Disclaimer : Rien ne m'appartiens, tout est à JK Rowling.

Presque quatre mois c'était écoulés depuis la mort de Voldemort. Harry vivait au Terrier en attendant de trouver son propre domicile. Mme Weasley était ravie de l'accueillir. Mais, Harry n'était pas souvent là : Il devait jongler avec sa formation d'Auror au Ministère de la Magie et les multiples interviews des journalistes. Harry n'avait jamais été aussi célèbre. Cependant, il gardait la tête sur les épaules et répondait sans rechigner à ses différents interlocuteurs.

Ron et Hermione avaient aussi acquis une renommée nationale. Harry était content pour son meilleur ami qui ne vivait plus à travers sa célébrité. De plus, leurs relation était au beau fixe ce qui réjouissait Harry.

De son côté, Ginny faisait un bien fou à Harry et lui permettait de souffler dans cette vie à cent à l'heure. Ils avaient même prévu de se marier l'année suivante. Harry était plus heureux que jamais.

Le reste de son temps libre, Harry le passait avec Hermione à travailler sur son autobiographie. Il s'agissait là d'une brillante idée de sa meilleure amie pour que le régime de Voldemort ne se répète plus jamais.

Mais cet avenir idyllique était sur le point de prendre un virage à 180 degrés.

Nous étions le 31 juillet. C'était le jour de l'anniversaire de Harry. Le réveil de Ron tira Harry d'un profond sommeil peuplé de rêves joyeux, loin, très loin de ce qui l'attendait. Son meilleur ami grommela et se remit à ronflait. Harry soupira. Ron n'avait jamais été matinal. Harry se leva et quitta la chambre de Ron en faisant un maximum de bruit.

Harry descendit les escaliers quatre à quatre pour atteindre la cuisine. Mme Weasley était en train de préparer le petit déjeuner.

- Bonjour, Harry, dit-elle. Tu as bien dormi ?

- Impeccable, Mme Weasley, répondit Harry.

- Je t'ai déjà dit de m'appeler Molly.

- Je n'y suis pas encore habitué.

Le regard de Harry fut attiré par une pile de cadeaux emballés dans du papier kraft. Il remarqua une enveloppe tout en haut. Harry se demanda qui avait pu lui écrire.

- En tout cas, reprit Mme Weasley. Bon anniversaire, Harry.

- Merci Mme Weasley, répondit-il avec un sourire.

Ce fut ce moment que Ron choisit pour apparaître dans un bâillement sonore.

- Salut Harry ! dit-il. Bon anniversaire mon pote !

Harry remercia Ron avant que celui-ci ne s'installe à la table à manger.

- Où est Papa ? demanda-t-il à sa mère.

- Il ne devrait plus tarder, répondit Mme Weasley. Ont la retenu toute la nuit pour des affaires importantes.

Harry entendit les marches de l'escalier grincer. Ginny et Hermione firent leurs apparition. Harry se leva pour embrasser Ginny sur ses lèvres.

- Bon anniversaire, Harry, lui dit sa petite amie.

- Merci, mon amour, répondit-il.

Hermione prit ensuite Harry dans ses bras.

- Tu l'as déjà entendu, lui souffla-t-elle, mais je te souhaite un joyeux anniversaire.

- Merci beaucoup, Hermione ! s'exclama Harry.

Après l'étreinte de Hermione, chacun s'installa sur une chaise. Alors que Harry discutait avec Ginny, la porte du Terrier s'ouvrit sur Mr Weasley. Il paraissait exténué.

- Bonjour tout le monde, dit-il.

Mr Weasley se dirigea vers sa femme et l'embrassa.

- La nuit n'a pas été trop difficile ? s'inquiéta Mme Weasley.

- Non chérie, le rassura Mr Weasley. Je vois que vous n'avez pas encore ouvert les cadeaux. J'arrive à temps.

Mr Weasley prit place en bout de table. Sa femme lui servit une tasse de thé fort.

- Nous allons les ouvrir, annonça Mme Weasley.

- Alors, commence par le mien, ma chérie. Je suis sur qu'il plaira à Harry.

Mme Weasley alla chercher une boite en bas de la pile et la donna à Harry. Il s'empressa de la déballer pour découvrir une sorte d'étuis à baguette. Tu lance un regard interrogateur à Mr Weasley.

- C'est l'une des dernières inventions du Département des Mystères. J'ai fait jouer mes relations et le voici. Il te permettra de sortir ta baguette magique plus rapidement.

- Merci, Mr Weasley, répondit Harry. Je ne sais pas quoi dire.

- Attache-le simplement à ta hanche. Tu le mérites, Harry.

Harry suivit les explications de Mr Weasley et glissa sa baguette à plume de phénix à l'intérieur.

- Je continue la distribution, reprit Mme Weasley.

Elle donna à Harry un autre cadeau. Il y découvrit une bourse en peau de Moke qu'il pouvait porter en bandoulière.

- Cette bourse à était soumise à un sortilège d'Extension Indétectable, indiqua Hermione. J'espère que cela te sera utile.

- C'est fantastique Hermione ! s'exclama Harry, trop heureux de son nouveau cadeau.

- De rien, Harry. Ça me fait plaisir.

Mme Weasley alla chercher un balai enveloppé dans du papier kraft. Harry se demanda qui avait pu le lui offrir.

- C'est de la part de Fred, dit Mme Weasley en répondant à son interrogation mentale. Avec sa boutique, il n'a pas pu se déplacer.

Elle le posa devant Harry et, avec l'aide de Ginny et Hermione, vous le déballez. Harry ne crut pas à ce qu'il voyait. C'était une Éclair de Feu II. Il l'avait vue dans les magazines. Il s'agissait du nouveau balai le plus rapide du monde.

- Dite à Fred qu'il n'aurait pas dû, Mme Weasley.

- Voyons, Harry, répondit-elle, c'est ton anniversaire.

Ron offrit à Harry un exemplaire dédicacé des Canon de Chudley, son équipe préférée. Harry lui donna une tape dans le dos pour le remercier. Mme Weasley, quant à elle, lui donna son habituel pull tricoter par ses soins. Un 'H' représentait l'initiale du prénom de Harry.

Ginny se leva et alla prendre une petite boîte. Harry l'ouvrit et découvrit un médaillon où une photo de lui et elle était incrustée à l'intérieur. Il le referma et le mit autour de son coup. Ensuite, il se leva et embrassa Ginny.

- Merci, Ginny, dit Harry avec tendresse. C'est le plus beau de tous mes cadeaux.

Harry vit les joues de Ginny rougir. Grâce à son aide , il rangea son nouveau balai, le pull de Mme Weasley, le livre de Ron et l'étui à baguette dans sa toute nouvelle bourse en peau de Moke. Enfin, le petit déjeuner est servi. Jusqu'à ce que Mme Weasley se rappelle de quelque chose. Elle se leva et prit l'enveloppe en papier kraft qui était désormais sur le sol. Elle te la donna en main propre.

- J'ai reçu cette lettre de Minerva, indiqua Mme Weasley. Elle m'a expliqué dans un bref mot que Dumbledore voulait que tu l'ais.

Dumbledore ?

- Même mort, continua-t-elle, cet homme est plein de surprise.

Cela n'était pas étonnant que le tableau de Dumbledore confia des tâches à Minerva McGonagall. Elle était directrice de Poudlard à présent.

Harry prit l'enveloppe et l'observa sous toutes ses coutures. Dumbledore voulait qu'il lise son contenu, ce qui piqua sa curiosité. Avec précaution, Harry ouvrit l'enveloppe. Il en sortit une photo. Ce n'était pas une lettre, mais une photo. Une photo de Harry et… Harry n'eut aucun mal à la reconnaître. Il l'avait vue dans les souvenirs de Rogue. Il s'agissait de Lily Evans, ta mère.

Mais comment diable était-ce possible ? Comment peux-tu te retrouvait sur la même photo que ta mère ?

Le cerveau de Harry fourmilier de question auquel il n'avait aucune réponse à donner. C'était tellement surréaliste. Harry retourna la photo. Il y avait un mot , sans doute écrit par ta mère. "Pour mon amour, Mark. 1978"

Sous le choc, Harry fit presque tomber la photo de ses mains. Personne ne devait la voir. Harry avait le sentiment que quelque chose de bien plus grand que lui s'était produit. Il remit la photo dans l'enveloppe et la jeta dans sa bourse en peau de Moke.

- Alors ? demanda Ron. Que te veux Dumbledore ?

Harry se leva sans répondre à Ron.

- Désolé, dit Harry à tous les convives, je ne me sens pas bien. je vais aller me coucher.

Puis, sans attendre la réponse des autres, Harry monta l'escalier et ferma la porte de la chambre de Ron à double tour. Il se jetta sur son lit et essaya tant bien que mal de faire le vide dans son esprit. Mais il savait, au fond de lui, qu'il n'y avait qu'un seul moyen d'avoir des réponses : aller à Poudlard et parler au tableau de Dumbledore. Harry n'avait pas le choix.

Harry connaissait un moyen très efficace pour transmettre un message. Il leva sa baguette magique et prononça :

- Spero Patronum !

Le magnifique Patronus corporel de Harry sortit de sa baguette sous la forme d'un cerf. Harry s'adressa à lui :

- Va à Poudlard et demande à la directrice si je peux utiliser sa cheminée.

Le Patronus de Harry fila comme un éclair. Harry en profita pour mettre des vêtements Moldus. Il mit aussi sa cape d'invisibilité et la carte du Maraudeur dans sa bourse en peau de Moke. Le Patronus était déjà de retour. Il s'adressa à lui sous la voix de la directrice :

- Bien entendu, Mr Potter. Je vous attend dans mon bureau.

Après avoir vérifié que tout était en ordre, Harry fit sauter le verrou magique de la porte de la chambre de Ron. Malheureusement, il tomba nez à nez avec Ginny.

- Harry ? s'inquiéta-t-elle. Je montée voir si tu allais bien.

- Rien de grave, Ginny, dit Harry en tentant de la rassurer. Je dois simplement voir le tableau de Dumbledore.

- C'est à propos de la lettre que tu à reçu ? demanda Ginny.

- Oui. Ne t'inquiète pas. Je serai de retour dans une heure.

- Je te fais confiance, Harry.

Harry rejoignit le salon où la famille Weasley et Hermione attendaient son retour.

- Tout va bien, Harry ? demanda Mme Weasley.

- Oui, répondit-t-il. Je vais avoir besoin de votre cheminée. Je dois voir le tableau de Dumbledore.

- Ca ne peux pas attendre ? insista-t-elle. C'est ton anniversaire.

- Malheureusement, non. C'est une affaire urgente.

- Dans ce cas, dit Mme Weasley, résigné, fais ce que tu as à faire.

Harry acquiesça d'un signe de tête et se dirigea vers la cheminée. Il prit une bonne dose de poudre de cheminette, entra dans l'âtre et la jeta au sol.

- Bureau de la directrice ! s'exclama Harry.