Hello Hello. J'ai décidé de poster le premier chapitre plus tôt que prévu ! J'espère que vous allez aimer ! Je ne suis pas une écrivaine pro mais voilà, c'est mon style et je prends plaisir à écrire comme ça. Ma seule hantise, c'est que mon personnage devienne une mary-sue ! Je compte sur vous d'ailleurs pour me prévenir !

Merci encore à Hikimari et lycos425 pour vos gentils messages et vos encouragements ! ^^

WARNING : Cette histoire est classée en Mature ! Vous êtes prévenu(e)s.

Bonne lecture ! :D


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BAD EXPERIENCE & BISCUITS.

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En effet, Mama souhaitait me féliciter pour mon « bon » travail. En m'invitant à une énième tea party mais également en m'offrant le graal de ce monde – un fruit du démon. Et pas n'importe lequel ! C'était un fruit non répertorié…

Et franchement, il avait une sale tronche. La forme d'un ananas avec des nuances de rose et une multitude de taches verdâtres.

« Où est-ce que tu l'as trouvé ? Demandai-je timidement en me tournant vers Katakuri.

- Ça n'a pas d'importance. Mange-le. Maintenant.

- D'accord. »

Ai-je précisé que je me trouvais actuellement face à Big Mom qui me regardait avec impatience ? Plus exactement, elle perdait patience. D'où l'insistance de Katakuri.

Brûlée, qui était posté debout à côté de notre mère, m'adressa un regard terrifié qui voulait dire : « Tu veux mourir ? Bouge-toi ! »

Super.

Au revoir les baignades dans l'océan.

Sans me faire prier d'avantage, j'amenai le fruit jusqu'à ma bouche et croquai un large morceau, puis un autre…

« C'est dégoûtant ! Vraiment… Informai-je, la bouche pleine, à la petite assemblée autour de moi.

- COCOOO ! Hurla Mama en se levant de son immense fauteuil, me toisant de toute sa hauteur. Elle était capable de fourrer elle-même le fruit entièrement dans ma bouche. L'épisode du muffin au caramel coincé dans ma gorge quand j'avais neuf ans hantait encore parfois mes nuits.

- Pardon, Mama. Je me tais. Regarde, j'ai tout mangé !

- Avale tout ! »

Oh bordel…

Je l'avais cherché.

Sous les rires moqueurs de Zeus et Prométhée ainsi que les visages effarés de mes quelques frères et sœurs présents, j'engloutis d'une traite le trognon dans ma bouche.

Cette situation est lunaire.

Effectivement. Même le trognon a un goût épouvantable.


Laura & Chiffon – Elles étaient mes sœurs préférées. Que dis-je ? Mes préférées de toute la fratrie Charlotte !

Peut-être avais-je un jugement biaisé ? (Sachant ce que je connaissais déjà de par ma précédente vie bien-sûr.) Peu importe. Elle étaient véritablement des amours.

Et après la terrible épreuve du fruit cette après-midi (quelle humiliation !), c'est tout naturellement vers elles que je me suis enfuie chercher du réconfort.

« Comment te sens-tu, Coco-chan ? M'interrogea Laura timidement en me caressant le dos tandis que j'étais enveloppée dans les bras de Chiffon. Plutôt, je l'écrasais de tout mon poids sur leur canapé.

- Bien. Je ne ressens toujours pas d'effets particuliers.

- C'est normal. Ça ne fait que quelques heures… Brûlée, Pudding, c'est bientôt l'heure du dîner. Vous restez également, n'est-ce pas? » Demanda Chiffon.

La petite Pudding hocha timidement de la tête.

« Je dois veiller sur Coco quelques temps, se contenta de dire Brûlée. Donc oui.

Sur ordre de Katakuri (et Mama), j'imagine.

- Ce n'est pas un problème ! C'est excitant, un repas rien qu'entre sœurs !

- Laura… » Soupira Brûlée, à la fois affligée et amusée par son attitude.


Deux jours, c'est le temps qu'il aura fallu à Brûlée pour retourner à ses occupations. Katakuri lui a donné le feu vert. Mon pouvoir lié au fruit du démon ne s'est toujours pas déclenché mais je suis tout de même retournée sur ma petite île.

Comme chaque après-midi, les travailleurs qui s'occupaient de la cocoteraie étaient rentrés chez eux.

Il n'était pas encore seize heures mais Compote m'avait conseillé d'établir un créneau horaire adéquat. 07h – 15h avec une heure pour le déjeuner convenait et les employés étaient contents.

J'avais pris les mêmes dispositions pour ceux et celles qui s'occupaient des dattiers et des palmiers d'abricot sur le secteur voisin. Ces derniers – contrairement aux cocotiers – étaient moindres et nous devions importer depuis des îles plus chaudes, voire désertiques et arides, qui étaient sous la protection de Big Mom. Mais je ne m'occupais pas de ça. Ce n'était pas mon problème mais celui de Compote. La gestion de cette petite île me demandait suffisamment de travail comme ça.

Un large sac en toile à la main, je flânais entre les cocotiers, m'abaissant de temps en temps pour prendre une noix de coco qui venait de tomber.

L'endroit était magnifique, il fallait le reconnaître. Sable blanc, eau turquoise et des palmiers à perte de vue. De tout Totto Land, la cocoteraie était mon havre de paix…

Soudainement, deux énormes bras m'enveloppèrent par derrière et mon dos fut plaqué contre un torse nu et immense.

« Trouvé ! » me souffla Cracker à l'oreille. Il me souleva légèrement du sol et je le sentis enfouir son nez contre ma nuque puis soupirer dans mon cou...

Oh bordel.


« O-Oh ? Cra-Cracker ! M'exclamai-je, paniquée. Qu'est-ce que tu fais ? Calme-toi et repose-moi, tu veux ?

- Tssss.

- Tout de suite !»

Après de longues secondes – pendant lesquelles il en profita pour explorer ma nuque, mon cou et mon épaule droite – il me libéra finalement en ricanant légèrement. Mon cœur battait dangereusement vite. Je me dégageai calmement de son étreinte, toujours en lui tournant le dos et m'avançai vers le sac de noix de coco à moitié renversé sur le sable.

Sur le coup, il m'avait vraiment fait peur !

Ça. Cette attirance, ces relations incestueuses, qu'il pouvait y avoir parfois et qu'une petite poignée (pas tous, dieu merci !) entretenait au sein de la fratrie Charlotte, c'était un point dans l'histoire de ce monde qui m'était totalement inconnu. Aucune mention.

J'étais horrifiée lorsqu'un jour, accompagnée de Brûlée, j'ai surpris sa sœur jumelle Broyée dans ses quartiers qui s'adonnait à ce genre d'activité avec Daifuku… Brûlée, mortifiée, s'est précipitée pour refermer la porte de la chambre mais le mal était déjà fait. Ma sœur, assise sur le sofa, la poitrine découverte. Daifuku, assis par terre, la tête entre ses cuisses, lui donnait un plaisir orgasmique sensationnel. Je m'étais dit : « Elle prend bien son pied, la garce ! ».

Depuis ce jour, je ne pouvais plus regarder Broyée et Daifuku en face. Et mon postérieur ne touchait plus jamais le sofa de Broyée, plus jamais de la vie ! Et le pire dans tout ça, c'est que tout le monde savait mais fermait les yeux.

Pffff, quelle histoire de malade ! Je ne veux pas participer à tout ça. En aucun cas !

« Tu es énervé; pourquoi ? me dit Cracker.

- Je ne suis pas énervée, d'accord ? Seulement… agacée.

- C'est rien. T'emballe pas, Coco.»

Ok, ça, c'était blessant ! Et comment ça, ce n'était rien ?

Je ne pris même pas la peine de répondre et continuai de ramasser des noix en silence constamment sous son regard pesant.

Après quelques minutes, une fois calmé, je me tournai vers lui. Sa cape et son épée étaient par terre, contre le tronc du cocotier sur lequel Cracker prenait lui-même appui. Les bras croisés contre lui, il me regardait. Encore et encore.

L' incompréhension, l'envie mais également, l'amertume. Je pouvais lire toutes ces émotions dans ses yeux. Rien de nouveau. Je me sentais mal pour lui. Ce n'était pas de la pitié seulement un réel chagrin...

Également, parce qu'avant tout ça, Cracker et moi étions comme… Chôji et Shikamaru ! À présent, il voudrait que l'on devienne plus comme… Cercei et Jaimie Lannister. Ha !

Malgré moi, un rictus amusé se dessina sur mes lèvres.

« Qu'est-ce qui te fait marrer comme ça ? » Ah. Cracker. Toujours là. Ressaisi-toi ! Les sourcils froncés, il me regardait avec curiosité.

« R-Rien du tout... »

Vite, Coco, change de sujet avant qu'il prenne trop la confiance et recommence avec ses conneries.

« Alors… qu'est-ce qui t'amène ?

- Je voulais te voir.

- Ah.

- Je te dérange tant que ça ? Depuis quand ? »

Il est sérieux ? Depuis que tu es devenu un gros obsédé, pardi.

« Non, tu ne me déranges pas. Mais de là à te déplacer jusqu'ici ? Et puis, tes sujets sur l'île Biscuit n'ont pas besoin de leur ministre ? Rétorquai-je en croisant des bras et détournant mon regard sur le coté.

- Je pense qu'ils peuvent gérer l'île sans moi. Du moins, pour quelques heures... Et je t'ai rapporté quelque chose, sale petite ingrate.

- Oh. »

Cracker se pencha et attrapa une petite boite verte en métal cachée dans les plis de sa cape. Il s'avança vers moi et me la tendit tout en prenant grand soin d'éviter mon regard. Il était gêné et je l'étais aussi.

« Qu'est-ce que c'est ? Demandai-je, intriguée, en lui prenant délicatement la boite des mains.

- À ton avis ? »

J'ouvris la boite et une douce odeur agréable et familière attaqua mes narines.

Des sablés beurrés à la noix de coco. Mes préférés. Ils étaient soigneusement rangés les uns contre les autres dans un joli papier kraft vert pâle.

« Cracker ?

- Mmh ?

- Merci. »

Une légère teinte écarlate apparut sur ses joues. Je me raclai la gorge, toujours embarrassée… mais également reconnaissante.

Bon, il pouvait rester avec moi… et me regarder m'empiffrer si ça lui chante. Je lui dois bien ça… pas vrai ?


Alors ? Minaaaa, je veux votre avis ! ^^

Prochain chapitre : Conversation avec Cracker, déclenchement du pouvoir du fruit du démon et… des décisions ! o_o