Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.
Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E
Ce texte a été écrit pour un atelier de la Fabrique à Plume avec les contraintes suivantes : Mylène Farmer - Les mots : écrire une déclaration d'amour / écrire sur des persos de nationalités différentes
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E
Il était temps
Illya était inquiet et nerveux alors qu'il faisait les cents pas dans le couloir de l'hôpital sous le regard de Napoléon qui se redressa pour se rapprocher de son ami.
- Hey ! Viens t'asseoir Péril, Gaby va bien.
- Non, elle ne va pas bien. Elle a prit une balle par ma faute, elle est sur une table d'opération… elle…
- Elle ne va pas mourir, lui certifia son ami en lui prenant les mains. Arrête de trembler.
- Comment tu peux le savoir cowboy ?
- Je le sais, calme-toi… ça ira…
Ce n'était pas que Napoléon n'était pas inquiet, en fait il était tout autant bouleversé qu'Illya, mais il fallait bien qu'il garde la tête froide pour aider son ami et l'empêchait de se déclencher une crise psychotique qui pourrait lui faire encore plus de mal. Ce fut pour ça aussi qu'il resta à côté de lui pendant que le médecin vint lui donner des nouvelles de la jeune femme et qu'il le laissa aller la voir seul. Le chirurgien avait été plutôt rassurant, il pourrait aller la voir un peu plus tard.
Illya était pudique, Napoléon voulait lui laisser ce premier moi avec Gaby en tête en tête. Il vit de la reconnaissance dans son regard alors qu'il suivit le médecin dans les couloirs.
En poussant la porte de la chambre de Gaby, Illya la découvrit étendu dans son lit, les yeux clos. Doucement, il se rapprocha, tira une chaise auprès du lit de son amie et s'assit pour lui prendre doucement la main. Son pouce caressa le dos de sa main avec tendresse. Il avait eu si peur de la perdre. Elle qui avait prit une place si importance dans sa vie sans qu'il n'ait réussi à lui avouer.
Un frisson la parcourut et son autre main lui caressa doucement le front et les cheveux. Paradoxalement qu'elle soit inconsciente le terrifiait, mais lui donnait aussi le courage de lui dire ce qu'il n'arrivait pas à lui dire quand elle était éveillée et qu'elle braquait ses yeux sur lui. Sa main caressait toujours son front alors qu'il murmura.
- Je t'en prie Petite Mécanicienne, ne le laisse pas… Je… Je sais que je n'arrive pas à te le dire et que je n'arrive même pas à trouver le courage de te le montrer, mais je t'aime Gaby… Je ne savais pas ce que c'était d'aimer quelqu'un et je savais encore moins qu'on pouvait m'aimer, moi, mais je vois que tu tiens à moi, que tu aurais envie que je te le dise, envie que je t'embrasse… mais j'ai tellement peur que ce ne soit qu'un rêve et que tu disparaisses si je me laisse aller… Sauf que quand je t'ai vu étendu dans tout ce sang, j'ai bien cru qu'on m'avait arraché le cœur de la poitrine. Tu comprends, je ne veux pas te perdre. Je t'aime… Ne meurs pas Gaby, j'ai vraiment besoin de toi…
Frémissant d'émotions et obligé de se concentrer pour ne pas craquer, Illya se pencha et fit ce qu'il n'avait jamais fait jusqu'à présent. Avec délicatesse, il déposa un baiser sur les lèvres de l'allemande en fermant les yeux avant de se redresser. Sa main pressa un peu plus la sienne et, à sa grande surprise, les yeux de Gaby s'ouvrirent. Le russe sursauta, étonné, et Gaby lui sourit…
- Eh bien, qu'est-ce qu'il ne faut pas que je fasse pour que tu oses me parler ?
- Quoi ? Tu… Tu as…
- Oui, répondit Gaby en souriant. Je ne dormais pas, mais je n'ai pas voulu t'interrompre. Depuis le temps que je vois que tu n'oses pas me parler. Je t'aime Illya, ajouta-t-elle en lui serrant la main. Je t'aime comme tu ne peux pas l'imaginer.
Touché, le russe baissa la tête et Gaby lui pressa un peu la main.
- Ne te referme pas. Je t'aime, c'est tout… Tu veux bien rester avec moi ?
- Bien sûr que je reste… Jamais je ne vous abandonnerai ni toi, ni Solo.
- Il va bien.
- Oui, il attend dans le couloir, il voulait… nous laisser en tête à tête je pense.
- Je le reconnais bien là… mais si tu veux, tu peux lui dire de venir, c'est bin de vous avoir tous les deux avec moi. Ce n'est pas tout le monde qui a la chance de pouvoir travailler avec l'homme qu'elle aime et son meilleur ami.
Illya s'autorisa un sourire… Si elle savait à quel point il était d'accord avec elle…
