C'est reparti pour le SV31 ! Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, 31 jours, 31 mots, pour un seul et même duo / couple ! Ici nous mettrons à l'honneur le Narlie !

Le mot peut être simplement placé dans le texte, servir de point de départ à l'histoire, ne pas être placé mais l'OS tourne autour de lui... C'est libre quoi. Ah oui, c'est un défi de Bibliothèque de fiction.

Comme c'est pas le couple avec lequel je suis le plus confortable, ça sera vraiment des drabbles mais j'espère que vous aimerez.

Jour 1 : Piste

Contexte : 2x08

Si l'on avait dit à Charlie Spring un an auparavant qu'il se rendrait au bal de fin d'année, accompagné par son petit-ami de surcroît, il aurait tout simplement rigolé. Ou peut-être pleuré devant ce qui n'aurait été à ses yeux qu'une cruelle plaisanterie.

Tout dans cette phrase semblait en effet absurde.

Premièrement, le fait qu'il ose se rendre à un tel événement. Certes, le bal était un moment important de toute vie lycéenne et il avait de ce fait toujours rêvé d'y aller. Mais comment aurait-il pu songer s'y présenter alors que tous les regards étaient déjà sur lui ? Cela semblait impossible.

Et secondement, « accompagné ». Cela était encore plus improbable. Car cela aurait voulu dire deux choses : non seulement qu'il dépasse ses appréhension du point numéro 1, mais ensuite qu'il trouve quelqu'un qui accepte de se montrer avec lui. Et ça... cela relevait encore une fois de l'ordre de « l'impossible » - il n'y avait qu'à voir la façon dont Ben refusait catégoriquement de faire connaître leur relation.

Alors oui, le Charlie Spring un an plus jeune aurait rit amèrement.

Et pourtant, le Charlie Spring de maintenant était bel et bien sur la piste de danse, valsant les yeux dans les yeux avec Nick Nelson.

Nick qui l'avait embrassé, encore et encore.

Nick qui ne lui avait jamais fait sentir qu'il n'était pas assez, ou qu'il était de trop, ou qu'il l'embarrassait.

Nick qui avait hurlé au monde entier combien il l'aimait.

Nick qui, en prenant sa main en faisant fi des qu'en dira-t-on, lui prouvait une nouvelle fois qu'il était un amoureux parfait.

Alors Charlie se rapprocha un peu plus de lui, jusqu'à poser sa tête sur son épaule, espérant que son futur soit à l'image de ce soir-là : fier, doux et surtout heureux.