Vous vous souvenez de Vif-Eclair ? Le petit hibou tout doux imaginaire de Drago ? Maintenant oui ? Bon, il n'a absolument aucune importance dans ce chapitre, mais je voulais quand-même vous rappeler son nom :D

77Hildegard : Malheureusement, avec tout ce qui s'est passé entre eux, tu te doutes que ça va prendre du temps :,)
Le chapitre 63 va répondre à beaucoup de tes questions ! (non, je ne dis pas ça pour appâter les gens, pas du tout XD) En particulier sur les sentiments de Harry et ce que devient Lucius pendant ce temps...
J'espère que la suite continuera à te plaire !

Diri-Chan : J'ai modifié ce passage au moins 5 ou 6 fois XD je savais que Drago sentait de nouveau le lien, mais j'arrivais pas à me décider s'il le disait ou non

Holybleu : XD j'avais loupé les 3 reviews sur les 3 chapitres, j'ai cru qu'il y avait un bug ! Je vois qu'on est passé de "aimer" à "adorer", j'apprécie !


Potter avait refusé d'annuler son rendez-vous.

Peut-être aurait-il accepté si Drago avait osé lui demander clairement les choses, et plus d'une fois, le prisonnier avait eu la sensation que Potter attendait de lui qu'il le fasse. Mais Drago Malfoy n'était pas descendu aussi bas, et n'avait de toute façon aucun droit d'exiger quoi que ce soit de la part du Directeur d'Azkaban.

Il s'était contenté de passer le week-end à informer Potter de ce qu'il pensait des techniques de soins moldues, à se moquer de lui pour ne pas savoir maîtriser sa propre humeur, et à dénigrer le travail de cette psy qui n'avait clairement pas réussi à faire cesser les crises de colère.

Potter s'était montré d'une patience exemplaire, probablement par fierté et par volonté de prouver au prisonnier qu'il avait tort. Il lui arrivait toutefois de grincer des dents, visiblement agacé, où regardait son balai d'un air équivoque, et Drago se taisait alors, inquiet de le voir partir.

Drago avait envisagé de se rendre aux cuisines et de laisser les détenus le tabasser pour le faire sortir de ses gonds.

Il avait eu peur et abandonné l'idée.

Il avait alors eu peur d'avoir perdu le peu de courage qu'il pensait avoir gagné, et le dimanche après-midi, il était de nouveau sorti du château pour observer l'avancement de la décomposition de l'orque, sur la plage.

Le cadavre n'avait pas eu le temps de sentir. Il ne restait déjà plus que des os immenses et blancs, que venaient lécher les vagues, et sur lesquels des petits crabes continuaient de chercher inlassablement des lambeaux de chair… Les dents de l'animal, d'une dizaine de centimètres, était acérées et coupantes. Drago les caressa en se demandant pourquoi personne ne les avait encore arrachées afin de s'en servir comme ingrédient de potion.

Il était resté longtemps sur la plage, en espérant que son insolence et son imprudence fassent réagir Potter. Qu'il hurle et s'emporte et le viole, et que Drago puisse lui rire au nez et lui prouver qu'il ne servait à rien de quitter l'île.

Potter l'avait rejoint peu après 16h, à l'heure où il terminait habituellement sa journée de travail, l'air aussi détendu et jovial que d'habitude.

Il avait posé une cape épaisse sur ses épaules, puis s'était posté à ses côtés sur le large rocher que Drago avait utilisé comme abri lors de sa précédente escapade. Il était resté un long moment sans rien dire, et deux ou trois albatros étaient rapidement venus le rejoindre, l'air de rien. Finalement, il s'était tourné vers Drago et avait demandé d'une voix amusée :

« Est-ce que tu comptes sortir demain aussi ?

– Non. » Drago grogna la réponse, vexé comme un pou de ne pas être parvenu à ses fins, mais pas idiot au point de désobéir directement.

« Cool. Ça me rassure beaucoup. »

Drago ne répondit pas.

« Cet endroit craint tellement… Je me demande si on pourrait pas y faire quand-même pousser quelque chose. Ça serait pratique de faire un verger, ou un potager… Un truc qui permette d'économiser de l'or, côté dépenses alimentaires… »

Drago ricana : Il ne connaissait certes rien en agriculture, mais doutait que quoi que ce soit puisse pousser sur la roche nue de l'île.

« Certains détenus pourraient y travailler. Ça coûterait toujours moins cher que d'importer depuis le continent, et si j'ai bien compris, avoir un job, même ingrat, même mal payé, ça fait partie des trucs qui les calment. »

Avoir un travail, même ingrat, même mal payé, c'était la certitude de pouvoir quitter sa cellule quelques heures par jour et s'occuper l'esprit. En outre, avec quelques pièces, on pouvait s'offrir un livre, un journal, un papier avec un crayon… Des objets indispensables au maintien d'un certain équilibre mental. Les détenus se battaient effectivement pour avoir le droit de travailler aux cuisines ou à la laverie.

« Evidemment, il faudrait négocier leur sécurité avec la Selkie. Peut-être l'autoriser à manger uniquement ceux qui tentent de s'échapper. Je pense que ça serait une surveillance efficace. Et gratuite. »

Drago jeta un regard dédaigneux à Potter qui l'observait avec malice.

« Qu'est-ce que t'en penses ?

– Que c'est l'idée la plus ridicule que j'ai jamais entendue. Si tu veux de l'or, vends les os, déclara-t-il en désignant le squelette dans son dos. Je suppose qu'ils seront aussi efficaces dans la potion d'apnée que ceux de Remora, sans que tu aies à enfreindre les lois anti-braconnage. »

Potter regarda le squelette avec attention.

« Combien ?

– Je n'en sais rien, Potter. Je n'ai jamais fait de trafic d'animaux dangereux, moi.

– Je t'ai déjà dit que Norbert avait rejoint une réserve naturelle et protégée. Il n'a jamais été question de le dépecer ou de le vendre en pièces détachées.

Norbert… » Il était déjà ridicule de donner un nom à un Dragon, mais Norbert

« Je sais… Les goûts d'Hagrid… A sa place, je l'aurais appelé Vif-Eclair. » Drago frappa aussitôt Potter, qui éclata de rire et se roula en boule en hurlant sa reddition.

·

Drago ne ferma pas l'œil de la nuit, ne parvint pas à lire, et même observer et jouer avec ses bocaux ne parvint pas à le calmer. Il dût démonter le double fond de son armoire en carton et sortir son couteau moldu pour trouver enfin une occupation qui lui permit de penser à autre chose qu'au départ de Potter. Il grava la souche. D'abord, il inscrivit son nom en haut, puis la date de son incarcération, la date à laquelle il avait rejoint cette cellule, et enfin, la devise de sa famille : sanctimonia vincet semper.

La pureté triomphera toujours.

Il avait toujours pensé qu'il s'agissait de la pureté de son sang et de sa lignée, mais une nouvelle signification s'imposa à lui tandis qu'il traçait les lettres de sa plus belle écriture. Il espérait que la pureté triompherait de lui, et qu'il finirait par atteindre la rédemption.

Il était en train de réaliser des enluminures et des décorations autours des lettres quand le sortilège qui fermait sa porte s'illumina.

Il ne prit pas la peine de se laver ou de se brosser les dents : Il alla chercher son chariot et monta aussitôt rejoindre les appartements du Directeur. Celui-ci était réveillé, mais – Drago poussa un soupir de soulagement – le désordre régulier de ses cheveux indiquait qu'il n'était pas sorti à la recherche du Détraqueur. Il était assis dans le canapé, le plaid orange à ses côtés, et lisait une épaisse missive écrite à l'encre verte.

Quand Drago entra sans frapper, il leva les yeux et lui sourit. Son nez commençait à reprendre son état normal, mais ses yeux étaient cernés et son sourire fatigué.

« Est-ce que tu comptes me faire chier ce matin aussi ? Parce que je suis crevé… »

Drago secoua négativement la tête et alla à la cuisine leur préparer deux énormes mugs de thé. La veille, il avait commandé de nouvelles flagrances pour compléter la collection de l'ancien Directeur. Dans sa quête immature à faire monter Potter sur ses grands hippogriffes, il avait demandé ce qui se faisait de plus cher et rare, peu importait le goût ou les vertus. Potter avait signé les bons de commande sans un mot et avec le sourire.

Il ramena les deux tasses dans le salon et en tendit une à Potter qui le remercia et lui fit une place à ses côtés dans le canapé. Drago obéit, bien qu'il fût davantage habitué à s'asseoir face au Directeur. Il se vit remettre la lettre que Potter avait été occupé à lire et la parcourut des yeux.

Il s'agissait d'un courrier personnel, mais rédigé sur le superbe parchemin épais et doux du Maléfistinat Européen :

« Cher Monsieur Potter,

C'est avec plaisir que j'ai reçu votre lettre, mais avec embarras que je me vois contraint d'y répondre.

Je n'ai malheureusement jamais entendu parler d'un cas tel que celui que vous décrivez, et je crains que ni mes connaissances sur le sujet, ni les recherches que je compte immédiatement mener, ne puissent vous aider ou vous éclairer. Permettez-moi tout de même de vous faire part de mes réflexions sur le sujet… »

Il n'était apparemment pas si rare qu'un Détraqueur n'attaque pas. Il arrivait que le Non-Être soit repu, ou qu'il juge préférable de « faire durer les choses ». Ils étaient capables d'une grande patience et, de manière générale, ne montraient la puissance phénoménale de leurs pouvoirs que devant une victime particulièrement alléchante, tels les condamnés à mort ou les soldats sur un champs de bataille. Lors d'affrontements directs avec un Patronus, lorsque l'animal invoqué attaquait au lieu de simplement défendre son Sorcier, il arrivait que les spectres se défendent physiquement plutôt que d'utiliser leurs pouvoirs. On comprenait mal pourquoi, mais des dizaines de théories existaient.

Considérer qu'un Détraqueur puisse se cacher était une erreur d'anthropomorphisme, un jugement faussé basé sur un comportement humain naturel : La créature ne possédant ni l'ouïe, ni la vue, ni même une réelle conscience de son existence, et elle était incapable d'appréhender un concept comme la dissimulation, qui nécessitait une capacité à se mettre à la place de son poursuivant. Le spectre fuyait une attaque ou une présence, puis s'arrêtait simplement de se mouvoir une fois sa sécurité réassurée.

Le Détraqueur d'Azkaban semblait donc parfaitement normal, ni plus ni moins dangereux que ses congénères, et rien que ne puisse affronter le fabuleux Monsieur Potter.

En revanche, le comportement de Drago provoquait la confusion chez le Maléfistinien : La connexion mentale qu'ils partageaient, ainsi que l'espèce d'emprise que le spectre semblait exercer sur l'homme n'avait jamais été observé ou documenté. Le Sorcier citait alors un tas de noms de confrères qui avaient étudié le sujet par-delà le monde, et informait son destinataire qu'il comptait à la fois les contacter, les interroger, et les informer de cette nouveauté.

Il demandait à Potter l'autorisation de venir sur l'île pour discuter avec ce mystérieux prisonnier, se plaignant que le souvenir de Mullan n'était ni assez clair, ni assez large pour permettre une étude approfondie.

Suivaient les théories :

Peut-être Drago était-il si comblé qu'il éprouvait le besoin de se décharger de ce surplus de bonheur dans les entrailles du Détraqueur. Drago ne put s'empêcher de pouffer à cette lecture.

Peut-être était-il un Mage Noir en devenir, particulièrement puissant et vicieux, prodigieusement attiré par ce concentré de désespoir et de Ténèbres qu'était le Détraqueur. La marque sur son bras s'était-elle réveillée ? La couleur de ses yeux avait-elle changé ? Le Détraqueur s'en était-il pris à ses ennemis ? Drago secoua la tête, consterné.

Avait-on tenté de présenter au Monstre d'autres détenus ? Drago fronça les sourcils, éprouvant une brusque bouffée de mépris et de haine pour cet inconnu qui ne semblait pas gêné à l'idée de mettre en danger des hommes condamnés pour accéder à la connaissance…

Et puis d'autres théories, plus ou moins farfelues, toutes contestables. La missive se poursuivait sur trois pages, recto verso, et d'une écriture serrée.

Enfin, venaient des propositions de charmes de protection et d'exorcisme, ainsi que la recommandation finale :

« En attendant d'en savoir plus sur cette affaire, je vous supplie, cher Monsieur Potter, de prendre le plus grand soin de vous et de vous tenir le plus éloigné possible de cet individu ainsi que de le maintenir à l'écart de ses condisciples, ceci autant pour votre sécurité que pour celle de tous ceux qui vous entourent.

Bien à vous,

Vissarion Vasilios Giorgos Kenaran,
Grand Élu des Études au Maléfistinat Européen,
Docteur et Professeur en Magies Antiques et Maléfices Avancés,
Grand ordre de Merlin, première classe. »

Drago leva les yeux sur Potter qui avait fini sa tasse de thé et l'observait avec attention.

« Ça va ? »

Est-ce que tu comptes t'éloigner de moi ?

« Je n'en sais rien. »

Drago avait oublié sa propre tasse de thé. Potter s'en empara et la réchauffa d'un furnus avant de la lui rendre.

« Aucune de ses théories ne me convainc vraiment… Mais est-ce qu'il y a des détails, des éléments, des suppositions qui t'ont l'air intéressants à examiner ? »

Drago survola à nouveau la liste des yeux, sans vraiment la lire, avec une seule pensée persistante : Est-ce que tu comptes vraiment t'éloigner de moi ?

« Je… n'en sais rien…

– Il n'y a rien d'urgent. Je te l'ai juste montrée, parce que… Parce que ça te concerne un peu, et je voulais pas que tu tombes dessus par hasard et que tu t'imagines que je préparais quelque chose dans ton dos. T'es même pas obligé d'y réfléchir. »

D'accord, mais est-ce que tu comptes t'éloigner de moi définitivement ?

Potter s'empara à nouveau de la liasse de parchemins, les rangea dans l'enveloppe dorée au sceau brisé, abandonna le tout sur la table basse et se leva.

« Bon, si t'es là, je suppose que je suis en retard pour ma douche ! C'est super, c'est pas comme si j'avais pas déjà une matinée hyper chargée ! Enfin, je suppose qu'il vaut mieux ça plutôt que de ne recevoir aucune réponse ! Est-ce que tu penses que tu pourrais ranger la bibliothèque tout de suite ? Je vais l'agrandir un peu pour pouvoir y mettre les nouveaux bouquins. »

Drago sursauta en entendant la proposition. Que Potter s'intéresse au rangement ou lui donne un ordre concernant le ménage ou l'organisation était rare. Il fronça les sourcils en l'observant agiter sa baguette devant le meuble qui s'élargit en grinçant.

« Est-ce que tu essayes juste de me faire penser à autre chose ?

– Touché, répondit Potter en ricanant. Est-ce que j'ai manqué de subtilité ?

– Comme toujours. La subtilité ne fait pas partie de tes nombreuses qualités… » Drago esquissa tout de même un sourire. Au moins, l'intention était mignonne.

Il rangea le meuble et ouvrit aux chariots pendant que Potter se douchait, se rasait, se brossait les dents, s'habillait… Ils déjeunèrent en discutant littérature Sorcière, et Drago prit note de commander les classiques chez Dumalley Fils, afin de pouvoir, non pas combler, mais au moins remblayer autant que possible, les désastreuses lacunes de Potter en la matière.

Drago se plongea corps et âme dans le travail afin de s'empêcher de penser au départ prochain de Potter.

A midi, alors qu'il dégustait tranquillement sa tarte au potiron et à l'oignon sur le balcon, partageant les croutes avec les albatros, il entendit la porte claquer et se retourna pour le voir. Potter le chercha un instant des yeux, l'air visiblement inquiet, puis l'aperçut et lui adressa ce satané sourire qu'il avait jadis trouvé tellement arrogant et affreux…

« Le ferry part dans trente minutes, mais je voulais venir te voir avant ! » s'exclama Potter en le rejoignant et en grattant la nuque de l'oiseau le plus proche qui roucoula et ferma les yeux de contentement.

Drago ne répondit pas. Il n'était pas certain de pouvoir maîtriser les intonations de sa voix.

« Est-ce que tu veux que je te ramène quelque chose de Londres ? Je pense faire un tour rapide sur le Chemin de Traverse, aller voir Ron et Georges.

– Si tu passes à Gringotts, prends de la monnaie. Tu me dois deux semaines de salaire. »

Potter ferma les yeux, rougit affreusement et articula un juron silencieux, mais ne contesta pas avoir oublié de payer le détenu.

« Désolé », marmonna-t-il honteusement.

Drago haussa les épaules.

Ils se turent tous deux, écoutant la mer, le vent, les oiseaux, le froufroutement doux des albatros qui se nettoyaient les plumes…

« Bon, annonça finalement Potter en s'étirant. Si tu n'as rien d'autre à me dire, je vais y aller… »

Drago ne répondit pas.

« Je serais de retour avant le diner. »

Il attendit encore quelques secondes, puis recula vers la baie vitrée.

Drago ferma les yeux, fronça les sourcils…

« Potter ! »

Le Sorcier se retourna, puis sursauta quand la bouche de Drago se plaqua sur la sienne. Il se reprit aussitôt, entoura son visage de ses mains et lui rendit son baiser.

Ils ouvrirent les yeux en même temps, se regardèrent, et se jetèrent de nouveau l'un sur l'autre à l'exact même moment. Leurs bouches s'ouvrirent, leurs langues s'unirent, et ils s'embrassèrent à pleine bouche, tanguant légèrement dans le vent.

Chacun d'eux voulait exprimer tant de sentiments, puissants et parfois contradictoires dans ce baiser, que le rythme de leur étreinte n'avait aucun sens. Ils étaient doux, passionnés, désespérés, avides, mais toujours dans une synchronisation parfaite, et quand leurs bouches se séparaient un instant pour respirer la même gorgée d'air, ils gémissaient tout deux avant de s'enfouir à nouveau dans la chaleur de l'autre.

Drago glissa sa jambe entre celles du Directeur et sentit avec extase l'érection de Potter contre sa cuisse. Sans cesser de l'embrasser avec passion, il entreprit d'ouvrir la ceinture et le pantalon de son partenaire et de glisser ses doigts dans le boxer de coton pour le caresser. Les mains de Potter se crispèrent, l'une dans ses cheveux, l'autre contre ses reins.

Potter recula son visage et l'observa avec exaltation…

Puis son expression changea. Il ferma les yeux, sourit, puis le regarda à nouveau, avec ce sourire.

« Malfoy, je serais ravi qu'on se livre à ce petit coup rapide qu'on a déjà évoqué, mais ça ne m'empêchera pas de partir à Londres cette après-midi… »


Fun fact not funny : En fait, c'est moi qui avait oublié de payer Drago. Je m'en suis aperçue en relisant mes chapitres et en vérifiant les dates. Je sais avoir des lecteurs pointilleux, alors j'assume humblement être parfois encore plus tête en l'air que Harry X,D