Bienvenue sur ma première fanfiction sur l'univers des Shadowhunters ! Cette fiction peut être "spoilerisante" pour les personnes n'ayant pas lu les tome de TMI, vu que j'ai gardé certains aspects de l'histoire originale.
Rappel : Les personnages et l'univers des Chasseurs d'Ombres appartiennent à l'auteure Cassandra Clare. Je ne fais que m'amuser avec les personnages.
Les couples Clace / Malec et Sizzy sont plus ou moins conservés, Certains personnages seront peu ou pas présents. J'espère que ma version vous plaira : n'hésitez pas à me laisser une REVIEW surtout. Toute critique constructive sera acceptée :)
Je rappelle que l'histoire se passe en 2007 comme dans les romans.
Bonne lecture
-Aly
Prologue
Pdv Clary
-M'man, je peux sortir avec Simon ce soir ? criai-je en me tournant vers la cuisine pour que ma mère m'entende.
Simon était mon meilleur ami, je le connaissais depuis des années. Nous avions l'habitude de traîner ensemble presque tous les soirs et je savais que ma mère n'y verrait pas d'inconvénients. Mais comme elle aimait me le rappeler quand j'oubliais de la prévenir, tant que je vivrai sous son toit et que je ne serai pas majeure : c'est elle qui décide.
La sonnette de la porte d'entrée retentit. Je fis patienter Simon et me dirigeai dans l'entrée pour aller ouvrir.
-Oh ! Luke. Bonjour ! m'exclamai-je, en lui faisant la bise.
-Ta mère est là ?
- À la cuisine, je pense. À moins qu'elle ne soit dans son atelier.
Luke était un vieil ami de ma mère, ils se connaissaient depuis bien avant ma naissance.
Il se dirigea vers la cuisine et ma mère l'accueillit avec un grand sourire, avant de se laver les mains.
-Maman, tu m'as entendue ? m'impatientai-je, le téléphone toujours à la main. Simon attend une réponse.
Ma mère ouvrit la bouche pour répondre puis se ravisa, son regard glissant sur Luke. Pendant un bref instant, elle parut soucieuse, une ride inhabituelle lui barrant le front. Puis, ses yeux retrouvèrent leur éclat et un sourire se dessina sur ses lèvres.
-Oui… Vas-y, me répondit-elle finalement. Mais je veux que tu sois rentrée avant 23h. Et demain, j'aurais besoin de toi donc préviens Simon que tu ne seras pas disponible, d'accord ?
-Super ! Pas de problème. Il m'emmène juste manger un truc et voir un film donc je serai sûrement rentrée bien avant. Bonne soirée, vous deux.
J'embrassai ma mère et Luke puis leur fis un signe de la main, avant de prendre ma veste, accrochée dans l'entrée. Ensuite, je sortis de l'appartement.
Il était plus de 10h quand la lumière du soleil me réveilla. J'avais bien dormi et me sentais reposée, prête à affronter cette nouvelle journée. Une fois levée, je filai dans la salle de bain et pris une douche rapide. Habillée d'un jean et d'un t-shirt un peu trop grand, je m'attaquai au démêlage de ma chevelure rousse.
-Pff ! soufflai-je, agacée. Quelle galère !
Une fine couche de buée s'était formée sur le miroir, m'empêchant de bien voir mon reflet. Cependant, je n'en avais nullement besoin pour savoir que je ne ressemblais à rien. Je me perdis quelques instants dans mes pensées, en fixant la glace. Sans réfléchir, mon index se posa sur la vitre humide et dessina au hasard.
Ma mère détestait cette manie, que j'avais gardée de quand j'étais petite. Elle disait que ça laissait des traces sur les vitres, mais moi, j'aimais ça.
Je contemplai le symbole, perplexe, sans vraiment réussir à déterminer ce que c'était. Il ressemblait vaguement au symbole du signe zodiacal du taureau… « De loin et par temps de brouillard », songeai-je, en souriant.
-Tu es déjà levée ? s'étonna ma mère, en me voyant débarquer dans la cuisine.
-Bonjour, maman, lui répondis-je avec entrain. Tu as prévu quoi aujourd'hui ?
-Tu te rappelles ce que je t'ai dit hier ?
Je crus distinguer une lueur d'inquiétude dans ses yeux.
-Oh ! Oui, c'est vrai ! me rappelai-je, en me servant une tasse de café. Luke a besoin d'aide à la librairie, ou…
-Non, me coupa-t-elle, brusquement. Luke n'est pas en ville aujourd'hui. Il a fermé la boutique car il avait quelque chose d'important à faire, je crois.
Elle soupira et me tourna le dos pour déposer sa tasse dans l'évier.
-Maman, tu vas bien ?
Ses épaules étaient tendues et elle jouait nerveusement avec ses doigts.
-Oui, ne t'en fais pas, ma chérie, je… (Elle fit une légère pause avant de reprendre) Je voulais juste qu'on passe un peu de temps ensemble, tu sais, rien que nous deux.
-Si tu veux, oui, répondis-je étonnée. Tu veux qu'on aille faire du shopping ?
Tout en parlant, ma main jouait distraitement avec un crayon, qui traînait sur la table.
-En fait, je voulais te parler de quelque chose d'important. Ce n'est pas très facile, mais je pense que tu es prête. Je te dois la vérité.
Son ton était hésitant et son regard fuyant.
-Je ne sais pas trop par où commencer. Il y a tant à dire. Je…
Brusquement, elle se figea. Son regard était braqué sur ma main et sur le journal que je venais de griffonner sans en être vraiment consciente.
-Qu'est ce que c'est ? me demanda-t-elle.
-Ça ? Heu… Rien, je suppose. C'est juste un truc que j'ai dessiné sur la vitre de ma salle de bain, tout à l'heure.
Elle soupira et me regarda, un voile de tristesse dans les yeux.
-Je dois appeler quelqu'un, me dit-elle doucement, avant de partir chercher le téléphone dans le salon.
Je tendis l'oreille pour écouter ce qu'elle disait et ne compris pas grand-chose. « Magnus ? Mais qui c'est ça ? » pensai-je, intriguée.
-Prends ta veste, m'annonça ma mère, après avoir raccroché. On sort.
-Pour aller où ? Tu es vraiment sûre que ça va ? m'enquis-je, surprise.
-Oui, on va juste rendre visite à… un ami, hésita-t-elle. J'aimerai beaucoup te le présenter.
-Maman, tu n'es pas en train de me dire que tu as un petit-ami secret ou un truc du genre ?
Elle me regarda, l'air interdit puis se mit à rire.
-Tu es complètement à côté de la plaque ma fille ! s'exclama-t-elle.
Le quartier où nous nous arrêtâmes était loin de ce que je m'étais imaginé. La rue était pleine de voitures de luxe. Je m'étonnais que ma mère puisse avoir un ami assez fortuné pour habiter dans ce coin de la ville. Je la suivis jusqu'à la porte d'entrée. Elle frappa deux fois, la porte s'ouvrit quelques secondes après.
-Jocelyne ! s'exclama l'homme qui venait d'ouvrir. Je ne t'attendais pas si tôt. Suis-je si irrésistible que tu ne pouvais pas attendre deux semaines pour me voir ?
Il était grand, jeune – bien plus jeune que je n'aurais pensé – et ses cheveux noirs étaient coiffés en pointe. Il portait un costume bien coupé, classe, qui mettait en valeur son corps longiligne.
-Clary, je te présente Magnus, fit ma mère, en entrant dans le loft.
-Magnus Bane, enchanté.
Il me tendit la main. Je la serrai, sans pouvoir le quitter des yeux.
-Qui êtes-vous ? lâchai-je, de but en blanc. Comment connaissez-vous ma mère ?
Magnus lança un regard interrogateur à ma mère, qui soupira.
-On ne peut pas continuer, lui dit-elle. Je dois tout lui dire mais je ne sais pas comment.
-Me dire quoi ? m'impatientai-je.
-Grand dieu ! Enfin ! s'exclama l'homme, en levant les mains au ciel. Je comprends pourquoi tu es venue à présent. Tu penses qu'elle ne va pas te croire.
-Il y a de ça, marmonna ma mère, en levant les yeux, en signe d'agacement.
-Bon, vous allez me dire ce qu'on fiche ici, oui ou non ? m'énervai-je. Maman, que me caches-tu ?
-Tu devrais peut-être t'asseoir.
-Je ne veux pas m'asseoir, je veux la vérité !
-Je suis un sorcier et tu es une Chasseuse d'Ombres, lâcha d'un coup Magnus, l'air exaspéré.
-Une quoi ? bredouillai-je, abasourdi.
-Magnus ! gronda ma mère. Ce n'est pas comme ça que je voulais qu'elle l'apprenne. Chérie, écoute-moi.
Elle me prit par les épaules et me regarda avec tout l'amour dont elle était capable. Je ne comprenais rien à ce qui se passait.
-Tu dois comprendre que si je t'ai caché notre véritable nature, c'est pour te protéger.
-Me protéger de quoi ? Qu'est ce que tu racontes ?
-Du monde Obscur, répondit Magnus. Tu sais, les vampires, les loups-garous, les démons.
-Mais, ça n'existe pas, soufflai-je, alors qu'une boule se formait dans mon ventre.
-Nous y voilà !
-Contente de voir à quel point la situation t'amuse, ironisa ma mère, en le foudroyant du regard.
Elle prit mes mains et ancra ses yeux dans les miens.
-Tout cela est vrai, Clary. Nous ne sommes pas de simples humaines, toi et moi, et il n'y a pas que nous… Les Chasseurs d'Ombres…
-NON ! la coupai-je, sans toutefois lâcher ses mains. Tu es peintre… tu n'as rien d'une guerrière où je ne sais quoi…
-Clary, regarde-moi, m'interpella Magnus. (Son regard était tout à coup devenu sérieux.) C'est comme ça, tu dois l'accepter. À la demande de ta mère, je t'ai jeté un sort. J'ai mis une sorte de verrou sur ta mémoire. As-tu récemment remarqué des choses bizarres autour de toi ? Vois-tu des choses qui t'étaient invisibles auparavant ? Je ne sais pas, des symboles par exemple ?
Je le fixai, les sourcils froncés, alors que mon cerveau bouillonnait. D'un seul coup, une image se figea dans mon esprit. Je cherchai des yeux de quoi écrire.
-C'est quoi ça ? dis-je, en brandissant le bout de papier sur lequel je venais de griffonner.
Magnus me prit la feuille des mains et ses yeux mordorés se mirent à briller. Puis, un sourire étira ses lèvres.
-Bien, c'est un début. Tu vois, tu commences à te rappeler. Ceci, ma chère, est une rune. La première et sûrement la plus puissante des Runes données à ton espèce par l'ange Raziel. Tu apprendras tout ça, ne t'en fais pas.
-L'ange… Raziel ? balbutiai-je, en sentant mon estomac se serrer. Je ne vous crois pas, je… je… (Mon cœur avait prit un rythme beaucoup trop élevé et je commençais à manquer d'air). Il faut que je sorte.
Je me ruai vers la fenêtre la plus proche et l'ouvris sans ménagement. Un courant d'air froid me fouetta le visage et me fit le plus grand bien.
-Clary, ça va ? s'enquit ma mère, d'une voix teintée d'inquiétude et de lassitude.
Je repris mes esprits et fis de nouveau face à Magnus. Celui-ci me tendit un verre rempli d'un liquide transparent comme de l'eau.
-Tiens, un petit remontant ! Ça devrait t'aider à digérer tout ça.
-Magnus Bane ! tempêta ma mère. De la Vodka, vraiment ? Ma fille n'est pas majeure, je te signale. Où sont tes manières ?
Le rouge lui était monté aux joues et elle se tenait droite comme un i, les poings sur les hanches. C'était une vision de ma mère que je ne connaissais pas.
-Désolé, j'avais oublié, s'excusa-t-il en lui tendant le verre. Tiens, ça c'est pour toi. Et pour toi, jeune fille…
Il claqua des doigts et je crus voir briller de petites étincelles bleues. Puis, une tasse de café fumant apparut dans ses mains.
-Café ? fit-il, avec un sourire malicieux, en me tendant la tasse.
-Co… Comment ?
-La magie, ma p'tite, la magie ! Je ne suis pas le Grand Sorcier de Brooklyn pour rien !
Je pris la tasse et sentis la chaleur se diffuser dans mes doigts. Mes yeux ne pouvaient s'empêcher de fixer ceux de Magnus.
-Il y a quelque chose de bizarre avec vos yeux, murmurai-je.
-C'est un charme. Il permet aux gens de mon espèce de paraître normaux aux yeux des Terrestres.
En même temps qu'il parlait, son regard changea. Ses pupilles s'étrécirent en une fente noire, tandis que ses iris prirent une teinte dorée tirant sur le vert. On aurait dit des yeux de chats.
-Terrestres ? fis-je, comme hypnotisée.
-C'est ainsi que nous appelons les Humains.
-Donc, vous n'êtes pas humain.
- À moitié seulement.
-Et moi non plus ?
-Exact.
Je soupirai bruyamment et me tournai vers ma mère.
-On peut rentrer à la maison, maintenant ?
Je me sentais épuisée. Vidée de mon énergie. Une partie de moi refusait de croire à tout ça, mais d'un autre côté, j'avais la sensation, non la certitude, que tout était vrai.
-Oui, ma puce, on y va, me répondit doucement ma mère, en me prenant par les épaules, d'un geste maternel. Merci pour ton aide Magnus.
Le sorcier nous raccompagna jusqu'à la porte. Il allait refermer derrière nous, quand je me retournai vivement, bloquant la porte avec ma main.
-Si j'ai des questions, est-ce que je peux vous appeler ? demandai-je, timidement.
Il parut surpris mais afficha un sourire bienveillant.
-Donne-moi ton portable, s'il te plait.
Je m'exécutai et lorsqu'il toucha le téléphone, des étincelles bleues, bien visibles cette fois, éclatèrent comme des mini feux d'artifices.
-Voilà, tu peux m'appeler quand tu veux. Bon, pas trop souvent quand même. Je suis quelqu'un de très occupé. Mon temps est précieux.
Nous rejoignîmes la voiture en silence. À peine la porte refermée, je ne pus résister à l'envie de vérifier le répertoire de mon portable. À la lettre M, il y avait bien une nouvelle fiche : Magnus Bane. Mais à la place du numéro, se trouvaient de petites étoiles bleues. « Bizarre », songeai-je. Enfin pas tant que ça, après tout ce que je venais d'entendre, plus rien ne pouvait m'étonner… Enfin c'est ce que je croyais !
Lorsque ma mère se gara devant la maison, je constatai avec surprise que la camionnette de Luke était garée de l'autre côté de la rue, à sa place habituelle.
-Ah ! Vous voilà, fis Luke, en nous accueillant avec un grand sourire. Votre ballade a été… productive ?
On aurait dit qu'il cherchait ses mots.
-Hum… On peut dire ça, marmonnai-je, en posant ma veste sur la patère fixée au mur. Je vais dans ma chambre, je ne me sens pas très bien.
-Tu es sûre de ne pas vouloir manger quelque chose avant ? demanda ma mère, pour la forme.
-Non, merci. Peut-être plus tard, fis-je avec un faible sourire avant de monter.
J'étais allongée sur mon lit depuis cinq minutes, quand on frappa à ma porte.
-Maman, je n'ai pas faim !
-Clary, c'est Luke, fit une voix masculine.
-Oh ! Tu peux entrer.
Je m'assis en tailleur, face à la porte.
-Ta mère m'a tout raconté. Ça ne doit pas être facile pour toi en ce moment, pas vrai ?
-Tu… Tu es au courant ? Alors, toi aussi tu es un…
-Chasseur d'Ombres ? Oui. Enfin, j'en étais un, il y a longtemps. C'est une longue histoire, dit-il, avec un voile de mélancolie dans la voix.
-Je ne comprends rien à tout ça, Luke ! m'emportai-je soudain. Je ne sais même pas ce que sont les Chasseurs d'Ombres et ce qu'ils sont censés faire.
-Tu apprendras, ne t'en fais pas. Si je suis venu te parler, Clary, c'est que j'ai une chose importante à te dire.
-Vas-y. C'est le jour des révélations !
-Magnus t'a parlé du Monde Obscur, n'est-ce pas ? Il t'a dit que les démons existent.
-Oui.
-Bien. T'a-t-il parlé des Créatures Obscures ?
-Euh… Vampire, loup-garou ? fis-je, avec une grimace.
-C'est ça. Tu peux aussi ajouter les sorciers et les fées.
-Les fées existent vraiment ?
-Oui. En réalité, elles sont très différentes de celles des contes que l'on raconte habituellement aux enfants. Crois-moi, tu apprendras à t'en méfier comme de la Peste.
-Donc, les Chasseurs d'Ombres sont là pour se débarrasser des Créatures Obscures ?
-En fait, non. Les Nephilim ont été créés pour…
-Attends, le coupai-je, en agitant mes mains devant lui. Nephilim ? C'est quoi ça encore ?
-Oh ! Désolé, rit-il. Le terme « Nephilim » est employé pour désigner les êtres qui ont du sang de l'Ange dans leurs veines. C'est la même chose que Chasseur d'Ombre.
Pour toute réponse, je soupirai bruyamment.
-Tu sais de quoi j'ai envie, là, maintenant ?
-Non.
-De m'endormir et de me réveiller demain pour me rendre compte que tout cela n'était qu'un rêve… Ou plutôt un cauchemar, maugréai-je.
-Je comprends que tu préfèrerais retourner à ta vie d'avant, mais ce n'est pas possible, plus maintenant. Tout ceci est bien réel et tu vas devoir t'y faire. En plus, j'ai une dernière chose à te dire et je ne veux pas que ça change quoique ce soit entre nous.
-Je t'écoute.
Il soupira, visiblement mal à l'aise.
-Je… Je suis un loup-garou, lâcha-t-il, embarrassé, ses yeux épiant ma réaction.
-Tu es un loup-garou ?
-Oui, Clary.
-Mais, bien sûr. Et moi, je suis un écureuil ! dis-je, en riant doucement.
-J'espérais ne pas avoir à faire ça, souffla Luke, tristement.
Je m'arrêtai net et ouvris la bouche de stupeur quand ses yeux changèrent de couleur et que ses dents devinrent des crocs.
-Ok, ok, je te crois ! couinai-je, en m'éloignant de lui.
-Tu n'as pas à avoir peur de moi, Clary, me dit-il, en redevenant le Luke que j'avais toujours connu.
-Maman est au courant ?
-Bien sûr, que ta mère sait. C'est elle qui m'a soigné le jour où j'ai été mordu.
Il m'expliqua les détails de la transformation d'un loup-garou et je me détendis.
-J'ai une idée. Viens avec moi, je vais t'emmener dans un endroit un peu spécial mais il faut que je persuade Jocelyne avant, et ça ne va pas être facile.
Arrivés dans le salon, ma mère était assise dans le canapé, en train de lire le journal. Elle leva les yeux en nous entendant entrer.
-J'aimerais amener Clary au Pandémonium pour qu'elle s'exerce à voir à travers les charmes, dit-il de but en blanc.
-Quoi ? s'exclama ma mère. Non, mais ça ne va pas ? Tu as perdu la tête ? Ce club est dangereux, et tu le sais.
-Jocelyne, tu ne peux plus la surprotéger. Il va falloir qu'elle s'entraîne, en es-tu consciente ? Clary doit rencontrer d'autres Nephilim. Elle doit pouvoir se défendre seule.
Au bout de plusieurs minutes de tractations, elle accepta finalement à contrecœur, en nous répétant trois ou quatre fois d'être très prudents. Je connaissais le Pandémonium. Ma mère m'avait interdit d'y aller avec Simon.
La tête appuyée contre la vitre de la camionnette de Luke, je me perdis dans mes pensées. Quelle journée ! Je passais en revue tout ce que je venais d'apprendre et me fis une raison.
« Je suis Clary Fray et je suis une Chasseuse d'Ombres » songeai-je alors, déterminée à en savoir plus.
J'espère que le prologue vous a plu et va vous donner envie de continuer :)
Je vous promets des surprises, et des fins... disons, un peu sadiques xD
à bientôt les Shadowhunters
~Aly
