Bonjour,
Oui je sais, ça fait un bail ! Désolé pour ça, mais j'ai eu des soucis à régler et pas trop le moral donc difficile d'écrire dans ces conditions.
Je souhaite remercier tous les gens qui ont laissé une review ou m'ont envoyé un message privé. Désolée de ne pas répondre à chacun pour les reviews, mais vu mon retard je suis un peu perdue. Promis, je le ferais pour ce chapitre ;)
Vous l'avez compris, je n'abandonne pas et voici (enfin) le chapitre que vous attendez depuis longtemps.
J'espère qu'il vous plaira.
On se retrouve en bas, bonne lecture !
Chapitre 16 : Premières fois
– Oui, je suis sûre. Je te veux… ici et maintenant.
Il y avait tellement de certitude dans ces quelques mots que les derniers doutes de Jace s'effacèrent. Il rendit les armes et s'abandonna au désir qui le submergeait. Clary était si légère qu'il n'eut aucun mal à la soulever. Elle enroula ses jambes autour de ses hanches, juste avant que son dos ne rencontre la froideur du mur. Ils étaient si proches. Jace sentait le tissu de son soutien-gorge contre sa cage thoracique, alors que leurs rythmes cardiaques devenaient de plus en plus rapides sous l'effet de l'excitation. Il se rapprocha encore. Il voulait qu'elle sente à quel point il la désirait. Sa bouche quitta celle de Clary et glissa fiévreusement le long de son cou. Elle poussa un petit cri de surprise quand il s'attaqua à son oreille, suçotant et léchant son lobe avec application. Malgré le désir dévorant qui se déversait dans tout son corps comme de la lave en fusion, les gestes du Nephilim restèrent doux et tendres. Il avait rêvé de ce moment des dizaines de fois. Après qu'ils aient ôté leurs vêtements, Jace la trouva encore plus belle que dans ses songes. Il détailla ses yeux, son nez, puis ses lèvres entrouvertes qui frémissaient d'impatience, avant de continuer sur son cou et le haut de son buste qui montait et descendait au rythme saccadé de sa respiration. Il l'embrassa à nouveau, écrasant ses lèvres contre la bouche de la jeune fille qui en voulait plus.
– Je suis prête, souffla-t-elle entre deux baisers.
Jace glissa sa main dans son dos et, d'un geste expert, il détacha son soutien-gorge. Baiser après baiser, leurs bouches se séparaient pour mieux se retrouver. Une bretelle, puis une autre. Le sous-vêtement de Clary tomba au sol, dévoilant sa poitrine. Ce n'était pas la première fois qu'il couchait avec une fille, loin de là, pourtant, Jace eut l'impression de faire l'amour pour la première fois. Il y avait bien plus qu'une attraction sexuelle ou qu'un besoin physique entre eux. Il l'aimait. L'amour faisait toute la différence. Ils ne faisaient plus qu'un à présent. Leurs corps s'emboitaient à la perfection, comme s'ils étaient destinés l'un à l'autre depuis toujours.
– Je t'aime, répéta Jace à plusieurs reprises.
Clary lui répondit par des soupirs, des gémissements, ou des cris de plaisir. Il voulait que ce moment si spécial soit aussi parfait pour elle qu'il l'était pour lui. Peu de temps après avoir atteint l'extase, les deux amants, exténués, s'endormir l'un contre l'autre.
Quelques heures plus tard, le lever du jour réveilla Jace. Avant même d'ouvrir les yeux, un sourire s'épanouit sur son visage en sentant Clary blottie contre lui. Il caressa doucement ses cheveux, tout en regardant son annulaire droit où les fines lignes d'encre noire s'entremêlaient avec les lettres du prénom de son âme sœur. Clary bougea. Ils s'étaient endormis si vite après leurs ébats qu'ils ne s'étaient pas rhabillés. La tête de la jeune Chasseuse d'Ombres reposait sur le torse imberbe et musclé de Jace, qui la dévorait du regard. Clary murmura quelque chose qu'il ne comprit pas et se serra encore plus contre lui avant de finalement ouvrir les yeux.
– Hey, souffla-t-elle en nichant son nez dans le cou de son amoureux.
– Bien dormi ?
– Divinement bien. (Elle se redressa pour l'embrasser.) Tu as été parfait, cette nuit. Merci… je n'aurais pas pu rêver mieux pour une première fois.
Jace lui adressa un sourire éclatant.
– Tu n'as pas à me remercier, c'était parfait pour moi aussi. (Un pli soucieux barra soudainement son front.) J'espère que tu n'as pas eu mal. Tu sais parfois…
Clary l'interrompit en rigolant et grimpa à califourchon sur lui.
– Jace Herondale, quand cesseras-tu de me prendre pour une petite fille fragile ? (Elle déposa un baiser sur ses lèvres.) Je suis une Nephilim, moi aussi, tu as déjà oublié ?
Pour toute réponse, Jace la saisit par la taille et la fit basculer pour inverser leurs positions. Puis, il saisit fermement ses poignets et les plaça au-dessus de sa tête. Clary ancra son regard émeraude aux prunelles dorées de son petit ami. Il y avait une expression bizarre sur son visage, un air déterminé qu'elle trouva très sexy. Jace fondit sur sa bouche comme un aigle sur sa proie et l'embrassa fougueusement. Elle répondit à son baiser et sentit alors la chaleur dans son bas-ventre se réveiller.
– On ne peut pas, soupira Jace en s'écartant finalement de la jeune fille.
– Pourquoi ? demanda Clary, déçue.
Il s'assit au bord du lit et lui tourna le dos, pour ne pas céder à la tentation de son corps dénudé.
– J'en ai envie, crois-moi ! Mais si je suis en retard à mon entraînement avec Alec, il va venir me chercher et… cela pourrait devenir gênant.
– Hum… Vu sous cet angle.
– Je vais prendre une douche. Tu peux te rendormir, il est encore tôt.
Une fois lavé et habillé, Jace sortit de la chambre pour rejoindre son parabataï. Après la nuit qu'il avait passée avec Clary, il était de très bonne humeur et entra dans la salle d'entrainement en sifflotant. Alec était déjà là. Il venait de terminer son échauffement.
– Tu es en retard.
– Ne prends pas cet air étonné, je suis constamment en retard !
– Il faut toujours que tu aies le dernier mot, hein ! soupira Alec en levant les yeux en l'air. Tiens, attrape !
Jace saisit adroitement le bâton de combat que lui lança son ami et le fit tournoyer avant de se mettre en position. Ils enchaînèrent attaques et parades à un rythme de plus en plus soutenu. Alec avait rarement le dessus sur Jace à l'entraînement, car pour ce dernier, un combat était un combat et il détestait perdre. Le jeune Lightwood évita de justesse une attaque de son ami en parant le coup avec son bâton. Puis, il riposta et le désarma avant de le faire chuter. Les poings sur les hanches, Alec dévisagea Jace en fronçant les sourcils.
– Je t'ai fait mal ?
– Il m'en faut plus que ça, Alec, tu me connais ! rigola Jace en se redressant sur ses avant-bras.
– J'aimerais bien savoir ce qui te rend de si bonne humeur, ce matin. Crois-tu que je n'ai pas remarqué que tu n'étais pas concentré ?
– Arrête, ne te dévalorise pas ! Tu devrais plutôt te réjouir de m'avoir battu, ça n'arrive pour ainsi dire… jamais.
– Merci de me le rappeler, ronchonna Alec. Mais, ça ne compte pas, tu n'étais pas à 100 %.
Il tendit alors la main à son ami pour l'aider à se relever, quand quelque chose l'intrigua.
– C'est nouveau ça, montre-moi ! dit-il en examinant l'encre noire sur l'annulaire de Jace.
Le Nephilim blond tenta d'esquiver et retira sa main.
– Oh ! Ce n'est rien.
– Tu te fais tatouer le prénom de Clary autour du doigt et tu oses me dire que ce n'est rien ! Tu ne vas pas t'en tirer comme ça.
Jace scruta le regard décidé d'Alec, tout en se grattant l'arrière du crâne.
– Bon, OK… tu as gagné. Nous sommes sortis en douce cette nuit. Pour ma défense, c'était l'idée de Clary.
– Je te reconnais bien là. C'est très gentleman de dénoncer sa copine ! Je comprends mieux ta bonne humeur matinale, maintenant. (Il marqua une petite pause, et reprit.) Alors... c'est vraiment sérieux entre vous ?
– Oui, acquiesça Jace, tout sourire. Plus que tu ne le penses.
Le sous-entendu à peine voilé contenu dans ces quelques mots n'échappa pas à Alec. Il fixa Jace et écarquilla les yeux.
– Attends, tu… vous… Par l'Ange, Jace, ne me dis pas que vous avez couché ensemble !
Devant la réaction quelque peu disproportionnée de son ami, Jace se renfrogna.
– Ne prends pas ce ton choqué avec moi ! En quoi est-ce mal ? Nous nous aimons, il est normal d'en arriver là quand on est un couple, non ?
– Oui, excuse-moi. Je ne voulais pas être blessant. Je trouve juste que c'est un peu rapide.
– Rapide ? Tu te fiches de moi, là ! Tu ne te trouves pas un peu mal placé pour me juger sur ce point ? Rappelle-moi combien de jours il a fallu à Magnus pour te mettre dans son lit !
Alec grimaça. Jace avait atteint un point sensible.
– Touché ! dit Alec d'une voix triste. Tu as raison, je n'aurais pas dû dire ça. Je suis content pour vous. Après tout ce que vous avez vécu, vous méritez d'être heureux.
Les deux amis s'étreignirent brièvement, puis Alec tourna le dos à Jace pour cacher son malaise.
– Alec, attends, fit Jace en retenant son parabataï par le bras. Je n'ai rien dit jusque-là, car je préférais que tu viennes m'en parler de toi-même, mais visiblement quelque chose t'en empêche.
– De quoi parles-tu ?
– Ne me prends pas pour un idiot ! Tu ne vas pas bien et je suis persuadé que Magnus en est la cause. Alors, que se passe-t-il ?
Alec soupira. Cela lui pesait depuis trop longtemps, il ne pouvait pas passer à côté de l'occasion d'en parler à quelqu'un.
– On a rompu. Enfin… il a rompu.
– Pourquoi ne m'en as-tu pas parlé ? Quand est-ce arrivé ?
– Après le conseil exceptionnel de l'Enclave à Alicante. Je voulais juste qu'on discute, j'en avais marre de ces tensions entre nous, mais ça a vite dégénéré.
– Si c'est à cause de moi, je peux aller lui parler.
– Non, tu n'y es pour rien. C'est moi… c'est uniquement ma faute. J'aurais dû en parler à mes parents dès le début. J'ai été lâche.
– Je ne pensais pas que ç'allait si mal entre vous.
Un voile de tristesse assombrit les prunelles azur de son ami.
– Il m'ignore et refuse de me parler. Il est parti si vite après notre retour d'Idris que je suis allé le voir chez lui. Je n'ai même pas essayé de le faire changer d'avis. De toute façon, cela n'aurait rien changé… il a pris sa décision. C'est vraiment fini entre nous.
– Ne sois pas défaitiste ! rétorqua vivement Jace. Si tu l'aimes, tu dois te battre, tu dois le récupérer. Je suis sûr qu'il t'aime encore. Ne laisse pas tomber !
– Je lui ai rendu la clé de son loft et il ne m'a pas retenu.
– Oh !
Alec se dirigea vers un des bancs qui couraient le long des murs de la pièce. Il fouilla dans la poche de sa veste, qu'il avait négligemment posé en arrivant et sortit son téléphone. Il tapota sur l'écran tactile avant de le tendre à son ami.
– Tiens, regarde. Il m'a envoyé ce message quelques minutes après mon départ du loft.
« Tu as raison, mais cela ne change rien. Ça ne peut pas marcher entre nous. Désolé. »
Jace lut les quelques mots du sorcier et rendit le portable à son propriétaire. Sa bonne humeur l'avait quitté, il était réellement attristé pour son ami.
– Tu veux un conseil ?
– Au point où j'en suis…
– Tu devrais lui donner du temps. Laisse passer quelques jours et il se rendra compte que tu lui manques. En attendant qu'il te recontacte, parle à tes parents, dis-leur tout. Tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux après.
Alec sembla dubitatif.
– Tu as peut-être raison.
– Bien sûr que j'ai raison, j'ai toujours raison ! D'ailleurs, tu devrais y aller maintenant. Et pour être sûr que tu ne te dégonfles pas, je vais t'accompagner. Allez, viens !
Les deux amis gagnèrent la grande pièce où ils avaient l'habitude d'étudier.
– Je ne pensais pas dire ça un jour, mais Hodge me manque. Le temps où cet endroit était vide à mourir d'ennui me manque, soupira Jace en balayant la pièce du regard.
Les étagères remplies de livres n'avaient pas bougées, pourtant la bibliothèque ne ressemblait plus vraiment à l'endroit calme et studieux qu'il était encore quelques semaines plus tôt. Elle avait à présent des allures de quartier général en effervescence à l'approche d'une guerre imminente. Ce n'était plus une rumeur ou une supposition. C'était la dure réalité. La voix d'Alec tira Jace de ses sombres pensées.
– Tu m'écoutes ?
– Oui… non, désolé. Que disais-tu ?
– Mes parents sont là-bas. (Il montra le fond de la pièce.) Tu viens avec moi ?
– Bien sûr.
Les deux garçons se faufilèrent entre les nombreux Chasseurs d'Ombres qui allaient et venaient dans un vacarme assourdissant. Les Lightwood étaient en pleine discussion quand les deux amis les rejoignirent enfin.
– Frère Jeremiah, que faites-vous là ? s'étonna Alec.
– Je suis venu à la demande de tes parents pour voir ton jeune frère, Maxwell.
La voix du Frère silencieux résonna dans sa tête, puis Alec dévisagea ses parents sans comprendre.
– Nous pensons qu'il est temps pour Max de recevoir sa première Marque. Et de commencer son entraînement, continua Robert. Frère Jeremiah est ici pour vérifier que tout va bien avec ton frère.
– Mais ce n'est qu'un enfant ! protesta vigoureusement Alec. Il est trop jeune.
Il se tourna ensuite vers Jace, espérant trouver du soutien.
– Désolé mon pote mais, sur ce coup, je suis d'accord avec tes parents. Avec ce qui arrive, Max doit savoir se défendre.
– Merci de ton aide ! grommela Alec en croisant les bras sur son torse. Max n'est pas comme toi, ce n'est pas un guerrier.
– Ça suffit, tous les deux ! les interrompit Maryse d'une voix autoritaire. Va chercher ton frère et rejoignez-nous dans l'ancien bureau de Hodge. Nous y serons plus tranquilles.
– Je vais y aller, corrigea Jace. Je crois qu'Alec avait quelque chose d'important à vous dire.
Le jeune Herondale adressa un clin d'œil à son ami, puis quitta la pièce.
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Lorsque quelqu'un frappa à sa porte, Isabelle était occupée à démêler sa longue chevelure corbeau. Découragée, elle se regarda dans le miroir en soupirant.
– J'arrive ! cria-t-elle avant de poser sa brosse sur le bord du lavabo.
Elle alla ouvrir et fut surprise de découvrir son amie.
– Salut Izzy ! la salua Clary en entrant dans la chambre. Je ne te dérange pas ?
– Bonjour. Tu es bien matinale, toi !
La jeune Lightwood n'était pas de bonne humeur, elle détestait quand son apparence n'était pas irréprochable. Elle remarqua tout de même les yeux brillants de son amie, ce qui éveilla sa curiosité.
– Tu peux garder un secret ? lâcha enfin Clary, après une brève hésitation.
– Oui, tu me connais, depuis le temps ! répondit Isabelle, feignant d'être offusquée.
Clary agita alors sa main devant ses yeux. Elle mit un moment à comprendre ce que son amie était si excitée de lui montrer. Elle fronça les sourcils en détaillant les fines lignes noires qui formaient un prénom qu'elle connaissait bien.
– Un Tatouage ! Hum… Si tu veux mon avis, ton secret ne va pas rester secret bien longtemps. Il est un peu voyant.
– Rabat-joie ! soupira Clary, déçue par la réaction de la jeune Lightwood.
Cependant, Isabelle se dérida et un sourire illumina son visage au teint de porcelaine.
– Jace à le même avec ton prénom ?
– Oui. Tu trouves ça nul, hein ? bougonna Clary.
Un petit rire cristallin s'éleva, puis Isabelle prit son amie par les épaules.
– Non, romantique plutôt. Je suis vraiment ravie pour vous. Je n'ai jamais vu Jace aussi heureux que depuis qu'il te connait. Tu l'as transformé, crois-moi. Si un couple mérite d'être heureux, c'est bien vous deux !
Les deux amies s'étreignirent brièvement, puis Clary lui raconta, plus en détails, leur petite escapade nocturne.
– Et après ? demanda Isabelle qui brûlait d'impatience d'en savoir plus. Ne me dis pas qu'il t'a sagement raccompagnée dans ta chambre.
Clary hésita, un peu gênée.
– Heu… non, en effet.
Isabelle ouvrit de grands yeux en comprenant ce qui embarrassait Clary.
– Tu veux dire que… vous…
– Je crois qu'on peut dire que c'est devenu très sérieux entre nous, si tu vois ce que je veux dire.
La jeune Lightwood fit alors de grands gestes avec ses mains pour arrêter son amie.
– Stop ! Je crois que je vois très bien… trop bien, si tu veux mon avis. Jace est comme mon frère, je n'ai aucune envie d'avoir ce genre de détails.
Les deux amies partirent alors dans un fou rire qui dura plusieurs minutes.
– Tu as quelque chose de prévu aujourd'hui ? demanda Isabelle, après avoir retrouvé son calme.
– Heu… non, pourquoi ?
– On pourrait faire une surprise à Simon. Qu'en dis-tu ?
Clary fit semblant d'hésiter.
– Hum… Je ne sais pas si j'ai envie de tenir la chandelle.
– Allez, sois sympa ! supplia Isabelle.
– Bon d'accord. J'envoie un texto à Jace pour le prévenir et je te suis.
Quelques minutes plus tard, les deux jeunes filles quittèrent l'institut et prirent la direction de la maison de Simon.
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Dans le couloir menant des chambres au bureau de Hodge, Jace expliqua au jeune Max ce qui allait se passer. Il tenta de dédramatiser la situation en lui expliquant qu'il avait le droit d'avoir peur.
– Tu sais, si tu n'es pas prêt, dis-le. Tes parents ne t'en voudront pas.
– Ça va, je t'assure, je n'ai pas peur. Tu étais très jeune quand tu as eu ta première Marque, non ?
Jace sourit.
– Oui, en effet. Mais mon père ne m'a pas donné le choix et j'aurais aimé l'avoir.
– T'inquiète, c'est cool ! fit l'enfant, surexcité. Ça veut dire que je vais pouvoir m'entraîner et devenir comme Alec et toi.
Jace ébouriffa la chevelure noire ébène de son frère adoptif, puis ils arrivèrent à la bonne porte. Jace frappa et attendit qu'on lui dise d'entrer. Frère Jeremiah vérifia l'état général de Max. Il n'y avait aucune trace de rune démoniaque sur lui, il procéda alors à la cérémonie et traça la rune de clairvoyance sur le dos de sa main droite. Max ne broncha pas et endura la douleur sans un mot. Une fois sa tâche accomplie, le Frère Silencieux prit congé.
– Comment te sens-tu ? demanda Maryse à son jeune fils, d'une voix douce et maternelle.
– Bien. C'était un peu douloureux sur le moment mais maintenant ça va.
– Dans ce cas, nous comptons sur vous, les garçons, pour commencer à l'entraîner. Faites au mieux. Vous vous doutez bien que l'Enclave ne va pas envoyer de professeur en cette période trouble. L'académie est d'ailleurs fermée jusqu'à nouvel ordre, pour raison de sécurité.
Jace et Alec acquiescèrent d'un mouvement de tête, puis ils quittèrent la pièce. Une fois dans la salle d'entraînement, Jace posa sa veste sur un des bancs, à côté de celle d'Alec, pendant que Max commençait à s'échauffer.
– Alors ?
Alec le fixa, sans comprendre.
– Alors, quoi ?
– Tes parents, comment ont-ils réagi ?
– Oh, ça ! Ils m'ont écouté… mon père a été surpris pour Magnus, mais il m'a serré dans ses bras en me souhaitant d'être heureux. Ma mère n'a pas dit grand-chose, tu la connais, mais je crois que je l'ai beaucoup déçue.
– Mais non, voyons. C'est ta mère et elle t'aime. Elle s'y fera, tu verras.
Une petite voix interrompit les deux parabataï.
– Bon alors, vous venez ! Je veux apprendre à me battre, moi.
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Après quelques heures passées avec Simon, Clary et Isabelle rentrèrent à l'institut. Ce petit moment de légèreté leur avait fait le plus grand bien. Lorsqu'elle franchirent le grand portail en fer forgé, Clary sortit son téléphone et envoya un SMS à son amoureux.
« Je suis rentrée. Où es-tu ? »
« Salle de sport, avec Alec et Max. Tu viens ? »
« J'arrive »
Quand elles les rejoignirent, les garçons venaient de terminer leur première session d'entraînement au combat. Le jeune Max était allongé sur le tatami et respirait bruyamment, épuisé.
– Qu'avez-vous fait à mon frère, grommela Isabelle, en se ruant aux côtés du petit garçon.
– Je ne suis plus un bébé, Izzy !
Il s'assit en tailleur et lui montra avec une fierté non dissimulée la rune en forme d'œil qui ornait désormais le dos de sa main.
Jace, de son côté, s'empressa de prendre Clary dans ses bras pour quémander un baiser. À son grand regret, la jeune fille le repoussa en rigolant.
– Non, Jace… tu es trempé, lâche-moi ! Tu ne me toucheras pas avant d'avoir pris une douche.
Il allait répliquer quand le téléphone de Clary se mit à sonner.
– Allo ? fit-elle en décrochant. Quoi ? Parlez moins vite, je ne comprends rien. (Elle blêmit.) Oh, non… j'arrive, Madame Lewis.
Quand elle raccrocha, Clary était blanche comme un linge. Jace la prit par les épaules :
– Que s'est-il passé ? Dis quelque chose !
– Simon va bien ? s'inquiéta immédiatement Isabelle.
Clary tourna lentement la tête vers son amie.
– Valentin… Valentin vient d'enlever Simon.
Voilààààà !
Alors, ça valait le coup d'attendre ?
Petit point au niveau de ma fanfic : j'ai déjà écrit les chapitre 17 à 19 et je viens de commencer le 20. Du coup, j'espère vous poster les suivants assez rapidement. (oui je sais, je dis ça à chaque fois). Je ne sais pas encore combien il y aura de chapitre mais je dirais au moins 24, donc on se rapproche de la fin.
Désolé pour la fin un peu sadique lol C'est un peu ma marque de fabrique ;)
Pour ceux qui se demandaient si Simon allait être un peu plus présent, je pense que ça répond en partie à la question. Mais sachez que ce n'est pas mon personnage préféré, donc c'est vrai qu'il n'est pas ma priorité et aura un rôle moins important que dans les livres ou la série.
Voilou, à très vite.
~Aly
