TW sexe, littérature érotique, lemon, dirty talk, langage explicite et vulgaire
Univers original, personnages de l'attaque des titans, ship Zeke/Levi
One Shot
Levi venait de revenir d'un tour de surveillance dans les alentours de la forêt d'arbres géants où Zeke Yeager était retenu par de nombreux soldats sous son commandement. Il retira son équipement tridimensionnel, ne gardant que les sangles sur son uniforme et il se laissa tomber près du feu de camp. Le prisonnier, qui lisait un livre non loin, leva les yeux pour le regarder. Depuis son arrivée sur l'île, il avait toujours été accompagné par le caporal, et alors qu'avant, leur seul contact avec été lors de la bataille de Shiganshina, il avait eu le loisir d'apprendre à connaître un peu plus cet homme si redoutable, et même de parler avec lui, même si leurs conversations n'étaient pas d'ordre sympathique. Zeke était tout de même fasciné par la personnalité du soldat. Lui qui avait un tempérament nonchalant, provocateur et vulgaire, retrouvait en Levi une mesure contenue et une inflexibilité certaine malgré son langage tout aussi grossier que le sien. Il ressentait la force de son charisme, son assurance, son inflexibilité, que tous ses hommes semblaient craindre, respecter et admirer à la fois. Entre eux deux, il y avait une tension constante, qui se ravivait dès que leurs regards se croisaient. Zeke savait que la haine que lui vouait le soldat était liée à cette bataille, au fait qu'il ait massacré ses camarades, mais il sentait qu'il y avait un élément en plus dont il n'avait pas connaissance. Il sentait en Levi une frustration hors norme, comme s'il contenait quelque chose depuis longtemps, sans pouvoir s'en libérer. Et il était curieux. Il commençait à comprendre que tout dans le soldat le plus fort de l'humanité l'attirait, sa personnalité, ses secrets, et, comble de la surprise, il s'était surpris plusieurs fois depuis ce jour où il l'avait vu faire des vrilles avec rapidité pour le découper, à penser à sa silhouette fine et musclée, à ses formes, à son regard noir, à son visage aux traits doux et sévères à la fois. Il lui fallait bien l'admettre maintenant qu'il le côtoyait chaque heure de la journée, il était piqué, dans tous les sens du terme.
- Je peux savoir pourquoi tu me fixes, Yeager ?
Zeke revint à la réalité, et il croisa le regard assassin de Levi.
- Pour rien Levi, souffle un coup, t'as l'air tendu. Je t'effraie tant que ça ?
Il avait répondu avec un ton insolent, qui agaça aussitôt le caporal.
- Ferme ta gueule fils de pute. Ne crois pas ça, il n'y a pas un seul instant que je ne suis pas prêt à te buter, c'est toi qui devrais te faire dessus.
- Si mes informations sont exactes, c'est un véritable but contre ton camp d'utiliser cette insulte. Ta mère était pas une catin des bas-fonds ?
Il se demanda à l'expression de Levi s'il n'était pas allé trop loin, et si sa vie n'allait pas se terminer dans la dizaine de secondes à venir, mais finalement, Levi se contenta de partir sous l'une des tentes du campement, le laissant avec les autres soldats qui le regardaient avec mépris. Zeke s'amusait à provoquer le caporal depuis son arrivée, il voulait le voir réagir alors que celui-ci était souvent inexpressif, et il en profitait pour essayer de comprendre la frustration qui le tenait. Alors que c'était lui qui à chaque instant pouvait se changer en titan, il avait l'impression que c'était l'autre la bombe à retardement. Levi ne réapparut que dans la soirée, quand la nuit commençait à tomber. Il prit la relève de la surveillance et si d'autres camarades allèrent se poster dans les alentours, le prisonnier et le soldat furent les seuls autour du feu de camp.
- Tu as fini de bouder ? Lança Zeke avec désinvolte.
- Oh commence pas, tu fais qu'aggraver ton cas.
- Susceptible, le caporal chef. T'étais pas si soupe-au-lait à l'époque.
- Qu'est-ce que tu en sais connard, tu me connaissais pas, tu m'as juste vu te défoncer.
- Point pour toi. Mais t'avais l'air différent juste avant de m'attaquer, t'avais l'air très nonchalant pendant que je vous balançais de la caillasse.
Levi lui jeta un regard ennuyé.
- Je ne savais pas que tu m'avais observé avec tant d'attention.
- Il fallait bien, Reiner et Berthold m'avaient averti du danger que tu représentes, qui aurait cru qu'un type aussi petit puisse tenir tête aux titans les plus puissants.
- Me cherche pas.
- Quoi, me dis pas que t'es encore complexé par ta taille à ton âge ?
Levi souffla, la voix amusée de l'autre lui tapait sur les nerfs.
- Putain mais pourquoi je te parle, t'es juste un grand trou du cul. Tu me fais perdre mon temps, Yeager.
Zeke leva les mains en l'air en signe d'abandon.
- Rooh, te vexe pas, t'es ma seule distraction dans ce camp. Et puis, c'est normal que je sois intrigué, t'es un sacré phénomène. Pour en revenir à ce que je disais, j'avais une suggestion sur la raison de la haine brutale que tu me voues, ce changement d'attitude entre ce jour là, et maintenant.
- Ouais bah j'ai pas envie de l'entendre.
Zeke l'ignora et poursuivit.
- Je pense que parmi tes camarades que j'ai tués, il y avait une personne qui comptait particulièrement pour toi. Et la façon dont tu viens de te raidir alors que t'étais déjà tendu au maximum semble prouver ce que j'avance. Alors, c'était qui ?
Levi souffla.
- Putain, mais tu vas pas me lâcher ?
- Tu peux pas m'en vouloir d'être curieux. Allez Levi, sois sympa, tu peux bien me donner cette réponse après m'avoir découpé à plusieurs reprises, ça nous a rapprochés non ?
Levi roula des yeux, ce qu'il pouvait être dramatique ce grand con. Sachant qu'il ne le laisserait pas tranquille, il préféra répondre.
- C'était le major du bataillon d'exploration, Erwin Smith. Et dis encore une seule fois qu'on est proches toi et moi et je te fais bouffer mes lames.
Mais Zeke ne prêta pas attention à la menace, il essayait de se rappeler. Smith, oui, c'était un grand blond, un leader né. Il se souvenait. Ce n'était pas surprenant qu'il ait été proche de Levi, lui aussi s'il avait été à la tête du corps d'armée aurait fait en sorte de se mettre le plus puissant des soldats dans la poche. Et réciproquement, malgré son air détaché, il était facile de deviner la loyauté et le dévouement de Levi envers l'humanité, et donc envers l'ancien commandant du bataillon. Zeke était loin d'imaginer l'ampleur de la vérité. Erwin et Levi avaient été plus que des camarades, plus que des alliés, plus que des amis. Le lien si spécial entre un Ackerman et la personne qu'il sert, né lors de la première expédition de Levi, s'était ensuite transformé en quelque chose de plus fort. Un amour sincère, brutal, dévastateur et destructeur compte tenu des risques encourus par deux hommes du corps d'armée au taux de morts le plus élevé. Quand Levi avait choisi de sauver Armin plutôt qu'Erwin, personne ne s'était rendu compte du sacrifice qu'il avait fait. Et personne ne s'était rendu compte qu'il avait perdu une part de lui même ce jour là. Ils avaient vécu une relation intense, et Levi, peu habitué à exprimer ses émotions, avait profité de leurs nombreux ébats amoureux pour extérioriser tout ce qu'il ressentait, Erwin l'avait aidé à gérer ses émotions ainsi. Ils avaient développé une routine à deux, et Levi en était devenu dépendant. Perdant ça de façon brutale, et faisant face au même moment à un flot d'émotions négatives énorme, Levi avait dans un premier temps failli perdre l'esprit, même si personne ne s'était rendu compte de sa souffrance. En quelques mois, il avait réussi à réprimer ce qu'il ressentait pour assumer ses responsabilités et épauler Hansi. Mais ça avait eu des conséquences, une affreuse frustration l'avait progressivement rongé, et quatre ans après, c'était tellement insupportable que ça commençait à se voir de l'extérieur.
- C'était le blond taillé comme un américain, je me souviens.
- Je sais pas ce que c'est un américain, mais j'espère pour toi que c'est pas péjoratif.
- Ah ouais, faut vraiment pas y toucher à ton major décidément, je comprends mieux la passion que t'as pour le fait de tenter de me tuer. Les américains sont un peuple à l'autre bout du monde, ils sont connus pour leurs carrures musclées et leur capacités à faire de grands discours, qui font un peu super-héros.
Levi sentit sa mâchoire se serrer. La description correspondait très bien à Erwin, à tel point que c'était vexant.
- Ouais. Siffla-t-il. C'est lui. Arrête d'en parler maintenant.
Vu comment Levi s'était refroidi, alors qu'il était déjà glacial, Zeke eut un déclic, un déclic qui lui fit ressentir, à sa propre surprise, de la jalousie, comme une certaine excitation, car ça lui assurait que peut-être, son attirance pour le soldat pourrait être réciproque, si on oubliait la haine que l'autre lui vouait.
- Dis-donc Levi, il y avait quoi entre ton major et toi ?
Il faillit rire en voyant la surprise écarquiller les yeux du soldat, mais il se retint. S'il voulait une réponse, il valait mieux éviter de le vexer, enfin, encore plus.
- Je peux savoir ce que tu sous-entends avec ta question connard ?
Ah, Levi était vraiment piqué.
- T'énerves pas, j'essaie pas de te foutre la honte, en plus y'a personne autour de nous, c'est juste qu'à te voir là, et en repensant à tes réactions, à tes propos, tout ça, on dirait que vous étiez vachement proches tous les deux. Tu couchais avec ?
- T'as cru qu'on était potes pour poser ce genre de questions de merde Yeager ? Et puis pourquoi tu veux savoir ça ? T'as un vrai problème, espèce d'obsédé, t'es en manque ? T'as pas pu te vider les couilles ?
- Sujet sensible olala, t'es pudique Levi alors ? Mais ta réaction me confirme ma supposition.
Il siffla, admiratif.
- Tu te fais pas chier vu le physique qu'il avait, enfin c'est peut-être lui qui se faisait pas chier, t'es pas mal non plus dans ton genre. Et c'est un euphémisme. Mais pour revenir à ce que tu disais, c'est vrai que ça fait un moment que j'ai pas pu me lâcher un peu. Ceci dit, vu comment t'as constamment l'air frustré, je serais pas surpris que tu te sois pas envoyé en l'air depuis que t'as perdu ton commandant. Du coup, je te retourne la question, t'es en manque ?
Levi détourna les yeux, ce qui confirma encore ses suppositions. Il le trouvait très désirable ainsi, montrant une vulnérabilité, et son attirance pour Levi augmenta encore. Il voulait le voir encore plus faible, soumis à lui, ça l'excitait.
- Franchement si t'as besoin, je suis là moi. Avec plaisir.
Zeke n'avait pas pu se retenir de proposer ça. Et pour la deuxième fois, il vit Levi écarquiller les yeux. Le caporal se leva brusquement.
- Non ça va pas ?!
Il partit aussitôt dans l'une des tentes réveiller un de ses hommes pour que le relai de surveillance soit pris, puis quand ils furent ressortis, il donna quelques consignes avant de s'éloigner dans la tente la plus éloignée du feu de camp, celle qui lui était réservée en tant que haut gradé. Zeke fut déçu, mais il se dit qu'il pourrait lui en reparler quand l'autre serait de meilleure humeur.
Le lendemain matin, Zeke s'éveilla et il sortit de la tente. Même quand il dormait, il se savait surveillé et observé, ce qui était désagréable. Il balaya le camp de son regard, et ses yeux s'arrêtèrent sur Levi, qui était vraisemblablement levé depuis un moment s'il en croyait son allure impeccable. Adossé contre un arbre, il tenait une tasse de thé et observait les alentours d'un air ennuyé. Leurs regards se croisèrent, mais Levi détourna aussitôt les yeux, et ça amusa Zeke. Le caporal donna des instructions aux hommes présents et ces dernières s'éloignèrent pour patrouiller aux alentours du camp. Levi se rapprocha du feu pour se resservir une tasse de thé, et il s'assit pour le savourer. Zeke vint s'assoir près de lui, et il décela chez le soldat un infime mouvement de recul.
- Bien dormi ? Lança-t-il pour débuter la conversation.
L'autre lui jeta un regard assassin, dont il avait l'habitude maintenant.
- On dirait pas vu la bonne humeur qui ressort de ta si douce expression.
- Pourquoi t'es chiant comme ça dès le réveil ?
Zeke sourit, qu'il était piquant ce caporal avec son langage cassant et franc.
- Ce doit être un talent naturel, mais en général ça plaît beaucoup, j'espère que ça fait aussi effet sur toi.
- Recommence pas.
- Mais je t'assure, je suis sincère Levi !
- Mais ferme-la.
Zeke se pencha un peu plus vers lui, souriant avec insolence.
- Tu sais, j'ai souvent pensé à toi ces dernières années.
Levi sembla décontenancé par cette intrusion dans son espace vital, mais par fierté, il soutint le regard du barbu, et il répliqua sèchement.
- Ah oui, t'as pas réussi à digérer la dérouillée que je t'ai collée en 4 ans ?
- C'est surtout ton cul qui m'a hanté, jamais vu un mec avec des formes pareilles, tu dois avoir du succès auprès des hommes de l'armée.
Buvant son thé, Levi glissa de nouveau son regard sur Zeke, qui attendait sa réaction avec attention. Il ne lui fit pas le plaisir de paraître surpris comme la veille, et il avala sa gorgée avant d'éloigner la tasse de ses lèvres pour répondre d'un air détaché.
- Je retire ce que j'ai dit la première fois que je t'ai vu, avant de t'éclater la gueule : en fait t'es couillu.
- Je ne suis pas sûr de comprendre Levi, tu m'éclaires ?
- Lors de la bataille de Shiganshina, quand tu t'amusais à jeter tes cailloux de merde sur mes camarades tout en restant bien à distance de nos lames, un soldat a dit que t'étais un lâche, et j'ai complété en disant qu'au propre comme figuré, t'avais pas de couilles. Mais vu le culot dont tu fais preuve avec moi maintenant, je retire ce que j'ai dit.
Zeke rigola de bon cœur.
- Je crois que c'est ce qui ressemble le plus à un compliment de ta part.
Levi l'ignora et il se pencha vers le feu pour le raviver, et un mouvement attira l'attention de Zeke, qui vit quelque chose sortir de sous la chemise du soldat, au niveau du cou. Une chaîne, à laquelle deux anneaux étaient accrochés, qui pendouillaient maintenant dans le vide. Zeke fixa plus attentivement les deux bijoux, et il put apercevoir que chacun portait une gravure sur l'intérieur, un E sur le premier, et un L sur le second. Erwin et Levi. Des alliances. Pourtant, les unions entre hommes étaient interdites, ils avaient du échanger leurs vœux dans le plus grand secret, et autour d'un unique partage d'alliances.
- Alors c'était vraiment du sérieux avec ton major…
Levi se crispa, et il suivit le regard de Zeke, baissant les yeux sur les alliances. D'un geste vif, il replaça la chaîne sous sa chemise pour qu'elle en soit invisible. Il fusilla des yeux Zeke.
- Fais bien attention à ce que tu vas dire Yeager.
- Je ne compte pas te relancer sur le sujet, j'ai bien compris que ça te tenait à cœur. J'aime te provoquer, mais j'ai pas envie de griller toutes mes chances avec toi. Désolé pour ton commandant, c'était une bataille, on faisait tout pour tuer l'adversaire en face, tu sais ce que c'est, t'es soldat.
Levi se redressa comme il était, ayant fini avec le feu. Il croisa les jambes, et répondit d'un air ennuyé.
- Commence pas à essayer de me baratiner. Et tes chances sont déjà grillées depuis longtemps, t'en as jamais eues aucunes.
Zeke se pencha vers lui soudainement, proche de son visage, trop proche, pour plonger dans son regard.
- Tu en es bien sûr Levi ? Susurra le prisonnier avec un air séducteur. Tu sais ce qu'on dit, entre la haine et l'amour, il n'y a qu'un pas. Et même si je doute de l'amour, il y a au moins le désir. Me dis pas que je suis pas ton genre, les grands blonds c'est ton truc apparemment. Allez Levi, oublie un peu ta morale et ta raison, pense simplement à ce dont tu as envie et besoin… T'as du te contenir tellement longtemps, quoi, 4 années depuis que ton major a claqué, ça doit être intenable dans ta tête, ça ne te démange pas dans le pantalon ? Tu sais, je te sens particulièrement frustré, je pensais au départ que c'était le fait d'être loin des évènements et de tes proches, mais à la réflexion, je comprends mieux pourquoi….
Son dirty talk semblait faire de l'effet à Levi, car malgré les efforts du caporal, son visage avait pris une discrète teinte rouge et il semblait déboussolé par la proximité de Zeke.
- On a terminé le tour de surveillance, caporal, lança une voix derrière eux. Tout va bien avec le prisonnier ?
Levi sauta sur l'occasion pour fuir la situation qui l'embarrassait. Il se leva pour venir faire face au soldat.
- Il est chiant, mais c'est pas nouveau. Bon travail à toi et ton équipe. Prenez une pause.
Les soldats s'installèrent autour du feu de camp, ce qui frustra Zeke. Il n'avait plus le loisir de draguer le caporal en présence de tant de gêneurs. L'après-midi débuta dans le calme, et Zeke se leva après avoir réfléchi à une stratégie, et il dit à voix haut.
- Il faut que j'aille au petit coin.
Levi qui avait accordé une pause à son équipe, se redressa.
- Je vais t'accompagner, que t'en profites pas pour essayer de te tirer. Bouge pas, je vais mettre mon équipement tridimensionnel.
Il s'éloigna pour s'équiper, et Zeke sourit, c'était exactement ce qu'il voulait. Il se tourna vers les soldats qui le fixaient avec dégoût et lança avec un air joyeux.
- M'en voulez pas, mais ça risque de prendre un bon moment, j'ai envie de chier.
- On ne s'inquiète pas, répliqua un soldat. Le caporal sera là, tu pourras rien tenter.
- Est-ce que vous lui faites trop confiance, ou bien c'est moi que vous sous-estimez ? Demanda Zeke, amusé.
Le soldat haussa les épaules.
- Sur deux combats entre vous, tu t'es fait allumer deux fois, donc je sais pas trop ce que tu essaies de nous faire croire, mais c'est raté. Et puis quand bien même on te sous-estimerait, lui ne le fera pas, il est toujours sur ses gardes. Alors on a aucune raison de s'en faire.
- Je vois, sourit le prisonnier.
Levi arriva à cet instant.
- Bouge-toi Yeager.
Les deux hommes s'enfoncèrent dans la forêt, marchant en silence.
- Tu comptes me faire marcher jusqu'où au juste ? Lança finalement Levi après de longues minutes. Tu penses quand même pas trouver des toilettes quelque part ?
- Sois pas si amer, j'essaie juste de trouver un coin tranquille, je suis pudique tu sais. J'ai pas envie qu'on m'entende, même de loin. Et puis ça fait tellement longtemps que je me suis pas dégourdi les jambes. On peut bien se promener non ?
Le caporal souffla simplement en réponse, mais il continua à le suivre. Presque une heure fut passée quand Zeke s'arrêta enfin. Levi s'adossa à l'arbre à côté du prisonnier, trop méfiant pour lui laisser de l'espace, mais loin d'être gêné par cette présence, Zeke déboutonna son pantalon pour sortir son sexe et se soulager. Ce qu'il avait dit aux soldats au camp était faux, il voulait surtout prendre le temps de s'isoler avec Levi. Pendant qu'il urinait, il tourna la tête pour regarder le caporal, qui fixait devant lui d'un air ennuyé. Il admira son profil fin et délicat, ses cheveux fins, sombres, rasés en bas du crâne, ses yeux électriques si magnifiques.
- Putain ce que t'es beau, c'est pas humain.
Levi écarquilla légèrement les yeux et se tourna vers lui pour croiser son regard, agacé.
- Tu peux arrêter de me fixer avec tes yeux de merlan frit et de dire des conneries ?
- Non je peux pas, je suis complètement tombé sous ton charme ténébreux.
- Mais ferme ta grande gueule, merde.
- Oh allez Levi, t'es trop sexy, chaque heure qui passe au campement avec toi non loin de moi est une vraie torture, j'ai tant envie de sentir l'odeur de ta peau, de passer mes mains sur toi, de parcourir ton corps avec ma langue….
Encore une fois, Levi réagit, détournant les yeux, gêné par le dirty talk de Zeke. Celui-ci esquissa un geste vers lui en se tournant vers lui mais Levi recula, tout en pestant.
- Mais range ta queue putain, t'as fini de pisser depuis que t'as ouvert ta gueule pour débiter des conneries.
- Pourquoi, elle te fait envie ? T'es tenté ?
Il avança d'un pas et continua.
- T'as déjà vu une queue de titan ? Impressionnant hein ?
Les titans n'étaient pas sexués, il disait ça juste par ego, et il savait qu'avec sa taille, il était bien membré en bas, mais ça n'avait rien à voir avec sa capacité de transformation. Levi semblait plus désemparé qu'énervé par ses tentatives de drague, et son expression perdue l'excita encore plus. Sans pouvoir se retenir, il plaqua soudainement le caporal contre l'arbre, plaquant son corps au sien, le surplombant par sa carrure. Mais il se stoppa tout aussi vite, un poignard se trouvait sous sa gorge. En une seconde, la lame était apparue dans la main de Levi, alors que Zeke ne l'avait jamais vue auparavant, ni dans ses affaires, ni à sa ceinture. Il était doué.
- Tu as sorti une jolie lame, mais tu ne m'as pas tué Levi, tu en aurais eu le temps pourtant.
- J'ai pas encore le droit de le faire.
- Arrête de mentir. Tu caches vraiment très bien tes émotions, je le reconnais, mais je sens quelle frustration te ronge. Tu meurs d'envie d'extérioriser tes pulsions, tu meurs d'envie de baiser. Ou de te faire baiser.
Levi lâcha un sifflement colérique, comment l'autre pouvait-il lire en lui ainsi ?
- Pas avec toi, connard. Cracha-t-il pour toute réponse.
- Vraiment ? Pourtant, si j'ai pu la déceler, c'est parce qu'elle semble augmenter quand je suis près de toi. Tu es sûr que tu n'as pas envie que je déglingue ?
- Oui, parce que je te déteste.
Zeke approcha sa tête du cou de l'autre pour lui murmurer à l'oreille. Comme il l'avait prévu, la lame accompagna son mouvement sans l'entailler.
- Les deux ne sont pas incompatibles tu sais. Je ne te parle pas de construire une histoire d'amour entre nous, je te parle de gérer nos pulsions, c'est naturel, c'est animal. Tu sais que tu en crèves d'envie.
Son souffle chatouilla Levi, qui tressaillit, ses pupilles s'étaient dilatées. Comment Zeke pouvait être autant dans le vrai ? Il en avait terriblement besoin, et malgré sa conscience, l'autre était attirant, son charisme, sa façon de le chercher, ça marchait sur lui. Zeke posa ses lèvres dans le cou du caporal, l'embrassant avant de mordiller. Machinalement, Levi tourna la tête, lui laissant plus d'espace, tout en gémissant. Son corps fut parcouru d'un courant électrique et il se cambra, heurtant son bassin contre celui de Zeke, qui en grogna de plaisir. Le prisonnier, par réflexe, saisit d'une main ferme le pantalon de l'autre, au niveau de l'entrejambes, ce qui fit gémir Levi de nouveau. Il releva la tête, désireux de voir l'expression du caporal. Leurs regards se croisèrent, et Zeke eut toutes les peines du monde à se retenir d'être brutal et sauvage. Levi avait le visage légèrement rougi, les yeux brillants de désir. Une ode même à la débauche à la plus intense. Il se demanda qui, sur cette terre, pourrait résister à Levi Ackerman ainsi offert ? Pas lui. Mais il voulait attendre, il voulait que l'autre lui donne son accord. La lame dans la main du caporal tomba au sol, et le soldat détourna les yeux.
- Je te préviens Yeager, t'as intérêt d'être bon…
Il avait sifflé cette phrase, honteux, mais à bout de ses propres pulsions. Il avait donné son feu vert à Zeke, qui n'attendit pas pour fondre sur le plus petit et s'emparer de ses lèvres dans un baiser brûlant, plein de haine et plein d'envie. Zeke adora la goût de ses lèvres, et leur douceur. Il approfondit le baiser avec tant d'ardeur que l'autre gémit, entrouvrant la bouche, et il en profita pour glissa sa langue à l'intérieur, et la balader partout, jusqu'à rejoindre celle du caporal pour se caresser dans une étreinte aussi bouillante que celle de leurs corps. Il était surprenant de voir le charismatique et terrifiant soldat se soumettre ainsi, et Zeke se sentit encore plus excité, si c'était possible, à l'idée de dominer cette légende qui l'avait humilié tant de fois sur un autre champ de bataille. Tout en l'embrassant, il passa ses mains sur le cou de Levi, lui caressant la nuque, le faisant frissonner avec violence. L'une de ses mains glissa pour retourner entre ses jambes et masser la zone, qu'il sentait durcir un peu plus à chaque seconde, l'autre glapissant, tandis que son propre sexe, toujours à l'air libre, se dressait vigoureusement. Frustré par la présence de l'uniforme, Zeke recula sa tête pour baisser le regard vers l'amoncellement de sangles afin de trouver comment lui retirer. Au moins de quoi lui retirer son pantalon. Mais tout l'harnachement semblait lié. Il se surprit à penser que l'équipement tridimensionnel, sans vêtement, offrirait une vision des plus érotiques, surtout sur le corps si bien construit de Levi. Il commença à saisir les différentes boucles, mais il n'était pas habitué à cette invention, aussi ne parvint-il pas à les défaire. Après quelques temps à attendre, Levi retrouva assez ses esprits pour ne plus supporter son incompétence.
- Putain t'es vraiment un guignol.
Zeke fit la moue à l'insulte, mais ne répliqua pas. Levi déboucla son harnais en quelques gestes calculés, comme s'il connaissait par cœur chaque boucle à défaire pour pouvoir se déshabiller afin de libérer ses jambes. Zeke se demanda si, pour avoir de tels gestes experts dans ce but précis, le caporal avait déjà couché avec son major en portant l'uniforme. Entre deux réunions ? Entre deux missions ? Entre deux ruines envahies de titans ? Il se garda bien de lui poser la question, craignant que mentionner son grand amour de freine ses ardeurs, mais l'imaginer baiser sauvagement dans un moment inopportun l'excita encore plus, et ça dépassait les limites de ce qu'il avait déjà ressenti pour quelqu'un. Zeke prit le relai pour lui retirer son pantalon, et son caleçon, admirant son sexe tendu désormais visible, et il ouvrit aussi sa chemise pour caresser son torse, le faisant frissonner. Son regard se posa sur les alliances qui se balançaient sur le torse du caporal, et il culpabilisa presque pour Erwin, à qui il avait pris la vie, puis l'amant. Presque. Il ne regrettait rien, surtout à voir les réactions si marquées de l'autre pour de simples caresses. Il l'embrassa de nouveau, l'une de ses mains saisissant son pénis pour le masturber lentement, le faisant gémir. Il en profita pour glisser une nouvelle fois sa langue dans la bouche de Levi, et après quelques minutes, il embrassa son cou, puis ses clavicules, se mettant à genoux pour laisser ses lèvres et sa langue parcourir le torse imberbe du soldat qui tressaillait à chaque contact. C'était encore plus délicieux que dans ses rêves, quand sa bouche fut rendue au bas ventre, il posa ses mains sur les cuisses musclées et fermes du soldat, mais dont la peau était si douce. Il découvrait sans réelle surprise l'absence de pilosité de l'homme, dont seule une petite partie existait au dessus de son sexe. Lentement, il laissa sa langue caresser le pénis dressé, provoquant un nouveau gémissement, puis il l'avala jusqu'au fond de sa gorge, commençant des lents va et vient dessus. Levi laissa sa tête basculer en arrière contre l'arbre, ouvrant la bouche pour gémir en continu. Ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas pu extérioriser ce type de besoin qu'il était dépassé par ce qu'il ressentait. Il était à la fois honteux de partager ce moment avec cet homme qu'il haïssait, et tellement soulagé de pouvoir savourer ces sensations. L'autre, continuant de le sucer, leva les yeux, et il fut ébahi par la vision qu'il avait de Levi. Magnifique, érotique, exaltant. Il voulait que cet instant ne s'arrête jamais. La guerre, le sort des eldiens, plus rien n'avait d'importance tant que Levi dans toute sa volupté était ainsi offert à lui. Il sentit le caporal convulser et se cambrer soudainement, s'enfonçant un peu plus dans la bouche de Zeke, jouissant dans un glapissement que l'autre trouva adorable. Zeke avala avec plaisir et il relâcha le sexe de Levi, s'éloignant pour le regarder. Le caporal avait les jambes tremblantes, et le regard perdu, mais encore désireux. Il s'était contenu depuis tellement longtemps qu'un seul orgasme ne suffisait pas à apaiser sa frustration. Conscient de cette réalité, Zeke se remit debout et colla son corps contre celui du soldat, passant doucement ses mains sur l'intérieur de ses cuisses tout en embrassant son cou.
- Tu es si bon, Levi… Putain…
L'autre frissonna, essoufflé, le regard toujours détourné par embarras. Zeke vint prendre la main de son amant, et il la guida jusqu'à son propre pénis toujours érigé.
- Regarde comme tu me fais bander… Touche-moi Levi… Je t'en prie…
Le caporal obéit à la demande, saisissant le sexe pour le masturber lentement à son tour, pendant que l'autre dévorait son cou de ses lèvres, et caressait toujours ses cuisses, revenant lentement à l'entrejambes, les deux gémissant doucement. En quelques minutes, la vigueur du caporal fut de retour, prête pour un second tour. Zeke sourit en le constatant. Vexé, Levi souffla.
- Ferme ta gueule connard.
- Oh, quelle grossièreté.
Pour se venger de l'insulte, il mordit légèrement l'oreille de Levi qui gémit un peu plus fort, surpris. Zeke saisit les hanches du soldat pour le retourner, face à l'arbre, et il se remit à genoux, lui écartant les fesses pour caresser la zone intime du bout des doigts. Le caporal glapit d'envie. Approchant son visage, le barbu sortit sa langue pour la glisser à la place de sa main et s'introduire en lui, léchant tout ce qu'il pouvait, aussi loin qu'il le pouvait. Levi tressaillit contre lui, ses jambes le portant difficilement face aux sensations. Après un moment, et quand la cavité fut bien humide, il se recula et y inséra un doigt, faisant gémir encore l'autre, ce qui le satisfit autant moralement que sexuellement. Il se remit debout, se collant au dos du soldat, et ajoutant un second doigt pour dilater l'espace avec des gestes lents pour le faire languir. Il embrassa sa nuque en même temps, le faisant frémir, et il vint murmurer à son oreille.
- Si tu savais à quel point c'est exaltant de te voir ainsi… T'es tellement réceptif, tellement bandant, j'ai envie de te culbuter et de te pilonner jusqu'à ce que tu demandes grâce.
Le dirty talk fit réagir davantage Levi qui couina involontairement, le faisant rire. Levi était dans une tel état d'excitation qu'il ne parvenait plus à réfléchir. Seules comptaient les sensations exquises auxquelles il s'était soumis. Il laissa échapper un son de frustration, qui amusa Zeke.
- Bah alors Levi, susurra-t-il avec insolence à son oreille, tu as envie de quelque chose ?
Il frotta son sexe contre le soldat, sans cesser de bouger ses doigts en lui.
- C'est ma queue que tu veux ?
Le caporal gémit de nouveau, sans pouvoir se retenir.
- Putain mais t'attends quoi ? Lâcha-t-il d'une voix découlante d'envie.
- Mais quel impatient… J'attends que tu réclames Levi, que tu admettes à voix haute ce que tu veux, précisément.
Levi lâcha un juron, maudissant l'intégralité de l'arbre généalogique de cette raclure. Mais il était incapable de résister, l'autre aurait pu lui faire faire, lui faire dire, n'importe quoi. Il gémit, avouant à voix basse.
- Prends-moi…
- Comment je m'appelle ?
- Zeke… Prends-moi, Zeke, je t'en prie…
Une part de lui se haïssait pour avoir cédé, mais il n'était plus capable d'envoyer l'autre au diable dans ses conditions. Zeke, satisfait, et très excité par la voix et la demande du caporal, retira ses doigts avant de retourner le soldat, le soulevant par les cuisses et lui plaquant le dos à l'arbre avant de le pénétrer d'un geste brutal, sauvage, qui le fit crier. Il aurait voulu l'embrasser, mais il aimait trop l'entendre gémir, aussi plongea-t-il dans son cou pour l'embrasser tandis qu'il donnait de vigoureux coups de reins pour satisfaire leurs envies. La tête en arrière, les cheveux noirs ébouriffés et sauvages, la bouche ouverte pour crier, le corps arqué contre celui de son amant, les bras passés autour des épaules de Zeke, Levi était encore une fois le symbole même de la débauche, et ça ne faisait que rendre Zeke fou d'envie. Pendant de longues minutes, leur ébat se fit de plus en plus violent, jusqu'à ce que le plus grand n'éjacule en lui. Dès qu'il le sentit jouir, dès qu'il sentit sa semence couler, Levi fut pris d'un spasme violent, son corps se contractant autour de la queue de Zeke, qui gémit, et il fut frappé par un orgasme flagrant, son sperme aspergeant le ventre de Zeke. Ils restèrent immobiles un moment, essoufflés. Zeke n'avait aucune envie de se retirer, aucune envie de lâcher les cuisses du caporal, aucune envie de laisser ce moment pour retourner à la réalité, à la situation actuelle. Mais il finit par sortir son sexe et reposer le soldat, qui se laissa glisser au sol. S'éloignant légèrement pour reprendre aussi son souffle, il s'assit aussi, il y eut un long silence pesant entre eux. Puis leurs regards se croisèrent, Zeke sourit, mais l'autre le fusilla des yeux.
- Et ben, s'amusa Zeke, je crois que c'est la première fois que quelqu'un que je fais jouir me remercie d'un si doux regard.
- Ce qu'il s'est passé ne change rien à ta situation Yeager, j'attends toujours le signal pour pouvoir te buter.
L'autre siffla, admiratif.
- T'as vraiment un caractère de chien toi.
L'autre ne répliqua pas, et il ne put s'empêcher de le provoquer.
- Un caractère de chien, et un caractère de chienne. Avec des réactions pareilles, une telle indécence, tu fais honneur à la profession de ta mère.
Levi se redressa, menaçant.
- Tu cherches à mourir Yeager ?
L'autre leva les mains en signe de paix.
- Pardon, je cherchais à te complimenter.
Levi le jaugea un instant, avant de se rassoir. Zeke s'approcha de lui, baissant la tête pour confronter leurs regards.
- Je t'ai sincèrement trouvé incroyable, t'es le meilleur coup de ma vie entière.
Le caporal détourna les yeux, et, audacieux, Zeke lui saisit le menton pour le forcer à le regarder, ils étaient trop proches, et Levi se sentit de nouveau démuni, et il détesta ça. Le sentant fébrile, Zeke le bascula sur le dos, se plaçant au dessus de lui, entre ses jambes ouvertes. Il vit ses pupilles se dilater lentement, signe qu'il était sensible à cette tension entre eux.
- Je t'en prie Levi, toi aussi tu as adoré, je t'ai vu comme je n'avais jamais vu personne, magnifique, sensuel, lubrique, et tu en avais besoin. Je ne cherche pas à remplacer ce que tu as perdu, je sais que tu me hais, et je ne veux pas te convaincre de changer ce que tu ressens, mais ce qu'on vient de vivre là, c'était intense, c'était vivant, c'était exaltant. Laisse-moi combler tes besoins à défaut de réparer le tort que je t'ai causé. Tu n'imagines pas ce que je ressens quand je suis entre tes cuisses, je pourrais sacrifier le monde pour cette sensation.
Le caporal ne put s'empêcher de rougir face à ses propos salaces mais non dénués d'une certaine poésie, et cette réaction plut à Zeke, rendant Levi encore plus désirable, était-ce même possible ? Levi le poussa de ses mains, et il s'éloigna de lui, fixant le sol.
- On verra, t'en as déjà assez eu pour aujourd'hui. Il faut qu'on retourne au camp avant qu'ils viennent nous chercher.
Il récupéra ses vêtements et se rhabilla, réajustant les sangles, pensant avec impatience à l'occasion où il pourrait se laver. Le prisonnier se rhabilla aussi, non sans admirer le bel homme près de lui, dont il voulait connaître chaque parcelle du corps.
- Arrête de me bouffer des yeux Yeager.
- C'est pas possible ça, c'est l'instinct.
- Quel animal.
Ils prirent le chemin du retour. Zeke tenta à plusieurs reprises de le provoquer légèrement, mais le caporal s'était enfermé dans le silence. Jusqu'à soupirer.
- Je trouvais ton frangin chiant à crier pour tout et n'importe quoi, mais c'est sans conteste toi qui gagnes la palme du plus casse couilles de la famille.
- Tu es probablement l'homme le plus compétent dans l'art de complimenter les autres Levi, répliqua l'autre avec sarcasme.
Arrivés au campement, Levi partit s'isoler dans sa tente sans rien ajouter, et un soldat s'adressa à Zeke.
- Putain t'en as mis du temps.
Avec un regard ennuyé, il répondit.
- Bah essaie de chier sous son regard assassin toi, tu verras que c'est pas de la tarte.
Fixant la tente du caporal, il sourit néanmoins. Il aimait la tournure que sa détention prenait.
