TU PEUX TOI AUSSI COMMANDER TA FICTION
Oui tu peux toi aussi commander une fiction en te rendant sur notre histoire "Commandes de fictions" ou sur notre forum, et review le mois en cours !
Hé ! Bien le bonjour (ou le bonsoir) à toi qui arrive sur cette histoire ! oOoPlumeStilinskioOo nous a demandé "Un Oberyn/Daario, drama et romance. Carte blanche pour le reste."
Marina Ka-Fai, une des auteurs de notre collectif, a décidé répondre à cette commande.
Disclaimer : Game of Thrones est l'oeuvre de George R.R Martin et de David Benioff ainsi que de son compère Daniel Brett Weiss. Parce que sinon, si c'était mon œuvre, Lancel serait un enfant magique prophétisé pour apporter un été éternel à Westeros, il aurait plein d'enfants et serait heureux.
Résumé : La nouvelle a l'effet d'un poignard dans son coeur et c'est un cri qui sort de sa gorge alors qu'il s'étrangle dans les restes d'un amour qui vient de se briser en milliers d'éclats.
La mort du prince
La nouvelle a l'effet d'un poignard dans son coeur et c'est un cri qui sort de sa gorge alors qu'il s'étrangle dans les restes d'un amour qui vient de se briser en milliers d'éclats. Son coeur, lui, doit encore battre puisqu'il vit alors que le froid l'envahit. Aussitôt, Daenerys enlace son amant. Elle loge la tête de Daario dans le creux de son épaule, caresse ses cheveux, se veut réconfortante.
-Ils l'ont tué... Ces bâtards l'ont tué... Et il a été assez con pour se laisser tuer...
-Qui donc, Daario?
Entre ses doigts, un billet d'Ellaria Sand.
La Vipère Rouge est morte.
Des Martell, Daenerys ne connaît que ce que son frère a pu lui en dire : des vrais alliés, les seuls en qui ils peuvent avoir confiance.
Et Oberyn, le frère cadet du prince régnant, est mort lors d'un duel judiciaire, le crâne explosé, en tentant de défendre l'honneur de Tyrion Lannister, accusé du meurtre du fils de l'Usurpateur.
-Tu l'aimais?
-Il était une partie de moi comme tu l'es, ma reine...
Oui, il se souvient du beau dornien, cette peau brune, ces cheveux d'obsidienne, cette mâchoire franche, ces mains puissantes. L'homme, qui n'avait pas encore vingt ans, faisait le tour des Cités Libres. Leurs chemins, comme leurs yeux, se sont croisés et ils n'ont ensuite suivi que l'évidence. La vie est courte, il faut en savourer chaque instant. Ainsi, durant l'étape de l'homme à Meereen, ils ne sont plus quittés. Cela a été des jours à boire, à s'aimer, à ignorer la laideur du monde, à collecter chaque perle de bonheur pour en faire un chapelet pour se consoler face à l'adversité qui reprendrait nécessairement le dessus un jour.
Ce n'était pas fait pour durer.
Ils l'avaient accepté, comparant la beauté de leur lien à la fugacité du papillon.
Oberyn est rentré chez lui.
Ils ont gardé contact.
Le bonheur du prince de Dorne faisait celui du mercenaire, lequel se réjouissait sincèrement de chaque enfant, de chaque conquête.
Et aujourd'hui, tout est fini.
Les lettres, le rire, tout.
Le chapelet lui-même paraît pour l'instant impuissant.
Oberyn est mort, mort d'une mort inique et lui, il vit toujours.
La Targaryen l'étreint un peu plus.
-Je ferai payer les Lannister, Daario. Ils payent toujours leurs dettes, dit-on.
Cela ne ramènera pas Oberyn.
Mais l'idée, elle, est la seule chose qui le console un peu.
La vengeance n'est pas une quête de Justice, c'est l'acte désespérée d'une âme suicidaire pour se trouver un but autre que celui de se passer la corde au cou.
