Chapitre 9 :
« Où est dont ce jeune pirate qui raconte partout qu'il veut me trancher la tête ? demanda Barbe Blanche en apparaissant sur le pont de son bateau à travers la brume alors qu'Ace était encore à Terre. Si tu le souhaites tant, je suis prêt à me battre avec toi »
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« C'est Barbe Blanche avec ces pirates, s'exclama une voix dans le dos d'Ace. »
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« Ce sera un combat à la loyal entre toi et moi, continua Barbe Blanche en s'approchant d'Ace et en repoussant le reste de son équipage. »
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« Non, s'exclama Ace en se voyant son équipage se faire balayer par le grand homme, il lança alors une barrière de flamme. »
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« Capitaine, qu'est-ce qu'il se passe ? Tout va bien ? s'exclamèrent ses hommes en le voyant disparaître à travers les flammes. »
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« Oui, ne vous en faites pas. Barrez-vous ! leur répondit Ace en évaluant son adversaire. »
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« Fait attention à toi Ace ! »
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« Alors que se passe-t-il ? Lui demanda Barbe Blanche. Tu as peur ? »
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« Je veux que vous laissiez partir mes hommes et je n'ai pas peur, je vais me battre contre vous, lui répondit Ace en se mettant en garde »
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« Pour un morveux tu es drôlement sûr de toi, lui répondit Barbe Blanche en se mettant à son tour en garde »
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« Voici donc l'homme qui s'est battu pour régner en maître sur la mer, dit-il au sol suite au mauvais coup que venait de lui donner Barbe Blanche en tentant de se relever. Aller… »
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« Tu comptes vraiment te relever ? Ce serait du gâchis de disparaître morveux. Si tu veux continuer à semer la terreur fais-le sous ma bannière en portant mon emblème dans le dos. »
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« Rejoins-moi et deviens mon fils, finit par dire Barbe Blanche. »
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« Non, jamais de la vie ! »
Harry ne se réveilla pas avant la nuit tombée. Lorsqu'il émergea, il ne restait plus que trois pirates de gardes sur chacun des mâts du navire. Il se leva finalement et décida de faire le point.
Il s'appelait Harry Potter, fils de James et Lily Potter. Orphelin depuis ses un an.
Dumbledore, son directeur d'école, avait décidé qu'il avait besoin de réparer les erreurs qu'il avait commis lors de la création de Lord Voldemort et pour ce faire il avait besoin du bébé Potter, plutôt que du bébé Londubat, puisque le bébé Londubat était protégé par une matrone qui n'avaient ni la langue dans sa poche ni la réputation de se laisser marcher sur les pieds.
Donc, il a aiguillé le grand méchant Voldemort sur la petite famille Potter dont les derniers représentants se résumer à sa petite famille. Les époux Potter morts, le bébé héritait de la totalité de leur bien et à l'âge d'un an, une fois son parrain écarté, qui pourrait lui reprocher de placer cet enfant chez sa famille maternelle. Bon d'accord ! La fameuse famille maternelle n'était pas d'accord, mais par peur, elle garda le bébé, jusqu'à lui trouvé une utilité, comme esclave ou punching-ball.
Il était donc entré à Poudlard en ne connaissant que ce que sa famille moldu lui a enseigné, c'est-à-dire rien sur le monde sorcier. On lui a bourré le crâne jusqu'au moment où tout est devenu d'une clarté effrayante.
C'était le jour de son seizième anniversaire. A 22h48 exactement, il s'est évanoui et ne se rappelais plus de rien avant le lendemain matin 6h00, heure à laquelle sa tante est venu pour se plaindre du petit déjeuner non fait.
Il s'était alors aperçu qu'il n'avait plus besoin de lunettes et qu'il y voyait parfaitement bien. Plus tard dans la journée alors qu'il essayait de se reposer son oncle essayait de le surprendre par derrière, il en fut surpris et sa magie réagit de manière exagérée.
Moins d'une minute plus tard, une personne sonne à la porte. Sa tante vint lui ouvrir, eu un mouvement de recul qui lui apparut comme de l'horreur une fois qu'il put voir son visage.
C'est ainsi qu'il fait la rencontre de sa seconde tante, sa tante du côté paternel. Elle s'appelait lilith et était le portrait craché de son père James. Elle lui expliqua dans les détails tout ce qu'il s'était passé à la suite de la mort de ses parents, son bannissement et son emprisonnement. Elle lui expliqua aussi qu'il avait libéré et que à présent elle était responsable de lui.
À partir de cet instant, les choses commencèrent à aller mieux pour lui point il approfondi sa maîtrise de la magie, rencontra son esprit totem Chess _ qui lui manquait affreusement en ce moment_ et fit la connaissance de Tom Jedusor. Thomas.
A la suite de cette rencontre, il du lui cacher un moment son identité, surtout que Chess lui indiqua de Voldemort n'était qu'une illusion crée par un sortilège de folie progressive apposé sur le jeune Tom Jedusor lors de la première visite à l'orphelinat d'Albus Dumbledore.
Bien sûr, tous les faits racontés par la directrice de l'établissement était vrai mais quel être humain, quel sorcier peut se targuer d'être parfait, parfaitement bon ou parfaitement mauvais. Le fait qu'un sorcier soit placer dans un orphelinat moldu est en soi une honte et un drame puisque les enfants ne sont pas plus tolérants que les adultes une fois qu'ils ont vu que personne ne prenait la défense de ce petit être qui faisait des choses si bizarres.
Il fixa un moment l'océan avant de reprendre le fil de ses pensées.
Il revit le moment où il jura fidélité à Lord Voldemort sous le sobriquet de Chapelier. Il revit le dérouler du dernier été qu'il a passé en temps qu'étudiant de Poudlard. De la rentrée scolaire… De ses amis… De la découverte de Thomas Donschester… De sa méfiance… de son amour… de la prophétie. La fin, seule la fin de cette histoire était encore floue… Il ne savait plus ce qui avait amené à la destruction de son monde.
C'est en sentant une main sur son épaule, la presser doucement qu'il se rendit compte qu'il était en train de pleurer silencieusement. Il porta sa main tremblante devant ses yeux en murmurant quelques mots indistincts. La personne derrière lui en compris quelques-uns.
« Je ne suis même pas diplômé…
-Ace t'a laissé de quoi manger un peu, chuchota Marco en le retournant dans ses bras.
-Je ne sais pas si … répondit Harry en levant enfin ses grands yeux brillants.
-Fait comme tu le sens Harry, continua Marco en levant les mains vers son visage comme hypnotisé par ses prunelles émeraudes. Mais je pense que ceux que tu as perdu ne voudrait pas que tu passes le reste de ta vie à les pleurer. »
Harry posa son front sur l'épaule accueillante de Marco et essaya de se ressaisir. Il tremblait tellement que Marco ne pu résister plus longtemps et le serra fermement dans ses bras.
« Je n'ai pas dis que tu n'avais pas le droit de pleurer mais que tu ne devais pas te fermer totalement à ton entourage, chuchota-t-il »
Il ne dit rien de plus lorsqu'il se rendit compte que Harry se lâchait enfin, extériorisait enfin la tristesse qu'il semblait se traîner depuis les quelques jours qu'il avait passé sur le bateau (même si la moitié de temps il le passait endormi). Harry pleurait maintenant à chaudes larmes et lorsque Marco releva la tête lui aussi quelques secondes plus tard, il croisa le regard reconnaissant de son colocataire.
