Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 28.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la merveilleuse J K Rowling, aux comics et à Netflix, sauf l'histoire.

Un soupçon de magie

Crossover Harry Potter et Umbrella Academy

Résumé : Et si les Hargreeves faisaient leur entrée à Poudlard en même temps que Harry, Ron et Hermione.

Attention : pour coller à l'univers de JK Rowling, ici les frères et sœurs Hargreeves seront nés en 1980.

Voilà fin du blabla

On se retrouve en bas.

Bonne Lecture


Chapitre 28 :

Dudley Dursley sortait des toilettes lorsqu'il entendit Potter et son ami qui étaient en pleine conversation dans la cuisine.

« Tu voulais parler ? » Lança Potter.

Dudley était intrigué. L'autre garçon semblait avoir des choses à cacher. Et il voulait tout savoir. Si il pouvait lui gâcher un peu les vacances, alors Dudley n'hésiterait pas, il le ferait.

« Oui. Je pensais à prendre la Mallette pour faire un bond dans le temps. » Répondit l'autre.

C'était quoi cette histoire de Mallette ? Et… attendez, attendez… Voyager dans le temps ? C'était n'importe quoi ! Ce gars disait n'importe quoi…

« Tu voudrais aller à quelle époque ? »

Ah non, visiblement ils semblaient sérieux. Dudley était intrigué. Il avait vraiment envie d'essayer. Mais où pouvait-elle se trouver ? Peut-être dans son ancienne chambre où il avait rangé tout les cadeaux qu'il avait cassés ?

« Je ne sais pas. Peut-être en 1994. »

En 1994 ? Pourquoi aller aussi près ? Il fallait aller plus loin dans le futur pour savoir ce qui allait arriver. Dudley voulait se voir dans le futur. Peut-être qu'il était riche ?

« Bon bah… Allons-y. » Lança Potter.

Non ! Dudley devait se dépêcher. Il monta les escaliers rapidement alors que l'autre garçon répondait :

« Ouais… je fini mon café avant. »

Il entra dans la chambre que Potter occupait, puis il chercha la fameuse Mallette. Immédiatement, il se précipita vers l'une des malles. Il trouva immédiatement la valise de couleur noire. Il l'attrapa et s'installa sur le lit pour l'observer. Que devait-il faire ? Devait-il l'ouvrir ? Appuyer sur quelque chose ?

Il la tourna. La retourna. Il remarqua qu'il y avait une sorte de date. Trois septembre 1995 - 07H49. Comment pouvait-il changer cette date ? Que fallait-il faire ? Il ne voulait pas aller en 1995 lui. Finalement, il décida d'essayer de l'ouvrir, alors que la porte de la chambre était poussée. Il força. Allez ! Potter et son ami lui faisaient face.

« Ne fais pas ça idiot ! » Cria l'ami de son cousin.

La Mallette s'activa avec un bruit étrange. L'autre gamin disparut dans une lumière bleu et la valise vibra avant d'émettre la même lumière et Dudley disparut.

Il réapparut devant des ruines. Mais il n'y avait pas que lui. Cinq autres personnes se tenaient debout fixant le ciel. Dudley remarqua qu'ils étaient plus vieux que lui. Il leva les yeux vers le ciel à son tour, pour voir que des morceaux de la lune tombaient vers la Terre.

Dudley se figea. Que se passait-il ? Où était-il ? Et pourquoi la lune tombait-elle en morceaux ? Que devait-il faire ? Il voulait partir ! Il devait partir !

« Maman ! » Appela-t-il.

Mais sa mère n'était pas là. Elle ne savait même pas où il était…

« Papa… » Essaya-t-il.

Mais son père n'était toujours pas là. Personne ne pouvait l'aider. La lune s'écrasa, le feu se propagea et son corps se consuma…


Merde !

Cinq venait d'apparaître à l'extérieur de la maison. Il avança dans la rue, tout en se maudissant d'avoir parlé si ouvertement de la Mallette. Si il avait fermé sa gueule le cousin de Harry n'aurait jamais pris cette putain de Mallette !

Comment allait-il faire maintenant ? Avec la Mallette, il aurait pu remonter le temps autant de fois qu'il voulait ! Malheureusement, c'était trop tard. D'abord, il devait parler avec Dumbledore, ensuite il aviserait.

Pour l'instant, il devait faire quelques calculs pour prévoir l'arrivée de la Commission.

Prendre une douche n'avait été qu'un prétexte. Il avait emprunté la trousse de soin pour refermer la plaie qu'il avait dans le ventre. Cela faisait tout de même deux jours qu'il se baladait avec cette blessure. Elle n'était pas très grave et il avait eu pire, mais il ne tenait pas à se vider de son sang chez son ami.

Il retourna chez Harry, puis il s'installa à la table de la cuisine, se fit un café sous le regard troublé de la tante de son ami, puis il commença ses calculs.

Vernon entra dans la maison en grognant. Visiblement, il venait tout juste de reprendre conscience.

« Où est ce foutu gosse ?! » Grogna-t-il.

« Vernon ! » Hurla la blonde. « Vernon ! »

Son mari se précipita jusqu'à la cuisine. Il repéra Cinq et sa femme et s'avança rapidement vers le garçon qui était plongé dans ses calculs.

Il l'attrapa par le col de sa chemise et le souleva de la chaise sur laquelle il était installé.

« Qui t'a perm… »

Cinq disparut avant même que Vernon puisse terminer sa phrase. Il réapparut près d'un meuble et il attrapa le premier couteau qu'il vit.

« Je pourrais facilement vous tuer. »

« Vernon ! Mon petit Dudley… Il… il a disparu ! » S'écria sa femme.

« Comment ?! »

« Pauvre… Mon pauvre Dudley… »

« As-tu appelé la police ? »

« Pas encore… »

L'oncle de Harry s'empara du téléphone, et il appela la police. Il expliqua que son fiston adoré avait disparu. Un homme indiqua qu'une équipe allait intervenir, puis Vernon raccrocha.

Cinq reposa le couteau, puis il se réinstalla afin de poursuivre ses calculs tout en buvant son précieux café.

Deux policiers entrèrent dans la maison après plusieurs minutes après l'appel de Vernon. Ils interrogèrent les deux parents, puis Cinq.

« Savez-vous où Dudley aurait pu aller ? » Demanda l'un des agents.

« Je ne le connais pas. Je l'ai juste vu sortir. » Répondit Cinq.

Il n'avait vraiment pas le temps pour de telles conneries, mais il devait aider Harry et puis, c'était en partie de sa faute si l'autre gros porc était parti.

« Vous êtes ami avec Harry Potter, c'est cela. »

« Oui. »

« C'est la première fois que vous venez ici ? »

« Oui. »

« Je vois que vous faites des devoirs. » Sourit l'homme, visiblement à court d'arguments.

« Si vous voulez. »

Comprenant qu'il en avait fini avec lui, Cinq retourna à ses calculs, tandis que l'homme interrogeait Harry.

Finalement les deux agents indiquèrent que l'enfant disparu n'avait justement pas disparu depuis assez longtemps. Et puis, puisque Cinq et Harry avaient dit qu'ils l'aient vu quitter la maison, il était parti de lui-même, il n'avait donc pas été enlevé et il pouvait encore revenir.

« Mais, mon Dudleychou ne serait jamais parti sans me le dire ! » Cria Pétunia.

« Comme je vous l'ai dit madame Dursley, votre fils reviendra sans doute très vite chez vous. » Reprit l'un des flics.

« Et le mioche là ! Il a menacé de nous tuer ! » Accusa Vernon.

Cinq se contenta de lancer un grand sourire aux agents.

« Il devait plaisanter. » Déduisit le policier qui parlait avec l'oncle de Harry.

« Non ! Il a cinquante-huit ans ! »

Cinq pencha simplement la tête sur le côté, et lança un regard surpris en direction des deux agents.

« Veuillez nous suivre monsieur Dursley. » Intervint l'un d'eux.

« Quoi ?! Mais mon fils a disparu ! Et ce gosse y est pour quelque chose ! »

L'agent se tourna vers Cinq.

« Quel est votre nom déjà ? »

« Cinq Hargreeves. »

« Cinq ? Hargreeves ! »

Le garçon hocha la tête.

« Vous faites parti de la Umbrella academy ! »

« En effet, vous devez donc savoir ma date de naissance si vous nous connaissez. »

« En effet. Votre père sait-il que vous êtes ici ? »

« Non. »

« Bien. Veuillez nous suivre avec monsieur Dursley. »

Cinq lança un dernier regard à Harry avant de suivre les policiers.

Au commissariat, Vernon fut interrogé, puis il fut relâché. Quand à Cinq, il dû simplement attendre que son père daigne répondre au téléphone.

Finalement, Réginald arriva en fin de journée pour récupérer son fils. Cinq lui lança un regard haineux, mais il le suivit en silence. Sa blessure était douloureuse, son dernier saut avait peut-être fait sauter les points. Il retint un soupir et masqua ses faiblesses.

Finalement, il rentra chez lui en Amérique…


Lorsqu'ils furent enfin rentrés, Vanya fila dans sa chambre et entama un morceau de violon. Cinq ne les avait pas suivi, mais elle ne savait pas pourquoi. Il avait préféré aller chez Harry. Son morceau fut rapidement arrêté, la cloche sonna, indiquant une réunion de famille. Elle soupira, et rejoignit ses frères et sœurs dans le salon, faisant face à leur père qui semblait mécontent.

« Où est Numéro Cinq ? » Demanda-t-il d'une voix neutre.

Vanya lança des regards vers ses frères et sa sœur. Personne ne répondit…

« Numéro Un ?! »

« Il est… Chez un ami… »

« Pardon ! »

« Cinq est un adulte ! » S'écria Diego. « Comment voulez-vous le retenir ? »

« Il suffisait de l'emmener de force. »

« Vous connaissez Cinq, papa. Il ne se serait pas laissé faire. » Déclara Luther.

« Il suffisait d'utiliser votre pouvoir Numéro Trois. »

« Je n'allais pas lui lancer une rumeur ! »

« Bien sur que si. »

Le téléphone sonna et Grace alla décrocher. Lorsque l'appel fut terminé, elle s'avança vers eux.

« C'était la police. C'est au sujet de Numéro Cinq. » Déclara-t-elle.

« La police ! » Cria Ben.

Reginald soupira.

« Je vais le chercher… »

Il quitta la maison, les laissant sous la surveillance de Pogo et Grace.

« Que se passe-t-il maman ? » Demanda Diego, inquiet.

« Qu'est-ce qu'il a fait notre petit meurtrier ? » Lança Klaus.

« Votre frère n'a rien fait. Il devait simplement rentrer à la maison. Vous voulez des biscuits ? » Répondit le robot.

Ils acquiescèrent, puis discutèrent tranquillement afin d'attendre le retour de leur frère. Finalement, l'heure du couché arriva, mais ils le savaient, ils retrouveraient leur frère le lendemain.


Lorsque Cinq et Reginald arrivèrent à l'académie, la lune était déjà haute dans le ciel.

« Je dois vous parler. » Indiqua son père, alors qu'il fermait les portes de la maison.

« Je n'ai rien à vous dire. » Rétorqua Cinq, s'éloignant vivement de son père.

« Je constate que vous êtes toujours aussi rebelle. Accepteriez vous que Grace vous prépare un repas ? »

« Je ne refuserais pas un bon café. » Le nargua Cinq, sachant très bien que son père détestait la caféine.

« Vous savez très bien que je déteste cela. Un thé pourrait-il faire l'affaire ? »

« Non. »

« Cinq, mon chéri, comment vas-tu ? » Lui lança doucement sa mère en souriant.

Cinq lui adressa un regard méfiant, mais il lui répondit tout de même.

« Je vais bien. »

Une réponse froide. Comme toujours. Sa mère remarquerait-elle qu'il était blessé ? Le robot s'avança tranquillement vers lui. Tiens, ne devait-elle pas charger toutes les nuits ? Elle lui attrapa doucement les épaules tout en lui lançant son fameux sourire bienveillant.

« Tu dois avoir faim ? »

« Pas nécessairement. »

« Souhaiterais-tu prendre un bain avant d'aller te reposer mon chéri ? »

Cinq allait répondre, mais il sentit une aiguille s'enfoncer dans son cou. Il jeta un regard surpris vers sa mère. Elle aussi, elle l'avait trahi…

Il fit un pas de côté, mais il vacilla. Quelle était cette drogue ? Elle agissait très vite. Immédiatement, il bascula alors que son monde se ternissait.

« Très bien Grace, merci. » La remercia Réginald, alors qu'il sombrait.


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

À bientôt.

Biz

Gin' pour vous servi