Je me rend compte que j'ai oublié de prévenir (désolée, je suis complètement novice sur ce site, et légèrement perdue, n'hésitez pas à me dire s'il y a des trucs à savoir), mais je vais poster les 10 premiers chapitres à un rythme journalier. Et pour la suite, on verra... (J'attends de voir ce qu'on me dit sur une autre plateforme de publi pour être 100% honnête)
J'ai cru comprendre que ça se faisait de répondre aux reviews ici aussi, donc, merci à 77Hildegard et Oznela pour vos retours. Harry est en effet un sacré petit trouduc... Il ne s'améliore franchement pas du tout avant le chapitre 14, et ça lui prend alors une éternité pour redevenir quelqu'un de bien...

TW pour ce chapitre : viol détaillé


« Qu'on s'entende bien, je me doute que le ménage n'est pas ton truc… J'espérais plutôt pouvoir… Disons, profiter de ta compagnie… »

Drago Malfoy sentit les battements de son cœur s'accélérer… Il y avait quelque chose dans le ton employé, dans les mots choisis… Quelque chose qui ne pouvait pas être réel, quelque chose qu'il avait forcément mal interprété… Il fixa désespérément le feu de cheminée en essayant de mettre de l'ordre dans ses idées et de se calmer…

Comme pour expliciter la situation, il remarqua une espèce de frottement au niveau de sa cheville. Il baissa les yeux, et s'aperçut avec horreur que la chaussure noire et vernie glissait avec lenteur le long de sa jambe, remontant doucement la robe grise, mettant à nu le mollet blanc et sale, les genoux cagneux… Fasciné, paralysé par la stupéfaction, il ne put empêcher le pied étranger de lui décroiser les jambes, et de se loger entre ses cuisses…

Il était impossible de mal interpréter les choses. Le message était explicite, répugnant, révoltant. Drago sentit sa gorge se gonfler, se remplir de bile. Il sentit le souffle lui manquer, son cœur s'affoler. Il sentit également quelque chose se briser en lui. Une espèce de vieille certitude qu'il existait des hommes intègres, qu'il existait du bon dans le monde, que l'horreur s'arrêtait aux portes du pénitencier… Il regretta soudain de ne pas avoir cédé à son impulsion première et de ne pas s'être jeté du balcon dès son entrée dans les appartements de luxe.

Il ferma les yeux aussi fort qu'il le pouvait et compta cinq secondes pour se ressaisir. Il était hors de question qu'une once de douleur ne transparaisse dans sa voix. Seule la rage.

Quand il planta de nouveau son regard dans celui de Potter, qu'il desserra les mâchoires, la haine qui émanait de lui était presque tangible.

« Qu'est-ce que tu crois faire, Potter ? »

Peu impressionné, celui-ci esquissa un sourire moqueur avant de répondre :

« Tout le monde ici, d'un côté ou de l'autre des barreaux, me dit que tu es la pute d'Azkaban. Je ne vois pas pourquoi je serais le seul à ne pas en profiter. » Il but une gorgée de son thé, mais il semblait évident qu'il savourait davantage la situation que la boisson. « Donne-moi ton prix, Malfoy.

– Trop cher pour toi. »

Cette fois, Harry Potter éclata franchement de rire, avant de considérer son adversaire d'un air goguenard.

« Ça, permets-moi d'en douter. A l'extérieur déjà, je suis le Survivant, pour qui rien n'est trop cher. Ici, je pense qu'on peut me considérer comme une sorte de dieu… Ou d'antéchrist, si on fait partie des méchants… »

Il baissa les yeux vers l'extrémité de sa jambe tendue. La chaussure vernie effectua un léger mouvement, caressant l'intérieur de la cuisse de Drago, qui se sentit trembler d'indignation.

« Qu'est-ce que tu veux, Malfoy ? Des draps en soie ? Un lustre en cristal ? Une tenue de prisonnier cintrée, en satin gris et brillant ? »

Des draps en soie ?! Drago en aurait hurlé ! Le survivant pouvait-il imaginer que quelques heures plus tôt, il envisageait de se prostituer pour une taie d'oreiller ?! Drago aurait voulu étrangler Potter, lui faire perdre son sourire, et ses privilèges, et sa putain de vie !

« De l'or ? De la drogue ? Une cellule personnelle ? »

Cette fois, le cœur de Drago cessa de battre.

« Du pouvoir ? Tu veux que je crée une brigade inquisitoriale ici ? Tu pourrais la diriger… »

Ses oreilles également semblaient avoir arrêter de fonctionner. La voix de Potter lui parvenait assourdie, moins forte que les craquements des buches dans la cheminée ou que le tintement de la petite cuillère qu'il remuait négligemment dans la tasse…

Les derniers mots qu'il avait entendus distinctement résonnaient doucement sous son crâne. Une cellule personnelle… Une cellule personnelle… Une cellule personnelle… Evidemment, il était inenvisageable d'accepter – son père ne l'aurait jamais permis – mais le simple fait de se répéter ces mots agissait comme un baume apaisant… Une cellule personnelle…

« Est-ce que tu veux que je tue quelqu'un ? »

Cette proposition ramena immédiatement Drago à la réalité. Potter le fixait toujours en sirotant son thé, un sourire goguenard aux lèvres.

« Ah, on dirait que j'ai mis le doigt sur quelque chose… »

Le directeur d'Azkaban pouvait en effet facilement faire disparaître un prisonnier. Il suffirait de prétendre une rixe entre détenus, une maladie, un accident… Mais Harry Potter était-il sérieusement en train d'envisager d'assassiner quelqu'un ? Un frisson glacé parcouru le dos de Drago. Il avala sa salive et demanda :

« Une cellule personnelle ? »

Il se figea. Ce n'étaient pas du tout les mots qu'il avait prévu de prononcer. A voir l'expression surprise de Potter, ce n'était pas non plus ceux qu'il s'attendait à entendre… Un nouveau silence de quelques secondes s'installa avant que ce dernier ne le brise d'un nouvel éclat de rire cruel.

« Vraiment, Malfoy ? Tu vendrais ton cul pour une cellule personnelle ?! »

Non, jamais. Séparé de son père ? Drago ne tiendrait pas un jour sans sa présence intimidante et ses plans ingénieux. Il se ferait tuer. Torturer, violer, puis tuer. Lucius Malfoy trouverait un moyen de laver l'affront d'avoir voulu s'éloigner de lui. Malgré tout… Il était… amusant… de s'imaginer posséder une cellule privée, individuelle. S'imaginer se lever et se coucher à l'heure de son choix, dormir dans un lit que le sperme d'autres hommes n'aurait pas rendu rêche et irritant, utiliser des toilettes sans être vu ni entendu des autres, échapper d'ailleurs, aux odeurs des autres quand ils utilisaient les toilettes…

« Une véritable cellule personnelle ? insista Drago… Privée ? De jour comme de nuit ? »

Potter avait repris son sérieux. Il semblait désormais envisager ce qu'il avait probablement proposé comme une plaisanterie douteuse, comme une offre aussi idiote que celle des draps en soie ou du costume de satin…

« J'imagine, marmonna-t-il. C'est la définition du truc. Une cellule rien qu'à toi, 24 heures sur 24, sept jours sur sept… »

Drago ferma de nouveau les yeux… Il allait refuser. Il devait refuser, il ne pouvait que refuser… Il lui fallait cependant trouver autre chose à exiger à la place. Que désirait son père ? Accorder à Waren le grade de Surveillant Major ? Avec ce à quoi il avait assisté la veille, Potter n'accepterait jamais. Avait-il été sérieux quand il avait proposé de tuer quelqu'un ? Restait-il dans ces murs, une seule personne en vie, et qui ne le fut pas avec l'approbation de Lucius Malfoy ?

Drago s'imagina posséder une cabine de douche où se laver à l'abris des regards concupiscents. Il s'imagina pouvoir se décrasser entre les orteils, tâche qu'il avait abandonnée depuis longtemps, ne supportant plus les remarques quand il avait l'audace de se pencher un peu trop en avant.

Concentration. Que voulait son père ?

Il s'imagina recevoir son plateau de nourriture directement à la porte de sa cellule comme c'était le cas dans l'aile des femmes, et le déguster seul sur une petite table individuelle. Ne pas finir son assiette, garder le reste pour plus tard. Saisir la viande trop dure à la main, et la déchirer à pleines dents. Se moquer des traces de gras sur ses lèvres, des éclaboussures sur sa robe. Simplement dévorer les choses jusqu'à ce que son estomac soit rempli.

Son père…

Il s'imagina de nouveau se coucher dans un lit blanc, propre, doux. Et seul. Il s'imagina s'endormir dès l'extinction des feux, sans qu'aucune présence ne vienne brutalement lui rappeler sa place et son utilité. Les plumes de son oreiller seraient douces et aériennes, et non pas amalgamées en un bloc solidifié par la bave, l'urine, le sperme, le sang et les larmes… Il s'imagina rêver, se réveiller, et confondre le songe d'avec la réalité.

Il ouvrit douloureusement les yeux. Depuis combien de temps rêvassait-il ainsi ? Harry Potter avait cessé de le fixer. Il observait désormais la cheminée en finissant son thé à petites gorgées. Harry Potter n'avait jamais réellement envisagé l'idée de lui donner une cellule personnelle. Il avait proposé ça pour rire, pour sous-entendre que les Malfoy s'étaient autrefois pavanés dans le luxe, mais qu'ils se contentaient désormais d'accessoires et de succédanés à la richesse.

Harry Potter n'avait probablement aucune intention d'honorer sa part du contrat. Il n'en avait nul besoin. Il pouvait imiter Waren et forcer Drago sans toute cette mise en scène. Mais peu importait. S'il violait effectivement Drago, les Malfoy auraient un moyen de pression sur lui. Sa réputation lui importait. Drago pourrait témoigner sous Veritaserum que le Survivant utilisait son autorité pour abuser des prisonniers males.

Harry Potter pensait pouvoir profiter de lui, mais Drago Malfoy avait une longueur d'avance. Il ne se laisserait pas berner. Il savait ce qui l'attendait.

Un désagréable bruit d'aspiration de fin de verre se fit entendre. Le directeur venait de terminer sa tasse. Il jeta un coup d'œil provoquant à Drago, comme s'il le mettait au défi de formuler une remarque.

Drago le fixait, les yeux à demi fermés… Il prit finalement une grande inspiration et articula :

« Que dois-je faire pour obtenir le poste, Monsieur le Directeur ? »

C'en était comique : Harry Potter émit un ridicule grognement de créature en rut, et ôta aussitôt son pied d'entre les jambes de Drago en reposant brutalement sa tasse sur le plateau d'argent.

« Viens là », gronda-t-il en desserrant le col de sa chemise ainsi que sa cravate.

Drago se leva, lissa sa robe sur son ventre et rassembla ses cheveux dans son dos. Il s'approcha calmement de Potter, aussi maître de lui qu'il était possible de l'être. Potter, qui de son côté, donnait l'air d'être sur le point d'exploser, comme si la longue hésitation de son prisonnier avait tenu lieu de préliminaires à la fois frustrants et excitants. Il écarta les pans de sa cape, dévoilant le pantalon déformé d'une érection, et fixa avec avidité les lèvres de Drago.

Celui-ci n'eut pas besoin de plus d'explications. Il se laissa élégamment tomber à genoux entre les jambes ouvertes, fit glisser ses mains le long des cuisses musclées, et entreprit d'ouvrir la braguette et de libérer le sexe avide qui palpitait doucement.

Une bite était une bite. C'était un autre de ses mantras. De ceux qui s'étaient imposés à lui, quand, aux premiers temps de son arrivée, des détenus tentaient de l'insulter en répétant « un trou est un trou ». Selon les jours, la signification changeait. Ce jour-là, Drago devait oublier le propriétaire de ladite bite, et promulguer ses soins sans rendre les choses personnelles.

Du liquide séminal brillait déjà sur l'extrémité brillante du sexe dressé devant son visage. Drago fit disparaitre ces gouttes d'un baiser avant de laisser sa langue paresseusement caresser le gland. Il entendit un soupir d'apaisement au-dessus de sa tête. Il fit doucement tourbillonner sa langue, évaluant le calibre qui s'offrait à lui, suçota le frein, lui glisser le sommet du sexe contre son palais, attendit de voir si son partenaire prenait les choses en main… Celui-ci, d'une main tremblante, lui inclina légèrement le visage sur le côté, dans l'optique évidente de profiter davantage du spectacle. Drago reprit ses caresses buccales en conservant la tête penchée.

– Touche…

Drago ne le laissa pas finir sa phrase. Déjà ses mains avaient jailli, l'une pour empoigner la base du pénis, et la seconde pour masser délicatement les testicules. Cette fois-ci, un gémissement lui répondit.

Après quelques secondes de doux baisers, Drago entrouvrit les yeux pour observer la main qui reposait sur la cuisse. A demi crispée, tremblante. Il sut qu'il fallait passer à l'étape supérieure. Il ferma de nouveau les yeux, détendit les mâchoires, et tâcha d'avaler autant de chair qu'il lui était possible. Quand il sentit le sexe dur cogner au fond de sa gorge, il arrondit les lèvres, aspira l'intérieur de ses joues, et entama les va-et-vient.

Un nouveau gémissement se fit entendre, et la main tremblante vint caresser délicatement sa pommette. Il ne se fia pas à cette marque de tendresse, et tâcha de faire coulisser le pénis encore plus profondément dans sa gorge. Il sentait les veines gonflées pulser doucement au rythme des battements de cœur, il avait sur la langue le gout du liquide séminal, qu'il s'efforçait de faire disparaitre, à chaque remontée, en salivant abondamment. Il accompagnait chacun de ses mouvements de tête de la main, serrant au sommet, relâchant son emprise à la base, tâchant d'amplifier les sensations et l'impression de pénétration profonde.

Les doigts sur sa joue lui griffèrent légèrement la peau et le souffle au-dessus de sa tête s'accéléra. Drago devina qu'il lui fallait accroitre la cadence, mais cela semblait compliqué au vu de leur position et de la hauteur du fauteuil. Il entama toutefois une série d'allers-retours brutaux, plus pour forcer sa gorge à se détendre que pour le plaisir de son partenaire. La main crispée disparut soudainement, et des mouvements de bassin vinrent répondre à ses mouvements.

Après quelques minutes de ce traitement, il devina que la délivrance ne serait pas possible à ce rythme. Il libéra totalement le sexe désormais brillant de salive de sa bouche, et y caressa son visage, comme un chat câlin en demande d'attention.

La réponse fut immédiate. Un nouveau grognement d'animal sauvage éclata, et les mains auparavant douces lui saisirent brutalement les tempes pour déplacer son crâne. Enfin, le sexe replongea avec une espèce de hargne entre ses lèvres. Drago sentit sa lèvre blessée éclater de nouveau, et un goût de sang inonda sa bouche. On lui intima un mouvement à la fois ample et rapide, plus important que ce dont il aurait été capable seul. Son visage s'écrasait, à chaque coup de butoir, contre le pubis brun, et Drago eu bientôt toutes les peines du monde à poursuivre les gentilles caresses qu'il n'avait cessé de promulguer aux bourses désormais crispées. Il se mit en tête de compter les coups avant la délivrance, mais la cadence était si soutenue qu'il n'y parvint pas.

Enfin, le rythme prit une régularité explicite, et les mouvements se firent si amples qu'il lui sembla recevoir des coups de poings dans la gorge. Une panique absurde le prit soudain : Celle qu'on lui éjacule sur le visage. Ça n'aurait pas été la première fois, mais un besoin irrépressible d'y échapper cette fois-ci lui fit saisir l'arrière des cuisses pour accompagner les derniers coups et empêcher que l'on ne l'éloigne. Il fût aussitôt récompensé par le goût salé des premiers jets de sperme. On n'avait jamais eu l'intention d'écarter son visage : Au contraire, Drago sentit le pénis crachant s'enfoncer aussi loin dans sa trachée qu'il était possible, son visage s'écraser hermétiquement contre le pubis. A la dernière seconde, il tourna légèrement la tête afin de garder une narine à l'air libre.

Immobile, Drago compta les jets de sperme lui remplir le gosier. Après le 5ème, il déglutit, puis tenta d'inspirer un peu d'air. Il avait malheureusement sous-estimé la quantité de liquide qui lui obstruait la gorge, et il s'étouffa. Il émit un son répugnant, un mélange de toux, de cri, et de vomi. Mais il ne paniqua pas. Il reprit ses esprits, déglutit une seconde fois, puis une troisième fois pour être sûr. A chaque fois, il entendit gémir au-dessus de son crâne, et il se demanda vaguement quelle sensation produisaient les mouvements involontaires de sa gorge sur le sexe comblé. Enfin, il tenta de nouveau de respirer, en sentit avec délectation un filet d'air lui remplir les poumons en sifflant.

Le calme revint.