Harry repris conscience sur un sol dur et froid. Son ventre ne lui faisait plus aussi mal mais il y avait une odeur âcre et un goût métallique dans la bouche.

Quelque chose tapotait doucement sa joue a répétition et une grande ombre était penchée sur lui.

Il ouvrit les yeux, le monde fut floue pendant quelque instant avant que l'ombre ne remette en place ses lunettes.

Il était allongé sur le dos, la tête dans une flac de… quelque chose.

Le professeur Dumbledore était agenouillé à côté de lui, sa barbe blanche trainant sur le sol. C'était assez étrange de le voir accroupi, ne l'ayant toujours vu que debout ou assis dans l'une des somptueuses chaises de la grande salle ou celle de son bureau.

« Harry ? Comment te sent tu ? » lui demanda-il son front plissé par l'inquiétude.

« J'ai la nausée… mais ça vas… » grimaça-t-il. « Je ne transplanerais plus jamais de ma vie. » décrétât-il, gémissant. C'était bien trop douloureux.

Le professeur Dumbledore eut un petit rire plus soulager que amusé.

« On m'avait dit que tu étais sensible aux transports sorciers. Je ne m'attendais pas à ce que tu t'effondres ainsi. Peux-tu te redresser ? »

Il gémit et avec l'aide du directeur il se mit assis.

Sa tête lui tourna aussi tôt et il se retint de vider à nouveau son estomac.

L'odeur qu'il avait senti plus tôt venait en fait de la flac de son propre vomit et fut quelque peu honteux de constater qu'il était allongé dedans il y a une seconde.

Le directeur agita sa baguette, et le vomit qui couvrait ses vêtements et ses cheveux disparu. Une fois propre, il aida Harry a ce relever, époussetant ensuite le bas de sa propre robe.

« Voilà qui est mieux. Te sens-tu assez en forme pour que nous poursuivions ? » Demanda le directeur, l'air incertain.

Harry écarquilla les yeux et s'empressa de répondre.

« Oui ! Oui je vais bien professeur j'était juste… étourdi pendant un instant. Nous pouvons y aller » fit-il serrant sa baguette. Il ne voulait pas gâcher la mission car il n'était pas capable de supporter un petit transplanage.

Le directeur lui jeta un regard soucieux avant d'acquiescer.

Il poursuivirent la mission et Harry fut quelque peu déçu. Le directeur avait dit avoir besoin de lui, mais il semblait que sa renommée était en faite ce dont il avait véritablement besoin.

Pas que aider le directeur a recruter un nouveau professeur de défense n'était pas important ! Mais…

Le professeur Sluggorn semblait sympathique. Il lui avait montré des photos de sa mère et la façon dont ils c'était caché était ingénieuse... Harry se demandait seulement ce qu'il allait pouvoir réellement leur apprendre pour ce défendre.

Ce cacher ne serait pas une option pour lui.

Enfin, si Dumbledore tenait tant à le recruter il devait avoir y une raison…

Après cette discussion très gênante avec son futur professeur, Dumbledore demanda à Horace s'il pouvait emprunter sa salle de bain un instant avant de faire signe à Harry de l'accompagner.

Confus, le survivant suivit. Le directeur referma la porte d'une petite salle de bain aux carreaux jaunes moutardes défraîchi et une moquette miteuse derrière eux, agita sa baguette et vint s'asseoir sur le rebord de la baignoire en lui indiquant les toilettes.

« Installe toi un instant mon garçon. J'ai à te parler et je pense que cela ne peut pas attendre que nous soyons au terrier, comme je l'avais initialement prévu. » Lui annonça le directeur en souriant légèrement.

Mal à l'aise, Harry referma le couvercle de la lunette et s'assis sur le pot, se demandant ce que le directeur voulait lui dire de si important dans un tel endroit.

Dumbledore sembla peser ses mots un moment avant d'ouvrir la bouche.

« J'espère que tu me pardonneras d'évoquer un sujet aussi sensible, Harry. Je voulais te parler de ton comportement après les événements du ministère. Tes professeurs ainsi que tes amis mon dit que tu t'étais quelque peu renfermé et que tu disparaissait souvent du château…»

Harry ce tendit, se remémorant les journées entières passées dans la chambre des Secrets à travailler sur son glamour de sang; Les longs détours dans les couloir du château, dans l'unique but d'éviter les embuscades de Ron et Hermione pour le forcer à se confier; Des repas en solitaire au cuisine, avec pour seul compagnie une winky en pleine cure de désintox et un Dobby soucieux et étonnement respectueux de son besoin d'espace...

Il se rappelait aussi de quand il avait commencé à porter sa cape d'invisibilité durant la journée, juste pour pouvoir éviter le regard des autres pendant quelques heures.

Oui... peut-être c'était-il un peu renfermé...

« Je ne quittait pas le château, j'avais juste… besoin de temps après… » bégailla-t-il, ayant l'impression de ce faire gronder.

Le directeur hocha la tête la tête, compréhensif.

« Biensur. c'est tout à fait compréhensible. Il est cruel, que Sirius et toi ayez passé si peu de temps ensemble. Une fin brutale à des liens qui auraient pu durer longtemps et vous apporter de grandes joies. »

Un goût acide envahi sa bouche à la mention de Sirius. Même si les vacances avaient quelque peu anesthésiés la douleur de la perte, elle était encore bien là.

Voyager ne l'avait pas empêcher de penser à Sirius. Au contraire il n'avait pas arrêté de penser à son parrain ; Les moments sur la plage à contempler la mer en l'imaginant à côté de lui; La visite au musée à l'entendre presque ce moquer des statues moches; Avoir l'idée d'une blague à lui raconter, puis réaliser qu'il ne pourrait jamais lui raconter…

Parfois le matin, oublier que Sirius est parti et pendant quelque minutes n'avoir plus mal.

Mais il finissait toujours par se souvenir.

Il lui faudra encore certainement quelque mois de plus avant de vraiment pouvoir complètement tourner la page. Mais cela ne semblait plus totalement impossible maintenant. Il avait l'impression de pouvoir à nouveau avancer et de sortir du brouillard.

« Sirius représentait pour toi ce que tu n'avais jamais connu auparavant. » poursuivit Dumbledore avec douceur.

« Bien entendu, cette perte est accablante… »

« monsieur » coupa soudain Harry. « Je vous assure que cela ne se reproduira plus. Il me fallait juste un peu d'espace... Je vous promet que je vais mieux maintenant.»

Le directeur était gentil, mais... après l'année dernière... ce n'était pas de lui qu'il attendait du soutien et du reconfort.

Dumbledore l'observa un instant, pensif et attristé.

Harry refusa de ce sentir coupable. C'était dure, car il respectait tellement le vieux sorcier et que celui-ci avait crû bien faire...

Peut-être qu'un jour, Harry lui pardonnera de l'avoir abandonné à son sort pendant une année antière et lui avoir cachez la vérité toute sa vie.

Mais ça ne sera pas aujourd'hui.

« Je comprends. » declara Dumbledore, un soupire dans la voix.

« ce n'est certainement pas très intéressant d'écouter un vieille homme radoter n'est-ce pas ? »

Le vieux sorcier se redressa un peu, gigotant sûr le rebord de baignoire sûrement inconfortable.

« Maintenant, Harry, venons-en à un autre sujet qui nous concerne... J'imagine que tu as lu La Gazette du sorcier au cours du mois écoulé ? »

Harry grimaça et joua avec ses doigts.

« Pas… vraiment. Quand j'ai vu que la gazette spéculait sur la prophétie j'ai préféré arrêter de la lire. »

Le directeur lui fit un regard mi désolé mi moralisateur. « Je vois. Je suppose que c'est en effet peu réjouissant de lire le journal ces derniers temps. Particulièrement pour toi. Tu as sûrement éviter pas mal de contrariété » soupira-t-il, pensif

« Effectivement, comme tu a pu le constater, il y à eut quelques fuite concernant ton Aventure au ministère... »

Son sang ce glaça.

« Est-ce que les gens savent pour...» fit il avec crainte.

« Non, ils ne le savent pas » le rassura immédiatement Dumbledore.

« Il n'existe que deux personnes au monde qui connaissent le contenu intégral de la prophétie sur toi et Lord Voldemort, et ces deux personnes se trouvent dans cette salle de bain.

Il est vrai, toutefois, que beaucoup de gens ont effectivement deviné que Voldemort avait envoyé ses Mangemorts voler une prophétie et que cette prophétie te concernait. Mais je ne pense pas me tromper en affirmant que tu n'as jamais dit à personne que tu la connaissais en détails ? »

« Non, personne. » Confirma Harry.

« Une sage décision, dans l'ensemble. » Approuva le directeur.

« Je crois pourtant que tu pourrais faire une entorse à ce principe au bénéfice de tes amis, Mr Ronald Weasley et Miss Hermione Granger.»

« Oui » poursuivit-il en voyant la réaction de surprise de Harry. « Je pense qu'ils devraient savoir. Je crois aussi que tu les as quelque peut mit à l'écart récemment hum ? »

Harry rougit, coupable.

« Je ne voulais pas... »

« Les inquiéter ou les effrayer ? » acheva Dumbledore qui fixait Harry par-dessus ses lunettes en demi-lune.

« Il n'est pas bon de laisser ainsi tes amis sans nouvelles Harry. Tu as besoin d'eux. »

Harry ne dit rien, mal à l'aise de ce faire… gronder, sans meilleur mot. Il n'avais pas vraiment voulu laisser tomber ses amis, il voulait juste du temps pour lui-même, c'était si grave ?

Ses amis pouvaient comprendre...

Dumbledore ne semblait pas attendre de réponse de sa part cependant.

« Il y bien d'autres choses encore qui ce sont produites durant ces quelques semaines. Des événements qui on eut certaines conséquences. Je pense que tu les découvrira très bientôt. Le soutien de tes proches sera alors essentiel. »

le ventre de Harry ce tordit de nervosité. Que voulait dire Dumbledore par là ? Que c'était il passé ?

avant de pouvoir poser plus de questions, le directeur changea de sujet.

« Pour parler d'un sujet plus joyeux mais tout aussi important et liée au reste : je voudrais te donner des cours privés, cette année. » Annonça-t-il.

« Des cours privés... avec vous ? » s'étonna Harry.

« Oui, je crois qu'il est temps pour moi de prendre une plus grande part à ton éducation. » lui répondre le vieux sorcier avec un clin d'œil.

Harry ne suis pas quoi dire. Bien qu'il soit toujours incertain à propos du directeur, l'idées de cours de défense supplémentaires ne lui déplaisait pas, surtout d'un grand sorcier tel que lui. C'était juste… surprenant.

« Qu'allez-vous m'enseigner, professeur ? »

« Oh, un peu de tout » répondit-il évasivement.

Harry attendit qu'il élabore mais Dumbledore n'ajouta rien. Il lui posa donc une autre question qui l'inquiétait.

« Si je prends des cours avec vous, je n'aurai plus besoin d'étudier l'occlumancie avec Rogue, n'est-ce pas ? » Demanda-t-il avec espoir.

Il c'était creuser la tête tout l'été pour savoir comment il allait pouvoir cacher l'existence de son glamour à la vieille chauve-souris. Mais si les cours son annulés…

« Le professeur Rogue, Harry. En effet, ce sera fini. »

« Merlin merci » soupira Harry, soulagé.

« C'était vraiment un... » Il s'interrompit de peur d'avouer le fond de sa pensée.

« Je crois que le mot fiasco conviendrait bien en l'occurrence » déclara Dumbledore avec un hochement de tête.

Harry grimaça. Au moins le directeur en avait conscience.

« Ça signifie que je ne verrai plus beaucoup le professeur Rogue désormais. Parce qu'il ne m'admettra pas dans sa classe si je n'ai pas obtenu un « Optimal » à mon examen de buse et je suis certain que ce n'est pas le cas. »

« Comme dit le proverbe, attends donc d'avoir vu tes buse avant de les compter » lui répondit Dumbledore énigmatique.

« D'ailleurs, maintenant que j'y pense, les résultats devraient arriver dans la journée, maintenant que Horace vas pouvoir nous permettre de compléter la liste des fournitures » Fit il pensif.

« Encore deux autres points, Harry, avant de nous séparer. D'abord, à partir de maintenant, je voudrais que tu gardes toujours ta cape d'invisibilité sur toi. Même dans l'enceinte de Poudlard. En cas de besoin, tu comprends ? »

Harry acquiesça d'un signe de tête.

« Ensuite, en prévision de ton séjour chez les Weasley, le Terrier a été doté des plus hautes mesures de sécurité que le ministère puisse fournir. Ces mesures ont entraîné un certain nombre d'inconvénients pour Arthur et Molly : leur courrier, par exemple, est examiné au ministère avant de leur être renvoyé. Ils ne s'en plaignent nullement car ta sécurité est leur seul souci. Mais ce serait bien mal les remercier si tu prenais des risques pendant que tu seras chez eux. »

À ces mots son estomac se contracta. Est-ce que… est-ce que le professeur Dumbledore savait ? Savait-il pour ses différentes escapades ? Il n'y avait fait aucune référence jusqu'à maintenant ! Et sa signifierait qu'il savait pour son glamour et…

Harry préféra partir du principe qu'il ne savait pas. Il ne voulait pas avoir à s'expliquer.

« Je comprends » répondit-il nerveux.

« Très bien. » répondit Dumbledore en lui souriant. « À présent, allons demander a ce bon Horace si tu peu emprunter sa cheminée. Je craint qu'il soit plus prudent que tu évite les transplanages accompagnés tant que tu y sera aussi sensible. » lui fit-il, contrit.

Harry lui fit un pauvre sourire et il descendirent ensemble au salon. Après avoir dit au revoir au professeur Sluggorn, il pu emprunter la cheminée pour se rendre au terrier.

Voyager par poudre de cheminette lui paru encore pire qu'avant, bien que cela soit certainement du à la migraine qui ne l'avait pas quittée depuis son expérience avec le transplanage. Quand tout arrêta enfin de tourner, il trébucha sur le tapis du salon des Weasley en sortant de l'âtre.

« Harry ! »

À peine ce fut-il redressé qu'il se retrouva les bras plein d'une tignasse de cheveux touffus.

« 'Mione » fit-il, serrant sa meilleure amie.

« Fait attention, tu vas l'étrangler. »

Derrière Hermione, Ron c'était levé du canapé avec un regard incertain. Ginny était juste a côté et souriait.

Ses yeux se remplir de larmes, ému.

Il n'avait pas réalisé combien ils lui avaient tous manqué jusqu'à ce qu'il les voit. Il regretta soudain de ne pas les avoir contacté du mois et de les avoir éviter depuis le ministère.

C'était bon de les retrouver.

Hermione le relâcha alors et lui donna un coup de poing dans le bras.

« Aie ! Hermione qu'est-ce… »

Il fut coupé part son regard noir.

« Pas une seule lettre ! Pendant 1 mois ! On était mort d'inquiétude ! J'espère que tu as une bonne explication ! »

Il grimaça, frottant son membre endoloris. À sa remarque, le bonheur de les revoir se changea brusquement en une colère brûlantes et en amertume.

« Ouais. 1 mois sans aucune nouvelle. Comme c'est stressant n'est-ce pas ? » Cracha-il sèchement.

Il eut un blanc.

Hermione avait l'air de c'être prise une gifle et Ron ne savait plus où ce mettre. Même Ginny qui n'était pas concernée semblait choquée.

Il regretta immédiatement ses mots quand il vit leur regard blessé. Il n'avait pas voulu… il ne voulait pas dire ça. Ça lui avait échappé.

« Désolé…je ne voulait pas... » s'excusa-t-il, sincèrement coupable.

Avant qu'il ne puisse plus s'expliquer, mrs Weasley apparue, venant le serrer dans ses bras.

« Harry ! Te voilà enfin ! » elle l'épousseta en souriant « Hedwige est arrivée cette après-midi, mais nous ne nous attendions pas à ce que tu arrives par la cheminée. »

Harry regarda la matriarche et ses amis, embarrassé.

« Désolé, le transplanage ne m'a très pas bien réussi et le professeur Dumbledore à pensé que ce serait plus prudent que je prenne la cheminée. »

« Ho ce n'est rien ! L'important c'est que tu sois arrivé à bon port cette fois. » plaisanta-t-elle tout en l'examinant sous toutes les coutures.

« Bien bien ! Merlin tu est si pâle ! Viens donc par ici, je t'ai préparé un Dîner tardif. Tu as la peau sur les os à nouveau ! »

Sans qu'il n'ait vraiment son mot a dire, mrs Weasley le traîna a la cuisine. A sa grande surprise, Tonks y était déjà attablée.

Harry faillit ne pas la reconnaître. Ses cheveux était d'un gris ternes et elle semblait avoir pris 10 ans depuis qu'il l'avait vu.

Tonks lui fit un pauvre sourire « Salut Harry, alors cette sortie avec Dumbledore ?»

Harry haussa les épaules. « Pas très excitante. »

« Dommage. Mais ses jour ci c'est sûrement une bonne nouvelle. Molly je vais y aller maintenant, merci pour le thé et le soutien morale. »

Molly paru peinée. « Biensur, tu peux venir quand tu le souhaites. Pourquoi ne viendrais-tu pas dîner pendant le week-end ? Remus et Fol Œil seront là… »

« Non, vraiment Molly… Merci quand même. Au revoir tout le monde. »

« Au revoir Tonks » dit Ginny derrière Harry.

Ron, Hermione et Ginny les avaient apparemment suivis. Il ne ce retourna pas encore, toujours honteux.

Tonks fit un signe à Ginny. « À plus rouquine. Force à toi pour gérer Fleurk »

Molly s'indigna « Nymphadora ! »

Tonks grommela « Ne m'appel pas… arf, peu importe. Au revoir Harry. »

Après quoi, Tonks s'en alla dans la nuit noir.

Molly soupira et ce retourna vers lui.

« Vient t'asseoir Harry. Tu dois te remplir l'estomac. Je jure que ces moldus ne te donne rien à manger ! » fit elle, secouant la tête.

Harry grimaça. Si elle savait combien elle était proche de la vérité...

Il alla s'asseoir à table et mrs Weasley déposa devant lui une assiette pleine de saucisses, de purée de pomme de terre et de carottes accompagné d'un verre de jus de citrouille.

Son ventre se contracta et il se rendit compte qu'il mourrait effectivement de faim. Il se mit à manger avec appétit, remplissant le ventre qu'il avait vidé un peu plus tôt.

Ginny vint s'asseoir en face de lui et Hermione s'assis à côté d'elle tendit que Ron pris la chaise à sa droit.

« Bien bien, voilà qui est mieux. Je vous laisse entre vous. Mais quand Harry aura fini, tout le monde au lit, c'est clair ? » dit la matriarche à tous.

Ron grommela un vague « oui m'man » quand Ginny le fixait juste intensément.

Harry déglutit sous le regard de la jeune fille rousse et ralenti son appétit.

Mrs Weasley parti alors, les laissant tout les quatre seuls.

« Alors ? Qu'est-ce qui t'a rendus grincheux cette fois ? Je croyais que les sauts d'humeurs c'était fini depuis que tu-sais-qui ne te possède plus » Lui demanda carrément la rouquine.

Hermione sembla horrifiée « Ginny ! » mais son ton et son regard montrait qu'elle pensait en fait pareil. « Ce n'est le genre de chose qui se demande comme ça ! »

« C'est rien Hermione. Je l'ai mérité. Je suis désolé pour tout à l'heure. J'étais injuste. » dit-il coupable.

Ron grimaça « Ouais, c'était pas cool mec »

Hermione le regarda incertaine.

« Pourquoi tu n'as donné aucune nouvelle ? Et que tu nous as évité... On était très inquiet ! »

Harry piqua mollement dans un morceau de saucisse.

«J'avais besoin… de réfléchir et de rester un peu seul.

Je sais que tu pense ce n'est pas saint de ne parler à personne de mes émotions mais moi ça m'a fait du bien. Je ne voulait pas particulièrement vous laisser sans nouvelles, je voulais juste… me déconnecter du monde magique pendant quelque temps. Faire le point.

Je suis désolé de vous avoir inquiété. »

Hermione semblait toujours contrariée et elle se mordilla la lèvre.

« Comment tu te sent ? Vraiment je veut dire et ne te défile pas cette fois » fit elle, n'ayant pas l'air prête à accepter une réponse vague.

Ginny le fixa également, attendant une réponse tandis que Ron regardait nerveusement les filles.

Harry réfléchi au mois écoulé et pensa a Sirius...

« … Sirius me manque toujours autant… mais… c'est moins dur.

Je me sent bien. Vraiment bien. Je pense que j'avais besoin de ces vacances. » admit il.

Il ne savait pas trop comment il aurait été s'il avait du rester enfermé chez les Dursley après la mort de Sirius. Peut-être qu'il se serait effondré, ou alors il n'aurait pas pu s'ôter la prophétie de la tête et s'y serait raccrocher.

Dans le même thème, s'il n'avait pas rencontré Elvis ce soir loi, il aurait sûrement passé l'été à ce noyer dans l'alcool.

Il se demandait si son amant d'une nuit savait combien il lui était reconnaissantet avait changé sa vie.

Hermione faisait toujours la tête mais fini par hocher la tête.

« Tu sais que tu peu toujours nous parler si tu as besoin ? »

« Je sais 'Mione. » Il lui sourit légèrement.

Ginny, elle, le fixait toujours, pensive.

Ron lui frappa alors fraternellement l'épaule, semblant soulager que la discussion émotionnel soit terminée.

« C'est bon de te revoir mon pote. Tu n'imagine pas combien c'était tendus ici. Heureusement que tu n'étais pas la finalement. »

Harry le regarda interrogateur.

« Comment ça ? Que c'est il passé ici ? »

« Tu n'as même pas lu les journaux ? » S'exclama Hermione, le regardant comme s'il avait fait une bêtises.

« Je voulais oublier le monde sorcier. Non je n'ai rien lu. Que c'est-il passé ? » Il se sentit quelque peu honteux. Qu'avait il manqué ?

Ginny se leva alors et parti chercher quelque chose dans le salon avant de venir le jeter sur la table de la cuisine devant lui.

Il s'agissait de plusieurs exemplaires de la gazette du sorcier. La plupart des titres annonçait le renvoie de Fudge et de son remplaçant Rufus Scrimgeour, des attaques et le décès de Amelia Bones.

Mais un titre en particulier ressortait parmi tous les autres.

ALBUS DUMBLEDORE ADMIS À ST MANGOUSTE DANS UN ÉTAT CRITIQUE !

Mes chers lecteurs, aujourd'hui vôtre reporter dévouée vous informe d'une terrible nouvelle.

Dans la journée du 10 juillet, Albus Dumbledore, Directeur illustre du collège Poudlard et héro de Guerre aurait été admis dans le plus grand secret dans l'une des chambres privées de l'aile des soins intensifs de St Mangouste.

Selon le témoignage d'une source anonyme, le mage aurait semble-t-il été amené à l'hôpital vers 15h par Kingsley Shakelbott, auror et membre connu de l'ordre du Phoenix ( tout sur l'ordre du Phoenix pg. 15 ), souffrant de multiples fractures et d'une hémorragie grave, vraisemblablement causés par plusieurs sort de magie noir.

Toujours selon une source anonyme, l'illustre directeur ne se serait toujours pas réveillé du Coma et ses jours serait encore en danger.

Personne n'ignore que le Directeur de Poudlard était jusqu'alors le seul à avoir toujours fait peur à vous-savez-qui.

Lors de la première guerre, sa présence etait, à ce qu'on disait, la seule chose qui dissuadait celui-dont-on-ne-doit-pas prononcer-le-nom à ne pas s'en prendre à l'école.

Maintenant que le mage de la lumière à été vaincu, pouvons nous encore espérer que Poudlard est encore en sécurité ?

Les rumeurs sur une prophétie désignant Harry Potter comme celui devant défaire le mage noir n'a à ce jour toujours pas été confirmée et le jeune sorcier brille part son absence.

Pouvons nous vraiment mettre tout nos espoirs dans un garçon n'ayant même pas terminé ses études ?

Et si la prophétie s'avèrait réel, sa présence dans l'école ne risque-t-elle pas d'être un danger pour nos pauvres enfants ?

Vôtre reporter dévouée, Rita Skeetter.

Harry lui l'articles, la boule au ventre.

Il n'avait pas réalisé que le professeur Dumbledore avait été aussi gravement blessé. Il n'avait qu'un jambes cassée quand il l'avait vu.

Au dernière ligne il paniqua.

« Il ne peuvent pas m'empêcher de retourner à Poudlard, n'est-ce pas ? »

Hermione secoua la tête.

« Le Professeur Dumbledore et le professeur Mcgonnagall ne le permettrait pas. »

« Ça à été le chaos ici. Personne ne savait vraiment quoi faire. Les membres de l'ordre défilait à la maison et essayait de comprendre ce qu'il fallait faire.» expliqua Ron.

Ginny hocha la tête « Sans Dumbledore, l'ordre était vraiment en mauvaises postures. Heureusement, qu'il c'est réveillé seulement 4 jour après cette article. »

« Il m'avait dit qu'il avait été blessé en ce battant contre lui… je n'imaginait pas que c'était à ce point. » Souffla-t-il, horrifié.

La culpabilité devint accablante. Il était à la plage à faire des châteaux de sable quand Dumbledore était peut-être en train de mourir…

Hermione se redressa. « C'est une chance qu'il ait survécu. Mais qu'il l'ai fait n'a rendu les choses plus simple.

Son hospitalisation à donné un sacré coup à l'opinion public.

Tout le monde ce sentait encore en sécurité tant que Dumbledore lui tenait tête. Maintenant c'est la panique. Certains ce demande même si Poudlard est encore en sécurité. »

« c'est stupide ! Évidemment que Poudlard est en sécurité ! » s'indigna Harry.

« Mais Dumbledore à été vaincu !

Ce n'était jamais arrivé durant les deux dernières grande guerre sorcière ! Les gens son inquiet et avec les rumeurs sur la prophétie… » Hermione paru hésitante.

Harry n'eut pas besoin qu'elle continue.

« Tout le monde ne compte plus que sur moi. » souffla-t-il.

Ses mots jetèrent un froid autour de la table. Ses amis le regardant désolé.

Dumbledore avait dit que personne ne savait vraiment ce qu'il en était, mais il ne fallait pas être un génie pour comprendre que le public s'en fichait maintenant. Dumbledore n'était plus une protection donc c'était à lui de servir de bouclier.

La peur lui obstrua la gorge et sera sa poitrine. Tout l'apaisement durement gagné pendant le mois de juillet c'était envolé en un instant.

C'était tellement de pression d'un coup. Il en voulait un peu à Dumbledore d'avoir omis ce details.

Être Hadrian lui manquait déjà. Il donnerait tout pour être lui en ce moment. Absolument tout pour ne pas être lui.

Pourquoi cela devait toujours être lui ? parce qu'il etait Harry Potter ? Parce qu'il avait survécu quand il était bébé ? Pourquoi devait-il forcément être le seule à pouvoir le combattre ?!

Il voulait juste vivre ! Pourquoi était-ce à lui de tout résoudre ? Pourquoi…

« Heu… mon pote ? »

« Harry ? »

Les voix inquiète de ses amis le sortir de ses angoisses et il senti quelque chose chatouiller sa joue.

Il leva la main et senti une trace humide. Ha… il pleurait.

Ginny avait posé sa main sur son avant bras, mais son geste ne le réconforta pas vraiment. Il retira son bras, un peu mal à l'aise.

Elle retira alors sa main, baissant les yeux.

« Désolé, j'étais…j'étais juste en train de réfléchir. » affirma-t-il, essuyant les larmes traîtresses.

« Mais ce ne sont que des rumeurs, à propos de la prophétie. N'est-ce pas ? » Lui demanda Hermione, inquiète.

Ron le fixait également un peu pâle et soucieux.

Harry hésita. Dumbledore avait dit qu'il pouvait en parler à ses amis… mais en parler le rendais tellement vrai. Il voulait juste… faire comme s'il n'avait jamais connu la prophétie. Que cela ne le concernait pas.

L'année dernière il tenait tant à en faire partie, mais maintenant qu'il était le seul à pouvoir sauver tout le monde il était terrifié.

Il souffla et leva les yeux vers ses amis qui attendait sa réponse, l'air très inquiet. Il regarda aussi Ginny. Dumbledore ne l'avait pas mentionnée mais c'était sa vie après tout.

« … Les rumeurs disent vrai. Selon la prophétie… nous somme les seuls à pouvoir nous tué. Ce sera lui… où moi. » fit il, une boule dans la gorge.

Hermione haleta, se couvrant la bouche Horrifiée. Ron pâli encore plus, devenant plus blanc qu'un cadavre et Ginny sembla avoir avalée un citron.

Aucun d'eut ne dit un mot pendant près d'une minute. Harry avait de nouveau la nausée et l'odeur de la nourriture lui retournait maintenant l'estomac.

Hermione pris enfin la parole après de longues minutes.

« Ça… Ça vas aller Harry. Tu ne sera pas seul. On te le promet. » lui dit-elle, déterminée.

Ron hocha la tête ayant un rire sans joie « Ce sera pas la première fois qu'on l'affronte pas vrai ? On peu y arriver » Harry pouvait voir qu'il essayait d'être confiant.

« J'en serait aussi. Tu n'es pas obligé de tout faire seul Harry. » lui dit alors Ginny, rassurante.

Il sourit pauvrement à ses amis, ému. Les larmes traîtresse revinrent, mais de soulagement cette fois-ci.

« Merci les gars »

Le reste de la discussion fut bien moin intense. Ils se racontèrent leurs vacances et les dernières nouvelles.

Hermione était apparemment là depuis deux semaines.

Il apprit également que Fleur Delacour était au terrier et allait épouser Bill.

Ce fut une vrai surprise. Il ne pensait pas qu'il reverait un jour la demi-Vélane française.

Le Terrier avait en quelques sorte remplacer le Square Grimmaurd le temps que les choses soit réglée avec la succession.

Quand il en vint à parler de ses propres vacances, il voulu leur parler de Hadrian. Mais quand il pensa à tout ce qu'il avait fait de dangereux pour et avec son glamour... il ne parvint pas à s'y résoudre.

Parler d'Hadrian reviendrait à leur parler du bar, de l'alcool, d'Elvis, de sa première fois et de sa sexualité plus aussi sûr qu'avant.

Il n'était tout simplement pas prêt à découvrir leur avis sur le sujet, sans parler d'inquieter encore plus Hermione quand elle apprendra qu'il c'était soûler dans un bar plutôt que de leur parler.

Cela reviendrait aussi a parler de la bibliothèque de Serpentard et de l'artefact potentiellement illégale qu'il avait créé.

Cela aussi, il n'était pas près à en parler à Hermione...

Il termina de manger et mrs Weasley fini par les rappeler à l'ordre et les envoyer au lit. Harry fut reconnaissant d'être installé dans l'ancienne chambre des jumeaux.

Il s'allongea dans le lit cabossé, la tête pleine de tout ce qu'il c'était passé, tout ce qu'il avait manqué.

Il ferma les yeux et rêva de la mer.


Yes ! fini ! c'est fini !

J'ai tellement galéré avec Dumbledore... j'ai écrit 5 version 5 !!

J'ai tellement retourner tout dans tout les sens. j'en peu plus.

j'espère que le chapitre sera pas trop décevant pour ce qu'il est . c'est beaucoup d'exposition après tout.

Je vais continuer l'écriture du prochain chapitre en espérant être plus rapide cette fois !

review ! KISS 3