Cette divulgation fut un pincement au cœur. Il se souvint d'avoir demandé la même chose, à cet homme. Ce serait bien hypocrite de sa part de refuser une telle offre si gentiment demandé. Mais ce fut bien trop dure de l'admettre aussi facilement. Harry avait tout fait pour rejeter ce qu'il ressentit à l'égard de cette créature alléchante. Mais chaque fois qu'il le réussit, ladite créature qui hantait ce nombreux fantasme surgissait devant lui. Harry ne voulait pas se retrouver de nouveau dans une mauvaise posture, il devait trouver une bonne solution. Il prit une grande inspiration, que faire ? Il avait mal, terriblement mal et pourtant il ressentit une lueur d'espoir.

"C'est vrai ce que tu dis."

"Oui je t'assure je dis la vérité."

"Pourquoi tu es revenu ? "

"Je suis venu te chercher pour m'excuser."

"Ces excuses ne suffisent pas pour exprimer ce que je ressens vraiment. Toi et ton mari vous étaient des gens cruels et sadiques. Je ne comprends pas pourquoi vous vous acharnez sur moi alors que je n'ai rien fait. Je voulais juste une bonne compagnie et connaître l'amour."

"Potter ce n'est certainement pas le moment de parler du passé."

"Si c'est le moment, cela fait des jours que j'ai quitté la vallée des cactus en pensant que je pourrai vivre en paix et maintenant tu traînes devant moi comme si de rien n'était. Je ne peux pas faire semblant que tout ceci n'est rien. Vous m'avez fait du mal. Vous avez joué aux ignorants des dizaines de fois je ne peux plus le supporter."

"Potter votre cerveau vous joue des tours j'essaye de parler comme un citoyen civilisé, si votre mémoire infaillible peut comprendre ne serait-ce un mot de ma part. Tu sais je ne prendrai pas la peine de bouger mes fesses soyeuses et venir ici si la situation, ta situation, ne me préoccupe pas."

"Je n'ai pas besoin de tes excuses tu peux reprendre ton chemin et prétendre que cette conversation n'avait jamais déroulé."

"Je voudrai bien faire ça, faire semblant que tout va bien, mais ce n'est pas vrai et tu le sais, tout va mal, je me sens mal, cela ne se voit pas, et si c'est le cas il va falloir changer tes verres et ta paire de lunettes."

"Tu me critiques tu n'es pas mieux."

Severus serra les poings en agrippant le cou de Harry en l'approchant de son visage en vociférant : « Je n'ai jamais dit le contraire ! Tu es un âne Potter. Tu es sourd pour comprendre une chose si simple. Pourtant ce n'est pas difficile ce que j'essaie de te faire comprendre."

"Je sais ce que tu manigances je le vois déjà dans tes yeux tu veux te payer de ma tête comme tu le fais comme d'habitude."

"Non ce n'est pas vrai ce sont les fruits de ton imagination. Je ne veux plus entendre de tel sottise sortir de ta bouche à force je me demande si tu dois consulter un médecin. La maladie peut être grave si nous ne consultons pas le plus vite possible les urgences."

"Je ne comprends décidément pas ta méthode pour être convainquant. Tu sais je me suis tout le temps battu sur mes émotions pour m'éloigner de toi et ne plus jamais aimer un homme comme toi. Toi et ton mari vous m'avez terriblement blessé je ne sais pas comment expliquer le niveau de douleur. Mais à mes yeux vous êtes des monstres."

Harry retira soigneusement les mains qui entouraient son cou et les portait à ses lèvres pour les embrasser, les yeux fermés, les épaules émoussées, il semblait en paix. Ses yeux verts croisèrent ceux de couleurs noirs avec amour et bonheur. Severus sentit son estomac se renverser, il ne voyait que de l'engagement et de la gratitude dans les yeux du jeune homme. Les sentiments étaient purement sincères. Avec regret, Severus se mordit les lèvres, il regrettait ses actions il ne pouvait faire qu'une chose maintenant, c'était d'accepté ce qu'il venait de faire.

"Je te remercie de m'avoir fait ouvrir les yeux."

"Tu me remercies malgré tout ce que j'ai fait."

"Oui tu as pris mon premier baisser, tu as réalisé l'un de mes plus grands souhaits. C'est d'embrasser mon plus grand amour, je te remercie beaucoup de partager ce sentiment. Tu m'as fait comprendre que l'amour n'était pas un devoir, ni un jeu, c'est un sentiment injustement douloureux."

"Harry comment peux-tu dire une chose aussi terrible ?"

"J'ai goûté le fruit de la passion la plus pure et la plus ardue. Je te remercie de m'avoir fait un homme."

Harry se retourna à ses préoccupations en regardant Severus pour la dernière fois avant de déguerpir le plus loin possible sans se retourner. La silhouette du jeune homme s'éloigna, pas à pas, pour Severus c'était comme un adieu il ne savait pas comment expliquer ce qu'il voyait mais il ne pouvait pas cacher ses préoccupations il voyait vraiment un changement dans le ton et les gestes. Le jeune homme était devenu un jeune adulte.

"Harry ! Harry ! Attends !" Les larmes aux yeux Severus s'écroulait sur le sol en sentant son monde se dévaster. Harry se sentait terriblement mal il venait de braver ses peurs il souhaitait de ne pas faire le mauvais choix. Ce serait terriblement ironique s'il venait de rejeter une bonne proposition. Pour une raison quelconque il pensait que cette entrevue ne faisait que de commencer. Il ne savait pas comment l'expliquer mais il avait ce sentiment qui lui disait qu'il allait bientôt revoir.

Tom marcha dans le couloir de l'ancien manoir qui appartenait à ses parents. Il se regarda dans le miroir, il appliqua une fine couche de maquillage de couleur blanche sur son visage pour paraître pâle. Il se regarda dans le miroir pendant cinq minutes avant de mettre des lentilles de contact sur ses yeux pour les rendre rouges. Avec cette apparence il fera trembler de peur ses ennemis. Ses yeux rouges se plissèrent dans un mélange de colère et de frustration. Avec résolution il reprit sa route sans contester.

Ce lieu sinistre était un cauchemar abominable, un passé insupportable. Et pourtant, il n'eut pas le courage de la démolir car même dans les réminiscences les plus scrupuleux il y avait des touches de joie. C'était dans ce manoir que Tom avait connu sa défunte maman. Il ne voulait pas salir son nom en détruisant la propriété qui était autrefois sa maison.

Il fit un pas de plus et entra dans la salle, sans savoir qu'un dieu crapuleux le rejoignit dans sa courte marche.

Ils franchissaient la porte qui les conduisit vers une immense salle à manger, les individus qui étaient déjà installés, se levaient en signe de respect. C'étaient les principaux chefs de l'organisation criminel de la famille Jedusor. Ils étaient choisis minutieusement, selon leurs compétences et leurs réputations. Lorsqu'il s'assit les conseillers firent de même sans un seul mot. À sa droite, une femme se tortillait sur sa chaise, elle gigotait, murmura des choses incompréhensibles, avant de ricaner bruyamment. Elle s'appelait Viviane Kevin.

C'était la petite fille d'une famille de mercenaire. La famille de cette demoiselle prit une tournure assez terrible, l'aïeul, un homme de loi et fort honnête s'était engagé dans la guerre volontairement, toutefois, il fut ressorti vivant. Les actes de froideur qu'il avait assisté durant la Première Guerre Mondiale pendant la Bataille de Verdun le février 1916 avait déclenché la peur et de la folie. L'homme fut atteint de démence, le pire dans tout ceci ce fut que la génération précédente serait maudite de la même manière.

Viviane était la plus folle à lier du groupe et la plus meurtrière. Toutefois ce fut une femme d'une grande générosité et d'une loyauté sans faille. À sa gauche il y avait Fabrice Leroy.

C'était le plus manipulateur et le plus féroce. Il avait toujours son mot à dire, mais ne reposait jamais les limites. Fabrice était le gestionnaire des banques de l'organisation donc s'il y avait un manque quelque part Tom savait déjà qui il devait contacter en premier. Puis il y avait William Duré, bien sûr Tom ne connaissait pas la vie de ses employés, mais il avait quelque aperçu par rapport à leur comportement et leur quotidien. William s'intéressa le plus à la robotique, le numérique et la science il fut celui qui cacha les indices des enquêtes policiers.

Le dernier de la bande était encore un petit novice, néanmoins il faisait bien son travail il n'y avait rien à dire, il pouvait le féliciter pour son dur labeur. Il s'appelait Sam Victor. Le garçon avait désespérément besoin de travail et sur un coup de tête Tom avait décidé de le prendre. Il n'avait aucune compétence spéciale, mais il était véritablement polyvalent. Il savait tout faire en quelque minute lorsque vous l'expliquez bien ce qu'il devait faire !

Tom ne disait pas le contraire il savait franchement qu'il avait une bonne équipe sur la main. Une équipe soudée qui lui permettra de toucher la plus grosse somme et atteindre la puissance ultime et pourtant, malgré ça, malgré leur compétence. Ils n'arrivèrent pas à attraper un homme !

Au moment où ils avaient pris la route pour retrouver ce malheureux garçon Tom avait encore fait une grosse boulette en insultant le dénommé Harry. Severus, avait sans aucun doute mal pris les injures et avait pris ses affaires, et il avait mis les voiles. Depuis il avait fait appelle à son équipe délite pour retrouver son bien aimé. Mais, même avec toutes ses investissements et les enquêtes, il n'y avait toujours rien.

" Avez-vous de bonnes nouvelles ?"

"Mon seigneur." Commença Fabrice le plus téméraire du groupe, totalement indifférent face aux yeux froids rouges qui le fixaient intensément, étant donné qu'il était lui-même le plus ancien du groupe il connaissait les humeurs du boss à cent pour cent. "Je ne sais pas pourquoi nous perdons notre temps pour rechercher une personne en particulier. Je ne comprends pas non plus les motivations mais je peux vous assurez que toutes nos officiers font de notre mieux pour le retrouver."

"Mettez-vous au maximum je veux que vous retrouviez cet homme il est très important !"

"Est-il dangereux, je peux simplement le mettre une balle dans la tête et puis ce sera tout. Je veux du sang je veux de la chair..."

Sam frissonna et réprima son envie de vomir en mettant sa main sur sa bouche, le visage vert il détourna le regard rapidement. Tom soupira et ignora la question de la jeune femme totalement folle, il ne fallait pas qu'il se fâcha pour si peu. Viviane avait toujours le libre arbitre d'exprimer ce qu'elle pensa car à cause de son trouble mental elle ne pouvait pas se comporter comme une personne normale.

« Je ne veux pas des faits je veux de l'action et que vous bougez vos fesses pour retrouver cet homme sinon il y aura de l'enfer à payer ! Trouvez-le-moi ! Maintenant partez ou je tue l'un de vous !" Sans un mot les quatre personnes quittèrent la salle précipitamment sans demander leurs restes.

Tout son monde avait bousculé ce jour-là, à cause d'un garçon, Tom se releva en soupirant il regarda autour de lui, la vie était tellement ennuyeuse sans son compagnon pour le saouler en le racontant sa journée. Ce fut si troublant de marcher dans ses couloirs sombres sans entendre un seul commentaire haineux. Il se glissa dans la cuisine en regardant les placards et les étagères tous propres. C'était une seule effroyablement effrayant pour le pauvre Tom qui se cacha de la vue. Pour une autre personne ce serait un honneur de voir sa cuisine toute propre mais ce n'est pas le cas de Tom qui avait l'habitude de voir une cochonnerie. Le passe-temps préféré de Severus était de cuisiner pour le besoin de son mari. Maintenant cette cuisine était vide, personne pour l'accueillir et l'utiliser convenablement.

Mephilis inspira cette énergie négative. Tellement de noirceur et d'obscurité émanait de cette silhouette humaine, encore un peu plus, il sera sa parfaite marionnette. La douleur, la passion et la tristesse voilà ce qu'il voulait entendre ce qu'il voulait voir. Une sensation enivrante.

"Bientôt, bientôt le chaos se fera maître !" Puis il disparut.

Severus vint de réaliser quelque chose d'inconvenable. C'était un maître du raisonnement, mais ces derniers jours il n'arriva pas à penser correctement sans perdre la tête. Il venait de réaliser son erreur. Il s'était tellement précipité pour rejoindre Harry le plus vite possible qu'il n'avait pas fait attention à ses besoins d'hygiène. Il n'avait pas fait non plus attention au fait qu'il devait dormir quelque part.

"Hey mon beau. Tu es perdu. Un bel agneau comme toi ne doit pas traîner dans les rues tard la nuit."

"Je suis une personne pas un animal que l'on conduit à l'abattoir. Bien, dites-vous pouvez me donner un coup de main."

"Ouais je peux mais il y a un prix."

"Je veux juste savoir où se trouve l'hôtel le plus proche. Rien de trop dérangeant."

"Oh mais je peux te montrer le chemin le plus court si cela t'arrange."

"Ce n'est pas nécessaire indiquer moi le chemin et je vais le suivre à la lettre."

"Je peux te proposer de dormir chez moi."

"Non merci."

"Oh mais j'insiste jolie chose."

Bang bang !

"Ah ! Fils de pute ! Il vient de me tirer dans les pieds. Les gars, pas de quartier je veux sa peau !"

Severus vit deux autres hommes qui venaient vers sa direction, il leva son arme s'apprêtant à leur tirer dessus, il appuya sur la gâchette, mais rien, il sentit qu'une touche de résistance. En pâlissant considérablement il se rendit compte qu'il n'avait plus du tout de cartouche. Severus se retourna pour s'enfuir mais les deux hommes étaient bien trop rapides à son goût.

L'un d'eux réussit à l'attraper à l'avant-bras et le coller contre le mur. Cela faisait mal ! Il ferma les yeux il ne devait pas les regarder dans les yeux. Avec consternation il vit qu'il tremblait de peur.

"On fait moins son malin hein ? Je me demande si tu serais toujours une grande gueule quand on va te faire apprendre ta leçon."

"Je n'ai pas peur de vous."

"Ah oui ? Tu trembles de peur juste devant nous. Je me demande s'il va pisser dans son froc !"

"Hum... je m'en fiche ça ne gâche pas l'envie de massacrer son visage."

"Vous ne savez pas qui est mon mari je vous préviens que si vous me touchez-vous allez le regretter."

"Oh il nous menace en plus je ne sais pas si tu te rends compte mais tu es seul contre nous tous."

« Ce n'est pas vrai. Lâcher le !"