Salut !
Pour ce troisième jour de l'Inktober, le mot est chemin. Pour ce thème, j'ai choisi Aphrodite. Pas de TW pour celui-ci.
Avait-il pris la mauvaise décision ? Adossé dans un fauteuil, une tasse de thé à la main, Aphrodite soupira. Cela faisait plusieurs semaines que la déesse Hel, sous demande d'Odin, avaient ramené les victimes de la Guerre Sainte à la vie. Certes, c'était une formidable seconde chance qui leur avait été offerte. Mais cette joie fut de courte durée. En dehors de plusieurs blessures sévères, il y avait surtout des blessures psychiques. Des plaies profondes, purulentes pour certains, qui avaient infecté toute émotion en une colère froide.
Une colère compréhensible vu ce qui s'était passé durant la guerre. Après tout, la moitié de la chevalerie d'or avait trahi leur serment de chevalier pour s'allier à Hadès. Même si Shion avait un plan pour aider indirectement Athéna. La victoire de celle-ci et la paix apparente n'avaient pas adouci la gravité de leurs actes.
Aphrodite ne regrettait pas d'avoir aidé Shion. En revanche, il se demandait si il n'avait pas fait le mauvais choix quand Saga avait prit le pouvoir en tant que Grand Pope. Il lui avait montré un chemin merveilleux où sa vision de la justice serait la bonne. A l'époque, Aphrodite n'avait que neuf ans. Il venait tout juste de devenir chevalier d'or et il ne savait pas encore comment se positionner par rapport à son devoir.
Saga l'avait rassuré et proposé de l'aider à développer ses talents. En échange, Aphrodite allait l'aider à cacher son identité. Un marché qu'il avait accepté par affection pour Saga et parce qu'il ne voyait pas où était le mal.
A présent, même si il avait toujours autant de respect et d'affection pour son aîné, le chevalier des Poissons se demandait si il n'aurait pas dû dire quelque chose à l'époque. Certes, Saga était puissant mais il n'était pas plus puissant qu'une dizaine de chevaliers d'or. Certes les premières années, ils étaient trop jeunes. Mais par la suite, ils auraient pu faire quelque chose. Et éviter les morts inutiles.
Aphrodite soupira. Ce qui était fait est fait. Et maintenant, quel avenir lui était-il réservé ?
