Je ne devrais pas être ici.

C'est ce que Harry ce disais alors qu'il sirotait un cocktail, accoudé au comptoir d'un bar.

L'année avait été difficile pour lui : Ombrage, le ministère, la prophétie et la mort de Sirius…

Découvrir que, avant même sa naissance, le destin littérale avait décidé qu'il devrait tuer ou être tuer …

Quand le destin lui-même déclare que tu devra un jour devenir un meurtrier où mourir, à quel point es-tu foutu ?

Il secoua la tête dépiter et leva son verre en l'air marmonnant.

« Pour toi Sirius ».

Sirius…

Ne voulant pas commencer à pleurer, il avala cul sec le cocktail bien chargé.

Il était venu se soûler pour oublier, pas penser à son parrain décédé.

Pourtant, la sensation brûlantes de l'alcool dans son œsophage le lui rappelait plus que tout.

Après tout, Sirius était celui qui lui avait donné son premier verre ce Noël dernier.

Cette nuit était précieusement gravée dans sa mémoire.

Comme souvent au cours de cette année catastrophique, il c'était réveiller au milieu de la nuit à cause d'un cauchemar sur Voldemort et le ministère.

Épuisé, il avait essayé de se rendormir sans succès et était descendu dans la cuisine dans l'espoir de trouver un verre d'eau ou même, soyons fou, une potion de sommeil sans rêve.

À la place, il avait trouvé son parrain, assis à table avec une bouteille de Whisky pur feu.

Son parrain, d'abord surpris l'avait ensuite invité a leur rejoindre et lui avait servi un verre, un seul, en lui disant.

« Tu as 15 ans maintenant, tu est en âge de goûté à ton premier verre. Dans d'autre circonstances… je t'aurait emmener dans un bar mais nous devront faire avec »

La première gorgée n'avait rien eut d'agréable, il avait même trouvé ça dégoûtante et avait failli tout recracher.

Sa grimace avait beaucoup fait rire son parrain et peu à peu, le goût était devenu plus supportable.

Sirius lui avait alors raconté la première fois ou lui et son père avait bu, la façon dont James avait tout recracher à la figure de Pettigrow et avait juré de ne plus jamais boire de sa vie.

Promesse qu'il n'avait évidemment pas tenue.

La conversation avait ensuite dérivée vers d'autres histoires d'école et la bouteille de Whisky c'était vidée d'un second verre pour lui.

Finalement, ce fut les cris de madame Weasley au petit matin qui avait mit fin au moment entre Parrain et Fieule.

Depuis, il n'avait plus eut l'occasion de boire de l'alcool, encore moins passé du temps avec Sirius.

Maintenant ils n'auraient plus jamais le temps de faire quoique ce soit ensemble.

Il sera son verre vide, chassant une larme traîtresse. Il était venus oublier, mais il n'était décidément pas très doué pour ça.

La musique changea pour un tube populaire de l'été et un groupe d'amis dans un coin ce leva pour aller sur la piste de danse.

Le bar à cocktail qui était relativement vide à son arrivée commençait a ce remplir doucement.

Madame Weasley aurait un arrêt cardiaque si elle savait où il était et ce qu'il faisait en ce moment. Elle avait été très clair sur le fait qu'il était trop jeune pour boire, surtout des alcools forts.

Elle l'avait répété à lui et Sirius pendant des jours.

En plus, il enfreignait toute les règles de sécurité que lui avait donné l'ordre.

Ne quitter le numéro 4 sous aucun prétexte, rester à l'intérieur au maximum et garder le moins de contacts possible avec l'extérieur.

Des mangemorts étaient à ses trousses après tout, s'il ce faisait prendre, c'était la mort assurée. Il était bien plus en sécurité chez lui, là où l'ordre pouvait le protéger et le surveiller.

Quel blague.

Il avait réussi à se faufiler hors du Surrey sans alerter aucun de ces soi-disant membres de l'ordre qui le surveillaient, pour la sécurité on repassera.

Honnêtement, partir sans éveiller le moindre soupçon avait été ridiculement facile, il n'avait même pas eut besoin de sa cape.

Tout ça grâce à son glamour de sang.

Après la mort de Sirius, son esprit avait été un temps plongé dans un étrange brouillard apathique.

Il avait ressenti le besoin de rester seul.

Mais ironiquement, c'est quand il voulait être seul que ses amis, qui l'avait pourtant laissez tomber plusieurs fois tout au long de l'année, ne voulait plus le lâcher.

Dans d'autres circonstances cela lui aurait fait plaisir, mais dans son cas, il avait peur de leur dire quelque chose qu'il regretterait.

Comme il ne parvenait pas a ce débarrasser d'eux, il avait décidé de se réfugier au seul endroit ou il savait que personne n'irait le chercher : la chambre des Secrets.

Y retourner avait été facile, mimi c'était même montrée très coopérative et avait promis de n'en parler à personne. Après tout, elle, plus que personne, pouvait que trop bien comprendre le besoin d'être seul pour ce morfondre.

La chambre n'était pas le lieu le plus agréable pour déprimer en paix c'était certain, surtout quand il avait découvert le cadavre du basilic encore là à pourrir sur le sol.

Sur le moment, il c'était senti très con de ne pas y avoir pensé. Les cadavres ne disparaissent pas tout seul. Mais comme il n'avait aucune envie de remonter et d'affronter un énième tentative d'Hermione de noyer son deuil dans les études, il avait choisi de rester un peu.

Il avait repoussé la carcasse contre un mur et jeter plusieurs sort pour réprimer l'odeur, avant d'explorer un peu plus en profondeur l'endroit.

C'est à ce moment là qu'il avait trouvé la bibliothèque.

Elle était cachée dans le nid du serpent, derrière une porte massive qui ne s'ouvrait qu'avec du fourchelang également.

La bibliothèque privé de Salazar Serpentard en personne, avec des étagères et des étagères de livres.

Le frisson de la découverte et de l'aventure avait un temps soulager son chagrin et bien que la perspective d'une bibliothèque secrète soit plus le rêve de sa meilleure amie, il était suffisamment exalté pour ce laisser aller un peu à l'exploration.

Il avait commencé par feuilleter quelques ouvrages part curiosité et en cherchant un peu parmi la (très) grande quantité de livres de magie noir, il était tomber sur un livre intéressant.

C'était un livre sur les sort de métamorphose, avec certain chapitre expliquant de façon très désagréable comment l'ont pouvait obligé quelqu'un à ce transformer en animal ou en quelqu'un d'autres définitivement.

Mais la partie vraiment intéressante concernait les Glamours, particulièrement les Glamour de sang, ou sanginarius polimorphy.

Les Glamour de sang était des artefacts, capable d'altérer à volonté l'apparence de quelqu'un, pour peu qu'elle donne un sacrifice de sang et garde un contact physique avec l'objet enchanté.

Le rituel était compliqué et une fois que l'apparence que l'on souhaitait prendre était définie, il n'avait plus aucun moyen de la modifier.

Cependant, contrairement à un Glamour qui n'était qu'une illusion posée sur le corps, le glamour de sang agissait plus comme du polynectar et altérait réellement le corps du porteur.

Il c'était longtemps demandé pourquoi Croupton n'avait pas utilisé ce rituel pour usurpé l'identité de Maugrey, ce qui l'avait conduit à s'interroger sur le fait que Voldemort sois déjà venu dans cette pièce.

Il n'avait en tout cas rien trouvé sur les Glamour de sang dans la section interdite de Poudlard, hormis que la magie de sang avait été interdite il y a 60 ans et ne pouvait être utilisée que dans certains rituel et protection très spécifique.

Cela signifiait que en créer un était sûrement illégal mais…

Franchement, il n'était plus à ça près. Après avoir jeté un Doloris et pénétré illégalement dans le département des mystères, faire de la magie interdite serait à peine dommageable.

C'était donc à corps perdu qu'il c'était lancé dans la création de son glamour, cherchant à oublier sa mélancolie et son mal-être.

Après un travail acharné, ce fut à seulement 2 jour du départ qu'il pu enfin tenir son glamour entre ses mains.

En apparence, le glamour ressemblait à n'importe quel boucle d'oreille, une petite perceuse brune avec un petit diamant noir aux centres.

Son intérêt apparaissait une fois qu'un peu de sang était appliqué sur le diamant.

Ainsi, Hadrian Orion Grey était né.

De près ou de loin, Hadrian ressemblait à n'importe quel un garçon de 18 ans normal : plutôt grand, des cheveux châtains clairs bouclés coupé court et des yeux aux teint brun ambré très particulier.

S'habituer a être grand avait été tout une épreuve.

Il se sentait très con à chaque fois qu'il devait s'adapter au changement de son centre de gravité. Mais ce petit désagrément n'était rien à côté de tout les avantages.

Car Hadrian Grey n'avait pas de cicatrice, pas de trace d'abus ou de marque au poignet lui rappelant de ne pas dire de mensonge.

Hadrian Grey n'avait aucun mage noir aux trousses.

Hadrian Grey était libre.

Il soupira légèrement et poussa son verre vide avec les 3 autres qu'il avait déjà bu.

Il était parti en douce de chez ses gardien vers 21h du soir avec la ferme intention de ce trouver un bar et de ce soûler jusqu'à oublier son véritable prénom.

Il jeta un œil à la piste de danse et balança doucement la tête au son de la batterie, tapant la mesure.

Il avait pris le métro et c'était rendu a Londres du côté moldu, le dernière endroit ou il croiserais un mangemort, et avait pénétré dans le premier bar un peu sympa qu'il avait trouvé.

La musique était bonne, les cocktails pas trop chères, plutôt pratique pour ne pas dilapider les quelque gallions qu'il avait fait convertir en Livres à l'un des bureaux d'échange de Gringotts. En plus, le barman n'avait pas demandé une seule fois la fausse carte d'identité qu'il avait volé à Dudley et dont il avait juste changer le nom et la photo.

L'endroit ressemblait plus à un petit club qu'un bar. Il avait une piste de danse et quelque personne se trémoussait et s'amusait, insouciant de la guerre qui ce déroulait du côté sorcier.

Sirius aurait adoré ce genre d'endroit.

Il grimaça et se tourna à nouveau vers le bar pour commander un nouveau verre quand un jeune homme d'une vingtaine d'année vint s'installer à côté de lui et le devança, faisant signe au barman.

« Barman, un Bloody Mary » exigea-t-il.

Le barman lui fit signe qu'il avait entendu et Hadrian profita de son attention pour commander également.

« Un autre Sidecar pour moi s'il vous plaît. »

Le barman se mit donc au travail, laissant les 2 accoudés aux comptoirs.

Il eut un long silence et Hadrian jeta un regard à son voisin silencieux, curieux.

Il est beau, fit remarquer son cerveau traître.

Plutôt grand, une mâchoire légèrement proéminente, un nez droit, l'homme était sublime.

Ses cheveux bouclé brun était coupé court sur les côté, dégageant son visage et laissant voir ses beau yeux noir.

Il portait une chemise noir simple, ouverte sur son col, et un pantalon bleu nuit serez, ne laissant pas place au doute quant à son corps svelte et athlétique.

Troublé, le faux châtain se senti rougir. Cela devait être l'alcool qui lui donnait des idées bizarre mais, durant une minute, il c'est senti attiré par lui.

Voulant chasser cette sensation, Hadrian décida de tenter de lui parler.

«Belle soirée vous ne trouvez pas ? »

Belle soirée ? Sérieusement Hadrian ? Tu n'avais rien trouvé de mieux ?

L'homme se tourna vers lui, lui accordant son attention. Ses perles noir le figèrent sur place, empirant la sensation étrange dans son corps.

L'inconnu semblait réfléchir à s'il allait lui répondre ou non. Après une bonne minute, il dit poliment.

« En effet, c'est une soirée fort agréable. Êtes-vous venue seul ? »

Hadrian cligna des yeux, pris de court par la question et répondit par automatisme.

« Oui, pourquoi ? »

Il réalisa son erreur juste après, conscient que la question n'était, ni normal ni approprié dans cette situation. L'adrénaline commençait à pulser dans sa poitrine, perturbé.

Pourtant, l'homme lui sourit juste et répondit.

«Je me demandais juste ce que fait un joli garçon comme vous faisait seul accoudé au bar sans personne pour lui tenir compagnie ? »

Pris de court, Hadrian rougit furieusement. La sensation dans son ventre s'accentua et son cœur s'emballa.

Est-ce que… est-ce que cette homme… Flirtait avec lui ?

Abasourdit, il répondit à la question, étourdi.

« Je suis venu oublier mes problèmes au fond d'un verre » Lâcha-t-il, brutalement honnête.

Cela eut le mérite de surprendre son interlocuteur et d'enlever le sourire charmeur de son beau visage.

Hadrian en fut un peut déçu et s'attendait à ce qu'il abandonne ses avances et recule, où au contraire, s'énerve.

Mais étonnamment l'homme l'observa juste et demanda.

« Que cherchez-vous à oublier ? »

Hadrian ne s'attendait pas à être interrogé et ne su pas quoi répondre. Heureusement, le barman réapparu a ce moment là avec leur verre, lui laissant le temps de réfléchir quoi dire tout en jouant avec sa paille.

« Les raisons pour lesquels je n'ai personne avec qui boire ce soir pour commencer. » fini-t-il par avouer, aussi peu précis que possible.

Son compagnon de comptoir sembla y réfléchir avant de boire une gorgée de sa propre boisson.

« Quel raison bien sombre pour boire un verre »

Hadrian eut un rire sans joie, surpris. Que devrait-il répondre à ça ? Quel genre de réponse était-ce même ? Il haussa les épaules, résigné.

« Peut-être qu'un jour, je viendrai boire pour une raison plus joyeuse. Et vous ? »

L'homme se tourna vers lui, confus.

« Quoi moi ? » demanda-t-il assez sèchement.

Hadrian ne ce laissa pas démonter pour autant.

« Vous aussi vous êtes venu boire seul. Pourquoi êtes-vous là ? »

Il ne s'attendait visiblement pas ce que la question lui sois retournée. Cela sembla d'abord l'irrité, puis son regard devint pensif, comme s'il envisageait la possibilité de lui répondre.

Utilisant sa paille pour tourner les glaçons dans le jus de tomates, il se pencha pour prendre une gorgée, toujours silencieux.

Pendant un instant, Hadrian craignit d'avoir été trop loin… quand l'homme parla enfin.

« J'ai beaucoup de travail en ce moment. Je suis à la tête d'un projet, le plus grand projet de toute ma carrière, de ma vie même.

Comme je dirige ce projet, tous le monde à constamment besoin de moi pour me demander quelques choses, comme s'il ne pouvait pas réfléchir part eut même et je n'ai plus une minute de paix.

Certes, j'ai contribué à cette situation. Mais des événements récents on tout chamboulé et mon projet à du mal à aboutir. Par conséquent mes ..employés n'ont de cessent de me demander qu'est-ce que sera la suite, comme si j'avais les moyens de résoudre chaque petit inconvénient d'un coup de baguette !

J'avais besoin de prendre de la distance, de faire une pause. Donc, pour éviter de croiser mes employés ou toute personne potentiellement ennuyeuse, j'ai cherché le dernière endroit où l'ont penserait me trouver et …me voici. »

Hadrian ne s'attendait pas a une réponse aussi longue et honnête.

Peut-être n'était-il pas le seul à avoir besoin de ce confier ce soir. Peut-être l'avait il jugé trop vite.

Au fond, le survivant pouvait compatir à sa situation.

Après tout, lui aussi avait cherché un endroit loin de ses problèmes ou personne ne le trouverait jamais.

Il pris sa paille et bu un peu de son sidecar, le Brandy mélanger au jus de citron réchauffant ses entrailles.

« Ça à l'air vraiment stressant...» dit-il maladroitement, n'ayant jamais réconforter quelqu'un au par avant.

L'homme grogna faisant un geste de la main agacé.

« Contrariant, surtout. Mais qu'importe, je réglerais ces contrariété en temps et en heure. »

Hadrian pouvait voir que ça le l'agaçait toujours. Son beau visage était déformé par la frustration et il avait des rides de stress au niveau des sourcils.

Hadrian fini son verre.

« quel bonne raison pour boire un verre en tout cas » Lâcha-t-il, utilisant le même ton que lui tout à l'heure.

L'homme se tourna vers lui un peu incrédule, une tête plutôt comique sur un type à l'air si sérieux. Puis il lâcha un petit rire, profond et grave, qui envoya un long frisson… d'excitation dans son corps. Comment un rire pouvait il avoir autant d'effet sur Hadrian ? Lui-même n'avait pas la réponse.

« Petit malin, as-tu un nom ? »

Fit-il, sa voix veloutée comme de la soie.

Troublé, Hadrian eut tout de même la présence d'esprit d'utiliser le pseudonyme qu'il c'était choisi.

« Grey, Hadrian Grey et vous ? Puis-je connaître le vôtre ? »

L'homme eut un sourire narquois, comme s'il pensait a une bonne blague

« Gaunt, Elvis Gaunt »

Bizarrement, son nom lui semblait familier, mais il n'arrivait pas à comprendre pourquoi. Peut-être que son oncle ou la radios l'avait mentionné une fois ? Vu que c'était un homme d'affaires.

« Un grand nom à porter »

« Vous n'êtes pas mal non plus, monsieur Grey »

Il eut alors la sensation qu'il n'était pas le seul à mentir sur son nom et que l'autre l'avait très bien compris également.

Pourtant , cela ne le dérangea pas autant que cela l'aurait du. Hadrian n'était pas venu pour faire des rencontres, pas plus qu'il ne voulait parler de lui où de sa vie et cette homme était venu faire la même chose.

Ils étaient là pour être libre et ne plus penser au reste.

Il pouvait comprendre cela.

« Pourquoi ce bar parmi tout ceux dans cette rues ? »

Elvis regarda autour d'eux avant de dire.

« honnêtement ? C'était le moins rempli. Je suis venu me détendre et non gérer d'autres imbéciles. »

Hadrian rit, dépiter. « Pourquoi venir dans un bar à cocktail si ce n'est pas pour danser ou se soûler ? »

Elvis sourit « Très juste. Pour ma défense, j'ai agit impulsivement. Un idiot m'à particulièrement irrité et passé mes nerfs sur lui n'a pas suffit. »

« C'est vrai que c'est agaçant. Le pire c'est quand il pense savoir ce qui est le mieux pour vous et ne veulent même pas écouter vôtre avis. » sourit-il amer en fixant son verre irrité.

Il pensa à Dumbledore, l'ordre, ses amis inquiet et collant…

« Oui… Heureusement, j'ai réglé ce problème il y a des lustres. Mais certains continuent de ce croire plus malin et prennent des initiatives... »

Le plus âgé fixa un point devant lui, l'air profondément agacé par quelques chose et Après un instant, il reposa son verre.

« Peu importe, je ne suis pas ici pour penser au boulot. Connaissez vous cette histoire fascinante sur le Sidecar ? »

Hadrian regarda son verre à moitié vide surpris et répondit curieux.

« Pas du tout. Pouvez-vous me la raconter ? »

Le plus âgé sourit alors de toute ses dents blanches, semblant tellement ravis qu'il demande. Son sourire envoya une vague de chaleur dans tout son corps.

« Le Sidecar était a l'origine un cocktail anglais, appelé « White Lady » à base de Gin.

Son créateur, un soldat anglais de la première guerre l'importa en France. En 1931, il remplaça le Gin part du Cognac et devint un véritable succès en France comme en Angleterre, particulièrement parmi les soldat lors de la seconde guerre.

Pour faire honneur à son capitaine, le créateur renomma sa création « Sidecar » pour le véhicule du même nom dans le quel le capitaine ce déplaçait régulièrement.

C'est un classique des années 40. »

Il termina son histoire en semblant beaucoup trop heureux d'avoir pu étaler son savoir, comme un enfant qui venait lui montrer son beau dessin.

Hadrian ne pu s'en empêcher et pouffa de son air guilleret. C'était trop drôle ! Et les 3 sidecar et demi dans son système ne l'aidait pas à garder son calme.

« Quel histoire ! Vous en savez beaucoup sur les origines d'un simple cocktail. »

Le plus âgé le regarda passablement agacé par sa réaction, ayant remarqué le sarcasme dans sa voix et se justifia.

« J'aime savoir ce que je suis en train de boire »

Hadrian fut amuser par son air pincé et calma doucement son rire.

« C'est une bonne raison. Et le Bloody Mary ? » demanda-t-il, sincèrement intéressé.

Elvis lui jeta un regard ennuyé et arrêta finalement de bouder pour parti dans une autre Tirades sur les origines du Bloody Mary, ce qui dériva sur d'autre sujets tout aussi passionnant que inutile.

Il commandèrent pas mal de verre, certain dont Elvis ignorais les origines et qu'il déclara proprement dégoûtant pour la forme.

Elvis semblait adorer parler et être écouté. Et franchement, Hadrian adorait l'écouter, même si le taquiner et le voir ce froisser était tout aussi amusant.

Les verres vides s'accumulèrent devant chacun d'eux et rapidement la pièce semblait légèrement tourner. Pourtant, hadrian ne c'était pas senti aussi détendu et heureux depuis longtemps.

« Je dit juste que pour un verre sensé représenter la plage, il n'a aucun élément du cocktail qui y fait référence hormis la décoration » râla Elvis, ayant semble-t-il quelque verre dans le nez également.

Hadrian l'écoutait amusé buvant un grand verre de sex on a beach, plutôt bon malgré son affirmation.

« je trouve ça bon personnellement »

« Le nom est une insulte a toutes les plages et océans. Je parie que c'est américain »

« Je ne suis jamais allé à la plage » déclara-t-il distraitement.

Sa remarque sembla surprendre le plus âgé qui le regarda ahuri.

« Jamais ? »

« Jamais. » Confirma-t-il, soudain gêné. C'était si étrange que cela ?

Au regard de Elvis, cela semblait être une vrai offense.

« l'Angleterre est une île. Il suffit de faire quelques heures de train dans n'importe quel direction pour trouver une plage. »

Il eut alors un pincement au cœur, se rappelant des nombreuses fois ou les Dursley l'avait laissé chez miss figgs pendant qu'ils partait à la plage.

Les vêtements couvert de sable qu'il avait lessivés, les photos de Dudley en train de faire des pâtées de sable ou de pêcher qu'il avait soigneusement épousseté, rêvant de ce que cela faisait de sentir la brise marine, le sable entre ses orteils…

Le douloureux rappel de tout ce qu'il manquait dans sa vie obstrua sa gorge.

« Je n'ai pas beaucoup eut l'occasions de voyager. Et vous ? Vous êtes souvent allé à la plage ?»

Elvis sembla soudain plus sombre, comme s'il se rappelait lui aussi de mauvais souvenirs.

« j'y allais une fois par ans quand j'étais enfant. Mais je n'y suis plus retourné depuis un moment »

Hadrian ne su pas trop quoi penser de sa réaction et préféra ne pas demander.

« vous n'avez qu'à prendre le train » plaisanta-t-il.

Le plus âgé eut un micro sourire et leur regard se croisèrent, longtemps.

Quelque chose passa entre eux. Peut-être était-ce l'alcool qui lui faisait imaginer mais pendant une seconde il eut l'impressions qu'ils se comprenaient, que le plus âgé lisait en lui.

Son cœur battit la chamade et il se senti rougir, Troublé.

Une chanson plutôt entraînante commença alors à jouer et il rompit l'instant particulier pour regarder la piste de danse.

Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Il ne c'était jamais senti comme ça. Aucun garçon, aucune fille ne l'avait mit dans cette état avant.

C'était forcément l'alcool. N'est-ce pas ? Oui ça devait être ça, ça ne pouvait être que ça.

Il pris une long gorgée de son cocktail, vidant pratiquement le verre. La vodka lui monta rapidement à la tête et calma son esprit qui s'emballait.

Il se senti soudain étourdit et agité. La musique semblait battre dans ses oreilles, ou était-ce son cœur ?

Il posa soudain ses mains sur le comptoir se levant.

« Allons danser ! » Décida-t-il sur un coup de tête. Peut-être que l'alcool lui était trop monté ?

Elvis devait le penser aussi car il sembla pris complètement de court.

« Danser ? Moi ? » rit-il sèchement en jetant un regard dégoût la piste de danse colorée de 2 pauvres spots lumineux et animée par la musique des années 80.

« Hors de question »

Hadrian fit la moue, déterminé. Il mourrait d'envie d'aller danser et quels gryffondor digne de ce nom pouvait résister à une envie impulsive ?

« Alleeezz ! On vas s'amuser ! »

« Hors de question » répéta-t-il contrarié.

Hadrian le regarda alors avec malice.

« Ce n'est pas grave si vous ne savez pas danser. Je ne sais pas non plus » taquina-t-il.

Comme prévu, son compagnon de Bar s'ébouriffa comme un hibou en colère. « Je suis un excellent danseur ! »

Hadrian gloussa et haussa les épaules.

« si tu le dit. Je vais y aller tout seul alors… » soupira-il.

Il se dirigea vers la piste délibérément lent. Lui jetant des regard de temps en temps.

Le plus âgé semblait passablement agacé mais lentement son regard se mit à briller de... quelque chose.

Hadrian sourit et ferma les yeux laissant la musique trop forte pulser dans sa poitrine et le porter.

Il n'avait eut l'occasion de danser qu'une fois dans sa vie, lors du ball de Noël.

L'expérience n'avait rien eut d'amusante.

Entre le stress de danser devant tout le monde, Cho accompagnant Cédric et Ron ce morfondant pour Hermione toute la soirée avec lui et plombant par la même occasion la soirée de Parvati et Padma …

C'était différent cette fois.

Personne pour le juger, pas de pas de danse compliqué, aucune attente. Il se sentait bien et bougeait comme il en avait envie, la musique estivale lui donnant envie de balancer les hanches.

Soudain, il senti une poitrine forte et musclée contre son dos et la voix grave de Elvis à son oreille accéléra les battement de son cœur.

« Cette musique est tout bonnement vulgaire… »

Hadrian sourit et se retourna pour lui prendre les mains.

« Pourtant vous êtes venu »

Elvis eut à nouveau son air boudeur qui le faisait tant rire.

« Part bonté de cœur uniquement. Vous aviez l'air ridicule et il fallait bien que je vienne au secours du 6eme art que vous massacriez il y a une minute.»

Hadrian gloussa « j'était si catastrophique que ça ? »

L'expression d'Elvis était indéchiffrable.

« C'était… intéressant. Je vais vous montrer comment on danse correctement. »

Sa main se calla alors sur sa taille et l'autre entrelaça leur doigt.

Comme au bon moment, la musique changea pour un morceau beaucoup plus lent.

Son partenaire l'emmena alors danser et ce fut bien différent de sa danse en 4eme. Il ne galérait pas a mettre un pied devant l'autre, un exploit vu son taux d'alcoolémie.

C'était entraînant.

« Je le reconnais, vous êtes bon danseurs » admit-il à contrecœur.

Elvis ressemblait à un paon faisant la roue.

« Je vous l'avais dit. Ne doutez plus jamais de moi à l'avenir. » exigea-t-il, impérieux.

« Douter de vous ? Je n'oserais jamais mon seigneur » gloussa-t-il.

Elvis lui jeta juste un regard profondément ennuyé et continua à les faire danser.

Autour d'eux, la piste c'était dégagée ne laissant que quelque couple.

La lumière c'était tamisée et Hadrian sentait son cœur battre contre celui de son cavalier.

A cette distance, il pouvait sentir l'odeur musquée de son haut de Cologne, son souffle chaud légèrement sucré et alcoolisée et la chaleur de sa peau…

Il croisa son regard sombre, et cru y voir des reflets écarlates.

Il est beau. Il est vraiment beau. Lui soufflait son esprit traître.

Harry n'avait jamais été attiré par un homme au part avant. De temps en temps, il avait regardé un autre garçon en ce disant qu'il était mignon… mais c'était tout. C'était normal non ?

La chaleur qui montait dans son bas ventre racontait une histoire différente.

Il avait sincèrement été attiré par Cho. C'était une fille intelligente, courageuse et belle. Mais quand il l'avait embrasser, cela l'avait laissé indifférent.

A part elle, il n'avait jamais regarder une fille comme il regardait Elvis maintenant.

Il avait supposé que c'était parce qu'il ne trouvait pas de fille aussi bien.

Jamais il n'avait envisager que cela pourrait être parce qu'il n'était pas intéressé.

La main de son compagnon vint soudain s'égarer dans le creux de ses reins, court-circuitant son cerveau et toute son introspection.

Leur corps se rapprochèrent , Hadrian en fut d'abord confus, jusqu'à ce que le plus âgé ne se penche vers lui, très très près.

La chaleur qui brûlait dans son bas ventre se propagea sur ses joues.

Captivé, il ne fit pas un geste fixant ses lèvres si proches.

Il eut l'impression d'oublié comment respirer quand elle ses rapprochèrent et vinrent se pressé à son oreille.

« Vous semblez distrait. »

C'est trois petits mots murmurés lui envoyèrent des frissons dans tout le corps. L'alcool, n'aidant pas à le calmer.

Il rougit furieusement et leva les yeux vers ce bel inconnu qui était venu égayer sa soirée et vit son petit sourire narquois qui l'agaça et l'excita en même temps.

« Vous savez très bien pourquoi ! » s'exclama-t-il, Troublé.

Cela sembla le faire d'autant plus le faire rire et la main sur ses rein descendit un peu plus bas, coupant toute autre éclat de la sa part.

« Si nous quittions cette endroit ? J'ai vu un môtel un peu plus loin. »

L'esprit de Hadrian ce vida alors, réalisant ce que Elvis lui proposait.

En venant dans ce bar, il voulait juste boire et oublier. Découvrir son attirance pour les homme et perdre sa virginité n'était pas au programme. Mais quand est-ce que les choses c'était elle déjà déroulée comme prévu avec lui ?

Il regarda Elvis, le beau Elvis et considéra sa proposition.

Il avait 16 ans, un meurtrier très dangereux était a ses trousses et il doutait de plus en plus d'atteindre un jour ses 20 ans, encore moins trouvé l'amour.

Aura-t-il une autre occasion ? L'occasion de pouvoir découvrir le sexe avec un autre homme... de pouvoir découvrir le sexe tout court.

«… Oui. Oui, allons y. » Souffla-t-il.

Il ne fit pas vraiment attention quand Elvis paya leur consommation, son attention allait a sa main autour de sa taille. En sortant, l'air froid de la nuit lui donna assez d'énergie pour suivre Elvis jusqu'à l'hôtel et payer pour une chambre pour le reste de la nuit.

Le reste ne fut que sensation, l'impression que l'homme était partout alors qu'ils s'embrassait férocement dans le couloir.

Déverrouiller la porte de leur chambre fut un vrai défi, principalement car son futur amant s'amusait beaucoup de sa maladresse et n'arrêta pas de lui mordiller la nuque tout le long de l'exercices.

Après que la porte ce soit enfin ouverte, tout le reste fut flou. Mais la sensation d'extase qu'il atteignit cette nuit là resta gravée dans sa chair.

Lorsqu'il se réveilla le lendemain, la tête proche d'exploser et le corps délicieusement courbaturé, le lit était depuis longtemps froid et vide.

La seul traces de son amant était un ticket de caisse indiquant que la chambre était payée, une rose Rouge et un petit mot sur sa table de nuit.

Merci pour cette nuit


Bonjour !

Je suis actuellement bloquée dans mon inspiration pour les voix de l'âme et je voulais quelque chose d'un peu plus... mâture.

J'ai commencé à écrire cette histoire un peu improbable mais amusante.

J'ai peut-être fait un Voldemort un peu trop saint d'esprit. Mais tout les HPLV un peu prêt saint font un voldy plus saint qu'il ne l'est réellement.

Voilà voilà... j'espère que cela plaira.

Review ! KISS