Bonjour,
Voici un nouvel os qui est partit de ce que m'a dit mon amie Morgane qui m'a dit "Et si Hélène avait répondu à Balthazar" dans l'épisode 7. Et voilà, ça a finalement donné cet OS.
Bonne lecture.
Finalement les mots que lui disait Balthazar allaient avoir raison d'elle, de son cœur, de sa volonté de ne rien dire et surtout de ses sentiments tellement profonds… Elle ne disait rien alors que Balthazar enfonçait un peu plus le couteau dans la plaie, pourtant ça faisait mal et elle en crevait de tout lui balancer, comme ça, peut être qu'il arrêterait de la faire souffrir, ou peut être qu'elle souffrirait encore plus, mais ça personne ne pouvait le savoir…
"Laissez nous tranquille, Maya et moi."
Cette phrase achève Hélène, tout vole en éclat dans sa tête, elle est en colère, triste, et frustrée, elle va exploser, c'est une question de secondes, elle va lui dire tout ce qu'elle à sur le cœur elle ne peut plus garder tout cela pour elle, ce n'est tout simplement plus possible, elle a besoin d'extérioriser...
"C'est bon... J'ai compris Balthazar, j'ai compris que tu en avais plus rien a foutre de moi, de ce que je ressens, de savoir si je suis heureuse... Parce que tu es tellement sur ton petit nuage avec cette fille que tu en deviens aveugle..." Hélène soupire, les larmes coulent déjà, elle voulait rester forte mais c'est désormais peine perdue... "Je sais que j'arrive pas à avancer, mais, regardes moi, juste regardes moi, qu'es-ce-que tu vois ?" Elle le fixe malgré ses larmes et reprend sans lui laisser le temps de parler
"Que je suis détruite ? Que mon cœur est en mille milliard de morceaux ? Que je peux pas avancer ? Parce que c'est le cas ! Je peux pas avancer ! Je reste bloquée, entravée par mes sentiments, par mes regrets, par mes peurs, parce que l'homme que j'aime ne le voit même pas, n'a même pas fait un effort pour essayer de me rassurer quand j'ai douté... Non il a foncé tête baissée de l'autre côté, loin de moi..." Elle pleure encore... Si seulement elle n'avait pas eu autant la trouille de ses sentiments...
"Je suis détruite Raphaël, complètement détruite, parce que quand la plus belle chose qui m'est arrivée depuis des mois, des années même, c'est présentée tout a été gâché... Et c'est pas moi qui ai commencé... Je l'ai vu, dans tes bras, et t'as même plus pensé à moi..." Quand elle le regarde elle voit de la confusion mais maintenant qu'elle s'est lancée elle ne peut plus s'arrêter... "Tu croyais vraiment que je m'étais pas présentée à ce foutu dîner ? J'étais là, quand elle s'est jetée dans tes bras et que tu as refermé la porte, et j'ai compris que peut importe se que je pouvais ressentir c'était trop tard, parce que elle avait reprit sa place en trente secondes, pendant que moi je ramais encore..." Elle tourne la tête, fatiguée de tout cela
"Je t'ai repoussé parce que j'avais la trouille, j'étais morte de trouille, et je n'aurai pas supporté que tu me brise le cœur en la choisissant elle, alors je t'ai repoussé, mais au fond, la seule chose que je voulais, c'était que tu me prouve le contraire, que j'avais tort de penser ça, mais tu as juste confirmé mes doutes..." Elle n'arrive pas à ne pas pleurer, c'est trop dur et son cœur se serre de plus en plus. "Oui je suis jalouse, mais parce que tu comptes plus que n'importe qui pour moi, oui je meurs d'envie d'être à sa place, dans tes bras, chaque soir, chaque jour, chaque minute, chaque seconde, et oui je suis amoureuse de toi, plus que je ne l'aurais imaginé, j'étais pas supposée m'attacher autant et pourtant, dieu seul sait que j'ai essayé de résister, mais j'ai pas pu m'en empêcher, et j'ai pas envie que tout cela s'arrête... Je voudrais que ça soit moi que tu choisisses, chaque jour, pour être à tes côtés, non plus comme une collègue, ni comme une amie, mais comme une vraie partenaire, dans le travail et dans la vie." Jamais elle n'a été aussi déterminée à tout sortir, jamais elle n'a été autant sincère avec lui, ni avec elle même d'ailleurs
"Et si j'ai fouillé dans les dossiers c'est parce que je trouve qu'il y a un truc louche avec elle, c'est mon instinct de flic qui me dit qu'elle cache quelque chose, qu'elle te cache quelque chose et je veux pas que tu fonces tête baissée en l'épousant, je veux pas qu'elle te fasse du mal et que tu souffres encore, tu n'as pas besoin de ça..." Les larmes ne coulent presque plus, elle est vidée. "Je veux pas te perdre, je t'aime, je veux être celle qui reste à tes côtés peu importe ce qui se passe, l'épaule sur laquelle tu pourras pleurer quand ça va pas, celle que tu vas serrer dans tes bras et qui va panser chaque blessures que tu peux avoir." Elle détourne le regard, de peur de lire dans le sien, que tout ça n'est qu'à sens unique.
"Mais si tu veux pas de moi comme moi je veux de toi je te laisserai partir, parce que quand on aime quelqu'un on veut juste qu'il soit heureux, mais ça m'empêchera pas de t'aimer en silence jusqu'à mon dernier souffle et de te regarder de loin, de veiller sur toi. Je t'empêcherais pas de l'épouser mais tu pourras jamais m'empêcher d'être jalouse d'elle et de crever d'envie d'être à sa place, tu pourras pas m'empêcher de t'aimer, même en silence, et tu pourras pas m'en vouloir si jamais je refuse de travailler avec toi parce que c'est trop dur..." Finalement, elle recommence a pleurer "Je te demande rien, Raphaël, juste de ne pas me jeter de ta vie après ma déclaration parce que je ne le supporterai pas..." Cette fois si elle détourne complètement le regard, s'enfermant dans une bulle, ayant beaucoup trop peur de sa réaction.
Balthazar restait interdit devant les mots de sa collègue, il avait le souffle coupé, il était complètement abasourdi, sous le choc. Jamais il n'aurait pensé que c'était à ce point, jamais il n'aurait pensé que les sentiments d'Hélène étaient si profonds, si forts, si… réels ? Jamais il n'aurait pensé qu'elle était si attachée, et surtout jamais il n'aurait pensé qu'il pouvait lui faire si mal.. C'était horrible, et à cet instant précis, il se détestait, plus que tout au monde…
Hélène était naturellement passée au tutoiement, parce qu'après tout c'était quand même très personnel ce qu'elle lui avait dit, elle lui avait déclaré son amour, elle s'était ouverte comme jamais auparavant, mais elle commençait à le regretter fortement. Le silence de Balthazar lui offrait la meilleure des réponses, à toutes les questions qu'elle se posait… Elle venait de se tirer une balle en plein cœur, elle avait tout balancer pour qu'au final elle est raison, il ne l'aimait pas, il avait joué avec elle comme on joue avec un jouet et comme il s'était lassé de ne pas obtenir ce qu'il voulait, il avait jeté le jouet, il l'avait jeté et elle restait sur le côté, comme un animal blessé, et malade d'amour pour quelqu'un qui ne l'aimera jamais…
Balthazar, lui, l'observait en silence, il ne trouvait pas les mots, comment répondre à une telle déclaration ? Est-ce-que lui même il savait ? Non ! Hélène avait juste été sincère, tellement sincère qu'il se demandait comment son cœur n'avait pas explosé dans sa poitrine, comment elle supportait son silence, comment tout un tas de choses en fait… Il ne savait pas par où commencer mais il le fallait, il ne pouvait pas la laisser comme ça, sans répondre, ça viendrait sûrement tout seul si il y mettait un peu du sien.
"Hél…" Commença le légiste mais elle le coupa rapidement d'un geste sec de la main
"Non c'est bon, j'ai compris, pas besoin" elle ne le regardait même pas, elle ne voulait pas croiser son regard. "Vous savez quoi, on oublie ce que je viens de dire et on se concentre sur l'enquête" C'est mieux comme ça, pensa-t-elle, et puis si elle se concentrait un peu sur l'enquête, peut être qu'elle oublierait son cœur brisé…
Hélène ne dit plus rien, elle parlait juste de l'enquête, essayant de trouver un indice dans les photos qu'ils regardaient, fuyant Balthazar ou une quelconque proximité, qu'il pouvait parfois, souvent, trop souvent, y avoir entre eux, parce que c'était trop, et puis, de toute façon cette dispute allait définitivement marqué, voir même entacher leur relation, leur amitié sans aucun retour en arrière possible…
Le soir elle était chez elle, dans un pantalon de yoga noir et un pull gris, trop grand pour elle, en larme, buvant une quantité d'alcool qu'elle allait regretter le lendemain, quand elle aurai mal à la tête, mais là, tout de suite elle voulait oublier qu'elle n'avait plus de cœur, qu'elle avait massacré le peu qu'il lui restait en s'ouvrant à l'homme qu'elle aimait et qui, elle pensait, ne l'aimerait jamais en retour… Elle n'était définitivement pas son genre, elle était sans doute pas assez jolie, elle n'avait pas assez de formes… La seule chose qu'elle avait peut être c'était sa douceur et sa gentillesse, elle lui avait fait une place bien trop importante et elle en payait le prix fort aujourd'hui, il lui avait tout pris, jusqu'à sa dignité… Au final elle était tellement mal, qu'elle considérait s'être abaissée à faire la plus belle déclaration qu'elle n'avait jamais faite à personne et qu'elle n'aurait jamais la réponse qu'elle voulait, parce que finalement, elle l'avait bien compris aujourd'hui, tout avait été à sens unique…
De son côté Balthazar avait passé le reste de la journée à cogiter sur ce qu'Hélène lui avait dit, tournant et retournant dans son cerveau ses mots, cherchant une véritable réponse… Elle l'avait repoussé au moment où il avait voulu répondre, et il ne comprenait pas pourquoi. Il avait été tellement troublé par sa déclaration qu'il n'avait même pas pensé à ce qu'elle pouvait penser pendant le silence qu'il y avait eu entre eux… Sans doute elle l'avait trouvé trop long et l'avait pris comme un rejet… Il ne pouvait pas la laisser penser ça, pas une seule seconde, parce que, lui aussi, il l'aimait, mais la vérité, c'est qu'il était juste mort de trouille face à tout ce qu'elle lui faisait ressentir et surtout à l'idée de la perdre…
Alors il fit ce qu'il savait faire de mieux, agir sur un coup de tête, il partit de chez lui et fonça chez Hélène, il fallait qu'il lui parle, qu'il lui dise la vérité sur ses sentiments, elle lui avait fait une si belle déclaration d'amour qu'il n'est même pas sûr de pouvoir l'égaler mais il peut au moins essayer.
Seulement une fois devant chez elle, il se demande si c'est une bonne idée finalement, il ne sait pas dans quel état il va la trouver, si elle ne va pas le jeter, lui claquer la porte au nez ou encore le massacrer de ses propres mains… Mais il va prendre le risque parce qu'il en est sûr il ne peut pas passer, une nouvelle fois, à côté d'une si belle histoire.
Devant sa porte il hésite encore, il repense à Maya, et à tout ce que se qu'il va faire implique, mais il réalise à cet instant qu'il en a rien a faire de Maya, la seule qui compte plus que tout, c'est Hélène, et depuis longtemps elle compte plus que n'importe qui dans sa vie.
Il lève la main et frappe à la porte, il appréhende mais maintenant plus question de faire marche arrière, il ne peut pas renoncer… Il entend des pas derrière la porte, il sait qu'elle va s'ouvrir d'une seconde à l'autre alors il se prépare mentalement. Mais quand elle ouvre la porte la vision qu'il a lui serre le cœur, elle ne ressemble en rien à la Hélène qu'il connait… Devant lui il voit juste une femme détruite et il sait qu'il en ai la cause.
"Qu'est-ce-que vous voulez Balthazar ?" demanda t-elle la voix tremblante
"Toi !" Répond t-il sans hésiter
Et il fondit sur elle, ses mains se posant sur son visage, la regardant droit dans les yeux avant que ses lèvres se posent sur les siennes, l'embrassant comme jamais il n'a embrassé auparavant.
Hélène se laissa transporter dans ce baiser qu'elle avait tant attendu, tant espéré, elle s'accrochait à lui comme on s'accroche à une bouée de sauvetage, alors que les mains de Balthazar prenaient place sur ses hanches, passant sous son pull. Mais elle mit fin au baiser, non cela ne pouvait pas se passer comme ça…
"Non…" Elle le repoussa "Tu peux pas jouer comme ça avec moi, j'en peux plus, c'est trop… Tu comprends ? C'est trop !" Elle se recula encore plus prenant appuis sur son mur
"Hélène je…" Il s'arrêta, il ne savait pas quoi dire, il avait eu beau essayer de préparer son discours en venant, devant elle, il perdait tous ses moyens… "Ecoutes moi s'il te plait, juste écoutes ce que j'ai a te dire."
"Ok d'accord, je t'écoute"
"Je…" merde si il commençait comme ça il allait pas aller loin, aller c'était le moment ou jamais là "Hélène, tu es une femme incroyable, géniale, tu as vraiment tout pour toi." Il la vit secouer la tête, comme si elle ne le croyait pas. "C'est vrai, regarde toi, t'es intelligente, drôle, et absolument sublime, vraiment sublime." Il avait du mal à détacher son regard d'elle, même avec juste un pull et un pantalon de yoga, il la trouvait renversante. "Je sais que je t'ai pas répondu, après ce que tu m'as dit, mais la vérité c'est juste que je ne savais pas quoi te répondre, d'ailleurs je sais toujours pas, mais il y a une chose dont je suis sûr, je t'aime, et c'est la chose qui me terrifie le plus." Il la vit ouvrir de grands yeux et s'éloigner alors qu'il voulait se rapprocher, comme si elle était brûlée à chaque fois qu'il venait trop près.
"Ca me terrifie de t'aimer parce que je suis mort de trouille à l'idée que je puisse te perdre, d'une quelconque manière. J'ai peur que tu m'abandonne en te rendant compte que je suis plus brisé, abimé et détruit que je le montre, j'ai peur que tu partes en me laissant sur le côté, que tu me quitte en te rendant compte que ce qu'il peut y avoir entre nous ce n'est pas ce que tu veux, que ça ne va pas te rendre heureuse, parce que tout ce que je veux c'est que tu sois heureuse." Il ferma les yeux, juste quelques secondes prenant une profonde inspiration "Et plus que tout j'ai la trouille de te perdre, complètement, comme j'ai perdu Lise, et je sais que je ne le supporterais pas, que je ne pourrais jamais m'en relever, parce que tu es la personne qui compte le plus pour moi aujourd'hui, toi et personne d'autre" Une larme coula sur sa joue, solitaire, mais elle trahissait vraiment ce qu'il pensait.
"Tu mérites tellement mieux que moi, tellement mieux, parce que je ne veux pas t'entraîner dans ma chute, dans ma spirale vicieuse, mais c'est trop tard hein ?" Il la regarda droit dans les yeux " Je t'entraine déjà ?" Il la vit faire oui de la tête "Et c'est vraiment pas ce que je veux, je ne veux que ton bonheur, et jamais j'aurai pensé que tu puisses tomber autant amoureuse de moi, jamais. Mais, aujourd'hui, je me suis bien rendu compte que c'était trop tard, que t'étais tombée, mais le pire c'est que je t'ai détruite, complètement, j'avais jamais été aussi prêt pour une femme que le soir où tu devais venir dîner, jamais, et depuis Lise j'avais pas ressentis ça, mais je me suis senti comme un con face à Maya, incapable de lui dire non, de lui dire stop, parce qu'au fond, son retour me donnait une raison de ne pas affronter mes peurs, c'était plus simple… Et quand tu m'as rejeté dans la voiture, je me suis dis que toutes mes peurs étaient justifiées, sans voir que toi aussi t'étais morte de trouille." Il soupira, essuyant une nouvelle larme
"On est deux idiots, on c'est laissé bouffer par non peurs quand, enfin, on a eu tout ce qu'on avait attendu pendant longtemps…" Il la fixa, droit dans les yeux, pour être sûr que son message allait passer "J'ai pas menti, dans la chambre froide, j'ai pensé à toi tout le temps, durant ces six longs mois, chaque jour, me demandant comment tu allais. Et, quand tu m'as dit que tu avais divorcé avec Antoine j'aurais pu t'embrasser sur le champ tant j'attendais ça… Il t'a trompé, il t'a sali, et quand tu me l'as dit, je voulais lui casser la gueule, il a une femme absolument magnifique, et il va voir ailleurs ? Comment il a pu ? Tu mérites qu'on te traite comme une reine, et je veux être celui qui va te rendre heureuse." Il se livrait comme jamais a cet instant
"Je t'aime, je suis fou de toi, et je refuse de te perdre, et je te choisis toi, ici, maintenant, demain, dans une semaine, dans un mois, dans un an, dans dix ans. Je te choisis, je te veux et je refuse tout simplement de te perdre, parce que je ne le supporterais pas. Tu es celle que j'aime le plus dans ce monde de fou, c'est toi, ça sera toujours toi"
Cette fois, c'était Hélène qui était sans voix, jamais elle n'aurait pu imaginer une si belle réponse à sa déclaration, en fait, elle s'était faite de fausses idées sur ce qu'il ressentait pour elle, il était juste comme elle, mort de trouille, mais une question lui brûlait encore les lèvres et elle ne pouvait s'empêcher de la pose.
"Et Maya ? Et le bébé ?" Si elle était honnête, Maya elle en avait rien à faire, mais le bébé non, ce bébé n'avait rien demandé…
"Maya, je m'en fiche, t'es plus importante qu'elle…" Il la fixa, voyant ses yeux humides "Et t'as raison, c'est bizarre cette histoire de foyer à Clamart, mais tu vois, j'ai pas envie d'en parler maintenant" il sourit "Quant au bébé, j'aviserai, je ne vais pas le laisser tomber, jamais, mais je ne veux pas vivre dans le mensonge, sachant que celle que j'aime est brisée comme jamais parce que je suis loin d'elle"
Il lui sourit et s'approcha d'elle, posant de nouveau ses mains sous son pull, contre la peau de la belle blonde, alors qu'elle passait ses mains autour de son cou, collant son front à celui de Balthazar.
"Si tu savais combien j'ai rêver d'entendre ces mots, de ce moment, de t'embrasser" elle sourit jouant doucement avec ses cheveux
"Et c'est comment la réalité ?" demanda-t-il charmeur
"Bien mieux que tout ce dont j'ai pu rêver."
Elle uni leurs lèvres dans un tendre baiser, tendre mais pas pour longtemps, bien vite la passion prit le dessus alors qu'il la serrait fortement contre lui montant ses mains le long de son dos pour le caresser avant de passer ses pouces doucement sous ses seins, les caressant délicatement, montant le pull doucement.
Quand l'air manqua ils se séparèrent lentement, mais ils restaient front contre front, et tout sourire. Il continuait ses douces caresses sur sa peau, il était devenu accro en trente secondes, et il ne voulait plus la lâcher, non il en voulait plus.
"Ta chambre ou le salon ?" demanda le légiste en souriant comme un idiot.
"Ma chambre" sourit Hélène en l'embrassant de nouveau.
Doucement il la souleva, la laissant passer ses jambes autour de sa taille et se laissa guider pour trouver la chambre. Il avait bien du mal à se détacher d'elle, maintenant qu'elle était dans ses bras il ne voulait plus jamais la lâcher.
Il la posa sur le sol avant de retirer son pull et de le faire tomber, il se recula pour l'observer, elle était divine, il ne voyait qu'elle et surtout il la regardait avec tellement de respect et d'amour qu'elle se sentait comme si il n'existait pas plus belle femme qu'elle dans le monde.
Elle s'approcha de lui pour détacher son gilet et sa chemise, les faisant glisser le long de ses bras, et elle ne se priva vraiment pas pour regarder son torse, passant doucement ses mains dessus, et puis cette fois elle pouvait se rincer l'œil sans être gênée.
Raphaël, lui, ne se priva pas pour unir de nouveau ses lèvres à celles d'Hélène, la serrant une nouvelle fois contre lui, il était fou d'elle, et cela faisait vraiment du bien d'être enfin avec elle, et de l'avoir enfin dans ses bras. Il la poussa sur le lit avec une grande douceur avant d'enlever délicatement le pantalon qu'elle portait, puis il enleva le sien avant de venir se mettre au-dessus d'elle.
Il l'embrassa de nouveau, laissant leurs langues danser ensemble, avant de parsemer son corps de tendres baisers. Quand il arriva au niveau du dernier bout de tissu qui l'empêchait de la voir nue, il la regarda dans les yeux, comme si il lui demandait l'accord de l'enlever. Elle lui donna silencieusement et il enleva le sous vêtement le balançant sur le sol. Il la regarda ensuite, elle était tout simplement sublime, là, allongée dans le plus simple appareil, il pourrait passer des heures à la regarder.
Pendant qu'il la regardait, les mains d'Hélène avaient pris place sur sa taille, jouant avec l'élastique de son caleçon avant de le faire glisser doucement. Elle le regarda avec un regard appréciateur gardant un immense sourire sur son visage. Elle l'embrassa de nouveau, le serrant contre elle.
Doucement, il mit fin au baiser pour la regarder dans les yeux alors qu'il entrait en elle en un tendre mouvement. Il commença des vas et vients ne la lâchant jamais du regard, il voulait voir chacune de ses réactions. Hélène quant à elle, s'accrochait à lui, et si c'était un rêve elle ne voulait que ça ne s'arrête jamais, elle pourrait rester là toute sa vie, à faire l'amour avec lui.
Leurs mouvements étaient tendres et remplis d'amour, ils avaient attendu ce moment précis pendant si longtemps que s'en était juste magique et que le monde pourrait bien s'arrêter de tourner qu'ils ne s'en apercevrait même pas.
"Je t'aime Hélène" Lui murmura Raphaël alors qu'ils atteignaient le septième ciel
"Je t'aime Raphaël" lui murmura-t-elle en retour.
Doucement, après avoir fait l'amour, ils seraient chacun l'autre fort dans leurs bras savourant d'enfin pouvoir être ensemble.
Et voilà pour aujourd'hui
On se retrouve la semaine prochaine pour un prochain OS
Kiss
