Résumé: Sirius Severus et Harry fuient en catastrophe à Forks, là où les attendes leur nouvelle maison, pas toute à fait restaurée, la faute au Directeur de Poudlard et ses sombres desseins concernant le "Sauveur". Protégés par le MACUSA et par la Meute de la Push, ils espèrent être enfin à l'abri, mais rien n'est moins sur

Couple: FANFICTION SLASH! Mais j'ai envie de vous laisser la surprise pour les couples^^

Rating: Le plus haut parce que oui je ne suis pas une tendre et on va, comme toujours aborder des thèmes qui sont pas toujours joyeux et aussi des passages citronnés donc vous voilà prévenu

Disclaimers: les oeuvres originales ne m'appartiennent pas, je ne fais que m'amuser avec les personnages et l'univers comme tant d'autre

amusez vous bien!

Star light

Chapitre 8 :

Lorsque Julia arriva pour la séance de son chat, le lendemain, elle le trouva dans sa chambre à peindre. Ou plutôt à répandre la peinture partout où c'était possible, en espérant que cela finisse sur la toile gigantesque qu'il avait installé devant sa fenêtre. Pour l'instant, c'était difficile de savoir ce qu'il peignait, puisqu'il n'avait fait que le fond. Et quel fond ! Un dégradé de noir et de bleu nuit envahissait l'espace à l'exception d'un point sur le côté droit. Le contraste attirait l'oeil, au point qu'on distinguait mal les formes noires qui semblaient danser autour.

La sorcière se fraya un chemin entre les bâches qu'Harry avait mis sur ses meubles pour les protéger- comme il avait bien fait !- et qui traînaient parfois par terre. Elle se connaissait suffisamment pour se savoir capable de glisser sur une flaque de peinture échouée quelque part et se vautrer. Elle parvint enfin jusqu'à son patient qui semblait transcendé par son art et respirait fortement.

« -Que dirais -tu de faire une pause ? Demanda-t-elle en guise de bonjour. »

Le jeune homme sursauta et lâcha son pinceau qui tomba en éclaboussant l'énième bâche, son pantalon et ses chaussures. Il soupira devant sa bêtise, et hocha la tête.

« -Et si on allait faire un tour ?

-Le jardin n'est pas très praticable...

-Peut être pas le jardin, mais la forêt ? »

A ces mots, elle sortit de sa poche une chaîne avec un pendentif en argent qui contenait une améthyste de la taille d'un œuf de poule.

« -Cadeau ! Les conjurateurs du MACUSA et du Ministère français se sont donnés beaucoup de mal, comme tu vois. Elle devrait supporter ta magie sans éclater comme les dernières. Tu n'auras qu'à la décharger sur les roches qui absorbent la magie du manoir à chaque fois que tu rentres et à toi la liberté !... »

D'une main tremblante, Harry effleura le pendentif. A croire qu'il avait peur de le voir disparaître.

« -Par contre... »

Harry grogna en entendant le début de sa phrase. Il y avait toujours un mais.

« -Si les sortilèges que tu lances sont trop puissants, elle pourrait ne pas le supporter sur le long terme et aura besoin d'être remplacé. Si tu vois la moindre altération, n'hésite pas à prévenir le MACUSA pour qu'il t'en fournisse une nouvelle. »

Le jeune homme haussa un sourcil en saisissant le pendentif

« -C'est... Tout ?

-Oui, c'est tout.»

Il passa l'améthyste autour de son cou avec un soupire de soulagement. Il allait enfin pourvoir sortir du jardin du manoir. Prendre son balais et voler, emmener Jacob avec lui... S'il voulait toujours lui parler... Est ce que ça valait le coup de sortir pour être encore tout seul ?

« -Mon chat ?... Ça tourne à combien dans ta tête, dis moi ?

-Je... Je voulais emmener Jacob faire un tour... en... En balais... Il me l'avait demandé... Mais...J'ai pas été... J'ai dit des choses qui... J'aurais pas dut...

-Dire ce que tu penses ?

-Oui, peut-être... Je ne sais pas...

-Certaines choses doivent être dites. Le tout est de le faire de la bonne manière. Ce dernier point n'est pas le plus facile à acquérir. Nos émotions prennent le dessus et guident nos paroles et nos pensées. Parfois les dépassent... Qu'est ce que tu as dit ?

-Je me suis érigé en parangon de vertu ! J'ai... utilisé la peur comme moyen de pression... Ce n'est... pas bien...

-Ça c'est comment tu penses avoir dit les choses... Répètes moi ce que tu as dis et pourquoi tu l'as dit... »

Julia lui avait pris doucement les mains et l'avait enjoint à s'asseoir sur le bord de son lit. Harry gardait la tête baissée, subjugué par les tâches de peintures sur ses chaussures. Il prit plusieurs inspirations avant de parvenir à reprendre la parole.

« -Mr Clearwater a dit... Que les sorciers en sacrifiaient d'autres pour le plus grand bien... A cause des clauses de non agressions entre la Fédération Magique et les Volturis...

-Je vois... »

Le plus grand bien. Une expression que Dumbledore ne cessait de répéter à longueur de temps. Il l'avait dit après chaque mort, chaque sacrifice, comme si cela excusait tout, justifiait tout. Il avait dit la même chose lorsqu'il l'avait fait interner à Sainte Mangouste après une de ses crises magiques. Que le Directeur avait induite... Cela aussi pour le plus grand bien... Vieux fou manipulateur.

« -J'ai parlé de l'holocauste, de la guerre et des morts. J'ai voulu … Je voulais qu'il comprenne ! … On est pas les méchants ! … Et on est pas des héros non plus !... Juste... Je me suis sentit comme le vieux !...

-Nous faisons tous de notre mieux Harry. Tu ne peux pas t'en vouloir pour ce que tu as dis. Chacun est responsable de ses mots, c'est vrai, mais ne prends pas la responsabilité des siens. Mr Clearwater a aussi sa part de responsabilité. Tu comprends ? Tu ne peux pas te remettre en question tout le temps... »

Harry hocha doucement la tête pour montrer qu'il comprenait ou qu'il essayait de comprendre. Il ne parvenait pas à se défaire de l'impression d'avoir fait ce qu'il avait tant reproché à Dumbledore.

« -Quant à savoir si tu es comme le « vieux », je ne penses pas que tu doives t'en inquiéter. Tu es le mieux placer pour savoir ce que ça fait d'être utilisé, manipulé, éduqué pour tuer, puis sacrifié... Tu ne feras jamais subir cela à quelqu'un d'autre. J'en suis intimement convaincue. »

¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶

Finalement, ils restèrent à discuter dans la chambre jusqu'à la fin de leur séance. Après quoi Julia repartit par la cheminée, comme d'habitude. Une fois seul, Harry tergiversa encore quelques secondes avant de se lever, d'enfiler des vêtements chauds, ses lunettes de quidditch et d'attraper son éclair du feu. Tout penaud, il se dirigea vers le laboratoire où ses parrains travaillaient. Ou plutôt Severus travaillait et Sirius le regardaient faire, en l'aidant de temps en temps et en le bécotant, souvent. Le potionniste avait été engagé par le Wyatt's Hospital, comme maître des potions. Parce qu'il était habitué à travailler de chez lui, on lui envoyait la liste des potions à effectuer sur un parchemin enchanté, et il envoyait ses décoctions par cheminette via le MACUSA, pour leur protection.

Harry toqua doucement à la porte avant de passer la tête dans l'entrebâillement.

« -Je vais faire un tour... En balais... je pensais aller voir Jacob...

-Bien sûr Poussin, amusez vous bien.

-La prochaine sortie est pour moi, hein ? On ira courir entre animagus ? Promis ?!

-Oui, promis Siri. »

Son parrain était tout sourire, presque plus excité que lui à l'idée de sortir jouer. Un vrai gosse. Harry lui rendit tant bien que mal son sourire et quitta le manoir.

Une fois au milieu de l'allée, il se lança un sortilège de désillusion qui le fit frissonner. Merlin, comme il détestait cette sensation ! Une fois sûr de ne pas être vu par un Moldu de passage, il décolla en frappant le sol. Il fila au plus haut, jusqu'à dépasser le brouillard qui poissait le sol de Forks et empêchait une bonne visibilité. Lorsqu'il vit la paysage environnant, emplis d'arbre de valons et de montagnes, la chape de plomb qui lui écrasait la poitrine lui laissa enfin un peu de répit. Le vent lui fouettait le visage, faisait voleter les cheveux qui sortait de son bonnet, tout en lui apportant une odeur de terre humide, de mousse et de sous bois qui le fit se sentir comme à la maison. Comme à Poudlard. Il en eut les larmes aux yeux. Il respira encore quelques grandes bouffées d'air, avant de lancer un nouveau sortilège pour se rendre à la Push.

Une lumière, pareille à une petite luciole, se matérialisa devant lui et fila à toute allure. Il la suivit avec vélocité et fut devant la maison de ses « cousins » assez rapidement. Il planât un peu au dessus de la maison aux lambris rouge, avant de finalement se poser. Il se désillusionna devant la porte, son balais à la main et toqua timidement, au point que Jacob ne dût qu'à ses sens de loups de l'entendre et d'aller répondre sous le regard interloqué de son père, qui était concentré sur un match de base-ball.

En voyant le sorcier sur le pas de sa porte, Jacob écarquilla les yeux au point de le faire ressembler à un hibou.

« -Heu... Bonjour.., le salua Evan en dansant d'un pied sur l'autre. »

Le son de sa voix sortit le Quileute de sa torpeur et son visage s'illumina d'une immense sourire.

« -Evan ?! Tu as enfin le droit de sortir ?! S'exclama-t-il.

-Et ma première visite est pour toi »

Evan eut un rire gêné et le rouge au joue, même si avec le vent qui lui avait fouetté le visage, c'était difficile de se rendre compte. Billy arriva sur ces entres faits, délaissant son programme télé, très heureux d'accueillir son « arrière petit cousin » dans sa maison.

« -Bonjour Evan ! Comment es tu venus ? »

Le susnommé ne répondit pas tout de suite. Pour le coup, il ne s'attendait pas à un tel accueil. A croire que la réunion n'avait jamais eu lieu ! Il brandit maladroitement son balais.

« -En volant...

-Pour de vrai ?! S'écria Jacob avec enchantement.

-Et bien je t'avais promis de t'emmener faire un tour, alors...

-C'est encore mieux que le base-ball ! Renchérit Billy. Je veux vous voir sur un balais ! »

Evan leur sourit et se recula pour les laisser sortir Il n'intervint que pour dire à Jacob de bien se couvrir. Tout change-forme qu'il soit, il ne faisait pas chaud dans les hauteurs, surtout quand on volait à plusieurs dizaines de kilomètres heures. Il dupliqua ses lunettes pour donner le double à Jacob. Ainsi il pourrait profiter pleinement de leur balade, en gardant les yeux ouverts.

« -On dirait des lunettes d'aviateur ! Je vais avoir un super look ! »

Evan rit de son enthousiasme.

« -Vous ne pourrez pas nous voir longtemps Billy. Je vais devoir nous rendre invisible...

-Bien sûr, je comprends. Me ferais tu une toute petite démonstration avant ? »

Evan hocha doucement la tête et se positionna lestement sur son balais avant de taper du pied et de décoller de quelques mètres et de faire deux fois le tour de la maison. Devant l'incroyable spectacle qu'il donnait, les yeux des deux Quileutes brillaient comme ceux des enfants le jour de Noël.

« -La magie est une chose merveilleuse, s'extasia le patriarche lorsqu'il fut redescendu.

-Je vais nous jeter le sort. Ce n'est pas douloureux, mais c'est désagréable. C'est froid et un peu visqueux sur le moment, Comme si on te cassais un œuf sur la tête.

-Je te fais confiance. »

Ces quatre petits mots, le jeune indien les prononça avec un air emprunt de solennité, qui en disait long. Il ne lui faisait pas confiance uniquement pour le sortilège, mais pour tout le reste. Ainsi Harry sut que Jacob ne changerait pas d'attitude, ni ne le laisserait de côté. Au contraire ! Le peu qu'il avait appris de leur passé, n'avait fais que renforcer ses certitudes.

Lorsque Evan posa sa main sur le sommet de son crâne, il sentit son implication avec d'autant plus de force. Comment ne l'avait-il pas remarqué en arrivant ? Ce n'était plus un jeune loup qu'il avait devant lui, c'était l'Alpha. Une preuve de plus, s'il était besoin d'en fournir une supplémentaire, du soutient de la Meute et de leur nouvelle famille.

¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶

Albus balança, plus qu'il ne jeta, les documents qu'il était en train de lire sur son bureau. Il y mit tant de force, qu'une bonne partie se répandit sur le sol. Excédé, il émit un grognement de frustration en frappant du point. Le bruit réveilla Fumseck, son phoenix, qui se mit à chanter de contrariété devant ce peu de considération.

« -Silence la volaille ! J'ai besoin de réfléchir ! »

Le Ministère français avait refusé toutes ses demandes d'extraditions, lui avait refusé le droit de pénétré sur leur territoire, de même qu'à tout ceux qui travailleraient pour lui, sous peine de poursuites. Une plainte avait déjà état déposé à son encontre, par le Département de Justice Magique Français pour tentative d'enlèvement, et abus de pouvoir sur personne mineur dont il avait la charge.

Tous des idiots ! Ne comprenaient-ils pas la précarité de la situation ? Etait-il le seul à voir le danger que représentait Harry Potter !? Le garçon était instable ! Lui seul avait les capacités et les ressources nécessaire à sa garde ! Lui seul savait ce qu'il convenait de faire ! Il connaissait la volonté de ses parents et les siennes lorsqu'il était encore sain d'esprit. Il saurait administrer ses biens comme il se devait ! Pour le plus grand bien ! Mais pour cela, il fallait le laisser œuvrer !

Viendrait-il le voir en pleurant lorsqu'il sera devenu un obscurial ? Car ce n'était qu'une question de temps ! Il en avait déjà montré les premiers signes ! Combien devait-il y avoir de mort pour qu'ils entendent raison ? Le secret magique devait-il être menacé ? Il avait de l'expérience en la matière ! Son neveu avait été un obscurial ! Quel gâchis cela avait été...

Il avait fait de son mieux, mais comme il avait souhaité faire plus ! A défaut, il avait fait en sorte de se racheter... Il avait vaincu Gellert, mené le camps de la Lumière à la victoire contre Voldemort. Qu'importe que tout lui coûte, plus que l'on ne pouvait imaginer ! Il avait été exigeant avec les autres, et bien plus envers lui même. Il avait plongé les mains dans la crasse, tout en gardant la tête pleine de son objectif. Il avait fait abstraction des pertes, certes cruelles, mais nécessaire.

Il avait laissé la petite Granger et le dernier fils Weasley être capturés, torturés et tués par Voldemort lui-même. Avait laissé Sirius Black mourir, les époux Malfoy et Severus, ses précieux espions, de même. Mais à quoi bon s'appesantir sur les divers sacrifices ? Cela n'aurait fait que l'affaiblir. Il se devait de tenir bon, garder l'élu en vie, l'entraînant sans relâche, nourrissant sa haine et son envie de vengeance pour cela.

Il avait tenu bon ! Mais comment aurait-il pu se douter que ce jeune garçon qui l'idôlatrait, soit si mortellement dangereux ? Et alors qu'il s'apprêtait à l'empêcher de nuire, on lui barrait la route ?!

Avaient ils tous oublié son esprit visionnaire ? Sa sagacité ? Et sa puissance magique ? INGRATS !

Mais il n'abandonnerait pas ! Qu'importe les risques ! Il retrouverai ce gamin ! Il avait presque réussit à Menton...

A ce propos, il allait devoir faire des recherches sur cette Isabelle de Beaumont, la propriétaire de la villa aux Libellules, où Harry avait séjourné. C'était une sorcière à n'en pas douter. La maison était bien trop protégée, mais que pas suffisamment au vue de la puissance d'Harry.

Beaumont était un nom connu en France, presque autant que celui des De Lacours et des Saint Clair. Pourtant, la seule Isabelle de Beaumont encore en vie, n'avait que 5 ans...

Il lui fallait quelqu'un pour mener à bien ses investigations. Pourquoi pas l'arrière petit fils de Nicolas Flamel ? Ses découvertes seraient à même de le divertir, le temps qu'Harry fasse une nouvelle crise magique et ne lui livre sa position. Car ce n'était qu'une question de temps...

¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶

Hello !

Désolée pour l'attente, vous savez ce que c'est entre la reprise et les week end plus occupés que les semaines^^ J'espère que votre lecture vous a plus, on en apprend un peu plus a chaque chapitre ou en tout cas j'essaye pour ne pas trop alourdir le récit, comme j'en ai lu souvent, genre tiens on vient de se rencontrer et si je vous racontais toute ma vie?^^

Des théories pour la suite ?

N'hésitez pas à me faire des retours

A tres vite

Angel