Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.
Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E
Ce texte a été écrit pour la Nuit du FOF sur le thème "Boue"
Pour Rappel on vous donne une heure et vous avez une heure pour écrire dessus.
Cette scène s'attache aux pensées d'Illya lors de l'affrontement avec Alexander. (non ne suis pas obsédée par ce film en ce moment lol)
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E
Sous la pluie
Il pleuvait… Illya sentait l'eau sur son visage, une eau glacée qui le fit frémir avant que ses yeux ne se mettent à papillonner. Sa vue était floue, ses paupières étaient lourdes et une douleur violente lui compressait la poitrine, l'empêchant presque de respirer. Son dos, sa tête et ses jambes lui faisaient mal aussi… En fait, il n'était pas sûr qu'une seule once de son corps ne soit épargnée par la souffrance… Il fallait dire que la chute avait été violente. Sa moto s'était brisée avant de passer au dessus de sa tête et de lui atterrir dessus. C'était pour ça qu'il avait mal, qu'il respirait mal… que la douleur était à deux doigts de lui faire perdre connaissance… Il était bloqué sous l'avant de sa moto, le choc lui ayant sûrement meurtri plusieurs côtes voire pire. S'il n'y avait pas la pluie pour frapper ses paupières, il n'aurait jamais rouvert les yeux… Le sol était gelé et totalement détrempé. Illya sentait la boue coller à ses vêtements, à sa peau, renforçant la sensation de froid. Il frémit et tenta de ne pas s'évanouir… On avait besoin de lui, non ? Il avait quelque chose à finir, non ?
Le russe tenta de remettre ses idées en ordre et cligna une nouvelle fois des yeux en attendant un glapissement. On se battait ? C'était la voix de Solo, non ? Oui, c'était bien Solo qui était en train d'essayer de se redresser alors qu'Alexander le frappait avec une clé anglaise. Il le vit se faire toucher plusieurs fois à la tête, au torse, à l'épaule et se retrouver au sol, groggy et à demi assommé… Sur le sol où était aussi recroquevillée Gaby, inerte... Et une peur violente fit rater un battement à son cœur. Est-ce qu'elle était gravement blessée ?
Dans son brouillard, Illya vit Napoléon encaisser un nouveau choc avant de s'écrouler sur le sol et ce salopard se pencha pour prendre une arme. Il souriait… Il allait l'abattre et la rage transcenda le jeune agent russe. Ils étaient normalement ennemis, il aurait dû se moquer que Solo prenne une balle dans la tête, mais ce n'était plus le cas… Ces quelques jours lui avait montré ce que c'était d'avoir une équipe et ils avaient besoin de lui.
Faisant fi de ses douleurs, il rassembla ses forces et poussa sur la carcasse de la moto. Il capta du coin de l'œil l'air sadique d'Alexander, la peur dans le regard de Napoléon, conscient qu'il n'avait aucune chance d'échapper à cette balle et il se redressa, balançant le morceau de moto sur leur ennemi pour le faire reculer avant de plonger sur lui. Il y avait de la rage dans le regard d'Illya, une colère qui était sur le point d'exploser et sa lame se ficha d'un coup sec dans le cœur de son adversaire. Il vit ses yeux s'écarquiller avant que son corps ne s'écroule dans la boue.
L'éclair de soulagement sur le visage de Napoléon qui se laissa tomber à l'arrière pour reprendre son souffle le fit sourire. Ça faisait deux fois qu'il le sauvait mine de rien… mais ce fut vers Gaby qu'il se précipita.
Totalement trempée et ne portant que sa petite robe qu'il avait choisi au début de cette mission, choquée par l'accident, elle tremblait comme une feuille en claquant des dents. Délicatement, il la ramena dans ses bras pour la bercer, la rassurer et lui murmurer que tout allait bien tout en souriant comme Solo ne l'avait jamais encore vu sourire. C'était attendrissant de voir le colosse russe laisser parler d'autres émotions que la colère et la rage. Il avait des gestes doux, tendres, prouvant que le jeune homme était heureux qu'elle ne soit pas réellement une traîtresse. C'était dur à expliquer et totalement contraire aux règles du KGB, mais il tenait à la jeune femme et il lui caressa doucement la joue et les cheveux, basculant un peu son corps en avant pour la protéger de la pluie pendant qu'un bruit lui fit relever la tête. Un hélicoptère ?
