TW : chapitre nsfw quasiment tout du long X,D Ce n'est pas de pwp, mais quand le q s'arrête, c'est pour que les persos puissent parler de q...
Diri-chan : Aha, c'est pour ca que j'aime bien les chapitres courts dans les fic : C'est pour pouvoir en lire plusieurs d'un coup si j'ai le temps, ou juste un sans le sentir frustré si c'est pas le cas !
Tu ne t'es pas du tout trompée sur le "choix" autodestructeur de Drago : Il accepte en effet son sort sans broncher quand c'est un ordre du paternel... Mais parfois, quand il a des raisons de se défendre, il préfère la fuite que l'attaque (sauf aux échecs, maintenant que j'y pense...)
Guest : Que d'éloquence en un seul mot XD
Melynee : Tu m'as complètement percée à jour avec cette histoire de Bigmac X,D Suis-je si prévisible ?
Pour la légimancie, le père de Drago ne lui a pas spécifiquement interdit la légimancie, mais il lui a interdit de se défendre, ce qui revient un peu au même. + une troisième raison mystérieuse ~~
Il avait l'impression que la bouche de Potter était capable d'enlever la souillure. Partout où sa langue se posait, la bouche de Drago était purifiée, rafraîchie, et quand elle s'en allait, elle laissait une brulure enivrante. Il glissa sa main dans les cheveux bruns emmêlés pour approfondir encore le baiser, et sentit de nouveau le sang pulser douloureusement dans son sexe.
Il repoussa Potter contre la tête de lit et descendit lui embrasser le cou, les clavicules, les pectoraux, les abdominaux, la pyramide inversée des hanches qui était quasiment aussi étroite chez Potter que chez lui…
« Malfoy, c'est vraiment pas une bonne idée… » gémit Potter sans pour autant faire un geste pour l'arrêter.
Drago tira sur l'élastique du jogging pour faire apparaitre le sexe gonflé et rouge. Il observa le membre dressé quelques secondes.
Si : Il s'agissait d'une excellente idée. Drago avait besoin de se sentir désiré par quelqu'un qui ne le salirait pas de ses pensées et de ses gestes, et Potter était la personne idéale pour cela. Potter avait besoin de relâcher la pression et d'oublier un peu tous ses problèmes, et Drago était le corps parfait pour ça.
Il ne répondit pas et tira de nouveau sur le pantalon moldu. Potter souleva les fesses et l'aida à ôter l'encombrant vêtement.
Drago caressa doucement le pubis de Potter, en le fixant dans les yeux. Si vraiment Potter le rejetait encore, alors… Alors il n'en savait rien. Il arrêterait bien sûr. Mais est-ce qu'il éclaterait en pleurs sous le rejet ? Est-ce qu'il s'énerverait et se vexerait à nouveau ? Est-ce qu'il réclamerait pitoyablement comme la petite créature dépravée qu'il était ?
Potter ne le repoussa pas. Il lui rendit un regard fiévreux et respira avec lourdeur… Ses yeux se baissèrent une seconde sur la bouche de Drago, et ils s'embrassèrent à nouveau, aimantés l'un à l'autre.
Drago empoigna franchement le sexe de Potter et fit coulisser sa main en serrant. Il sentit Potter gémir dans sa bouche, et après lui avoir aspiré une dernière fois la lèvre inférieure presque avec violence, il descendit entre les cuisses de Potter pour l'avaler.
Sa mâchoire craqua. La douleur lui fit monter quelques larmes aux yeux, mais sa bouche s'était déjà refermée sur le gland humide et il n'émit donc aucun cri.
Il fit tournoyer sa langue, il suça ardemment. Le goût lui avait presque manqué. Il avait oublié les aspérités de son sexe, la solidité du frein, la profondeur du sillon entre la couronne et le corps pulsant du pénis, sa douce température…
Le corps de Potter pouvait le soigner, le purifier. La première fois, ça avait pris des jours et des jours pour transformer l'objet sexuel qu'il était devenu en homme plein de désir. Cette fois, ça ne prit que quelques minutes. Quelques minutes délicieuses pendant lesquelles il se sentit enfin à sa place.
Il sentit le doigt de Potter sur son front et entendit sa voix : « Malfoy… » Bon Sang, ça aussi ça lui avait manqué. Il suça plus fort encore.
« Malfoy, arrête, s'il te plait… »
Il se figea. Il eut sa réponse : Il avait envie de pleurer.
Il rendit au membre adoré sa liberté, puis se recoucha en tournant le dos à celui qui l'avait éconduit.
« Malfoy, tu saignes… »
Potter voulut lui toucher la joue, mais Drago le repoussa.
« Tu vas salir l'oreiller. »
Drago se redressa pour vérifier, et s'aperçut, en effet, que la taie d'oreiller était ponctuée de petites mouchetures rouges. Ses dents avaient saigné. Les dents à l'extérieur de sa bouche, celles qui lui donnaient une apparence inhumaine : Il reconnaissait le motif.
« Viens-là.
– Ne t'inquiète pas, Potter, répondit Drago en se recouchant, je la ferai tremper demain.
– Viens-là tout de suite, Malfoy, répéta Potter avec un sourire dans la voix. Je bande comme un cerf et je m'en sortirai pas tout seul ! »
Drago hésita un moment en se mordillant les lèvres, puis jeta un coup d'œil par-dessus son épaule.
Potter le fixait avec un rictus mi moqueur, mi gêné. Il était allongé dans la position inconfortable dans laquelle Drago l'avait abandonné, avec le cou tordu, le haut du crâne reposant contre la tête de lit et le corps affalé dans des oreillers puis forçaient une cambrure érotique. Sa peau était brillante de transpiration, ses lèvres étaient rouges et gonflées, de légères traces de morsures et de suçons parcouraient sa gorge et son torse, et sa verge, toujours aussi turgescente, venait avec une légèreté trompeuse, frapper son nombril au rythme de sa respiration.
Drago avala sa salive.
« Et bien il fallait me laisser faire » prétendit-il sur un ton de reproche.
Potter éclata de rire.
« Malfoy, crois-moi, je souffre autant que toi de la situation. Excuse-moi de te trouver beaucoup plus désirable quand tu n'es pas en train de te vider de son sang en pleurant. »
Drago se recoucha, vexé.
« Ce que t'es cruel… » marmonna Potter en remuant légèrement…
Drago entendit quelques bruits dans son dos. Il se demanda si Potter était en train de se masturber et se sentit rougir à cette pensée. Il y a une éternité de cela, c'était lui qui avait été forcé de le faire. Drago n'avait vu que l'humiliation, mais à présent, il réalisait que cette vision pouvait être aussi excitante qu'un réel rapport sexuel.
Discrètement, il jeta un nouveau coup d'œil par-dessus son épaule…
Potter, la nuque toujours tordue, soufflait sur son sexe, comme s'il agissait d'une bougie à éteindre. Il ne put s'empêcher de ricaner méchamment.
« Laisse-moi faire », râla-t-il en se retournant enfin franchement et en venant se coller à lui. Il empoigna à nouveau le sexe abandonné et le caressa doucement. « A moins que tu trouves ma main trop abimée pour ça ? »
Potter ferma les yeux et sourit.
« Non, celle-là, ça va. »
Drago crispa involontairement le poing quelques secondes, mais ce mouvement ne sembla pas blesser Potter qui se tendit en arrière en gémissant de contentement.
Il ne voulait que son bien. C'était frustrant et vexant, mais ça partait d'une bonne intention. Drago ne pouvait pas réellement lui en vouloir…
Il lui en voulait tout de même et se pencha à l'oreille de Potter pour murmurer, sans cesser ses caresses : « Est-ce que tu me trouves suffisamment désirable, à présent… »
Potter rit à nouveau en se mordant les lèvres, puis souleva ses paupières et fixa Drago avec des yeux brillants et rieurs.
« Je te trouve extraordinairement désirable… »
Le poing de Drago s'immobilisa un moment, puis il reprit son mouvement en cachant son visage dans le cou de Potter. Il s'était senti rougir, et c'était un comble, étant donné qu'il était celui vêtu de pied en cape avec l'autre, complètement nu à sa portée.
« Je te trouve désirable quand tu te caches comme ça, et quand tu m'embrasses, et quand tu…
– C'est bon, Potter, tu peux te taire, maintenant.
– Et quand tu gémis, quand tu laisses dépasser un tout petit bout de langue entre tes dents et que tu me donnes envie de le croquer, moi aussi… »
Potter fit lentement pivoter son corps jusqu'à faire face à Drago, puis jusqu'à le surplomber. Drago cacha son visage avec son avant-bras gauche, mais ne cessa pas une seconde son mouvement de la main droite.
« Je te trouve hyper désirable quand tu portes du blanc, et quand tu portes du noir, et même quand tu portes du gris, mais surtout quand tu es complètement nu, parce que ton corps me rend dingue, Malfoy… J'adore la couleur de ta peau, j'adore tes épaules et tes poignets, et ta façon de bouger et ta façon de me toucher, et… »
Les mots de Potter étaient plus excitants que tout ce qu'il avait entendu jusque-là, et sa façon de les prononcer à voix basse et rauque contre son oreille fit se tendre son sexe comme s'il avait été embrassé. Drago gémit et voulut se mordre le bras pour s'imposer le silence.
Potter repoussa brutalement son bras au-dessus de sa tête et le maintint en place en le caressant tendrement.
« Je t'ai dit que j'aimais t'entendre gémir, et je ne te laisserais pas étouffer les sons, Malfoy. Je veux t'entendre gémir et murmurer mon nom, et quand tu iras mieux, je te ferais carrément crier mon nom et… »
Et Drago lui donna ce que Potter voulait. Il gémit, il geint, il murmura son nom et l'embrassa, et le mordilla et le caressa plus fort, et fit tout ce que Potter lui chuchotait à l'oreille, et même une fois que celui-ci se fut déversé sur son ventre, il continua ses caresses en sentant profondément que c'était de cela qu'il avait eu besoin : De cette façon qu'avait Potter de lui faire perdre tous ses moyens et oublier qui il était, où il se trouvait, et tout le reste.
Potter jouit deux fois, et quand ils furent tous les deux épuisés, il aida Drago à s'extirper du haut ample qu'il avait revêtu, et qui était devenu aussi répugnant que possible.
« Et ne remets jamais ce truc, maugréa Potter tandis que Drago levait les bras pour faire passer les manches. Je sais pas où tu l'as dégoté, mais il est affreux.
– Il était dans ta penderie, pourtant.
– Commande-moi des t-shirt Capenoir, tu pourras me les emprunter ! »
Drago se retrouva torse nu, et Potter s'installa confortablement, la tête sur sa poitrine plate, où il inspira profondément.
Quelques minutes passèrent dans le silence, tandis qu'ils attendaient tous deux que leurs cœurs se calment, puis Potter souffla :
« Alors comme ça, ton petit kink à toi, c'est les louanges… C'est bon à savoir…
– Pardon ? » Drago était occupé à recoiffer des doigts les cheveux emmêlés de Potter. Il stoppa son mouvement.
« Tu aimes qu'on te complimente pendant l'acte, explicita Potter. Crois-moi je ne vais pas oublier. »
Drago haussa les épaules : « Tout le monde aime recevoir des compliments…
– Certains plus que d'autres… »
Drago ne répondit pas et reprit ses caresses sur les cheveux bruns. Après le sexe, ils étaient toujours dans un désordre indescriptible, légèrement humides, avec une odeur salée qui rappelait celle de la mer…
« Malfoy, je suis désolé de t'avoir insulté cette fois-là, et toutes les autres… T'as vraiment rien de sale, t'es magnifique… T'es génial. »
Drago fronça les sourcils… Il lui fallut un moment pour se rappeler leur conversation de la veille, à propos de la fois où Potter l'avait traité de petite chose sale. Il gloussa.
« Tu penses encore à ça ? s'étonna-t-il. Je t'ai dit que ça avait été drôle, pourtant…
– Je trouve pas ça drôle. » marmonna Potter.
Drago éclata de rire. Pour le coup, il se fichait bien de ménager la fierté du Survivant.
« Oh si, ça l'était ! Je n'avais jamais réalisé jusque là que le sexe pouvait être source d'amusement. Je crois que c'était la première fois où ça m'a donné envie de recommencer. »
Potter se redressa légèrement et l'observa avec attention.
« Tu te fiches vraiment du fait que je t'ai insulté ?
– J'ai connu pire niveau insultes… » Les sourcils de Potter se tordirent dans une expression blessée, et Drago lui caressa doucement la joue. « Cette fois-là, c'était vraiment drôle. Déstabilisant. Pas inintéressant du tout.
– Cette fois-là, okay, je rigolais, j'étais pas sérieux, mais… Putain, toutes les autres fois, j'ai vraiment été horrible avec toi…
– Toutes les autres fois ? » Drago fouilla sa mémoire… Lui l'avait insulté si souvent que les occurrences se perdaient dans sa mémoire… Une fois, Potter le lui avait ordonné… Plusieurs fois, c'était sorti malgré lui, quand son angoisse de la séparation l'avait submergé… Encore plus souvent, il l'avait traité de crétin ou d'abruti à chaque fois que Potter avait agi avec inconscience… Ou à chaque fois qu'il avait volontairement agi comme un guignol, pour le faire rire.
« Il n'y a eu qu'une seule fois… avança-t-il, peu sûr de lui…
– Il n'y a eu qu'une seule fois ?
– Oui je crois… » Ils se dévisagèrent un moment…
« Quand ?
– Tu sais bien… » Drago s'agita, mal à l'aise.
« Non, je ne me souviens pas.
– C'est quand… hésita Drago… Tu sais, je l'avais mérité, cette fois-là, alors oublie ça.
– Je suis à peu près certain que tu ne l'avais pas mérité. Dis-moi.
– Potter, tu me mets mal à l'aise. Peut-on envisager de parler d'autre chose ? Ou bien de dormir, peut-être ?
– Qu'est-ce que tu avais fait ?! »
Le ton était agressif, et Drago eut un sursaut de recul. Il regarda nerveusement vers la porte en cherchant une excuse pour sortir.
« Rien… marmonna-t-il.
– Ah ! Donc tu admets au moins que tu ne l'avais pas mérité ! On avance ! Maintenant dis-moi ce qui…
– Je ne sais pas, Potter ! Je ne sais pas ce que j'aurais dû faire, d'accord ?! »
Il se redressa avec difficulté. Peut-être… Tout simplement prétendre un besoin d'aller aux toilettes : C'était une réaction normale après le sexe. Certes, il n'y avait pas eu de pénétration, mais ça n'enlevait pas le fait que…
« Je reviens, prétendit-il, je…
– C'était pendant qu'on… ? Attends, okay, okay, je te laisse tranquille, ne t'enfuies pas. »
Drago hésita, une jambe déjà en dehors du lit… Potter attendit un moment en le regardant avec un air inquiet, puis il se détourna, s'empara de sa baguette sur sa table de chevet et lança un petit récurvite sur la taie d'oreiller de Drago qui retrouva aussitôt sa blancheur d'origine. Il lui adressa ensuite son habituel sourire penaud.
« Tu vois ? Nickel chrome ! Tu la changeras demain, ce sera très bien. Sors pas du lit maintenant ou la chaleur va s'en aller. »
Potter avait anticipé que Drago trouverait une excuse pour s'échapper. Pas la bonne, mais pas une mauvaise non plus.
« On parle d'autre chose ? s'assura Drago, peu sûr de lui.
– Promis. »
Drago se recoucha.
Potter reposa sa baguette, éteignit la lumière, puis se coucha à son tour, sur le flanc, en observant pensivement Drago. Après un long moment de silence, il affirma doucement :
« Je suis chiant hein…
– Un peu… répondit Drago en haussant les épaules.
– C'est parce que ça me saoule d'avoir oublié tout ça. Je sais que ça sert à rien de m'excuser si je sais même pas pourquoi je le fais… »
Drago répéta son mouvement, toujours gêné.
Lui aurait bien aimé oublier tout ça.
Potter ne l'avait insulté qu'une seule fois.
Waren était venu pour le violer dans sa cellule. Avec le recul, il voyait bien l'erreur qu'il avait commise ce jour-là : Il aurait dû résister davantage, soit plus fort, soit plus longtemps. Ou bien gagner du temps en discutant avec le Surveillant, ou bien… Quand Waren avait ouvert la grille pour entrer, il y avait eu quelques secondes qu'il aurait peut-être dû mettre à profit pour s'enfuir… Il aurait pu hurler, et ainsi indiquer l'urgence de la situation. Il aurait pu utiliser quelque-chose comme une arme : Sa cellule était bien vide à l'époque, mais il avait tout de même… des pierres ? Il aurait peut-être dû anticiper l'arrivée de Waren, déchausser une pierre du mur et la garder sous le coude au cas où il faudrait se défendre en attendant Potter. Il aurait peut-être du voler de lui-même une arme dans les cuisines. préparer les choses, au cas où.
En bref, il n'aurait pas dû se laisser faire, il aurait dû faire confiance à Potter et ne pas douter un instant qu'il viendrait le sauver…
Évidemment, à l'époque, rien ne laissait supposer que Potter lui serait venu en aide… Peu importe : Il aurait dû le deviner lui-même. Il s'agissait tout de même de Harry Potter…
Mais Harry Potter était venu, avait désarmé puis assommé Waren, puis il était parti après avoir prononcé le mot « Salope » …
Peut-être…
Finalement, peut-être que Potter ne le voyait pas d'une façon si différente de Waren ou Rockwood… Peut-être que Drago était une salope qui s'inventait des excuses pour se faire tringler par l'un ou par l'autre, allez savoir…
