Bonjour / bonsoir
Comme promis hier soir, voici le chapitre 5.
Bonne lecture!
HADL - Chapitre 5
Deux semaines en Angleterre, et le monde sorcier venait seulement d'apprendre que leur élu, leur sauveur et sa meilleure amie étaient de retour au bercail. Malgré leurs précautions, ils avaient été démasqués. Le ministre avait dû préparer à la va-vite une soirée avec leurs héros nationaux. Nous étions proche du 2 mai, date de la bataille de Poudlard. Donc Ron serait également présent.
Harry et Hermione étaient partis se chercher des tenues de soirées, côté moldu, pour faire face à la société sorcière. Ils iraient faire front ensemble, comme toujours quand ils devaient se soutenir, ils seraient là l'un pour l'autre.
Jane Granger était heureuse de voir ces deux enfants aussi beaux. Le père d'Hermione, leur avait cousu des emplacements dans leur tenue pour y mettre leurs baguettes et autres trucs de sorcier. « Vigilance constante ! » Hermione se dit qu'on n'est finalement jamais trop préparé. Elle avait placé un sort d'extension et d'allègement sur une poche de sa robe de soirée, pour y mettre ses potions d'urgences, un portoloin pour la forêt de Dean, où se trouvait une tente sorcière et plusieurs sortilèges de protection. Trop prudente ? Parfois, oui.
Elle y mit aussi son arme de service, et des munitions. Bref, elle se préparait à toute éventualité, sauf celle de passer une bonne soirée.
Ils étaient fins prêts. Arrivé dans l'Atrium du ministère de la magie, ils ne passèrent pas inaperçu. Hermione avait une robe rouge de soirée, dont les plis cachaient ses poches. Harry en costume cintré, la cravate assortie au tissu et couleur de la robe d'Hermione. Couleur Iron man avait dit Harry, Gryffondor avait-elle répliqué.
La foule les laissa passer, et ils purent rejoindre Neville, Luna, Georges et le reste du clan Weasley présent. Ils se saluèrent tous, même le troisième ancien membre du trio d'or. L'ambiance entre les trois anciens meilleurs amis était au mieux : gênante. Moins tendue que les dernières fois.
Tous les trois devaient faire bonne figure devant l'assemblée. Après le discours du ministre, le bal commença. Harry et Hermione dansèrent quelques danses, puis ils furent interrompus par Draco, qui proposait de prendre le relais d'Harry. Hermione accepta, ils s'étaient rapprochés depuis la fin de la guerre, et pendant leur dernière année à Poudlard. Une autre source de discorde entre elle et Ron.
Très Gryffondor ta tenue… commenta Draco avec amusement dans son sombre costume vert bouteille.
Très Serpentard la tienne.
Tu es en beauté Hermione.
Merci, toi aussi. Comment va Astoria ?
Bien, elle se repose, la fin de grossesse est difficile.
Tu lui passeras le bonjour pour moi.
Promis. Comment se passe ta vie de l'autre côté de l'atlantique ?
Super bien, le travail est passionnant, je suis à la fois sur le terrain et dans les laboratoires. C'est parfait.
Ça te correspond bien, effectivement. Tu n'es pas qu'une miss je sais tout, après tout. Et quand est-ce que toi et Potter vous allez annoncer vos fiançailles ?
Non mais ne dit pas de choses pareils ! A tous les coups, demain, ça fera les gros titres… C'est ce qu'il y a de bien là-bas : nous ne sommes personne. Et pour te répondre, Harry et moi on est juste ami.
Oui, je sais... ce n'est pas drôle… fit-il avec une petite moue boudeuse. J'ai lu que Krum était à New York il y'a quelques semaines, vous vous êtes croisés ? Hermione rougis Vous vous êtes croisés. C'était bien ?
Mais tu es une vraie commère ma parole ! Et bien que ça ne te regarde pas, oui.
Enfin, tu sors un peu de ta coquille. Weasley est vraiment un abruti… si on avait été ensemble, crois-moi bien, qu'on serait toujours ensemble.
Seulement, ce n'est jamais arrivé et tu aimes trop Astoria pour ça, et ce depuis tes 16 ans.
Oui. Oui. Ce n'est pas le sujet. Et à ton travail, tu t'ai fait des amis ?
Oui, ma voisine Élie est super, Steve aussi. Les autres me font surtout peur, parfois.
Plus que Snape quand Londubat fait exploser son chaudron ?
Peut-être pas, effectivement. Mais quand même. Dit-elle un peu pensive.
Ah ha. En tout cas, profite de la vie, et essaye de te détendre un peu. Je suis presque sûr que ta magnifique robe cache tout un arsenal.
Ça c'est un secret. Fit Hermione avec un clin d'œil.
Ils étaient à leurs deuxième danse, leurs regards se perdant sur la foule. Malfoy croisa celui de Ron, et il se pencha à l'oreille d'Hermione un air séducteur sur son visage et souffla à Hermione que Ron les assassinaient du regard. Et continua de lui chuchoter des choses drôles et gênantes pour la faire rougir. Ce qui énerva encore plus Weasley.
Fière de toi ? Interrogea la jeune femme, à moitié amusée.
Très ! Dit-il aussi fière qu'un paon.
Tu n'es pas croyable.
Je tiens à signaler que le reste de la tribu des Weasley et moi sommes dans une entente cordiale, et j'irai même jusqu'à dire que Ginerva et Georges sont des amis.
C'est vrai. Il n'y a qu'avec Ronald que rien ne va.
Weasmoche et moi on ne sera jamais amis. Fais-toi une raison.
C'est certain. Surtout depuis que tu es plus proche de nous tous, il le prend encore plus mal. C'était l'une des sources de nos nombreuses disputes. Enfin.
Si toi et moi avons pu passer à autre chose, alors que tes griefs contre moi étaient les plus légitimes, je ne vois pas pourquoi il continu cette guerre entre nos familles.
Je ne comprends pas non plus. Et surtout je ne cherche plus à le comprendre.
Ne parlons plus de lui. Vous repartez bientôt avec Potter ?
Dans quelques jours. Il y a eu beaucoup de changement outre-Atlantique on doit s'organiser un retour en sécurité.
Soyez prudent. Même si avec Potter, toute prudence est contre-carrée par sa malchance légendaire.
C'est bien vrai ça !
A la fin de cette danse, Draco et Hermione retrouvèrent le groupe d'amis à une table pour se restaurer un peu. Les discutions entre eux tous allaient bon train. C'était agréable de les voir.
Puis Harry et Hermione quittèrent le bal vers une heure du matin. Ils décidèrent de marcher un peu pour rentrer, l'air était doux. Ils traversèrent Camden Town et Little Venise quand ils reconnurent des bruits de combats. Ils se regardèrent et d'un même mouvement sortir leurs baguettes. Ils se jetèrent un sortilège de désillusion, pour observer la scène sans prendre trop de risque. Harry et Hermione voyait deux silhouettes d'hommes se battre à mains nues.
Ils sont entrainés. Souffla Hermione
Moldu donc.
Il faut faire quelque chose non ?
On les stupéfie ? Mais est-ce qu'on en a le droit ?
Harry, depuis quand tu respect les règlements ? On les stupéfies, et les sépare et surtout on les attache et on improvisera sur qui on doit appeler.
Super. On a un plan c'est parti !
Sauf qu'avec ces deux là, rien ne passe jamais comme prévu. Ils avaient bien stupéfié les deux hommes, mais ils n'avaient pas pu se résoudre à attacher un collègue et ami. Steve était l'un des deux hommes en train de se battre. Alors pris de panique, Hermione décida de sortir le portoloin et de l'activer en disant à Harry de l'aider à maintenir l'autre gars et en ordonnant à Steve de s'agripper à son stylo / portoloin et à sa main droite.
Ils tombèrent tous les quatre dans la forêt de Dean, à 4 mètres de la tente de secours. Tout le monde était entier, alors elle fit léviter l'homme n°2 jusque dans la tente, suivi de Harry et Steve.
Elle le posa sur un lit. Harry apporta une théière et trois tasses. Steve était toujours debout dans l'entrée de la tente, les yeux ronds et le visage et flan bien amoché à la lumière.
Steve, assit-toi s'il te plaît. Demanda Hermione. Il faut que je te soigne. Enlève ton haut aussi.
Hermione, tu pourrais attendre que je sois dans une autre pièce pour faire ça ! Les préliminaires c'est en privé que ça se fait. Essaya de plaisanter Harry.
Potter, sert le thé, et surtout tais-toi !
Bien madame.
Steve ?
Oui ? Oh, euh, oui bien sûr. Revenant à lui, il fit ce qu'Hermione lui avait demandé.
Elle le soigna avec des crèmes à base de Dictame après l'avoir débarbouillé du sang d'un coup de baguette. Elle lava également son haut et lui tendit. Il la remercia, et semblait encore ailleurs.
La magie, c'est vraiment …exceptionnel. Où sommes-nous ?
Dans la forêt de Dean, toujours au Royaume-Uni. Avec qui te battait-tu ?
Bucky…
Ton Bucky ? Celui mort en 1942 ?
Oui, et il est bien vivant. Enfin en chair et en os. Parce que niveau mémoire c'est plus compliqué. Il … Il a été sous l'emprise d'Hydra depuis tout ce temps. C'était le soldat de l'hiver.
Celui de la légende ? Mince. Et pourquoi vous étiez en train de vous battre ? Dit Hermione avant de boire une gorgée de son thé.
J'essayais de lui faire entendre raison pour qu'il me suive à New-York, pour qu'on le soigne correctement.
Hum… Sur ordre ?
Oui. Fury. Mais comme le Shield n'existe plus vraiment…
Bien. Je vais essayer de le soigner. Laisse moi deux jours et ensuite on vous ramène avec nous à New-York. Chez Stark. Ou à mon appartement privé.
Ou au mien. Intervient Harry. Oui j'ai acheté un immeuble dans Brooklyn. Personne le sais. Sauf vous deux maintenant.
Va pour ton appartement. On cache Bucky le temps qu'il aille mieux. Ça te va Steve ?
Oui. Merci. Vous lui avez fait quoi ?
On l'a immobilisé et endormi. Un sortilège nous préviendra de son réveil. Hermione, va te changer en premier, j'irai ensuite. Steve, encore un peu de thé ?
Merci. A tout de suite les garçons.
Oui, merci.
Après un petit silence, Steve demanda :
Vous étiez en soirée ?
Oui, soirée officielle de notre gouvernement. Heureusement qu'Hermione prévoit toujours l'impossible. On marchait un peu avant de rentrer, l'histoire de profiter de la ville tranquillement. Et on a entendu le bruit d'une bagarre à mains nues. On a décidé de s'en mêler.
Merci d'être intervenu.
De rien.
Hermione laissa la place à Harry. Elle avait mis un jean noir et un haut blanc basic.
Tu étais très en beauté au fait dans ta tenue de soirée. Désolé qu'elle se soit finie ainsi.
Merci. Et puis je suis assez heureuse de te revoir, alors la soirée finie plus tôt bien malgré les circonstances.
Ils papotèrent longuement lorsque Hermione se rendu compte qu'Harry avait pris place dans la 2ème chambre avec un seul lit, ne laissant comme couchage que le lit deux places et le canapé. Steve se proposa de dormir sur le canapé pour veiller sur Bucky, mais Hermione lui dit :
Non, certainement pas. Tu as besoin d'un lit à ta taille pour mieux récupérer. On partagera le lit. Rien de bien grave. Ça nous est déjà arrivé, non ?
Oui, c'est vrai. Mais …
Pas de « mais ». Tu peux prendre une douche si tu veux, je vais me coucher. A tout de suite.
Après un brin de toilette et vérifié que Bucky était bien là il se dirigea vers le double le lit et s'installa discrètement.
Dors bien Steve.
Merci pour tout, toi aussi dors bien.
Et ils dormirent l'un près de l'autre envelopper de la magie protectrice d'Hermione.