrent pour faire une équipe soudée avant de le poursuivre en appelant ceci _ le jeu, la chasse aux gibiers _ ils le frappèrent, le donnèrent des bleus au point qu'il rentrait chez lui en pleurant et en boitant. Ce fut Ron, qui l'avait appris à se battre pour se défendre et de défendre ceux dans le besoin. Il n'avait pas pu protéger la vieille dame, mais cela ne voulait pas dire qu'il devait laisser une autre personne dans le problème tant qu'il avait encore son mot à dire.
Ron avait appris uniquement les bases mais Harry avait creusé dans son apprentissage pour devenir bien plus performant que d'habitude il pouvait se battre comme bon lui semblait. Mais Harry fut un jeune homme au bon cœur il ne voulait pas du mal. Il cherchait toujours un moyen de régler les problèmes sans violences.
"S'il vous plaît je ne veux pas vous faire du mal. On peut faire un parie si cela vous convient."
"On ne marchandise pas avec un inconnu. Maintenant tu vas te taire !" L'un des deux hommes fonça vers sa direction sans se retourner, Harry grimaça tristement avant de se préparer à attaquer. Mais bien avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Il eut un bruit sourd. L'homme avait la bouche ouverte, la bouche ouverte de la bave coulait le long de son menton, la morve sortait de son nez. Le deuxième agresseur criait de peur, il tenta de se reculer et de s'enfuir. Mais le même bruit retentissait dans la ruelle. Sa cervelle explosa, tachant de son sang le mur qui se trouvait derrière lui. Les deux trépassés tombèrent sur le sol d'une manière synchroniser.
Harry sursauta, interloqué, ne s'attendait définitivement pas à ce qu'il venait d'arriver. Il s'agitait avant de reprendre ses esprits. Il vit la victime, se relever, son cœur battait la chamade en reconnaissant cette silhouette entre mille. C'était Severus, il tenait sur ses deux jambes. Le visage polie et toujours magnifique.
"Severus qu'est-ce que tu fais ici ? Je pensais... tu es venu pour te moquer de moi c'est ça. Si c'est le cas tu peux t'en aller je ne veux pas perdre mon temps avec toi.' Harry, opprimé, baissa les yeux, il ne voulait pas voir cette homme, l'objet de ses fantasmes. Il ne voulait pas se perdre encore dans cette illusion qui ne deviendra jamais réelle.
"Je ne suis pas ici pour me moquer de toi gamin, avant de parler pour le vent veux-tu bien écouter ce que je dois te dire."
"Je ne comprends pas ce que tu fiches ici."
"Je voulais m'excuser pour... tout vraiment je ne voulais pas que les choses se terminent de cette façon."
"Je sais bien. Moi non plus je ne voulais pas que cela se finit ainsi, mais est-ce que l'on demande mon avis bien sûr que non qui veut écouter les divagations d'un pauvre type comme moi. Je vais te dire... une chose. Personne ! Tout le monde s'en fiche de moi. Je suis seul avec ma famille."
"Tu n'es pas seul gamin. Je voulais t'aider donne-moi une chance comme tu me l'as demandé."
"Severus..."
"S'il te plaît ne me rejette pas. Pour montrer que je tiens à toi et si je t'aide à réaliser ton rêve."
"Mon rêve." Harry murmura les yeux remplis de joie et d'espoir il pouvait enfin louer le bec de ceux qui se montraient autrefois méchant sur lui. Il pouvait devenir ce qu'il avait toujours rêver mais à quel prix ? Il y avait une chose que Harry avait appris de Tom Jedusor : personne ne faisait une bonne action sans avoir quelque chose en retour.
