Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.

Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E

Ce texte a été écrit pour un atelier du discord Papotage, Ecriture, Lecture et Bonne Humeur sur le thème "Fièvre"

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E

Gérer un russe malade

Pour Napoléon, il n'était déjà pas facile de partager le quotidien d'Illya. L'agent russe avait des tocs, des habitudes bien à lui et des phobies qui ressortaient plus violemment depuis qu'ils étaient en poste à New York. Oh bien sûr, au final, il finissait toujours par s'excuser et Napoléon ne lui en voulait pas, tout était si nouveau, qu'il comprenait parfaitement que ce soit difficile à vivre pour son ami.

Cependant, Napoléon admettait aussi qu'il arrivait mieux à le gérer depuis la dernière mission. Toutefois, en devenant le partenaire du russe, il ne s'était pas attendu à devoir jouer les gardes malades et un Illya malade c'était pire qu'un ouragan !

Déjà, il lui avait fallu trois jours avant que son partenaire accepte d'admettre qu'il avait attrapé la grippe et une journée de plus pour que, épuisé par la fièvre et les courbatures, il accepte que Napoléon vienne prendre soin de lui.

L'américain l'avait alors sorti du canapé pour l'expédier dans son lit avant de lui préparer un bouillon. D'abord réticent le colosse russe avait accepté de le boire avant de se rallonger. L'américain le laissa faire et ne réagit pas quand il tenta de le remettre à la porte.

- Je sais que tu as besoin de moi, arrête Illya.

- Je n'ai besoin de personne cowboy !

Napoléon soupira et leva les yeux au ciel avant de poser la main sur le front de son équipier.

- Tes drogues marchent ? Demanda le russe avec un air renfrogné.

- Mes drogues ont fait baisser ta fièvre donc oui, elles marchent.

- Donc tu vas enfin me laisser seul !

- Non, tu m'as appelé parce que tu ne te sentais pas bien, donc je vais rester là cette nuit, que ça te plaise ou non.

Illya grogna pour la forme, puis soupira et murmura un « merci » à peine audible qui fit sourire Napoléon. Il n'était pas facile à gérer, encore moins quand il était malade, mais ce n'était pas grave. Après tout, ils étaient amis. Il savait bien qu'il râlait dans le vide.