Disclaimer : Hello again ! J'espère que tout le monde se porte bien, que la santé mentale et physique, la famille et les amis vont bien. Profitez bien de ce nouveau chapitre !

Rappel du précédent chapitre :

Voilà il l'avait dit, il appréciait passer du temps avec Severus Snape. L'homme l'attirait bien évidemment et il avait envie de lui offrir son cul à longueur de temps mais il se demandait depuis quelques temps si ce désir n'était pas motivé par autre chose que du sexe. Avec la scène que lui avait faite Severus dans l'après-midi, il sentait que le professeur partageait probablement ce sentiment.

Te faire mien et me faire tien

Mercredi 17 janvier, 21h00 (17ème journée)

Cette nuit-là, il n'attendit pas de s'être retourné un nombre incalculable de fois dans son lit pour rejoindre la chambre d'ami. Il n'attendit pas non plus pour se déshabiller. Sa libido était montée en flèche en pensant à la bouche et la voix de son amant l'après-midi même. Sa volonté de le protéger l'excitait plus que de raison également.

Étant donné que Severus n'avait pas été prévenu de son intrusion la veille, c'est confiant qu'il débuta sa masturbation. Comme lui avait appris le potionniste, il prit son temps. Pas autant que lors de la masturbation guidée mais plus que lors de ses habituelles séances.

Il pensa aux caresses de son professeur et laissa l'excitation le gagner peu à peu. Son plan était simple : il avait acheté il y a de cela quelques mois un gode en silicone. Il l'avait utilisé à quelques occasions mais seulement à l'aide de ses mains. Aujourd'hui, il rêvait de le laisser le labourer à l'aide d'un sort de lévitation. Il en avait frémi d'impatience toute la sainte journée.

Il prépara longuement son trou avec du lubrifiant, insérant d'abord un doigt, puis deux. Il était sur le dos, exposé tandis qu'il s'offrait son plaisir solitaire. Il sentait la chaleur monter en lui à mesure que ses doigts lui apportaient le plaisir tant désiré. Fermant les yeux, il imagina son maître le doigter, le posséder, le toucher jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus.

Il sortit précipitamment le gode de son sac, l'enduisit de lubrifiant et le posa contre son entrée. Avec peu d'effort, il réussit à faire passer la barrière de son anus au faux sexe. Un frisson d'euphorie le parcourut, faisant bander son pénis de plus bel.

Une fois la queue au fond de ses entrailles, il attendit quelques minutes, le temps de faire des mouvements sur la sienne. Il aimait se toucher mais à vrai dire, là, maintenant, ses seules projections mentales auraient pu suffire à le faire juter. Il imaginait son professeur le prendre sans concessions, sur le sol, à multiples reprises. Il l'imaginait l'insulter, l'humilier, le posséder, faire de lui ce qu'il voulait.

Il gémit. Non. Il devait stopper sa masturbation. Le meilleur était encore à venir. Il prit sa baguette posée sur la table de chevet et d'un sort, actionna le gode. Celui-ci fit d'abord des mouvements amples et lents.

N'ayant plus rien à faire, il se laissa aller à la luxure. Harry gémissait fortement, sans même imaginer qu'on puisse l'entendre. Les coups de rein se firent de plus en plus effrénés, lui arrachant de petits cris. Chaque aller faisait rebondir son sexe sur son bas ventre.

Son regard enflammé était perdu dans le vide jusqu'à ce qu'il aperçoive une silhouette dans l'encadrement de la porte. Son cerveau ne réussit pas à traiter l'information, tant il était habité par le sexe. Il en voulait plus, plus, toujours plus.

- Tiens donc, c'est une bien belle salope que j'ai là.

Bien que les yeux d'Harry s'agrandirent de surprise, comprenant qui était cette intrusion, le gode continua ses allers et retours et le jeune homme gémit en réponse.

- J'ai besoin de ta bite maintenant, Severus

- Tu donnes des ordres maintenant ?

- Je veux sentir ta grosse queue me pénétrer. Maintenant.

Ça n'amusait pas du tout Harry que l'objet de sa convoitise le nargue alors qu'une queue factice lui labourait le rectum. Lorsqu'il avait parlé, il ne s'était pas reconnu. Sa voix était hachée, son souffle haletant. Le sexe continuait de s'insérer en lui, rapidement. Il bougeait ses hanches avec une telle impudeur que Severus ne put résister. Il porta sa main à son sexe et le massa à travers le tissu de son pantalon.

- S'il te plait…

Une pure scène de débauche, voila ce que Harry représentait. Severus avait cru que personne n'aurait pu le supplier comme Lucius l'avait fait pendant si longtemps. Pourtant, aujourd'hui, Harry réussissait à lui prouver le contraire.

Severus s'approcha du lit, monta à genoux sur le lit. La suite, Harry crut l'avoir imaginé tellement ce fut irréel. Le professeur se pencha sur lui, tout habillé, et cala ses mouvements sur ceux du sextoy. Le survivant était donc nu, pénétré par un gode magique, son sexe bandé à l'extrême et Severus donnait de grands coups de rein pour accompagner les mouvements de ce qui, il le savait depuis le début, causerait sa fin. Le pire étant qu'à travers le pantalon, il sentait les bourses gonflées de son professeur, celles qu'il avait tant eu plaisir à mouiller de salive. À chaque aller et retour, il pouvait presque les imaginer claquer contre son entre-jambe.

- Sev… dé… défonce moi…

- Tu te défonces déjà bien tout seul.

Le jeune homme grogna. Severus savait qu'il le faisait languir plus que de raison. Son regard était brillant, sa bite dure dressée fièrement rouge et dégoulinante.

- Viens en moi.

Harry gémit d'impatience, son bassin ondulant sur le matelas. Malheureusement, Severus se releva, le toisa de haut, évaluant je ne sais quoi. Le voir aussi offert, un gode lui rentrer et lui sortir du cul n'était qu'un appel à le baiser, là maintenant. Et il savait que le jeune homme ne demandait que ça, que lui aussi ne demandait que ça.

Pourtant il eut une autre idée. Il alla s'asseoir contre le mur sur le lit et attendit.

- T'entends-tu supplier pour ma queue ? Tu es un affamé du sexe, ma parole. Je n'en attendais pas moins de la chienne que tu es. Mets toi à quatre pattes, montre moi bien ton cul.

Harry se mit en position de chienne, le gode faisant toujours des allers et retours, bien que plus lents. Severus était déjà dure, mais voir son élève aussi soumis et dans une position aussi dépravée l'empêchait de réfléchir clairement. Il se pencha légèrement en avant et tendit le bras afin de pouvoir prendre le sextoy en main. À partir de là, c'est lui qui imposa son rythme et pour Harry, s'en était déjà trop. Ses bras tremblaient, il n'était plus que gémissement et soumission. De temps à autres, l'autre main du professeur lui effleurait les couilles et il couinait en réponse.

Il retira alors son pantalon, puis son caleçon et fit apparaître son membre veiné et turgescent. Harry lui jeta un œil. La queue à l'air, le potionniste annonça :

- Viens la chercher.

L'ordre était sans appel. C'était Severus qui décidait de la suite des évènements et il n'avait qu'une envie, sentir une gorge chaude sur son sexe. Immédiatement, Harry se pencha sur son entrejambe pour en aspirer sa queue. Tout en léchant la longueur qui tapait son palais à chaque passage, il sentit que le sextoy avait repris un rythme bien plus rapide et mécanique. Il savait qu'il ne pourrait pas durer longtemps.

- Je ne te l'ai pas dit la première fois, Harry, mais tu suces comme une pute. Oh putain, que j'aime ça.

Celui-ci redoubla d'ardeur, le visage brûlant de désir. Soudain, Severus le força à arrêter sa fellation. Il se mit à genoux et annonça :

- Ouvre grand ta jolie bouche, je veux pouvoir te baiser comme la pute que tu es.

Le jeune homme ouvrit la bouche dans un gémissement et un filet de bave s'échappa de celle-ci. C'était indécent. Severus ne perdit pas de temps et s'inséra prestement jusqu'à ce que son gland touche le fond de la gorge de son élève. C'était chaud, humide, serré. Le potionniste rejeta la tête en arrière.

- Putain Harry, tu es tellement bon !

Il gémit sous les assauts de la bouche du survivant qui semblait sucer comme si sa vie en dépendait. Il se sentait invincible lorsqu'à Harry répondait à toutes ses attentes. Il savait qu'il n'allait pas tarder à jouir. Il empoigna donc une poignée de cheveux du gryffondor pour le forcer à rester en place.

- Je t'interdis de relâcher ma queue tant que tu n'as pas tout avaler.

Il n'en fallut pas plus pour le faire jouir. Il sentit son sexe pulser au fond de la gorge d'Harry qui, sans s'étouffer ni se plaindre avala jusqu'à la dernière goutte. Pénétré de tous les bouts, Harry juta sur le matelas, une bite au fond de la gorge et une dans le cul. Sans qu'il ai besoin de dire quoi que ce soit, le jeune homme relacha le sexe du professeur dans un pop indécent et tira la langue, preuve de son bon travail.

- Harry. Je dois dire que tu es la chienne la plus bandante que je n'ai jamais rencontré. Je suis fière de toi.

La suite se déroula dans une confusion certaine. Le gryffondor ne sut s'il était en train d'halluciner mais Severus s'occupa de le nettoyer puis remonta la couverture sur son corps. Alors qu'il allait se plaindre de la perte du corps chaud de son professeur contre lui, le matelas s'affaissa à nouveau et celui-ci s'engouffra sous la couverture.

Sous la couette, il prit gentiment la main d'Harry et la porta à sa joue, pour en sentir la chaleur. Sans attendre, le gryffondor s'enfouit entre ses bras, ravi de cette nouvelle proximité. Une nouvelle étape de passée pensa Snape. Cette journée avait été forte en émotions et en rebondissements mais il était heureux de cette issue.

Il ne savait pas comment toute cette histoire finirait, si fin il y avait, mais il savait que, dans l'immédiat, avoir Potter dans ses bras était ce qui se rapprochait le plus de sa conception du bonheur.

Par Merlin, il allait enfin bien dormir.

Jeudi 18 janvier, 7h00 (18ème journée)

Harry gigota tandis que le réveil entêtant le réveillait. Il avait encore l'esprit embrouillé et pour échapper au bruit, il enfonça sa tête sous l'oreiller. Tout à coup, il sentit l'autre moitié du lit s'affaisser jusqu'à ce qu'un corps se colle à lui. Il entendit le réveil s'arrêter. Quelqu'un avait eu l'amabilité d'éteindre le réveil pour lui. Quelqu'un ? Oui, mais qui ?

Soudain, le choc, la réalisation. Severus Snape dans son lit, dans son dos. Lui, Harry Potter, dans le lit de Severus Snape. La masturbation, le sextoy, la fellation, la voix de Severus. Par Merlin.

Le bras de son professeur s'enroula lascivement autour de sa taille, comme si la situation était normale. Il gigota à nouveau, tentant de le réveiller, imaginant que s'il prenait conscience de la situation, il se rendrait compte de son erreur.

En effet, Severus avait toujours mis un point d'honneur à ne pas partager le lit : le sexe c'était le sexe, rien d'autre.

Mais le professeur ne l'entendait pas de cette oreille et grogna contre son cou.

- Arrête de bouger.

Harry obéit aussitôt. La sensation du souffle de son amant dans son cou fit dresser ses cheveux. Il posa 30 secondes son cerveau, le temps de se réveiller correctement. Pourquoi réagissait-il comme s'il ne souhaitait pas cette situation ? Clairement, il le voulait. Se rapprocher de Severus était LA raison qui l'avait poussé à venir dormir dans cette chambre d'ami.

Et après leur relation sexuelle, il était resté. Encore mieux, il lui faisait un câlin. Il se sentait en sécurité, après toutes ces années.

Le plus âgé se colla encore plus à lui et Harry rougit. Il sentait, au creux de ses lombaires, la queue de Severus en érection. Celui-ci, bien au courant de sa situation, se fit plus insistant dans ses caresses et accentua le frottement de son sexe contre la raie du survivant.

- Severus…

- Chuuut, laisse moi faire.

Sans plus de cérémonie, le potionniste continua à se masturber sur sa croupe. Une de ses mains qui jouait depuis quelques minutes avec ses tétons, provoquant chez Harry des frissons d'excitation, descendit vers son entrejambe où il y trouva son sexe bien dressé.

- Qu'est-ce que j'aime ta queue.

La voix de Severus n'était plus qu'un grognement sourd tandis qu'il s'activait rapidement sur le sexe de son amant. Harry n'était pas en reste puisque cette attention du matin couplée au fait qu'un homme se frottait à lui pour atteindre l'extase lui envoyaient des décharges de plaisir. Avec la soirée d'hier, il se sentait prêt à jouir à tout moment. Son sexe était gorgé de sang, ultra sensible à chaque caresse.

La main de Severus se déplaça soudainement jusqu'à ses bourses qu'il serra légèrement. Après deux/trois allers et retours bien appuyés, le professeur éjacula sur son dos dans un gémissement guttural. Les couilles comprimées d'Harry lui firent l'effet d'un déclencheur et tout en se cambrant, la preuve de sa jouissance s'étala sur le matelas.

Le professeur de potion lui relâcha les bourses et le serra fort contre lui. Le gryffondor l'entendit inspirer un grand coup.

- Harry, Harry, Harry. Je crois que je vais devoir me lever si je ne veux pas bander à nouveau…

Le jeune homme émit un rire sonore.

- Je me retournerai bien pour te faire un câlin mais j'ai le dos encore poisseux de ton sperme !

Il se leva tranquillement et, subitement, se rendit compte que c'était la première fois que Severus et lui se retrouvaient nus l'un devant l'autre. Enfin, ils avaient été nus l'un devant l'autre, mais jamais en même temps, en pleine lumière et de manière aussi décontractée.

Pour Severus, c'est comme si tout était normal. Il était allongé dans le lit et l'observait tranquillement se balader nu dans la pièce. Il rougit légèrement et se dépêcha d'entrer dans la salle de bain.

À sa sortie de la douche, il découvrit que son professeur s'était assis du bord du lit et il lui faisait désormais signe d'approcher. Il avait clairement le regard taquin. Harry lui découvrait un charme ravageur qui l'excitait au plus au point.

L'élève était debout tandis que son professeur se trouvait en contrebas, assis. La position était clairement étrange au vu du penchant de domination du grand sorcier. Severus lui caressa les fesses. C'était doux et voluptueux. Soudain, un doigt passa dans sa raie, titillant légèrement au passage son trou.

- As-tu mal ?

- Et bien je bande donc…

- Ce n'était pas ma question. Est-ce que tu as mal d'hier ?

- Non.

Hier avait été divin. Ce matin aussi. Harry espérait que le soir le serait tout autant. Le professeur reprit avec un demi-sourire.

- À genoux.

Le sexe d'Harry tressauta. Ça allait devenir douloureux mais certainement pas embarrassant. Il avait découvert qu'il aimait faire l'étalage, sans honte, de son plaisir à Snape. Quel plus grand honneur que de voir une bite se dresser au seul son de notre voix ! Severus était évidemment flatté. Une fois au sol, le potionniste observa la cicatrice sur le visage de son élève. Visiblement satisfait, il sourit. Si Severus était heureux, alors Harry l'était.

- Alors, tu vas m'expliquer pourquoi tu es venu hier dans la chambre d'ami pour te masturber ?

- Petite rectification : je suis allée dans la chambre d'ami dans le but de dormir et il se trouve que je m'y suis masturbé.

- En ayant apporté ton propre sextoy ?

- Oui, bon… Peut-être que j'avais prévu quelques folies.

Severus fit une pause. Il semblait réfléchir et cela mit le jeune homme mal à l'aise. Était-il énervé ?

- Et c'est ce que tu as également fait la nuit d'avant ?

Si Harry était en train de boire ou de manger, il se serait étouffé. Pardon ? Snape était au courant qu'il était venu dormir dans la chambre d'ami l'avant veille ? Et lui qui se croyait super discret.

- Je ne me suis pas masturbé la première fois. Je voulais juste être près de toi. Je n'arrivais pas à dormir.

Severus soupira. Son regard s'adoucît légèrement.

Je récapitule. Tu viens deux nuits d'affilée dans la chambre d'ami sans me prévenir, moi, ton maitre. L'une de ses nuits, tu ensorcelles un sextoy pour qu'il te prenne nu sur le lit. Encore une fois sans prévenir ton maître, moi, qui vit l'appartement d'à côté. Non seulement, tu ne me préviens pas mais en plus, tu omets de lancer un sort de silence faisant en sorte que je découvre que tu te masturbais tout ce temps sous mes yeux et mes oreilles. Quelle n'a pas été ma surprise en me rendant compte que non seulement, pris dans ta frénésie sexuelle, tu n'as pas lancé un sort de silence mais qu'en plus, la porte… n'était. pas. fermée. à. clés. rendant ton trou accessible à tous. les. pervers. de. l'école. »

Harry baissa les yeux. Il avait effectivement oublié que lors de la masturbation guidée, c'était Severus qui avait lancé les sorts de silence. Il se sentait honteux et stupide. Quant à la porte non fermée, il n'y avait pas pensé non plus mais il estimait que personne ne vivait en proximité immédiate avec sa chambre, mis à part Severus, et que si quelqu'un était passé dans le coin, il y avait peu de chance qu'il s'invite.

En plus, de là à taxer les élèves de Poudlard de pervers, le professeur y allait fort.

- Réponds à mes questions. Pourquoi es-tu venu te masturber ici ?

- J'étais excité et je savais que tu n'allais pas me baiser de sitôt donc j'ai pris mon mal en patience. Et comme pour la première fois, j'avais besoin de dormir près de toi.

- Pourquoi ne m'as tu pas prévenu ?

- J'avais peur que tu me rembarres et j'avais envie de me masturber. Je ne savais pas si tu serais partant.

Encore une fois, Severus soupira. Harry s'autorisa à relever la tête pour observer son amant. Sa mâchoire était contractée et son cerveau semblait en ébullition.

- Tout d'abord, jamais, je dis bien : jamais tu ne me dérangeras. Ensuite, je suis… et bien je suis toujours partant pour te voir, t'écouter et te toucher. Quel que soit ce que tu demandes de moi, tu l'auras. Je te l'ai dit, Harry, ton bonheur est le mien. Que tu imagines me déranger alors que mon corps et mon cœur se languissent de toi à longueur de journée, cela me blesse mais… je comprends. J'ai du faillir à te faire ressentir ma volonté de te faire mien mais surtout celle de me faire tien.

Harry fut soulagé. Effectivement, maintenant qu'il y pensait, il ne se souvenait plus exactement le cheminement de pensées qui l'avait mené à ne pas prévenir son amant du fait qu'il souhaitait s'établir dans la chambre d'ami et s'y masturber.

- Pardon Severus, pour la porte ouverte, le sort de silence, ne pas t'avoir prévenu. Je n'ai pas d'excuses.

- Ce n'est rien, Harry. Tu as aussi le droit d'avoir ton jardin secret je suppose. À vrai dire, j'ai su dès la première fois que tu étais dans la chambre d'ami. J'étais occupé et comme tu n'as pas cherché à me contacter, j'en ai conclu que tu avais tes petites raisons. Si j'avais su que tu étais en train de te faire enculer par un sextoy magique…. Oh Harry… Je serai venu en courant.

- Je ne me suis pas masturbé le premier jour… encore une fois !

Les deux amants échangèrent un regard complice. Au moins, cette histoire de masturbation était réglée. Lorsque le professeur reprit la parole, sa voix était rauque.

- Tu étais on ne peut plus excitant hier. Tu aurais vu ton trou, complètement dilaté, j'aurais pu y enfoncer ma main.

- Je t'y mets au défi !

- Oh vraiment ? Je ne suis pas sûre qu'un sort de silence suffira à étouffer tes gémissements de plaisir.

- Je saurai me retenir.

- Ton cerveau avait déjà du mal à comprendre qui j'étais hier. N'importe qui aurait pu ouvrir cette porte et te découvrir en chaleur, prêt à recevoir une bite en toi, te rends tu seulement compte.

- Mais c'est toi qui es venu, toi qui m'a possédé.

- Je t'interdis de t'offrir à qui que ce soit d'autres tant que notre relation continue. Tu es à moi;

Harry frissonna. Tout le long de leur échange, le plus âgé avait caressé lascivement le fessier de son élève tout en lui embrassant tantôt le cou, tantôt le torse ou les épaules.

La main de Snape se faufila derrière sa nuque pour l'attirer dans un baiser endiablé. Sa langue chaude joua avec la sienne, l'entraînant toujours plus loin dans l'extase. L'élève lui laissa volontiers mener la danse. C'était un baiser presque violent. Severus assouvissait son besoin de domination. Harry lui appartenait, point barre.

Lorsque le professeur le lâcha pour le laisser reprendre son souffle, Harry gémit. Le maître des potions baissa le regard pour tomber sur le penis gonflé de son élève. Harry chuchota.

- Et comment je suis censée faire avec mon érection toute la journée ?

Severus sourit et invoqua une petite boîte.

- Puisque tu en parles, que ton trou va bien et que je ne suis pas un monstre, que dis-tu d'un petit jeu ?


Et voilaaa pour ce chapitre 16, vous imaginez bien qu'à ce train là, les deux prochains chapitres seront remplis de lemon ! Bonne nuit ! Prochain chapitre, vendredi soir !

Titre du prochain chapitre : Le paradis et l'enfer sur terre