Chapitre 8
Tu pensais avoir mal compris ce que ton ami venait de dire mais tu n'oses pas lui demander de répéter. Tu le regardes les yeux écarquillés, tu sens le chaud monté sur ton visage. Le beau jeune homme commence à se pencher vers ton visage pour s'arrêter à quelques millimètres de tes lèvres. Ton souffle se fait cours.
- Tu sais j'ai bien réfléchis aux trois « À » que tu me disais la dernière fois quand on était de corvée et .. Pour toi je pense qu'évidemment il y a beaucoup d'affection mais il y aussi de l'attirance.
Bokuto avait dit ça dans un murmure à quelques centimètres à peine de tes lèvres et à la fin de sa phrase ses yeux étaient descendus pour regarder ta poitrine, puis le reste de ton corps pour revenir se plonger dans tes yeux.
Ta tête tournée, tu avais l'impression de ne plus être maître de ton cerveau. Tu étais déboussolée par ses mots et par son regard. Tu avais décidé de ne plus réfléchir. Tu attrapes ton ami par le col de son sweet et l'attire à toi pour que vos lèvres se rejoignent.
Ton ami est surpris de ce geste mais ne tarde pas à vouloir approfondir le baiser. Ses mains se posent sur tes genoux et remontent doucement sur tes cuisses. Vos langues se mêlent. Tu essayes tant bien que mal de respirer mais l'excitation rend la chose compliqué. Lui ne lâche pas ta langue. Ses mains viennent se glisser sous tes fesses et il te soulève pour te mettre sur ses jambes. Tu sens son érection sous son jogging.
Tu retires ta bouche de la sienne.
- Attend .. Attend .. Je n'arrives plus à respirer .. Dis tu haletante.
- Je suis désolé mais je ne peux pas te laisser respirer trop longtemps. Dit-il à quelques centimètres de tes lèvres.
Il reprend votre baiser langoureux, puis ayant toujours ses mains sous tes fesses, se lève, tu croise tes jambes derrière son dos puis il marche en direction de la salle de bain. Sur le chemin, tu passes tes mains sous son sweat pour toucher et sentir son corps musclé. Tes mains remontent lentement et tu lui enlèves ce tissu devenu gênant.
Vous arrivez dans la salle de bain. Tu décroche tes jambes de son buste et il te pose à terre. Vous lâchez votre baiser pour pouvoir respirer. Tu te dirige vers la douche pour allumer l'eau chaude. Tu sens le corps de ton presque amant se coller à ton dos. Il était complètement nu, tu sens tout, son torse musclé, sa verge tendue contre tes fesses. Tu vois ses mains passer sur ton bas ventre pour descendre ton bas de pyjama. Pendant se temps sa bouche s'occupait de ton cou. Il faisait des bisous, le parcourait avec sa langue, le suçoter. Cela te tire un frisson et tu fermes les yeux pour pouvoir mieux ressentir toutes ses sensations.
- Je vois que je te fais autant d'effets que ce que tu m'en fais. Susurra t-il à ton oreille.
- Dis le que tu as envie de moi .. Continue t-il.
- J'ai .. J'ai envie de toi .. Dis tu dans un souffle.
Tu colle tes fesses encore habillé de ta culotte à sa verge et entame un léger frottement pour confirmer ta réponse. Il pose ses mains sur tes hanches pour accompagner tes légers mouvements.
- Qu'est-ce que .. c'est .. sexy caa .. qu'est-ce que .. ha .. ça m'excite .. Dit Bokuto en haletant.
Il recolle son corps à ton dos et ses mains remontent sous ton haut de pyjama pour pouvoir l'enlever également.
Tu étais à présent simplement habillé d'une culotte. Tu te retournes pour pouvoir reprendre ton baisé langoureux avec le jeune homme musclé. Il attrape ton visage avec ses mains puis avec son corps il te pousse contre le mur de la douche. L'eau commence à ruisseler sur vos corps chauds. Tu décides de lui caresser les flancs doucement car il est sensible. Sous tes mains, tu sens sa peau réagir.
Tes mains se baladent sur son torse nu et mouillé. Tu ne vois pas mais cela t'excite beaucoup de l'imaginer et de le sentir. Tes mains descendent lentement vers son penis. Tu décides d'attraper sa verge avec ta main pour commencer des va-et-viens lents. Il gémit dans ta bouche et cela te rend folle.
Sa bouche te lâche. Tu essayes de reprendre ton souffle tant bien que mal. Avec l'une de ses mains il fait pareil que toi. Elle descend lentement le long de ton ventre, jusqu'à atteindre ton clitoris. Il lèche ton cou jusqu'à ta clavicule. Doucement. Des deux cotés. Puis il descend sur ta poitrine. Il commence à suçoter et à lécher tes tétons. En même temps qu'il faisait ça, il insère deux doigts dans ta vulve. Tu ne peux pas retenir un gémissement.
- Ha ..
- Il commence à faire des va-et-vient avec ses doigts.
- Haa ..
- Qu'est-ce que .. j'ai envie .. de toi. Dit-il
- Moi .. aussi. Dis tu tant bien que mal.
Tu décides d'accélérer légèrement ta branlette. Son souffle se fait court tu l'entends mais il veut quand même reprendre votre échange langoureux. Tu ralentis tes va-et-viens, puis tu accélère. Il accélère lui aussi son va-et-viens dans ta vulve. Il lâche ta bouche pour pouvoir respirer.
- Attends .. attends .. ha .. je .. je .. vais le faire .. Dit-il.
- P .. Pourquoi ? Dis tu dans un souffle de désir.
- Gémit mon nom s'il te plaît .. Pendant que je me branle ..
Tu lâches sa verge pour qu'il puisse la récupérer. Tu commences à fermer les yeux et à gémir son nom. Ses va-et-viens s'arrêtent dans ta vulve. Tu ouvres les yeux pour pouvoir regarder ton partenaire sexuel. Il avait arrêté de se branler, sa verge n'est même plus dressée. Il regarde ton ventre plein d'hématomes, les yeux emplis de tristesse.
- Oh non non non ! Kotaro ? Kotaro, regarde moi ! Dis tu en ayant mis tes mains sur ses joues pour le forcer à te regarder.
- J'arrive pas à croire que tu es endurée ça seule et que je n'ai rien vu .. Dit-il à la limite de pleurer.
- Mais on était bien là. C'est fini tout ça. Dis tu d'un ton rassurant. Il ne te regardait toujours pas.
- Désolé je pense que c'est l'alcool et ces hématomes .. Ça m'a sorti du truc désolé ..
- Non mais c'est pas grave. Regarde moi s'il te plaît.
- Laisse-moi seul s'il te plaît.
Le visage abattu de ton ami te fendait le cœur. Tu lui lâches les joues, il se dégage de tes mains sans te regarder. Tu sors de la douche la tête basse. Tu prends une serviette pour te sécher. Tu jettes un coup d'œil à ton ami par-dessus ton épaule. Il était appuyé avec sa main contre le mur devant la barre de douche, la tête baissée, le regard dans le vide.
- Tu as une serviette sur le chauffe-serviette si tu veux. Dis-tu.
- Merci .. Dit-il d'un ton morne.
- Tu récupères tes habits et te rhabille. Tu sors de la pièce.
Tu étais légèrement irrité par ta frustration sexuelle et en même temps triste d'avoir vu ton ami dans cet état. Tu vas t'asseoir sur le canapé, les jambes croisées devant toi. Tu t'enfonces dans ton canapé et appuie ta tête sur le dossier. Tu réfléchis à ce qu'il venait de se passer et à l'expression qu'avait eu Bokuto face à tes bleus. Tout ce bousculé. Est-ce que tu avais fait une erreur ? Pourtant c'était tellement bien. Cette idée te fait rougir. Tu ne lui avais jamais avoué tes sentiments, pourtant tu avais succombé en quelques instants.
Tu entends l'eau de la douche qui s'arrête ce qui te sors de tes pensées. Tu es stressée. Quand il sort, qu'est-ce que vous allez vous dire ? Que va t-il se passer ? Tu as l'impression que le temps est au ralentit. Ton cœur bat la chamade. Tu essayes de te calmer. Les minutes paraissent des heures. Tu vois la poignée de la porte se baisser, la porte s'ouvre. Ton beau gosse avait enroulé la serviette autour de sa taille, son corps ruisselait encore de gouttelettes. Il avait trouvé une petite serviette qu'il avait mise sur ses épaules. Cette vision te fait déglutir d'envie. Le regard de ton ami lui était dur et froid et il te fixe.
- Tu sais, je réfléchissais et .. pourquoi quand tu t'es faite tabassée, tu as appelé Akaashi et pas moi ? Dit ton ami sur un ton glacial.
- Pourquoi tu me parles sur ce ton ?
- Ne change pas de sujet. Dit il sur un ton sec.
- Tu n'es pas en train de me faire une crise de jalousie là quand même ?
- RÉPONDS !
- Wow wow ! Tu te calmes déjà. Dis tu en le regardant de travers.
L'ambiance avait complètement changée.
- Ne me regarde pas comme ça et réponds moi !
- Toi apprends à me regarder autrement déjà si tu veux qu'on parle ! Si je l'ai appelé c'est parce que je ne voulais que personnes d'autres me voient comme ça. Satisfait ?
- Je pense que tu mens et que c'est parce que tu l'aimes encore surtout !
- Tu es sérieux la ? Tu me fais vraiment une crise de jalousie ?
- Non ce n'est pas de la jalousie. Tu ne m'intéresse pas.
- Ces mots t'avaient pincé le cœur.
- Pourtant tout à l'heure j'avais l'air de bien t'intéresser. Tu cherches quoi là exactement ? À me faire mal ? Il faut que je te prouve quelque chose ?
- Tu aimes Akaashi et je le sais, depuis qu'on est petit c'est comme ça. J'ai cru que tu avais des sentiments pour moi, je pensais avoir vu des signes mais je me suis apparemment trompé.
- Non je ne l'aime pas et tu es vraiment culotté de me faire une crise de jalousie maintenant alors que tu es le premier à me demander de faire le premier pas entre toi et Yukie ! Tu ne crois pas que ta jalousie est carrément mal placée ?
- Je ne vois où est le problème dans ma demande ! T'as cru que j'étais ton fils ou quoi ? Tu me fais vraiment la morale ? Moi au moins si je t'ai demandé de faire ça c'est que je suis sur de moi.
- Pourtant dans la salle de bain tu avais l'air très content d'être avec moi !
- Pourtant je pensais à elle.
Ces mots te font monter les larmes aux yeux. Tu étais bouche-bée en entendant ses mots. Tu sens un mélange de rage et de tristesse se mêler en toi. Tu as envie de le voir dégager de chez toi mais les mots ne sortent pas.
- Je n'ai pas besoin de toi. Dis tu.
- Je te préviens. Si tu veux me voir vriller, continue comme ça.
- Tu me menace maintenant ? Va dans la douche de Yukie la prochaine fois ! Dis tu le regarde noir.
Il ne répond pas et retourne dans la douche se sécher. Tu te lèves de ton canapé avec la mâchoire serrée. Tu te diriges vers ta chambre.
- DEMAIN MATIN TU AS INTÉRÊT À AVOIR DÉGAGÉE LE PLANCHER SINON C'EST MOI QUI TE FOUT DEHORS ! Dis tu dans un dernier accès de rage avant de claquer violemment la porte de ta chambre.
Tu te mets sur ton lit, les sanglots te secouent le ventre. Tu n'arrives pas à te calmer. C'était quoi ce putain de changement d'humeur soudain. La nuit allait être courte et tu le savais.
