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« Monsieur Dubosque arrive d'ici une petite heure… Et il a déclaré venir avec son avocate.
- Tiens donc… Monsieur aurait-il quelque chose à se reprocher ? ironisa Candice.
- Je suppose qu'on fait des recherches sur lui… ? demanda Mehdi.
- Exactement ! Marquez, tu peux te pencher sur cette histoire de réputation ? Je sais pas, le coup des nuisibles… J'ai du mal à y croire moi…
- En vrai ça reste possible… intervint Val. Ce serait pas les premiers…
- J'ai quand même l'impression que y a autre chose là-dessous hein… On peut vérifier qu'il y a bien eu des contrôles sanitaires d'effectués ?
- Je me renseigne ! lâcha Marquez.
- Merci… »
Les policiers s'activèrent et vu les résultats trouvés, ils s'impatientaient de pouvoir le confronter. Surtout Candice, qui gardait dans un coin de sa tête la volonté de venger sa collègue. Alors la blonde prépara l'interrogatoire avec minutie, relisant le dossier, les pièces compromettantes et les failles qui se multipliaient désormais. Et son heure de gloire s'apprêtait à sonner.
« Dubosque est arrivé… annonça Antoine depuis l'entrée de l'openspace.
- Ok ! Bah on y va ! s'empressa Candice en se levant de sa chaise.
- Euh attends ! Tu peux venir voir deux minutes ? demanda-t-il hésitant. »
Perplexe, la blonde acquiesça et laissa Élodie se rendre en salle d'interrogatoire avant de se tourner vers Antoine qui l'entraîna dans son bureau. Il la laissa entrer et referma la porte derrière elle. Gêné, le commissaire glissa ses mains dans les poches et baissa la tête.
« Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Candice avec étonnement.
- Euh… bafouilla-t-il. J'te promets que j'étais pas au courant…
- Au courant de ?
- Son avocat…
- Oui ? continua-t-elle pressante.
- C'est Louise… laissa-t-il sortir doucement.
- Hein ?
- C'est elle, son avocate… Mais je savais pas…
Agacée, la blonde ravala sa salive avant de baisser la tête.
- Pour quelqu'un qui devait se tenir loin de toi… maugréa-t-elle.
- C'est le hasard…
- Il a bon dos le hasard quand même avec elle… pesta-t-elle l'esprit embué par ses souvenirs.
- Toute façon ça change rien, non ? Elle est juste là pour faire son travail… Je… Je te demande juste de traiter Dubosque comme n'importe qui et de pas t'en prendre à elle, d'accord ?
- Attention, parce que t'es à deux doigts de me faire passer pour la méchante de l'histoire là, Antoine…
- Pas du tout… se rattrapa-t-il en attrapant sa taille.
- Arrête ! ordonna-t-elle en se décalant.
- Me fais pas la gueule s'te plaît… Pas maintenant… la supplia-t-il en se rapprochant à nouveau. Pas après ce qu'on s'est dit…
Émue, Candice baissa la tête.
Puis tu sais bien que ça change rien à ce qu'il se passe entre nous… Elle est juste là pour le boulot et après elle s'en va… C'est tout…
- Ok… concilia-t-elle difficilement en hochant positivement la tête.
- Alors au boulot, commandant… déclara-t-il en souriant avant d'ouvrir sa porte. »
Faussement sereine, la commandante sortit du bureau et devança le commissaire qui la rattrapa rapidement. Intérieurement, la rage l'envahissait. Et inévitablement son esprit refaisait le film dans sa tête… L'éloignement d'Antoine, ses mensonges, leurs étreintes, leur baiser… Rester de marbre s'annonçait donc complexe... Mais il fallait qu'elle prenne sur elle et qu'elle affirme sa position. Après tout, malgré ce qu'il s'était passé entre eux, c'était elle qu'Antoine aimait. Tête haute, elle débarqua dans la salle de contrôle lorsque ses yeux se posèrent sur la caméra où la jolie blonde faisait face à Élodie.
« Elle t'a vu ? demanda-t-elle.
- Non. Loïc est venu me prévenir et je les ai vu passer au loin…
- Bien… acquiesça-t-elle avant de prendre sa respiration.
- Je vous supervise ! déclara-t-il en s'installant sur une chaise.
- Ça fait un peu voyeur quand même… plaisanta-t-elle en souriant.
- De quoi ?
- Bah… Entre celle que t'a quitté, celle qui t'a quitté et celle qu'aimerait te sauter dessus… T'es garni…
- J'ai beaucoup de succès c'est vrai… ironisa-t-il d'un air hautain.
- Bah bien sûr… souffla-t-elle avant de disparaître dans la pièce et passer devant la caméra. »
Antoine souffla à son tour, priant intérieurement pour que ce face à face ne tourne pas à la catastrophe. Il connaissait le caractère de Candice et il connaissait également celui de Louise… et dieu sait que les deux pouvaient être bornées et impulsives.
« Commandant, bonjour ! lâcha-t-elle avec surprise en souriant sincèrement.
- Bien monsieur Dubosque ! éluda-t-elle sans poser les yeux sur la blonde.
- On m'a dit que j'étais là pour cette histoire de restaurant qu'a fermé y a six ans.
- Oui c'est un fait… Mais, il se pourrait… qu'il y ait autre chose…
- Heureusement qu'il est venu avec son avocate finalement… ironisa Élodie.
- C'est vrai… Heureusement… confirma-t-elle. Enfin, ça dépend pour quoi… rajouta-t-elle sarcastique.
- Candice… marmonna Antoine derrière la caméra.
- Donc, il y a trois jours, vous avez confié à ma collègue, ici présente, avoir eu Camille Dejean, ici sur la photo… en tant qu'employée. C'est bien ça ?
- Euh oui. Elle a pas travaillé longtemps ici. Quelques mois…
- Soyons précis, de quand à quand ?
- Elle a fait la saison. De juin à octobre.
- Toute la saison ?
- Oui. C'était sur le contrat.
- Pourtant, ce matin même, nous sommes allés consulter votre femme qui nous a indiqué que vous aviez licencié Camille.
- Oui. C'est vrai. Je l'ai licencié en octobre. On lui avait proposé de prolonger son contrat parce qu'elle avait été exemplaire mais je l'ai surpris à piquer dans la caisse.
- C'était la première fois que ça arrivait ?
- Euh oui… sûrement… Je sais pas…
- Comment ça vous savez pas ? s'énerva Elodie. Les trous dans les comptes ?! Vous ne les voyiez pas ?
- C'était pas moi… C'est ma femme qui s'en chargeait.
- Donc votre femme s'occupe de la compta mais c'est vous qui tombez sur Camille en train de voler dans la caisse ?
- Oui ! Et je l'ai viré sur le champ !
- Très bien. Donc on est en octobre et Camille est licenciée. Un mois après, on voit que votre chiffre d'affaires commence à baisser. Puis c'est l'enrayement… Jusqu'à la revente du restaurant en avril suivant, c'est bien ça ?
- Oui. On avait plus les moyens pour commencer la haute-saison… On a préféré être raisonnable…
- Bien. Et, est-ce que vous pourriez revenir sur les raisons de cette baisse de fréquentation de votre bar ?
- Ma femme a du vous le dire ce matin ! Une affaire de nuisibles… Ça a pourri notre réputation.
- Candice se mit à ricaner bruyamment avant d'applaudir en concomitance avec son homologue.
- Vous avez déjà songé au théâtre ? Non parce que vous êtes bon !
- Attention aux propos que vous tenez à l'égard de mon client, je…
- Je quoi ? s'agaça Candice. On vient juste de vanter ses qualités de comédien, vous devriez être fière de le représenter plutôt ! ironisa-t-elle. Alors c'est marrant… Parce qu'on a cherché… On a bien fouillé même… Votre femme nous a dit avoir eu le retour positif de contrôles sanitaires. Or, au moment où vous avez renvoyé Camille, le dernier contrôle sanitaire avait été fait en janvier. Donc là on a un petit problème…
- Lequel ? demanda l'avocate en se penchant sur les rapports tendus par Candice.
- Eh bien, votre client a inventé cette histoire de nuisibles pour justifier la fermeture de son restaurant… Enfin, il a raison sur un point. Leur réputation avait pris un coup… Mais rien à voir avec des nuisibles… Voyez plutôt ce superbe article publié dans l'Hebdo Sète le 6 novembre 2017.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Je vais vous le lire; « Un restaurateur du Cap d'Agde soupçonné d'harcèlement envers son employée »
- Mais rien ne prouve que c'est moi ! s'emporta-t-il.
- De quoi accusez-vous mon client concrètement ?
- Mais de meurtre, maître. Et si on veut aller plus loin, d'harcèlement moral voire peut-être sexuel.
- Vous avez le droit de garder le silence.
- C'est n'importe quoi ! J'ai tué personne moi ! J'ai jamais entendu parler de cet article ! s'offusqua-t-il.
- Pourtant, la jeune femme, anonyme dans l'article, explique avoir subi des semaines d'humiliation, de remarques déplacées… Elle explique même avoir été licenciée sans aucun motif recevable et que le seul qui a été trouvé par l'employeur c'est une histoire de vol d'argent… Comme quoi… les coïncidences, c'est rare hein… sourit-elle faussement en fixant Louise.
- Des histoires comme ça doit y en avoir des centaines…
- Sauf que celle-là coïncide parfaitement avec le lieu de votre restaurant et la date à laquelle Camille a travaillé chez vous !
- Donc vous savez ce que je pense… commença Candice. Moi je pense que la sœur de Camille avait réussi à remonter jusqu'à vous parce qu'elle était tombée sur cet article. Elle a compris que vous aviez humiliée sa sœur… que vous l'aviez harcelée, sexuellement… Elle vous a accusé de l'avoir violé et vous l'avez tué.
- Mais non ! bafouilla-t-il les larmes aux yeux. J'ai tué personne moi ! D'accord, oui peut-être que cet article me concerne mais je l'ai pas violé… Je l'ai pas tué…
- Vous étiez où samedi soir aux alentours de 00h ?
- Chez moi ! Je dormais !
- Seul ?
- Ma femme était en week-end avec des amies…
- Donc vous n'avez pas d'alibi…
- Mais j'ai rien fait !
- Bien ! Il est 12h47, et je vous place en garde-à-vue ! annonça Candice en se levant de sa chaise. Vous vous en chargez ? demanda-t-elle à Élodie qui répondit d'un hochement de tête. »
Candice coulissa doucement la porte alors qu'Élodie énumérait les droits au suspect. Elle souffla et tomba sur Antoine qui la regardait avec fierté.
« Waouh ! s'exclama-t-il épaté.
- Quoi ?
- Bah… J'avais oublié à quel point t'étais douée…
- Ah… répliqua-t-elle gênée. Et t'en penses quoi ?
- Il a l'air complètement secoué quand même…
- Mais il a menti…
- Il voulait probablement défendre son image… Ça s'entend…
- Mais t'as vu comme il s'est emporté à la fin ? Si Émilie l'a accusé comme je l'ai fait… Il a pu vriller et la tuer…
- On a pas de preuves Candice…
- On peut toujours perquisitionner chez lui ?
- Pourquoi faire ?
- On sait jamais… Ça peut toujours servir ! Je sens qu'on est pas loin… J'ai juste l'impression qu'il nous manque un petit élément pour avoir la clé de l'affaire !
- D'accord… si tu penses que ça peut être utile… alors j'envoie les gars fouiller la maison.
- Je vais demander à Nathan de les rejoindre. »
Le commissaire quitta la salle de contrôle et se planta au centre de l'openspace pour guider son équipe vers les prochaines investigations. Rapidement, la blonde le rejoignit, annonçant la venue du capitaine Rinsson. Et sans aucune concertation, ils se dirigèrent tous les deux hors de la pièce pour gagner le bureau d'Antoine. La tête plongée dans son dossier, Candice releva brusquement la tête en entendant une voix féminine interpeller son partenaire.
« Oui ? lâcha-t-il soudainement avant de tomber sur Louise qui l'attendait.
- Salut…
- Salut !
- Euh je voulais pas partir comme une voleuse sans dire bonjour… est-ce que t'aurais cinq minutes à m'accorder ? demanda-t-elle avant de poser les yeux sur Candice.
- Euh… balbutia-t-il en regardant la commandante. Je reviens, ok ?
- Ok… accepta-t-elle difficilement avant de bouder et faire demi-tour. ».
L'avocate entraîna son ex hors de la BSU. Silencieux, ils marchaient jusqu'aux bord des quais où la jeune blonde osa l'affronter en face à face. Visiblement, tous deux étaient envahi par la gêne et aucun n'osait parler. Finalement, un rire féminin retentit dans les airs.
« Quoi ? demanda-t-il en rigolant doucement à son tour.
- Ça me fait rire parce qu'on s'est pas vus pendant 12 ans et depuis 3 mois on arrête pas de se croiser…
- C'est vrai… répliqua-t-il en riant.
- Désolée de pas t'avoir prévenu pour ce matin… J'ai pas eu le temps et…
- C'est pas grave ! Puis on sait rester pro aussi…
- Ouais… Mais je m'attendais pas à voir Candice… Elle est revenue bosser à Sète ?
- Euh non… Le proc nous a mis en cosaisine sur l'affaire en cours… Donc elle est temporairement de retour…
- Aïe… Ça a pas dû être facile…
- Ouais… Au début c'était un peu tendu mais… en même temps ça nous a permis de nous expliquer… et j'crois qu'elle a compris…
- Cool… Donc vous êtes à nouveau ensemble ?
- Nan… Pas vraiment… Disons qu'elle a besoin de temps et j'ai accepté de lui en laisser…
- T'as vraiment pas changé en fait… constata-t-elle en souriant.
- De ?
- Bah… T'es toujours aussi attentif quand t'es amoureux…
- Louise… balbutia-t-il gêné en baissant la tête.
- Ça va… Sois pas gêné… On se connaît quand même…
- Hum…
- J'suis contente pour toi. Enfin, pour vous… J'espère juste qu'elle sera à ta hauteur… Parce que tu le mérites.
- Merci… Et… Tant qu'on est aux confessions… Je… Fin' j'voulais te dire… Je t'en veux pas. Pour ton départ… Y a 12 ans... Après tout, si t'as fait ça c'est que t'avais une bonne raison de le faire…
- Hum… C'était difficile à accepter… Mais c'était nul ce que j'ai fait… Tu méritais pas ça…
- Mais tu sais, j'ai réfléchi et… moi-même je sais pas comment j'aurais réagi si j'avais été à ta place…
- Hum…
- Puis, peut-être qu'on était pas fait pour être ensemble finalement…
- Tu crois ?
- On a été heureux tous les deux… On s'est aimés… C'est tout ce qui compte… Et maintenant, je le suis avec quelqu'un d'autre… C'est la vie…
- C'est vrai… acquiesça-t-elle en baissant la tête. D'ailleurs, tu lui diras que je la déteste pas ? Nan fin', j'veux pas qu'elle croit que j'suis revenue exprès pour toi je…
- Je lui dirai… Enfin, là je pense que je vais remonter et me faire engueuler… plaisanta-t-il en rigolant.
- Sérieux ?
- Bien sûr… Tu sais ça a pas été facile pour elle… Enfin, c'est de ma faute. J'ai pas su gérer… J'ai agi comme un con et au lieu de la rassurer, je l'ai tenu à distance…
- Tu t'en veux ?
- Ouais… Même si au moins, on a pu réussir à mettre les choses au clair entre nous… Je l'ai faite souffrir et… je déteste ça.
- Elle est pas bête, elle a compris que t'étais juste complètement perturbé.
- Hum…
- Puis pour notre discussion actuelle… tu diras que c'est professionnel…
- Oh mais tu sais, là je suis sûr qu'elle est planquée derrière la fenêtre à nous regarder… répliqua-t-il en rigolant. »
Évidemment, le commissaire avait vu juste et du haut de la BSU, deux petits yeux bleus regardaient à travers la vitre. Les yeux plissés, Candice tentait en vain de déchiffrer leur conversation. Et chaque sourire lui filait un rictus. Et lorsqu'elle les voyait rire, elle soufflait davantage, priant intérieurement pour ne pas assister à une étreinte ou pire, un baiser…
« Candice ? entendit-elle soudainement.
- Tu m'as fait peur !
- Tu viens déjeuner avec nous ? demanda Nathalie depuis l'entrée de la pièce.
- Oui ! Oui ! J'arrive !
- Bah qu'est-ce que tu regardes comme ça ?
- Rien… éluda t elle en zieutant à nouveau à travers la fenêtre.
Perplexe, Nathalie s'approcha à pas de loup et scruta l'extérieur à son tour.
- C'est qui ?
- C'est elle… son ex…
- La fameuse Louise ?
- Ouais… Figure toi que c'était l'avocate du suspect… J'en ai de la chance hein ! ironisa-t-elle.
- Hum… et du coup tu attends quoi à la fenêtre là comme ça ?
- Je vérifie qu'elle se tient à distance.
Nathalie explosa de rire.
Oui bah rigole pas hein ! J'te signale que la dernière fois qu'ils se sont parlés comme ça… ils ont fini par s'embrasser. Alors bon…
- Oui… Un dérapage Candice… Une erreur… C'est dingue de pas lui faire confiance comme ça !
- Mais je lui fais confiance ! C'est en elle que j'ai pas confiance.
- Mouais…
- Puis t'as vu comme elle est gaulée ? rajouta-t-elle dépitée.
- Oui et ?
- Bah…
- Je croyais que vous aviez discuté tous les deux ?
- Comment tu sais ?! s'étonna-t-elle.
- Bah il me l'a dit. Donc tu vois, s'il m'en a parlé c'est que c'est important pour lui. Il en a rien à faire d'elle, Candice. Puis si vraiment, il avait voulu la récupérer… il l'aurait fait juste après t'avoir quitté…
- Hum… Mais j'peux pas m'empêcher d'avoir peur… Imagine si…
- Si rien du tout ! la coupa-t-elle. Alors fais-moi plaisir, lâche cette fenêtre et viens déjeuner avec nous…
- Oui mais...
- Tu viens, point ! ordonna-t-elle en la tirant par le bras.
- Ok… »
. . . . .
« Bon bah je vais pas te retenir plus longtemps… lança Louise en souriant. J'voudrais pas que tu te fasses boxer à ton tour… plaisanta-t-elle.
- Ouais… Toute façon je vais repasser d'ici demain je pense… avec la garde à vue de Dubosque.
- C'est vrai ! J'suis content qu'on ait fait la paix…
- Ouais… Moi aussi… Et peut-être que j'aurais le temps pour un café…
- Alors à demain…
- Je te fais la bise ?
- Bien sûr ! confirma-t-il avec engouement avant de s'approcher d'elle pour la saluer.
- Salut… »
Pantois, le commissaire l'observa s'en aller en hochant négativement la tête. Et à cet instant précis, Antoine se mit à espérer que Candice n'ait pas revêtit ses gants de boxe. Mais malgré tout, il la comprenait. Courageux, il osa finalement rebrousser chemin à l'intérieur du commissariat et grimpa les escaliers avant de retrouver les membres féminins de son équipe en salle de repos.
