Disclaimer : Hello ! Bon le site fait encore des siennes, impossible depuis 5 jours de voir les stats des chapitres, donc je vous avoue que c'est super frustrant (+ hier j'ai complètement zappé de poster ce chapitre, mes plus plates excuses !) ! Mais au moins, avec vos reviews, je sais que vous avez eu accès au chapitre donc ça me rassure ! Profitez bien de ce chapitre 14 ! Prochain chapitre, samedi !
Rappel du dernier chapitre :
- Tout va bien Harry ? Tu t'es bien débrouillé.
- Oui, je…. Oui.
C'est tout ce qui pu sortir de sa bouche. Il entendit Severus se lever du canapé et il ferma les yeux. Lorsqu'il les ouvrit à nouveau, il vit que le maître des cachots s'était accroupi à ses côtés et qu'il essuyait son corps de toute trace éventuelle de plaisir.
- Veux-tu te reposer ?
- Pas avant d'avoir fait ce que j'avais à faire.
Le meilleur des deux mondes
Mardi 16 janvier, 17h00 (16ème journée).
Severus rit de manière inattendue. Il utilisa un bout de serviette pour lui essuyer gentiment sa fente. Sous le coup de l'émotion, il ne ressentit pas grand-chose mais il savait que le lendemain, il aurait mal. Severus avait mis quoi ? Quatre doigts ?
Passé les deux minutes de flottement, son enthousiasme le reprit et il se décida à se redresser. Une fois assis sur ses fesses, il remarqua que son professeur le regardait intensément et ce depuis quelques minutes. Il sentit les prémices d'une gaule arriver.
Severus se leva et déboutonna son pantalon lentement, faisant monter la tension. Il l'abaissa tandis qu'Harry exposait son érection naissante à ses yeux avides. Une fois débarrassé de cette barrière, il s'assit à sa place initiale et parla d'une voix rauque.
- Approche Harry. Tu as fait du bon travail. Tu me… remplis de fierté et d'envie. Ma bite ne vibre que pour toi, sache-le.
Tout en lui caressant les cheveux sur le sommet de son crane, comme un maitre cajolerait un chien, Severus avait commencé à caresser son sexe proéminent et extremement tendu. Il avait dû regarder son soumis se faire du bien sans pouvoir se toucher. Il avait l'habitude maintenant. Pourtant, aujourd'hui serait la première fois, depuis le dérapage de la fellation où il ressentirait un vrai plaisir physique en retour. Il avait coutume de dire que son plaisir passait par celui de ses soumis, ce qui était vrai. En revanche, il ne disait jamais non à une baise. Avec Harry, cette pensée le hantait tellement qu'il n'osait pas penser aux conséquences d'une simple masturbation.
- Viens chercher ta récompense, Harry. Fais plaisir à ton maître.
Sans réfléchir, le jeune homme mit les deux mains derrière son dos et approcha son visage des couilles de son professeur. Celui-ci s'était positionné en bordure du canapé afin de pouvoir écarter au maximum ses jambes et laisser de l'espace à son élève. Il grogna lorsque Harry aspira une de ses testicules, lui procurant un frisson d'excitation. Il savait qu'il n'allait pas durer longtemps, voir le jeune homme sucer et lécher avidement ses parties intimes pendant qu'il se masturbait en pensant à tout ce qu'ils pourraient faire un jour ensemble était hautement excitant. Harry avait un potentiel de soumission qu'il ne soupçonnait pas. Le voir se plier à toutes ses exigences simplement pour avoir le plaisir d'avoir ses couilles dans la bouche était hautement jouissif.
Severus continua les mouvements amples sur son sexe, se sentant toujours plus proche de la délivrance. Harry haletait, excité par la situation et cherchant à constamment garder contact avec son professeur.
Harry mouillait tellement sur ses couilles qu'il sentait le bout de canapé entre ses jambes devenir humide à mesure que le temps passait. Et le temps passa finalement peu puisqu'environ 4 minutes après le début de la masturbation, il cracha son jus sur le visage d'Harry. Dans un râle, il agrippa le visage de l'étudiant pour le maintenir en place et être certain qu'il reçoive tout son sperme.
Avec un dernier bisou pour ses bourses, Harry se recula légèrement, permettant à Severus de profiter de ce moment d'accalmie. Il se rendit compte de l'indécence de la situation. Il était nu, son foutre sur le sol et il avait été traité de chienne par son "maître" tandis qu'il avait léché ses couilles jusqu'à ce que celui-ci jouisse sur son visage.
- Tu es magnifique Harry.
- Merci.
C'était tout ce qu'il pouvait répondre. Il était trop fatigué et perturbé de toute cette situation. Il avait évidemment aimé mais sa docilité le choquait. Qui était-il ? Severus s'occupa de lui nettoyer le visage, essuyant le sperme de son front et ses cheveux. Il entendit vaguement son professeur lui proposer de prendre une douche, proposition à laquelle il répondit probablement positivement puisqu'il fut conduit dans la salle de bain. Une fois là-bas, il se rendit compte que Severus lui tenait la main. Lorsque le professeur la dégagea pour laisser Harry seul, le jeune homme s'entendit dire :
- Reste… S'il te plaît.
Sans un mot, le potionniste lui reprit la main et le guida dans la douche. Une fois qu'il se fut débarrassé du reste de ses vêtements, il actionna le mécanisme de la douche et laissa l'eau couler sur leur corps.
Harry regardait Severus s'activer, mettre du savon dans sa main et frotter son corps endolori. Une fois son corps lavé, il le fit se mettre à genoux pour lui laver les cheveux.
Harry s'abandonnait totalement à ce toucher bienvenu. La tendresse de Severus guérissait une part de lui. Non pas que leurs ébats sexuels l'aient abîmé, au contraire. Mais il était éreinté, il voulait du calme, de la douceur, un peu d'amour peut-être et tout cela, Severus l'avait compris.
Il aurait aimé pouvoir le laver également, le toucher, lui offrir ce dernier plaisir mais il était las et il se contenta donc de le regarder, assis sur le sol de la douche.
Une fois l'eau arrêtée, le professeur aida Harry à se relever et le même procédé eut lieu pour le séchage. Harry fut fasciné par le procédé méticuleux auquel le soumettait son professeur. Il passa la serviette sur toutes les zones possibles et inimaginables de son corps et lorsqu'il passait sur une zone sensible, il mettait plus de soin encore à être doux.
Lorsqu'ils furent tous les deux secs, Severus prit sa main à nouveau et y fit un baiser. Comme la première fois qu'ils s'étaient embrassés. Harry sourit puis une ombre passa sur son visage.
- Je crois qu'il va falloir que j'y aille.
- Pas avant de m'avoir dit au revoir… et de t'être habillé.
Quelques minutes plus tard, les deux hommes se trouvaient dans le salon, secs, habillés tandis qu'Harry était prêt à partir. C'était soudain devenu assez gênant entre eux. Ils s'étaient habillés chacun de leur côté en se lançant de petits coups d'œil, sans parler. Il n'y avait rien à dire après tout. C'est Severus qui brisa la glace.
- Harry, je voudrais m'assurer que tout va bien, que tu as aimé.
Le jeune homme pouffa. S'il n'avait pas aimé, cela ferait bien longtemps qu'il aurait arrêté de s'auto-pénétrer sur les doigts de son amant. Le potionniste lui lança un regard torve.
- Oui oui, j'ai aimé, Severus. Tu l'as vu. Tu l'as entendu.
Severus ferma les yeux, visiblement soulagé. Il attira Harry dans une étreinte à laquelle, bien que surpris, il se laissa aller avec plaisir. Plus grand que lui, le professeur avait un bras au niveau de ses épaules et une main derrière sa tête, le serrant fortement.
Cet élan soudain d'affection était étrange mais pas désagréable, pensa Harry. Il sentit l'odeur de propre des vêtements que Severus venait d'enfiler, il inspira encore plus fortement, souhaitant garder cette odeur en tête.
- Merci encore, professeur.
- Pourquoi me remercies-tu ?
- Vous me traitez… bien, je suppose ?
Severus embrassa son front puis recula pour l'observer. Il avait le visage soucieux.
- C'est la moindre des choses, Harry, par rapport à la confiance que tu m'accordes. Par rapport à ce que tu me donnes.
Harry sourit.
- En tout cas, vous… vous allez me manquer.
Le visage préoccupé du maître des cachots se figea. Un rire piquant lui échappa.
- Ne sois pas ridicule, Harry. Je ne vais pas te… te manquer !
Le professeur avait quasiment craché le dernier mot, visiblement fébrile.
- Euh… pardon ?
Harry s'extirpa de l'étreinte d'un cou d'épaule. Que lui arrivait-il tout-à-coup ? Severus mit ses mains derrière son dos. Une sorte de frayeur semblait s'être emparé de lui.
- Tu n'as pas besoin de moi, Harry, ce n'est pas possible. Tu… tu… tu n'es là que pour le sexe, je ne peux pas te manquer.
Harry ouvrait grand les yeux à mesure que Severus continuait son speech. Il pensait avoir vécu des traumatismes familiaux qui l'avaient marqué mais ça… c'était un tout autre niveau de manque de confiance en soi. Il aurait pu rire si Severus n'était pas à moitié en train de faire une crise. Alors qu'il continuait toujours son monologue incohérent à base de "tout simplement ridicule" ou de "ne me mens pas", Harry décida de couper court à la conversation.
- Severus. On a longuement discuté de notre relation, du statut de notre relation. Il était clair depuis le début qu'on voulait testé du sexe dur. Tu aimes dominer et j'aime être dominé. On a également discuté de la possible évolution de notre relation, de l'importance de la communication. Communication, Severus tu te souviens. Je t'ai toujours dit que ça n'irait JAMAIS dans un seul sens. Je sais que tu as cette habitude avec… Lucius. Mais si quelque chose ne me convenait pas, il était clair que j'allais le dire. Tout comme lorsque quelque chose me plait. J'ai tout aimé d'aujourd'hui. Attendre pour pouvoir te voir, discuter, m'enculer sur tes doigts, ta voix, tes bourses, ton souffle, ton corps. Ta douceur pour m'aider à me laver, à me sécher. Ta tendresse me plait tout autant que ta dureté et ta domination. C'est ce qui fait que la domination n'en est que plus bonne. Tu es le… le meilleur des deux mondes si tu veux.
- Le meilleur des deux mondes…
Severus avait cessé de ruminer tout seul. Il semblait avoir tendu l'oreille, sans qu'Harry ne soit sûr qu'il ait vraiment écouté.
- Tu parles constamment de la confiance que je t'accorde. La confiance doit aller dans les deux sens. Si tu n'es pas capable de me croire lorsque je te dis que tu vas me manquer, je crois qu'il vaudrait mieux réfléchir à l'avenir de notre relation.
Severus s'était calmé et s'était assis sur le canapé. Il se sentait ridicule d'avoir surréagit. Dès le début, il s'était promis qu'il n'y aurait rien de plus que du sexe avec son élève et voila qu'il lui faisait des bisous sur le front et avait peur de le laisser partir, de l'avoir hors de portée. Il savait que son tempérament conduisait sur le long terme, lors de ses rapports avec d'autres hommes, à une dépendance affective. Il avait grandi dans un environnement familial on ne peut plus défectueux et ses choix de vie s'en étaient ressentis.
Il se détestait d'avoir eu cette réaction disproportionnée. Il voyait bien qu'Harry était sur la défensive. Lui-même ne savait pas où il en était. Il était parti du principe dès le départ qu'il ne méritait pas le dévouement de son élève. Avec Harry, c'était différent d'avec Lucius. Avec Lucius, c'était son plaisir qui comptait tandis qu'avec Harry, il se découvrait l'envie du plaisir partagé.
Évidemment, il aimait toujours la domination, mais il avait peur d'aller trop loin, de faire peur à Harry et de tout gâcher. Mais de gâcher quoi ? pensa-t-il. Qu'attendait-il de sa relation avec Potter. C'était du sexe, rien de plus n'est-ce pas ? Il avait juste des élans de tendresse pour le rassurer, n'est-ce pas ?
Il entendit Harry le rejoindre sur le canapé. Il ne dit rien, laissant à Severus le temps de rassembler ses pensées.
- Je suis désolée, Harry. Je ne sais pas trop où j'en suis. Je crois que j'ai très envie de toi, tout le temps. Peut-être trop. Je voudrais pouvoir te garder auprès de moi toute la sainte journée. Je… je dois avoir peur que tu abandonnes tout.
Et par "abandonner tout" il voulait dire "l'abandonner lui". Harry comprit l'arrière-pensée et, avec un soupir, posa sa tête sur l'épaule de son professeur.
- Ça n'a pas l'air comme ça, mais… je suis comme toi, Severus. J'ai besoin de toi. Ce que je ressens, c'est difficile à expliquer mais j'ai besoin de tes regards, ta présence, ton corps évidemment mais peut-être que ça va au-delà de ça. Donc, quand je te dis que tu vas me manquer, c'est le cas, tout comme quand je dis que j'ai très envie d'un deuxième round…
Severus rit de bon cœur. Il allait mieux. Il s'en voulait d'avoir abaissé ses barrières de manières aussi soudaine, d'avoir dit un fond de pensée qu'il trouvait très personnel. Il était attiré par Harry, c'était indéniable mais était-ce simplement l'attrait de la nouveauté, juste du sexe ou bien plus ? Il frissonna.
- Je ne pense pas que tu sois prêt pour ce que j'ai à t'offrir pour le deuxième round.
Il se leva et Harry suivit. Près de la porte, Harry se tourna vers lui et ils s'engagèrent dans un baiser intense, celui qui signifit "on a encore tant à se dire". Leur deux sexes renouvelèrent d'ardeur, se tendant l'un vers l'autre tandis que leur langue jouaient ensemble. Ils se séparèrent, pantelant. Harry avait les joues rouges, Severus le regard sombre.
- À demain, Harry.
- À demain… maître !
Le jeune homme gloussa légèrement et s'en alla dans la fraîcheur des couloirs.
Mardi 16 janvier, 18h30 (16ème journée)
Le survivant, tout frais tout propre, pénétra dans la salle commune des gryffondors; guilleret. Il tomba sur ses Dean et Ron, en pleine partie d'échec.
- T'étais où, Harry ?
- Merde, que dire ? Il n'y avait pas pensé. Il lui fallait juste une excuse, une mini excuse. Au lieu de ça, il s'entendit dire :
- Avec Snape.
Il crut mourir. Il vit Ron lever un sourcil, intrigué.
- Ah, ok.
Et le roux retourna à sa partie, comme si de rien n'était. Harry, choqué, se demanda si son meilleur ami avait bien entendu. Il se dit que finalement, plus la vérité était grosse, plus elle passait. Il s'assit à leur table. Il aimait regarder ses amis jouer aux échecs et commenter leurs coups. C'était une habitude qu'il avait prise en première année. Ron lui avait appris à jouer mais il s'était rendu compte qu'il prenait bien plus de plaisir à observer qu'à participer.
Dans le silence des coups portés, il observa ses deux amis et se rendit compte d'un changement subtile, presque invisible. Dans leur geste, leur regard, leur silence…
- Vous avez couché ensemble ?
Silence dans la salle. Écroulement du plafond, fin du monde, tout le monde meurt. C'est ce que souhaita intérieurement Ron après qu'Harry eut ouvert la bouche. Il jeta un coup d'œil à Dean qui était à deux doigts d'exploser de rire. C'était vraiment pas drôle, pensa-t-il. Il pensait être discret. Vraisemblablement pas.
- Tu imagines bien que si je ferme ma bouche quand tu me dis que tu passes tes journées chez Snape, je souhaite également que tu la fermes quand tu découvres que je couche effectivement avec Dean.
Il marquait un point. Il se tut mais il ne put s'empêcher de penser à tout ça. Son meilleur ami se découvrait une bisexualité, lui se découvrait un penchant pour la soumission. Severus avait dit qu'il était son maître et il n'avait pas bronché. Au contraire, cela l'avait rapproché encore plus de la jouissance.
Que devait-il en conclure ? Qu'est-ce que ce mot impliquait d'abord ? Cela voulait-il dire qu'il obéirait à tous les ordres de Severus ? Il doutait qu'il ait vraiment un statut de soumis. Il n'était pas près à avaler sa pisse, comme semblait le sous-entendre son professeur par rapport à Lucius. D'ailleurs Lucius était-il vraiment capable d'avaler la pisse de Snape ? Cela lui souleva le cœur. Chacun avait son fantasme, mais bon…
Tant de questions sans réponses… Il revint au fait que son meilleur ami se tapait un autre de ses amis ! Wow, que la vie pouvait changer du tout au tout. Un jour, on était en retenue à détester son professeur et un autre on jutait par terre en léchant ses testicules. Arg, et voila qu'il en revenait encore à ses histoires avec Severus. Qu'est ce que c'était frustrant. Il essayait le plus possible d'éloigner de sa mémoire le ton implorant qu'il avait pris pour lui parler tout à l'heure. C'est comme s'il pensait ne pas mériter tout ça. Comme si Harry était la meilleure chose qui lui soit arrivée alors que, soyons sérieux deux minutes, Harry avait une tête de clou tordu. Était-ce le genre de relation qu'un soumis et un dominant devaient entretenir ? Il n'avait clairement jamais vécu ce genre de situations et il était perdu, même si tout cela le rendait très euphorique.
Il referma sa bouche, se rendant compte qu'il l'avait ouverte suite à la remarque de Ron. Dean était rouge, dû à son fou rire silencieux. Ron le regardait d'un mauvais œil. Ils allaient bien ensemble, deux forces opposées mais qui, dans un sens, se complétaient.
Mardi 16 janvier, 23h45 (16ème journée)
Après manger, Harry s'était empressé d'aller au cours de Quidditch. La séance s'était bien passée malgré le froid qui les avait tous amoindri. Après une douche bien méritée, aucun des joueurs et joueuses ne s'était attardé plus que de raison et Harry avait pu monter rapidement se poser dans son dortoir. Certains s'étaient lancé dans un jeu de cartes mais il les écoutait de loin. Il était fatigué et voulait se reposer. Mais il voulait Severus. Pas seulement sa queue comme il l'avait voulu les jours précédents, mais simplement sa présence. Savoir qu'il se trouvait loin de lui l'embêtait plus que de raison. C'était ridicule, Severus était un grand garçon, il survivait très bien sans lui, merci, au revoir.
Mais il avait envie de le voir, de lui parler et de l'entendre parler. En bref, comme il lui avait dit tout à l'heure, il lui manquait. Voila, Harry Potter avec sa tête de clou, qui avait survécu deux fois à Voldemort, étaient en manque de son professeur, Severus Snape.
Désormais, il était 23 heures 45 comme l'indiquait sa montre et il tournait et tournait dans son lit sans être capable de trouver le sommeil alors que Merlin seul savait à quel point il était exténué. La mort dans l'âme, il se leva pour aller se servir un verre d'eau dans la salle de bain. En buvant, il repensa au bonheur qu'il avait ressenti en dormant dans le lit de la chambre d'ami. Le matelas était moelleux, doux, grand et il n'y avait personne dans la pièce pour le réveiller à coups de ronflements.
Malgré lui, ses jambes le conduisirent devant les appartements de Severus, pour la deuxième fois de la journée. Il était pieds nus, dormait à moitié debout mais il se trouva assez équilibré pour ne pas toquer à la porte de son professeur.
À son entrée, le feu de la cheminée s'alluma et il remarqua que les draps avaient été changés. Parfait. Il s'étendit sous les draps, ravis de pouvoir se rapprocher de son amant sans pour autant passer pour un psychopathe.
Aussitôt le sommeil le guetta et il se laissa aller dans les bras de morphée.
Mercredi 17 janvier, 8h00 (17ème journée)
Dès qu'il entendit le réveil sonner, Harry sauta du lit. Il était hors de question de se faire surprendre par son professeur à roder dans les cachots. Suite à son insomnie, rejoindre cette chambre lui avait fait le plus grand bien. Il avait pu profiter d'une bonne nuit de sommeil sans rêves.
Il s'habilla en vitesse, tenta d'arranger ses cheveux, parut peu convaincu puis se lança dans les couloirs en vérifiant au préalable qu'un sorcier répondant au nom de Snape ne traînait pas dans les couloirs.
Dans la grande salle, celui-ci était déjà attablé aux côtés de ses collègues ce qui rassura grandement l'étudiant. Il était passé sous les radars et ce n'était pas aujourd'hui qu'il serait vu comme un fou. Ses amis et lui papotèrent gaiement jusqu'à ce que Dumbledore se lève, indiquant qu'il était l'heure de se préparer pour aller en cours.
Les gryffondors soupirèrent. Une longue journée les attendait.
Et voilaaaa ! Alors, vous en avez pensé quoi ?
Titre du prochain chapitre : Une main innocente
