[Tous les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer]
NdA: J'espère que mon histoire vous plaira, je supprime les notes d'auteur (sauf ceux importants) au fur et à mesure pour ne pas gêner les nouveaux lecteurs. N'hésitez pas à commenter si l'envie vous prend (même si c'est souvent, ça ne me dérange pas). Bonne lecture.
Update : J'ai décidé de réécrire cette histoire sans changer la trame des chapitres, je le fais petit à petit et remplace les chapitres un par un alors la mise en page peut changer en cours de route si vous lisez ceci avant que je ne termine. Si les verbes de dialogue sont en italique alors c'est que le chapitre et les suivants n'ont pas encore été corrigés. Cette histoire est la première que j'ai écrite et en la relisant, j'ai l'impression que je me suis un peu améliorée depuis alors j'aimerais relever un peu la qualité de cette histoire - du moins, autant que je le peux.
Update 2 : Alors, je comptais pas renvoyer l'histoire en première page, j'ai juste supprimé le chapitre bonus à la fin, je ne pensais pas que ça changerait la position de l'histoire. En plus, je n'ai pas terminé la correction donc c'est une catastrophe. Il me reste les 6 derniers chapitres donc je vais tenter de les corriger en speed, désolée.
Update 3 : Correction terminée.
Tome 1 – Découvertes
Chapitre 1
Il faisait sombre, j'arrivais à peine à distinguer ce qui m'entourait. Devant moi, deux personnes se disputaient, je n'entendais rien mais je me sentais en colère, à l'instar de ces gens. Je ne voyais pas leur visage, à vrai dire je ne voyais que des silhouettes. Une des silhouettes se métamorphosa en une silhouette animale, un loup, me semblait-il, mais bien plus gros que la normale... à la fin de sa transformation, alors que l'avant de son corps retombait en avant, sa patte frôla le visage de l'autre.
j'ouvris les yeux à ce moment et réalisai qu'il ne s'agissait que d'un rêve. J'ignorai comment j'avais fait pour ne pas m'en douter devant le côté irréaliste de la situation dans son ensemble. Après ma routine matinale, je me dirigeai vers la cuisine, Charlie, parti au travail comme chaque matin, m'avait laissé un mot sur la table.
Je suis parti aider Billy à retaper son bateau. Bella a appelé, elle attend que tu la rappelles.
J'appelai Bella en préparant mon chocolat chaud.
- Allô ? Fit la voix au bout du fil.
- Salut Bella, Charlie m'a dit que tu avais appelé, comment tu vas ?
- Bien et toi ?
- Nickel. Alors, quand est-ce que tu arrives ? Lui demandai-je.
- En fait, c'est pour ça que je t'ai appelée, fit-elle tandis que sa voix diminuait légèrement, j'ai changé d'avis. Je me faisais une joie de passer plus de temps avec toi mais je crois que Renée me manquerait trop. Je pense que je ne suis pas encore prête à couper le cordon.
- Oh... je comprends, c'est dommage. Je me faisais une joie à l'idée de t'embêter tous les jours.
- Je sais bien, tu pourrais le dire à Jacob ? Je n'arrive pas à le joindre.
- Bien sûr. Dis-je sans enthousiasme.
Jacob était un membre de la tribu Quileute, il avait à peu près notre âge et il était son meilleur ami. Bella venait toujours à Forks en vacances et comme elle n'avait aucun moyen de transport, je la déposais et revenais la chercher à la réserve. Cependant, Charlie m'incitait parfois à rester là-bas, il pensait que peut-être, Bella déteindrait sur moi et me rendrait plus sociable.
Ce matin, je n'allais pas en cours, mon père m'obligeait à aller voir un psy à cause de mes problèmes de sociabilités, justement. J'y allais contre mon gré parce qu'honnêtement, ma solitude ne me posait pas de problème. C'était plutôt les gens qui me posaient problème, ils me mettaient mal à l'aise. J'arrivais chez le psy en retard, histoire d'écourter la séance.
- Bonjour, Kiara.
- Salut.
-Alors, pourquoi es-tu ici, exactement ?
- Parce que je suis obligée.
Il me lança un regard appuyé, arquant un sourcil mais ne répondit rien.
- Par mon père, précisai-je.
Il me fixait toujours, le silence devenait pesant et ça me mettait mal à l'aise.
- Je n'ai pas d'ami, je ne veux pas m'en faire. Je n'ai aucun problème avec le fait d'être seule, tout le temps. En fait, les gens sont agaçants, je ne les supporte pas. Y a seulement deux personnes dans ce monde que j'aime bien, mon père et ma sœur.
- Tu n'aimes pas ta mère ?
- Je ne sais pas, je ne me rappelle pas d'elle. Elle est morte, j'avais deux ans et c'est là que mon père a appris mon existence, quand un notaire s'est amené avec moi pour lui annoncer qu'il était désormais obligé de s'occuper de moi. Charlie a eu une aventure d'un soir avec elle alors qu'il était marié à Renée, la mère de ma sœur, il n'était pas au courant qu'elle était tombée enceinte.
Voilà, je lui avais tout déballé, nous pouvions clore cette séance, maintenant.
- Qu'est-ce que tu ressens à propos de tout ça ?
Apparemment, il n'était pas du même avis. je me renfrognai.
- Rien.
- Vraiment ?
Je le fixai à mon tour en restant silencieuse.
- Y a-t-il quelque-chose que tu veux approfondir ?
- Non, j'aimerais que ça se termine, vite.
Ses lèvres prirent un sourire forcé.
- Je peux y aller ? M'impatientai-je.
- Tu peux, cependant, je suis obligé de le signaler à ton père.
- Faites donc ça...
De retour à la maison, je déjeunai puis je me préparai pour aller en cours, je me motivai en pensant que dans cinq jours, c'était le week-end. j'avais sécher pas mal les cours la semaine dernière - je détestais la semaine qui suivait la rentrée, c'était toujours à ce moment que les groupes d'amis se formaient et je n'avais pas l'intention de participer à cette mascarade.
J'arrivai sur le parking du lycée, je garai ma Ford Fiesta – noire, sobre et passe-partout – sur la première place que je trouvai. Il n'y avait pas un chat aux alentours ce qui était plutôt logique puisque j'étais en retard. Je ne me dépêchais pas plus pour autant. Arrivée devant la salle où j'avais Biologie, je frappai à la porte et entrai.
- Kiara, tu es en avance... par rapport à d'habitude.
Il fut un temps où ce retard m'aurait envoyée chez le directeur mais les profs avaient baissé les bras, j'étais pour eux ce qu'on appelait un cas désespéré. Les deux heures de bio passées, il ne me restait plus qu'un cours, mathématiques, je détestais les maths, mais encore plus le prof.
- Salut, t'es nouvelle ? Fit une voix derrière moi.
- Si tu ne me connais pas, c'est que c'est toi, le nouveau !
- T'énerves pas, c'est la première fois que je te croise, c'est pour ça, je... il s'immobilisa lorsque ses yeux s'arrêtèrent sur les miens. Woaw, j'ai jamais vu des yeux d'un bleu si intense.
Je devrais filmer ces passages de ma vie, mon père et mon nouveau psy comprendraient alors que les gens étaient vraiment agaçants.
- Tu t'en remettras, assénai-je, tandis que je tournai les talons.
- Attends !
Il m'agrippa par le bras pour me retenir, ce qui me mit hors de moi.
- Moi, c'est Mike et toi, tu es ?
- Sur le point de commettre un meurtre, lui répondis-je en le fixant dans les yeux, sur un ton exagérément calme, histoire qu'il comprenne bien la situation.
Il partit en grommelant. Je n'étais pas fan des politesses, je n'avais pas envie que les gens s'intéressent à moi et encore moins qu'ils essayent de lier une quelconque amitié avec ma personne. Autant que je m'en souvienne, ça a toujours été comme ça, à chaque fois que je me retrouvais près de quelqu'un, il y avait quelque-chose, sans trop savoir quoi, qui me mettait mal à l'aise.
À la fin des cours, je décidai d'aller à la réserve pour passer le message de Bella à Jacob. L'envie n'y était pas mais une fois que ça sera fait, je n'aurais plus à y penser. Arrivée à la réserve Quileute, une bande de jeunes indiens discutaient, tous bas. Je continuais ma route en tâchant de les ignorer. Lorsque je fus devant la petite bâtisse où habitait Jacob, je priai pour qu'il ne m'invite pas à rester plus qu'il ne fallait et je frappai à la porte.
- Salut Kiara, fit-il en ouvrant la porte.
- Salut, t'as un problème avec ton téléphone ? Demandai-je tandis que quelque-chose qui ressemblait à de l'inquiétude m'oppressait.
- Euh, oui. J'ai cassé l'écran, il ne fonctionne plus. Tu as essayé de me joindre ?
Je pouvais clairement entendre l'étonnement dans son ton.
- Non, c'est Bella, elle a essayé de t'appeler, mais comme elle n'y arrivait pas, elle m'a envoyée. Elle m'a demandée de te passer son message. Donc, elle ne va finalement plus venir à Forks, elle n'est pas prête à quitter sa mère, en fin de compte.
- Oh, lâcha-t-il avec déception, merci de m'avoir prévenu.
Je hochai la tête et prétextai avoir un rendez-vous pour rentrer chez moi. Charlie rentra à l'heure habituelle, posa son arme et son manteau avant d'entrer dans le salon.
- Tu n'as pas de devoir à faire ? M'interrogea-t-il en me voyant devant la télé.
- Je les ai déjà fait, mentis-je.
En fait, je ne faisais jamais mes devoirs.
- Le psychologue m'a appelé, tu es arrivée en retard et en plus tu as écourté la séance ?
Je soupirai.
- Mais entre deux, j'ai raconté ma vie.
- Tu sais, c'est supposé te faire du bien, tu devrais suivre tes séances plus sérieusement.
Le lendemain matin, je me réveillai en pleine forme, je regardai par la fenêtre après m'être levée, un ciel bleu et un soleil bien présent. Je me préparai et sautai dans ma voiture, non pas que j'étais pressée d'aller en cours, j'avais plutôt l'idée de sécher aujourd'hui, ce serait vraiment du gâchis de passer le peu de jours ensoleillés dans une salle de classe.
Je fis quelques kilomètres et me garai sur le bord de la route décidant de faire le reste à pied pour faire le plein de soleil. Après quelques minutes de marche, j'arrivai près d'un pilier pas franchement joli, la route se coupait en deux directions, longeant la forêt. D'un côté, la route menait à Port-beach, la plage de La Push, de l'autre, elle regagnait les divers sentiers de balade dans l'immense forêt.
Je pris naturellement à gauche, quel meilleur endroit pour emmagasiner les rayons UV que la plage. Il y avait bien un chemin plus rapide pour y aller mais il fallait passer par la partie habitée de la réserve et c'était la partie « habitée » qui m'embêtait.
Arrivée à la plage, je m'installai sur un rocher, admirant les vagues s'écraser contre le sable, je remerciai le ciel qu'il n'y ait personne. J'étais restée sur ce rocher pas mal de temps, d'après la position du soleil, il était déjà midi mais je préférai sauter un repas et rester là. J'avais repéré un arbre sur lequel je pouvais grimper, un des arbres qui faisaient office de frontière entre la plage et la forêt. J'escaladais les branches pour arriver à plusieurs mètres de hauteur et profitais de la vue.
Sans que je ne m'en rende compte, on était déjà au milieu de l'après-midi, je finis par descendre non sans regret. Je repassai devant l'affreux pilier et pris à droite pour retrouver ma voiture garée plus loin. Je me rapprochais d'un groupe de jeunes, il y avait Jacob et je reconnus Quil et un autre dont j'avais oublié le nom. J'aurais voulu les contourner mais ils m'avaient vue, j'espérais qu'ils ne feraient que me saluer et avec un peu de chance, ils m'ignoreraient.
Je ressentis une oppression et réalisai qu'elle grandissait au fur et à mesure que je me rapprochais. Tout à coup, je me figeai, je ne pouvais plus avancer, tout ce que je voyais était en train de changer, les vieilles maison, la route et les Quileutes disparurent dans des ramifications d'éclairs qui grossissaient et s'allongeaient me laissant seule dans une forêt sombre. La panique commençait à m'envahir tandis que je me demandai comment j'avais pu atterrir dans un tel endroit. Je cherchais comment sortir d'ici mais n'avais aucune idée de la direction qu'il fallait prendre. J'étais toujours immobile quand des grognements se firent entendre, je cherchai du regard d'où ce son pouvait provenir en tâchant de ne pas bouger pour autant, c'est alors que je crus percevoir l'ombre d'un énorme loup, la même silhouette que j'avais vu dans mon rêve, deux nuits auparavant.
J'entendais quelqu'un prononcer mon nom faiblement, plusieurs fois de suite.
- Kiara !
J'étais à nouveau sur le bord de la route, Jacob, qui venait de crier mon nom, se tenait devant moi, ses mains sur mes épaules.
- Qu'est-ce que t'as ? Me demanda-t-il, retirant ses mains.
Visiblement, j'étais la seule à avoir vu... ce truc.
- Euh...
Comment expliquer que je venais d'avoir une hallucination sans passer pour folle ?
- Rien, j'étais perdue dans mes pensées, mentis-je .
- T'es sûre que tout va bien ?
- Pourquoi ça n'irait pas ?
- J'en sais rien, je m'inquiète, c'est tout.
- C'est vraiment pas la peine, lui dis-je. Je dois y aller, salut.
Il hocha la tête et rejoignit les autres qui se posaient eux aussi des questions à mon sujet, vu l'expression de leur visage.
Je roulais – bien trop vite selon le code de la route – jusqu'à chez moi dans un état quasi-second, je vis que la voiture de patrouille de mon père était déjà garée dans l'allée, il a dû finir plus tôt aujourd'hui, ce qui était exceptionnel.
Je me garai à côté de sa voiture et entrai dans la maison, mon père, prévenu par le bruit de la porte, m'interpella tandis que je montai à l'étage.
- Qu'est-ce que tu fais déjà là, Kiara ? tu devrais être en cours ! Gronda-t-il.
- Ouais, bah une autre fois, hein ! Fis-je en claquant la porte de ma chambre.
Je me jetai sur mon lit, en position assise, les genoux repliés contre moi.
Charlie m'avait emboîté le pas et arriva dans les secondes suivantes.
- Kiara... commença-t-il alors que je fixai le pied de mon lit.
J'attendais la suite qui ne vint pas, je relevai la tête vers lui, il n'était plus en colère, il était inquiet.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Reprit-il.
- Je sais pas, marmonnai-je.
Il n'insista pas et m'indiqua qu'il serait en bas, si j'avais besoin. Je restai immobile dans le silence de ma chambre sans réussir à comprendre ce qu'il s'était passé.
