Merlin le dévorait. Il n'y avait pas d'autres mots possibles que celui-là. Il mettait dans son baisé une énergie et un empressement vital. Et bien qu'Arthur essaya de suivre son rythme effréné, il fût poussé en arrière à force de passion sur ses lèvres. Et pour respirer un instant, il dû repousser Merlin qui ne pensait déjà; et ça se voyait dans ses yeux, qu'à l'embrasser de plus bel. Ce n'était pas de la gourmandise comme il avait pû l'évoquer plus tôt dans la journée. Non, c'était une faim intense pour lui aussi maintenant. Irrépressible.

-Que fais-tu ?

-Ce n'était pas honnête de ma part de dire ça. Même si je n'attendais pas d'autres réponses que celle que vous avez formulé. Mais ...Mais après vous avez dit toutes ces choses je ... J'aimerai n'avoir jamais à vous perdre. Alors même si je sais que j'outrepasse tous mes droits je ... j'aimerai...

-Tu outrepasses toujours tous tes droits Merlin. Alors dis simplement ce que tu veux...

-Vous. Le temps qu'il nous reste. Comme si je n'avais rien dit. Je vous veux comme ces dernières semaines pour celle qui reste.

Arthur le détailla une seconde et pour conclure leur accord tacite, il passa l'une de ses mains forte sur sa nuque et l'attrira vers lui pour prendre ses lèvres. Merlin répondit à ce baiser si bien qu'il reprit plein contrôle sur la situation. Allongeant le roi de Camelot à même le sol. Ses doigts glissant sur son corps, de sa mâchoire à son torse jusqu'au creux de sa taille qu'il empoigna pour faire cambrer son corps tout contre le sien, tout aussi tendu.

-Maintenant tiens ta promesse de tout à l'heure... Fais en sorte que je ne puisse plus rien avaler... Le défia Arthur sans mesquinerie. Conscient que le si frêle et doux Merlin ne l'était pas tant et était en revanche en pleine mesure de tenir ses engagements.

Le sourire lubrique qu'affichait Merlin avait séché ses larmes. Et c'est avec une joie non dissimulé qu'il obéit à l'ordre de son maître.

Il reprit ses lèvres et, sans se détacher de celles-ci, il passa ses bras sous les cuisses d'Arthur et le redressa en position assise, puis il le releva carrément. Il le porta contre son corps jusqu'à l'asseoir sur la table. Merlin, très dévotement, s'agenouilla entre ses cuisses, sa tête si parfaitement à la hauteur de son entrejambe. De ses doigts de plus en plus habiles, à force de leurs entrainements plutôt intensif de ces derniers jours, il défis les bas d'Arthur, en sortant son sexe qui déjà avait pris du volume et qu'il sentait grossir encore entre ses doigts. Arthur posa l'une de ses mains dans les cheveux de Merlin n'exerçant pour l'instant aucune forme de pression. Il le regarda détailler cette partie de lui avec des yeux brouillés de désir. Il le vit se mordre succinctement la lèvre inférieure avant d'ouvrir la bouche et de faire légèrement sortir sa langue. Celle-ci, au bout de quelques interminables secondes, toucha enfin le dessous de ses gonades, traçant un chemin de frissons jusqu'au gland. Merlin leva ses yeux dans les siens au moment où il commença à le prendre en bouche et il ne défi pas ce lien de regard jusqu'à ce que ses lèvres soient collées à son pubis. L'intrusion dans sa gorge fit que les yeux de Merlin s'embuèrent de larmes mais il n'arrêta pas pour autant. Faisant de long va et vient du sommet jusqu'à la base, ne cessant d'accélérer encore et encore. Les doigts d'Arthur dans ses cheveux se crispèrent et, pris par les sensations de son corps, il fit rouler sa tête en arrière, bouche ouverte. On pouvait voir sa pomme d'adam vibrer lorsqu'il laissait échapper de petits gémissements feutrés. Arthur finit par faire revenir sa tête en avant. Regardant Merlin à genoux, les mains fermement appuyées contre ses cuisses et sa bouche si occupée. Il tira sa tête en arrière et se pencha sur lui pour l'embrasser à pleine bouche.

La langue de Merlin était salée et visqueuse de sa propre excitation mais il s'en fichait bien. Il ne pouvait pas le voir si dévoué sans que toute son âme n'en tremble. Il l'aimait. Il l'aimait c'était chose sûr mais jamais il ne lui dirai réellement. Jamais il ne pourrait.

Alors il le lui montrerai. D'à quel point il voulait être à lui. D'un index posé sous son menton, il le fit se relever. Et toujours s'embrassant, c'est lui qui vient défaire les lacets du bas de Merlin et après en avoir extrait son sexe qui était tellement dur qu'on l'aurait dis sur le point de se rompre, il bascula ses hanches plus près du rebord de la table, se rapprochant de Merlin jusqu'à se que leurs membres se touchent. D'une main, tandis que l'autre était crispé sur le bras de Merlin, il commença à leur faire du bien doucement, rendant leurs baisers encore meilleur. Subséquemment, Merlin prit la gorge d'Arthur dans l'une de ses grandes mains, ne serrant pas mais l'empêchant de bouger pour dévorer un peu plus sa bouche. à ce geste le ventre d'Arthur papillonna. C'était dur de l'admettre mais Arthur aimait perdre le contrôle ainsi. Et comme si son serviteur l'avait compris, il se pencha à son oreille pour murmurer.

-Messire... Vous allez vous lever, vous déshabiller et vous pencher en avant sur cette table.

Arthur ricana.

-Et pourquoi diable ferais-je ça ?

-Parce que c'est un ordre que je vous donne. Et parce que si c'est ce que vous souhaitez, j'ai largement de quoi vous contraindre ...

La respiration d'Arthur se coupa face à tant d'audace. Il hésita une seconde, un peu curieux de ce que ferait Merlin pour le contraindre... Mais ça faisait si longtemps que plus personne ne lui avait donné d'ordre... Il se leva donc et c'est avec une lenteur mortelle qu'il se déshabilla. Merlin le détaillant, un demi sourire taquin sur le visage, ôta également ce qui lui restait de vêtements. C'est encore plus lentement qu'il se retourna dos à Merlin, et lorsqu'il fallut se pencher en avant et s'offrir complètement, son égo l'empêcha de tous mouvements. Il sentit Merlin venir doucement l'enlacer. Son corps nu contre le sien, sa tête nichée dans son cou.

-Alors... Voyez Arthur qu'il n'est pas si facile d'exécuter certains ordres...

-Si tu crois qu'à cause de ta petite démonstration je serai à l'avenir plus clément avec toi, sache que tu te trompes lourdement.

Il le sentit sourire contre son épaule.

-Je n'en attendais pas moins de vous.

-Et puis... c'est vrai que je suis bien plus habitué à en donner qu'à en recevoir... Il tourna sa tête sur le côté, dévisagea Merlin un instant avant de prononcer - Dépêche toi de me prendre.

Merlin haussa les sourcils avant qu'un large sourire ne barre ses joues. Il se hâta d'obéir à son roi, après tout, lui avait l'habitude de répondre aux ordres. D'une main plus puissante qu'attendu il appuya sur le dos d'Arthur qui fut plaqué contre la table, le bas de son dos bien en face du bassin de Merlin qui s'amusa à se frotter longuement entre ses fesses.

-J'ai dis " dépêche toi".

-À vos ordres, mon maître.

Après un rapide scintillement de ses pupilles qui lubrifia l'endroit, Merlin s'enfonça doucement en son roi de toute sa longueur. Cette partie de lui était toujours si chaude et étroite malgré le fait qu'il y passa un certain temps dernièrement. Merlin papiollonna un instant des yeux, presque déjà comblé de simplement être là. Mais il ne pouvait pas se laisser aller... Il ne savait pourquoi mais ce soir il voulait être dur avec Arthur. Peut-être étais-ce juste de la jalousie mal placée et qu'il voulait s'en défouler sur lui mais en vérité, il savait que sa nature un peu plus violente que d'habitude ne déplaisait pas à Arthur, alors ce n'était pas à proprement parler une vengeance. Il voulait lui faire un peu mal, lui faire beaucoup d'effets et que jamais il ne l'oublie. C'est pour cette raison que ses coups de reins devinrent très vite durs et profonds, cette position aidant.

Arthur criait presque face à tant de rudesse, pourtant ça ne semblait pas être de douleur au vu du mouvement de ses hanches qui accompagnait celui de Merlin, cherchant à créer encore plus de contact. Le claquement sur ses fesses lui était douloureux et laissait des marques rouges, mais pour rien au monde Arthur n'aurait voulu arrêter. Pourtant c'était trop. Les sensations qu'il avait allait le rendre fou. Mais il ne savait même plus comment parler, sa bouche ne servait plus qu'à haleter difficilement.

Il mit l'une de ses mains derrière son dos pour chercher Merlin, serré son bras, lui faire comprendre que s' il ne ralentissait pas, son esprit en garderait peut être des dommages à vie, enfin, c'est là l'impression qu'il avait puisque tout cela était trop intense. Mais lorsqu'il frôla du bout des doigts la peau de la main de Merlin qui tenait sa hanche, son poignet fut saisi brusquement et plaqué dans son dos, l'autre main de Merlin appuyant un peu plus sur la courbure de sa taille pour le faire davantage cambrer. Les cris d'Arthur devinrent encore plus fort et sans qu'il n'y puisse rien, il se sentit jouir sans même s'être touché. Ses jambes tremblèrent un long moment mais Merlin n'arrêta pas pour autant ses assauts. De la main qui ne tenait pas le poignet d'Arthur il vient enrouler ses doigts autour de sa gorge et releva sa tête pour voir son regard. Arthur avait les yeux vitreux, bien trop haut et sa langue était tirée, à la recherche d'air. Merlin senti sa queue tressaillir face à ce spectacle. Il fit glisser la paume de sa main le long de son cou jusqu'à sa mâchoire et introduisit deux de ses doigts dans sa bouche et lorsqu'il vit qu'Arthur commençait à les lecher de façon lubrique, il senti qu'il était près de son paroxysme. Il rabattit ses deux mains sur la table pour y prendre appuie et se levant sur la pointe des pieds il donna un ultime coup de buttoir, restant de longue seconde au plus profond de lui. Les jambes d'Arthur ne cessaient de trembler et c'est avec une difficulté qu'il n'aurait jamais soupçonné pouvoir avoir qu'il prononça ces mots..

-Tu .. T'as pas utilisé tes pouvoirs pour.. Jouir... L'inquiétude peinte dans sa voix.

-Mince ... Quel dommage.. Un oubli de ma part. Le timbre de Merlin sonnait excessivement faux. Que faire.. Et moi qui avait promis de bien vous nourrir ... Je crois qu'il n'y a pas d'autre choix que de recommencer ...

-Tu l'as fait exprès ?

Merlin s'allongea un peu sur Arthur pour porter ses lèvres jusqu'à son oreille. Et le temps de ce mouvement, il le sentit durcir à nouveau en lui. Lorsqu'il s'exprima, sa voix était rauque et ses lèvres collé à son oreille portrait son souffle chaud qui fit frissonner Arthur de la tête au pied.

-Oui, je l'ai fait exprès.